[PDF] Probabilités continues et Loi normale





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Probabilités I. Expérience aléatoire

Pour les calculs de probabilités on utilise des arbres



Probabilités continues et lois à densité I. Variable aléatoire continue

Loi à densité sur un intervalle. Les exemples étudiés s'appuient sur une expérience aléatoire et un univers associé ? muni d'une probabilité. On définit 



Probabilités continues et lois à densité

Loi à densité sur un intervalle. Les exemples étudiés s'appuient sur une expérience aléatoire et un univers associé ? muni d'une probabilité. On définit 



Calcul des probabilités Conditionnement & indépendance I

1.1) Étude d'un exemple. On considère l'univers ? formé des trente élèves de la classe de Terminale S. L'expérience aléatoire consiste à choisir 



Schéma de Bernoulli. Loi binomiale.

On considère une expérience aléatoire à deux issues. L'une qu'on appelle « Succès » avec une probabilité p et l'autre



Probabilités continues et Lois normales III. Loi normale centrée réduite

Les exemples étudiés s'appuient sur une expérience aléatoire et un univers associé ? muni d'une probabilité. On définit alors une variable aléatoire X



Calcul des probabilités Conditionnement & indépendance I

Le vocabulaire lié à la formule des probabilités totales L'expérience aléatoire consiste à choisir un élève au hasard dans cette classe. On.



Probabilités continues et Loi normale

Les exemples étudiés s'appuient sur une expérience aléatoire et un univers associé ? muni d'une probabilité. On définit alors une variable aléatoire X



Probabilités conditionnelles – Loi binomiale

Calculer la probabilité qu'il poursuive ses études à la faculté. aléatoire qui compte le nombre de succès dans les trois épreuves.



SIMULATION DUN LANCER DE DÉ 1. Principe de la simulation 2

Un tableur dispose d'un « générateur de nombres aléatoires » c'est-à-dire touche pour simuler le lancer d'un dé



Images

1 Donner la loi de probabilité associée à cette expérience aléatoire Comment appelle t’on cette loi ? 2 Soit les événements A : « obtenir un multiple de 3 » et B : « obtenir un nombre pair » a) Donner les issues composant A et B ? b) Calculer P(A) et P(B) 1 probabilités La loi de probabilité est équirépartie



I Expérience aléatoire événements Ex - mathsbdpfr

I Expérience aléatoire événements Déf : une expérience est dite aléatoire lorsqu‘elle a plusieurs issues possibles ( on parle aussi de résultats ou d’éventualités ) et que l’on ne peut ni prévoir ni calculer laquelle de ces issues sera réalisée L’univers des possibles d'une expérience est l’ensemble des issues possibles

Chapitre 13 Terminale S

Probabilités continues

et Loi normaleCe que dit le programme :

CONTENUSCAPACITÉS ATTENDUESCOMMENTAIRES

Notion de loi à densité

à partir d'exemples

Loi à densité sur

un intervalle.Les exemples étudiés s'appuient sur une expérience aléatoire et un univers associé Ω, muni d'une probabilité. On définit alors une variable aléatoire X, fonction de

Ωdans

R, qui associe à chaque issue un nombre réel d'un intervalle I de R. On admet que X satisfait aux conditions qui permettent de définir la probabilité de l'événement {X ∈J} comme aire du domaine : {M(x, y) ; x où f désigne la fonction de densité de la loi et J un intervalle inclus dans I. Toute théorie générale des lois à densité et des intégrales sur un intervalle non borné est exclue.

Loi uniforme sur [ a , b ] .

Espérance d'une variable

aléatoire suivant une loi uniforme. •Connaître la fonction de densité de la loi uniforme sur [a, b].L'instruction " nombre aléatoire » d'un logiciel ou d'une calculatrice permet d'introduire la loi uniforme sur [0,1]. La notion d'espérance d'une variable aléatoire à densité sur [a;b] est introduite à cette occasion par : ∫a b tf(t)dt.On note que cette définition constitue un prolongement dans le cadre continu de l'espérance d'une variable aléatoire discrète. (AP) Méthode de Monte-Carlo.

Lois exponentielles.

