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régié, pourquoi ne pas s'attaquer à ceh ti des équations du troisième degré ? Là aussi, les identités remarquables sont d'un grand secours, mais il aura fallu du 



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régié, pourquoi ne pas s'attaquer à ceh ti des équations du troisième degré ? Là aussi, les identités remarquables sont d'un grand secours, mais il aura fallu du 



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Exercice 5 (Factorisation d'un polynôme de degré 3) On considère En reconnaissant le début d'une identité remarquable, trouver une factori- sation de a4 + 4 



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Utilisation : Le polynôme P(x) = x3 −4x2 −7x +10 admet comme racine évidente le nombre 1 On peut donc le factoriser par (x − 1), ainsi, on sait qu'il existe un 



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Dans le carré de côté a, hachurer l'aire d'expression a2 − b2 Définition : On appelle identités remarquables les résultats suivants, pour tous les réels a et b : • (a + 



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I Equations du premier degré à une inconnue 16 1 2 Deuxième façon : en utilisant les identités remarquables 63 Troisième identité remarquable : ( )( ) 2



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A quoi ça sert ? Calculer plus vite avec des lettres et sans se tromper Sans utiliser les identités remarquables : Avec une identité remarquable :



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Le degré n du polynôme, c'est la plus grande puissance de la variable qu'il contient Notation : deg(P) très souvent ; elles sont appelées les identités remarquables produits 1er jour A et B 6 4500 2ème jour A et C 8 3600 3ème jour



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a) ( )2 2 x + ; b) ( )2 5 a + ; c) ( )2 7 a + ; d) ( )2 3 5 x + ; e) ( )2 6 5a + ; f) 2 1 3 2 x + Correction : a) ( )2 2 A x = + b) ( )2 5 B a =



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Développer avec des identités remarquables Une façon Le développement du 1er membre aboutirait à une équation du 2ème degré que nous ne savons pas résoudre (parmi tous les nombres que l'on connaît en 3ème) x² = 0 Il n'y a que  



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par Fabien Aoustin a+Des identités remarquablesa pplicationsUX Les identités remarquobles étudiées ou collège (et mointenont en début de lycée...) peuvent s'ovérer bien utiles pour trouver les solutions de certoines équotions, dont celles du second degré. Le tout est de sqvoir où se cochent ces mystérieuses identités ! ù: arlLiiili(ilt.; iili :iri,;tti .1i:ltj. C'eSt-à- dire celles faisant intervenir f inconnue au carré, sont étudiées depuis des millé- naires. On en trouve des traces particulièrement anciennes sur des tablettes d'argile mésopota- miennes sur lesquelles sont encore inscrits de charmants problèmes vieux de plus de 3 500 ans. Les idées développées alors étaient déjà substantielles, mais l'écriture moderne des mathématiques nous permet de mieux saisir encore la fbrce des identités remarquables dans la résolution de ces équations.

Prenons un exemple pour entrer dans le vif du

sujet. Comment trouver les solutions de l'équa- tion r-2 + 3x + 1 = 0 ? Pour qui ne se souvient pas avoir un jour abordé de telles questions, la solution semble assez inextricable. Et pourtant, il

0uelques identitɧ

trae§aeae§aeffiae&§ae§ §lae§§§aeaeae§ Les trois identités remarquables apprises dans l'enseignement secondaires sont les suivantes '. (a + b)2 = o2 + bz + 2ab, (a * b)2 = a2 + b2 - Zab, a2 - b2 = (a + b)(a - b). Pour les retrouver, rien de mystérieux : il suffit de développer, puis de simplifier ! Il existe d'autres formules similaires pour les puissances 3 : (a + b)3 = a3 + b3 + 3azb + 3abz, (o - b)3 = a3 - b3 - 3azb + 3ab2, a3 - b3 = (a - b){az + ab + b2). N'hésitez pas à chercher vous-même les identités remarquables de degré4,5,6... sufflt de deviner où se cache une identité reioar- quabie. Vous ne lavoyez pas ? Rien d'anormal, elle n'est pas encore complète ! Pour comrnen- cer, réécrivons notre équation sous la forme* + 3x = -1, puis regardons le membre de gauche.

Souvenez-vous : (a + b)z = a2 + b2 + 2ab. Ayec

un peu d'attention, on remarque que x2 + 3x est le début d'une identité remarquable :/ c\2(.*1)-:r'+3r+9.\ 2) 4 Forts de ce constat, réécrivons notre équation : "99r" + 3r + ; : -1 + -, ce qui nous donne alors44 / c\2 r[r + 3 ) : 3. Le plus dur est fait ! On en \ 2) 4 q lidéduit maintenant ( r v') n /- lue solt u+': z'. J VDsoit r + r: -ï, ", finalement on trouve . 4-^/5 -s+t/5deux solutlon et 22
i- Vers une formule discriminante

Évidemrnent, on ne va pas en rester 1à. La

méthode se généralise bien à toutes les équations du second degré. Considérons donc I'équation (E) : axz + bx + c = 0 où c est non nul (sans quoi l'équation ne présente guère de grands mystères). Essayons de faire apparaître une identité remar- quable. (E) est équivalente à 12 +!r 19 :(), hoa et donc aussi à ,' + 9t : -9.I1 reste à dévoileraa l'identité remarquable cachée derrière tout cela : / b\2 . b 6zlr-|^ l:r"+-rL-\-'2") '0^'4a2'

L'équation (E) est alors équivalente à

"b1rzcbzr'* -:r * , : -- -1- rr ce qui s'écrit aussia 4a o. qo,' / b\2 b2-4o,cIr*- I :- , -**.Onendéduitalorsque\ 2" ) 4azb lF- 4aè b JF - 4;i

2a 2a 2a 2a

26
t"..- -.

