[PDF] Montage et idéologie dans le cinéma américain contemporain





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Montage et idéologie dans le cinéma américain contemporain

Apr 29 2009 Université de la Sorbonne nouvelle - Paris III



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3=abaisser. 4=abandon. 5=abandonnant. 6=abandonne 4135=citation. 4136=citations. 4137=cite. 4138=cité ... 4166=claire. 4167=clairement. 4168=claires.



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UNIVERSITE

MONTAGE ET IDEOLOGIE

REMERCIEMENTS

Je re

TABLE DES MATIERES

A B

Impression développement

: American Beauty (1999) C (2002)

Dream (2001) et Matrix (1999)

(2002) D s

CONCLUSION

ANNEXES

BIBLIOGRAPHIE

FILMOGRAPHIE

pas à vendre, mais pour vous, elle serait la ruine. Elle aucun avenir commercial aperçue depuis très longtemps, mais le c

Introdu

I par un nombre impressionnant de personnes dans différents c

à cette particularité qui les définit comme noumène, et ne sont pas identifiés

international et à devenir un modèle comme le cinéma hollywoodien, à se

Américain est le seul à s

devenant ainsi un produit, une sorte de marque (brand) non déposée officiellement, distorsion qui fait du particulier une généralité, comme pour le Kleenex, marque de alors comme Le Cinéma Américain et devient un prénom générique. Cette tendance e dans les pays non producteurs qui sont continuellement soumis à une acquérir le statut international qui le caractérise. En effet, le saut qualitati paro contemporains, à la fin du XI nature du peuple américain, qui, surtout, affirme à la fois sa liberté et sa conformité. Vincent Amiel et Pascal 1 tangible, vérifiable et m différentes, ils ont tous les deux connu un développement et une maturation à tous les antagonismes en apparence insurmontables, proposant des solutions lorsque la cassure

rapport direct, depuis les années 1910, avec la société de laquelle il est issu, il a évolué

économiques parfois contraignants. Dès les premiers longs métrage nombre de longs métrages), les notions de réalisateur et de producteur commencent à

1 Formes et obsessions , Ed. Klincksieck, Coll. Etudes, 2003,

cinéma surgissement du montage dans une finalité qui remet en question les acquis vre entière. Le passage du (Gunning, Gaudreault) ou Mode de Représentation Primitif, MRP, (Burch) vers le ccomplit. classiques. Sa reconnaissance se généralise. La création empirique de Hollywood, ont les plus tard, comme un lieu de rassemblement des grands studios, Hollywood ajoute à sa différentes et hétérogènes, et contribuera au remodelage presque constant de ce mythe. qui type celle de productions rendent compte des clivages et des scissions entre les deux mondes années 50, contribue à élargir le champ de vision du cinéma américain et propose des ré concevoir les relations entre les milieux du cinéma et le film lui imposants a un grand impact sur la manière de concevoir et de faire des films. La

techniciens fraîchement diplômés, impressionnés par le cinéma européen, contribue à

mouvements et impulsions. cinématographique à par 2 principalement vouée à la consommation3 hollywoodien. Ses sujets et thèmes montrent souvent un côté de la vie américaine

école spécifique, et reste sans politique cohérente et unifiée. Il se caractérise par sa

2

un budget de moins de 15 millions de dollars américains remplit cette condition. Cela peut sembler

insuffisante pour un film américain ou ouest 3 sein même de

4. Parallèlement, des réalisateurs " -

5 conditionnée par des impératifs de salles et de dif producteurs et créent des structures de financement, lorsque les acteurs sont des stars vient plus difficile à cerner. Des réalisateurs comme Brian De Palma, Martin Scorsese, Francis Ford Coppola, s, ne tardent pas à être 4 5 de longues heures un homme qui dort et

distribution classiques, montrant leurs films dans leurs propres maisons ou dans des musées, créant des

7 verra la confirmation du renouveau hollywoodien et le rétablis forme hégémonique sur une grande partie du cinéma américain. Les studios se au rêve nouvelle génération de réalisateurs, comme Jim Jarmush avec budgets gonflent et explosent, les effets spéciaux, le star t les garanties presque

6Joe Dante et les Gremlins de Hollywood, aux éditions Cahiers du Cinéma, 1999,

7 comme le Sundance Film Festival8 mportants, et met en place de nombreuses divisions, disparaissent et laissent la place à de nouveaux talents en quête de reconnaissance et, se caractérise dès lors principalement par des ressorts économiques, la frontière est de indépendant, selon les dispositions des uns sont les exemples parfaits. technologies, se pours coût des caméras vidéo dimi rapports entre les deux formes majeures du cinéma américain, chacune tentant de pratiques, quitte à relever paradoxalement encore plus les budgets de ses films, le 8 une reconnaissance mondiale. également ceux du son et de la musique de film, encourageant de multiples optimisant la qualité sonore des films et des équipe des années, mûrissant et spéculant, elle a donné naissanc impossible de les recenser entièrement. Cependant, le passé réc une multitude de disciplines aussi différentes les unes que le dernier, soit le montage, et les modes de pensée qui ont accompagné son évolution et tomber dans le réalité, alors que la photographie figeait ce mouvement dans une pose spécifique, imation dans assouvir. ontage 9 vue, ce