Espérance d'une variable

aléatoire suivant une loi exponentielle.• Calculer une probabilité dans le cadre d'une loi exponentielle. Démontrer que l'espérance d'une variable aléatoire suivant une loi exponentielle de paramètre λ est1 λ.On démontre qu'une variable aléatoire T suivant une loi exponentielle vérifie la propriété de durée de vie sans vieillissement : pour tous réels t et h positifs,

P(T⩾t)(T⩾t+h)=P(T⩾h)L'espérance est définie comme la limite quand x tend vers +∞

de ∫0 x tf(t)dtoù f est la fonction de densité de la loi exponentielle considérée. Cette partie du programme se prête particulièrement à l'étude de situations concrètes, par exemple sur la radioactivité ou la durée de fonctionnement d'un système non soumis à un phénomène d'usure.

2ème partie

Loi normale centrée réduite

N (0,1).

Théorème de Moivre-Laplace

(admis).• Connaître la fonction de densité de la loi normale N (0,1) et sa représentation graphique. Démontrer que pour α ] ∈0,1[, il existe un unique réel positif uα tel que : lorsque X suit la loi normale N (0,1). • Connaître les valeurs approchées : u0,05≈1,96etu0,01≈2,58.Pour introduire la loi normale N (0,1), on s'appuie sur l'observation des représentations graphiques de la loi de la variable aléatoire

Zn=Xn-np

binomiale B (n, p) et cela pour de grandes valeurs de n et une valeur de p fixée entre 0 et 1. Le théorème de Moivre Laplace assure que pour tous réels a et b, P( Zn [ ∈a,b]) tend vers ∫a b1

2dxlorsque n tend vers + ∞.

L'espérance d'une variable aléatoire suivant la loi N (0,1) est définie par limx→-∞∫x 0 tf(t)dt+limy→+∞∫0 y tf(t)dtoù f désigne la densité de cette loi. On peut établir qu'elle vaut 0. On admet que la variance, définie par E((X - E(X ))2 ), vaut 1.

2ème partie

Loi normale N ( μ , σ 2 ) d'espérance

μet d'écart-type σ.

•Utiliser une calculatrice ou un tableur pour obtenir une probabilité dans le cadre d'une loi normale N (μ,σ2 ). •Connaître une valeur approchée de la probabilité des événements suivants : { X [ { X [ ∈ μ -2 σ, + μ2 ]} σet { X [ ∈ μ -3 σ, + μ3 ]}σ,

lorsque X suit la loi normale N (μ,σ2 ).Une variable aléatoire X suit la loi N (μ,σ2 ) si

X-μσsuit

la loi normale N (0,1). On fait percevoir l'information apportée par la valeur de l'écart-type. [SI et SPC] Mesures physiques sur un système réel en essai. La connaissance d'une expression algébrique de la fonction de densité de la loi N (μ,σ 2 ) n'est pas un attendu du programme. On illustre ces nouvelles notions par des exemples issus des autres disciplines.

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III. Loi normale centrée réduite

3.1) Le théorème (de) de MOIVRE-LAPLACE

Rappel :

Une variable aléatoire X qui suit la loi binomiale B (n, p), de paramètres n et p, est une v. a. qui compte le nombre de succès lors de la répétition de n expériences de Bernoulli indépendantes avec, P(S) = p. Les éléments caractéristiques d'une loi binomiale sont :

Propriétés :

Soit X est une variable aléatoire qui suit une loi binomiale de paramètres n et p, alors, l'espérance, la variance et l'écart-type de X sont donnés par : m = E(X) = np ,

V(X)=σ2=np(1-p)et σ(X)=

On rappelle aussi les propriétés de l'espérance, la variance et l'écart-type.

Propriétés :(1ère S)

Soit X est une variable aléatoire et a et b deux nombres réels donnés. Alors (P1) : E(aX+b) = a E(X) + b (P2) : V(aX+b) = a2 V(X) (P3) : σ(aX+b) = a σ(X) (bien sûr si a > 0). Si X est une variable aléatoire donnée, d'espérance E(X) = m. Alors la variable aléatoire définie par Y =X-m, a une espérance nulle E(Y) = E(X) -m = 0. On dit que

Y est la variable aléatoire centrée associée à X. En effet, lorsqu'on soustrait la valeur

moyenne à toutes les valeurs d'une série statistique, on obtient une moyenne égale à0.

D'autre part,

Si X est une variable aléatoire donnée, de variance V(X) = s 2. Alors la variable aléatoire définie par Z = X/ s , a une variance V(Z) = V(X)/s 2 = 1. On dit que Z est la variable aléatoire réduite associée à X. En effet, lorsqu'on divise toutes les valeurs par l'écart-type, on obtient un écart-type égal à 1. Soit Xn une variable aléatoire qui suit la loi binomiale de paramètres n et p. Représentation graphique de X10 pour n = 10 et p = 0,5 donc E(X10) = 5 et s =1,581..

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Représentation graphique de X100 pour n = 100 et p = 0,5 donc E(X100) = 50 et s =5. On définit une nouvelle variable aléatoire Zn de la manière suivante :

Zn=Xn-m

σ=Xn-np

Alors : Zn est une variable aléatoire centrée réduite : E(Zn) = 0 et s(Zn) = 1. Lorsque n prend des valeurs de plus en plus grandes et p fixé (ici p =0,5), le mathématicien français Abraham de Moivre a montré que les histogrammes représentant la loi de Zn se rapprochent de la courbe d'une fonction j (lire "phi") définie surℝpar : φ(x)=1 2

Voici les histogrammes de Z10 et Z100.

On peut dire alors que lorsque n prend des valeurs de plus en plus grandes (n tend vers +∞) et p fixé, alors la variable aléatoire Zn peut être approchée par une variable aléatoire continue ayant pour fonction densité la fonction j définie ci- dessus. Théorème (de) de Moivre-Laplace :(1ère version) Soit n un entier naturel non nul, p un nombre réel compris entre 0 et 1. On suppose que, pour tout n∈ℕ*: Xn une variable aléatoire qui suit une loi binomiale de para- mètres n et p. On appelle Zn=Xn-m

σ=Xn-np

réduite associée à Xn . Alors, pour tous nombres réels a et b tels que a < b, on a : 2dx

Théorème admis.

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Si Z désigne la variable aléatoire continue ayant pour fonction densité la fonction j définie ci-dessus, alors lorsque n prend des valeurs suffisamment grandes et p fixé, sous certaines conditions, la variable aléatoire Zn peut être approchée par Z. On dit que Z suit la loi normale centrée réduite. Autrement dit : Théorème (de) de Moivre-Laplace (2ème version) Soit n un entier naturel non nul, p un nombre réel compris entre 0 et 1. On suppose que, pour toutn∈ℕ*: Xn une variable aléatoire qui suit une loi binomiale de para- mètres n et p. On appelle Zn=Xn-m

σ=Xn-np

réduite associée à Xn . Alors, si n⩾30, np⩾5etn(1-p)⩾5 , pour tous nombres réels a et b tels que a < b, on a l'approximation :

Théorème admis.

3.2) La loi normale centrée réduite N (0,1)

a ) Définition. Une variable aléatoire Z suit la loi normale centrée réduite, notée N(0,1) lorsque Z admet pour fonction de densité de probabilité, la fonction φ définie sur ℝpar :

φ(x)=1

2x2b ) Premières propriétés.

(P1) φ est une fonction continue et positive sur ℝet ∫-∞

φ(x)dx=1.

L'aire totale du domaine compris entre la courbe et l'axe des abscisses est égale à 1. Donc φ est bien une fonction de densité de probabilité sur ℝ.Et, par définition : μ = E(Z) = 0 (Voir démonstration ci-dessous), V(Z) = σ2 = 1 et σ = σ(Z) = 1. (P2) Pour tous nombres réels a et b, tels quea⩽b:

P(a⩽Z⩽b)=∫a

b φ(x)dxD'après les propriétés d'une fonction de densité de probabilités, on a:

P(X=a)=0,

donc :

P(a⩽Z⩽b)=P(a⩽Z

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ordonnées. Donc : P(Z⩽0)=P(Z⩾0)=1 2

(P4) Pour tout nombre réel a, on a aussi, par symétrie : P(Z⩽-a)=P(Z⩾a)(P5) Valeurs de référence :

P(-1⩽Z⩽1)=0,6826...= 68,3%

P(-2⩽Z⩽2)=0,9545...= 95,5%

P(-3⩽Z⩽3)=0,9973...= 99,7%

3.3) Calcul de l'espérance d'une loi normale centrée réduite N (0,1)

E(X)=∫-∞+∞

tφ(t)dt.La fonction g définie par : g(t)=tφ(t)=1 2est définie et continue sur ℝ. Donc, elle admet des primitives.