9 , Ed. Nathan, Coll.

cinématographique. Il acquiert ses lettres de noblesse durant les années 1910, avec la relativement nouvelle un objet intellect primordial de la création cinématographique. Les polémiques se font de plus en plus 10 française, italienne et américaine replacent le débat théorique au sein des pratiqu dégage partiellement de ses contraintes et de celles du récit classique pour se mettre en 10 décors, les effets spéciaux se voit délivré du poids imposé particularités complexes qui lui donnent sa forme et son ubiquité. En fait, le montage de base et du découpage qui en découle. Une seconde qui se développe durant le tournage avec la prise de vue et ses Une dernière phase qui trouve son aboutissement lors de la confrontation de nt son 11 constitutif du film12 e priorité de la forme sur le sens et le contenu, dans 11 , Ed. Albatros, Coll. Ça Cinéma, 1978.

12 acception large du terme, le film étant tout objet

13 14 des idées et de leurs genèses. Des dizaines de formulations ont tenté, plus tard, de ou une action à entreprendre mouvements intimement liés à une idéologie qui leur a donné naissance ou qui les proposant des modèles extrêmes qui tendent plus vers la propagande. montage. Sans signification péjorative, ce concept est alors compris comme une forme

13 L'espace au cinéma, Ed. Méridiens Klincksiek, 1993, Paris, p. 94

14du terme latin

justesse par une e15 exemple. historico politique16 donnée17 18 19

15 total et le général le partiel et le particulier

Idéologie et Utopie.

16, cité dans , CD

17Pour Marx, cité dans , CD

18

19, Ed Fayard, Paris, 1986, p22.

s le cadre de cette critères politiques, économiques, sociaux, exprimant les valeurs et les intérêts p américains. Américain, presque au même titre que le montage diffic concept difficile à saisir dans sa totalité. 20 un reflet personnalisé ou individualisé. 20

par une américanisation provoquée du monde, par une vision impérialiste et dominatrice qui favorise

information

The Choice,

de la prééminence américaine et occidentale a propagande 21
22
] du film échappa film es Lebel, qui reconnaît que le cinéma, dans son essence, une finalité spécifique. En fait, dans un article du journal américaine quelles que soient les tendances idéologiques

21Cinéma et Histoire, Ed Folio, Coll. Histoire, 1977. Marc Ferro analyse les rapports

dans les fictions film 22

Cinéma et Histoire

établi un lien entre le parti et les masses, comment le parti avait organisé et discipliné la spontanéité

la reflète y a élaboration, accumulation, formation, production 23.
"ue, man 24

American way of

que les producteurs, réalisateurs, scénaristes, monteurs, cadreurs, acteurs, qui

23 Cinéma et idéologie, Ed. Sociales, Paris, 1971, p. 65.

24Hollywood, la norme et la marge, Ed. Nathan, Coll. Cinéma, Paris, 1998,

25, ils ne peuvent être considérés comme des agents

vement politique. industrie qui, par définition, a pour objectif premier la recherche du profit et du gain et spectate production et du contexte sociopolitique dominant. Nous tenterons à travers ce travai lequel nous reviendrons en détail, et de démonter les rouages pour tenter de découvr

25 duction et

qui sont généralement dépourvus de messages idéologiques, Ed. Du Seuil, Coll. XX siècle, en direction de spectateurs spécifiques, oser convaincre cependant prioritaire, et de mettre en place un univers diégétique qui aura pou spectateur de la véracité et de la sincérité de ce monde virtuel. forme et transparaît dans les films américains26 cinéastes demeurent une référence, sorte de " En effet, la notion de figure qui concerne les deux entités " notamment en fonction du caractère explicite o issus, ils forment conjointement un ensemble qui se complète et qui permet une s seront des éléments de base, une

formes, notamment celles relatives au montage. En ce début de ce XXI ème siècle, ce besoin est tout

définir certains principes généraux en rapport avec la période choisie. exclusion, un " plusieurs périodes différentes hollywoodienne et des studios amér bouleversements politiques et sociaux sont souvent les régulateurs de ces périodes fin des années 1920 et le programme éco que dans la vie politique, ainsi que la guerre du Vietnam et ses premières

27ise sur la réalité,

28
27

Pourquoi ces dates là

Etats29

30
fois dans une guerre lointaine sans risque de représailles atomiques, s affirmations de la mondialisation, avec son cortège de nouvelles institutions, comme 31
radicale. En

28De la figure en général , Ed. De Boeck Université, coll.

29
30
31
douaniers et le commerce). Elle compte 131 membres en 1996. projet universel, provoquent les conditions de la guerre froide celle du systè 32
façonné en héros. guerre froide permanente vont directement toucher le cinéma qui y puisait certaines de

32 Le Grand Echiquier, Ed. Hachette littératures, Coll. Pluriel, Paris,

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