On pose

u(t)=-t2

2donc u'(t)=-t. On transforme l'expression de g.

On a alors : g(t)=tφ(t)=-1

Une primitive de la fonction g est la fonction G définie par :

G(t)=-1

Ce qui donne : G(t)=-1

2. Maintenant, par définition de l'espérance d'une variable aléatoire sur ℝ, on a :

E(X)=∫-∞+∞

tφ(t)dt=∫-∞+∞ g(t)dtdonc :

E(X)=limx→-∞

∫x 0 g(t)dt+limy→+∞ ∫0 y g(t)dt. On calcule d'abord les intégrales bornées avant de passer à la limite.

Or :∫x0

g(t)dt= [G(t)]x0

2-1)Par suite :

limx→-∞ ∫x 0 g(t)dt=limx→-∞ 1

2-1)=-1

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De même, on démontre que∫0y

2)etlimy→+∞∫0y

E(X)=limx→-∞∫x

0 g(t)dt+limy→+∞∫0 y g(t)dt=-1

2ème méthode : La fonction g est impaire. Donc, sa courbe est symétrique par

rapport à l'origine O d'un repère orthonormal. Donc, pour tout x > 0 : g(- x) = - g(x). Par conséquent, l'aire géométrique A1 du domaine délimité par la courbe et l'axe des abscisses sur ]-∞;0]est égale à l'aire géométrique A2 du domaine délimité par la courbe et l'axe des abscisses sur [0;+∞[. Comme g est impaire, pour tout x > 0, on a : g(- x) = - g(x). Donc, son intégrale sur ]-∞;0]est négative et égale à -A1 et son intégrale sur [0;+∞[est positive et égale à A2. Par conséquent :

E(X)=∫ℝg(t)dt=-A1+A2=0. CQFD.

Remarque :

On admet que la variance de la loi N(0,1), définie par

E([X-E(X)]2)est égale à

1. Il s'ensuit immédiatement que l'écart-type de la loi N(0,1) est aussi égal à 1.

3.4) Utilisation de la calculatrice

Calcul des probabilités à la calculatrice : Lois normales N(0;1) ou N(μ ,σ2 ) : Casio : Graph 35+ et modèles sup.Texas : TI82 Stats et modèles sup.

Calcul des probabilités P(- 0,5< Z< 1,2)

Menu STATDIST NORM NCD

Pour calculer P (- 0,5 < Z< 1,2 )

DC normale (ou normal C.D)

Data : Variable

Lower : -0.5

Upper : 1.2

s : 1 m : 0

Save Res :None

Execute

CALC Pour calculer, appuyer sur F1

Après exécution on obtient :

DC normale

P= 0.57639274

z:Low=-0.5 z:Up = 1.2 Calcul des probabilités P(- 0,5< Z< 1,2)

Menu 2nd DISTR (ou  Distrib)

Pour calculer P (- 0,5< Z<1,2)

Menu  2nd DISTR  normalcdf ou  normalFrép (version fr)

Compléter les paramètres : a, b , m , s

normalcdf(-0.5,1.2,0,1)

Après exécution on obtient :

0.5763927362

Remarques :

Certaines calculatrices ne fournissent pas

P(XPour le calcul de P(XTerm.S - Ch.13 : Probabilités et Loi normale © Abdellatif ABOUHAZIM. Lycée Fustel de Coulanges - Massy www.logamaths.fr Page 6/11

Si b > μ, on utilise : P(Xb)=P(X⩾b): Si b > μ, on utilise : P(X>b)=0,5-P(μ⩽X⩽b); Si b < μ, on utilise :P(X>b)=0,5+P(b⩽X⩽μ). Cependant, comme la fonction exp(- x2) tend vers 0 très rapidement lorque x tend vers l'infini, on peut calculer P(XDe même, :

P(X>a)=P(a

3.5) Comment Déterminer un intervalle associé à une probabilité donnée

C'est le problème inverse. Soit

α∈]0;1[. Le problème consiste à déterminer s'il existe un intervalle I deℝtel que (la probabilité du succès)P(X∈I)=1-α? (On dit aussi au risque d'erreur de α).

Il y a une infinité de réponses du type :

I1=[a;b], intervalle non symétrique par rapport à 0 ; I2=[-a;+a], symétrique par rapport à 0. On dit " intervalle bilatéral » ; I3=]-∞;b], borné à droite. On dit " intervalle unilatéral à gauche » ; ou encore I4=[a;+∞[, borné à gauche. On dit " intervalle unilatéral à droite ». Exemples : 1°) Déterminer un nombre réel a tel que

P(X⩽b)=0,95.

2°) Déterminer un nombre réel a tel que

P(X⩾a)=0,95.

3°) Déterminer un nombre réel a tel queP(-a⩽X⩽a)=0,95.

1°) On cherche ici un intervalle unilatéral à gauche avec α=0,05 (risque d'erreur = 5%).

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C'est le calcul inverse.

1°) Pour déterminer un nombre b tel que :P(X⩽b)=0,95, on utilise les

instructions inverses sur la calculatrice. Casio : Graph 35+ et modèles sup.Texas : TI82 Stats et modèles sup. MenuSTATDIST NORM F3 invN

Pour calculer a tel que P(X

Normal inverse

Data : Variable

Tail : Left

Area : 0,95

s : 1 m : 0

Save Res :None

Execute

CALC Pour calculer, appuyer sur F1

Après exécution on obtient :

Normal inverse

xInv=1,644853626 Menu 2nd DISTR (ou  Distrib)

Pour calculer a tel que : P(X Menu  2nd DISTR  invNorm ou 

FracNormale (version fr)

Compléter les paramètres : p, m , s

FracNormale(0.95,0,1)

Après exécution on obtient :

1,644853626

Conclusion : Une valeur approchée de b telle que

P(X⩽b)=0,95est b ≈ 1,64 arrondi

au centième près. Donc I = ] - ∞ ; b ] est du type unilatéral gauche.

2°) On cherche ici un intervalle unilatéral à droite avec α = 0,05 (risque d'erreur = 5%).

Pour déterminer un nombre a tel que :P(X⩾a)=0,95, on passe par l'événement contraire, donc il suffit de déterminer a tel que :P(X3°) On cherche ici un intervalle bilatéral avec α = 0,05 (risque d'erreur = 5%). Pour

déterminer un nombre noté uα tel que :P(-uα⩽X⩽uα)=0,95,on fait un dessin :

Comme l'intervalle est bilatéral, donc symétrique, il suffit de chercher une valeur a telle que

P(XTerm.S - Ch.13 : Probabilités et Loi normale © Abdellatif ABOUHAZIM. Lycée Fustel de Coulanges - Massy www.logamaths.fr Page 8/11

Théorème (ROC)

Si X est une variable aléatoire suivant la loi normale centrée réduite N(0,1) alors, pour tout réelα∈]0;1[, il existe un unique réel positif uα tel que : P(-uα⩽X⩽uα)=1-αDémonstration du théorème : La fonction de densité de probabilité de la loi normale centrée réduite, est la fonction définie surℝpar :

φ(x)=1

2x2Soit H la primitive deφde sur

ℝqui s'annule en 0. On sait que la fonction H est définie pour toutx∈ℝpar :

H(x)=∫0x

φ(t)dt.

Par définition, H est une fonction continue et strictement croissante sur [0 ; +∞[. Et d'après la symétrie de la courbe, on a pour tout réel u positif,

φ(t)dt=2H(u)

De plus, limu→+∞H(u)=1

2 puisque cela correspond à l'aire sous la courbe pour u∈[0;+∞[, c'est-à-dire à

P(X⩾0)=1

2.La fonction 2H admet donc le tableau de variations et la courbe

représentative ci-dessous : u0 +∞

2H'(u) +

2H(u) 1

0

Pour tout réel α compris strictement entre 0 et 1, le réel (1-α) est également compris

strictement entre 0 et 1 et donc, d'après le corollaire du théorème des valeurs intermédiaires, il existe un unique réel uα strictement positif tel que 2H(uα)=1-α ; c'est-à-dire tel que :

P(-uα⩽X⩽uα)=1-αCQFD.

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On vient de trouver ci-dessus, une première valeur approchée correspandant à α = 0,05 (= 5%) :u0,05≈1,96. Pour α = 0,01 (= 1%) on obtient :u0,01≈2,58. A connaître !! P(-u0,05⩽X⩽u0,05)=0,95

P(-u0,01⩽X⩽u0,01)=0,99

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