Finalement.

-b - ÿ6r- 4ac-b+{ae-4;aour:2aN'allons pas trop vite en besogne Çependant.

Tout dépend du signe de bz - 4ac. Ce nombre,

souvent noté À, estle discriminant de l'équation. En effet, il permet de faire un tri parmi toutes les

équations du second degré. Si ^

> 0, le calcul précédent nous fournit bien deux solutions (dis- tinctes). En revanche, si À = 0, alors il n'y a qu'une seule solution double (1es deux formules donnent le même nombre, ]l tt À < 0, il n'y 2a, a pas de solution réelle à (E). Le cas des équations du second degré étant régié, pourquoi ne pas s'attaquer à ceh.ti des équations du troisième degré ? Là aussi, les identités remarquables sont d'un grand secours, mais il aura fallu du temps avant d'établir une méthode de résolution complète.

Les savants de 1'Antiquité grecque procé-

daient géométriquement, par intersections de courbes. Les évènements se sont emballés à la Renaissance italienne, avant de se stabiliser parfaitement avec Leonhard Euler à la fin du

XVIII" siècle.

Une première utilisation des identités remar- quables permet de se ramener à une équation du type x3 + px + q = 0 (voir en encadré).

Considérons par exemple l'équation (E) :

x3 - 6x - 8 = 0, qui s'écrit aussi x3 = 6r + 8.

L'idée géniale du Bègue

L'idée (géniale l) publiée en 1545 dans son ouvrage Ars Magna par Jérôme Cardan, et qu'il tiendrait de Niccolô Fontana, dit le Bègue, consiste à penser que r est la somme de deux nombres u et ÿ. Le terme x3 est donc égal à u3 + 3u2v + 3ur,2 + y3, c'est-à-dire à ,3 + v3 +

3uv(u + v). L'équation (E) est alors équivalente à

u3 + v3 + 3ut(u+ v) = $ + 6(u +u). Enidentifiant les deux membres terme à terme, on constate que trouver deux nombres u et v tels que u3 + v3 = 8 et 3uy = 6 nous permettrait de résoudre l'équation I E l.

Pour cela, un nouveau changement de variable

s'impose : notons U = l.r3 et V = y3. On cherche donc maintenant deux nombres U et V tels queU+V=8etUV=(6/3)3=8.

Trouver deux nombres dont on connaît la

somme et le produit est un problème analogue à celui ffaité ptécédemment I En effet, U et V sont solutions de l'équation () - UXy - V) = 0,qui s'écrit aussi y2 - (U+V)y + UV = 0. Autrr'ment dit, U et V sont solutions de l'équa- tion y2 - 8/ + 8 = 0, une équation du second degré qui n'a plus aucun secret pour nous.

Poutquoi .

étudièr ,r3 + px+ Q= 0

La forme générale d'une équation de degré 3 est ax3 + bx2 + cx + d = 0. avec a, b, c et dquatre réels (et a *0). Déjà, on peut supposer eue d = I (quitte à diviser les deux membres de l'équation par a, qui est non nul). Mais pourquoi peut-on aussi supposer qu'il n'y a pas de terme en x2 ? Là aussi, des utilisations astucieuses des identités remarquabies permettent de se débarrasser de ce terme. Voyons comment sur un exemple, avec (E) : x3 + 6x2 + 16x + 23 = 0. Les deux premiers termes peuvent être vus comme le début d'une identité remarquable : x3 + 6x2 + 12x + 8 =.r3 + 3x2xx2 + 3x22xx a 23 = (x + 2)3. L'équation (E) peut donc aussi s'écrire (x + 2)3 - (l2x +8) + 16x + 23 = 0, ce qui équivaut à (x + 2)3+ 4x + 15 = 0. Faisons encore apparaître x + 2 en remarquant que 4,r = 4(x + 2) - 8 : (x + 2)3 + 4(x +2) - 8 + 15 = 0. Finalement, l'équation (E) est équivalente à z3 + 4z + 7 = 0, où z = x + 2. Résoudre cette équation en z, qui ne contient pas de termes de degré 2, permettra alors de donner les solutions en "r de l'équation (E). et,et

Après caf cul, on trouve U - 4 + 2\/,

et V: 4-2ÿO. On a donc ", : fi.rt1 ..7-r: ÿJ+2\/2+ de (E). finalement, est une solution Ouf... Ce n'est pas en tâtonnant par hasard que l'on aurait trouvé une telle solution. Voilà une bien belle résolution, mais que se passe-t-il si l'équation du second degré à laquelle on se ramène n'a finalement pas de solution ? Tous nos espoirs sont-ils ruinés ? Non. et c'est la

1'un des plus merveilleux moments de l'histoire

des sciences : en imaginant des nombres dont le carré est négatif, les mathématiciens italiens ont procédé aux mêmes calculs, qui ont abouti, après simplifications, à des solutions bien réelles. C'est ainsi que sont nés les nombres complexes. Galvanisés par ce succès, des mathématiciens comme Ludovico Ferrari ont proposé des méthodes de résolution des équations du quatrième degré, puis tout le monde a " séché » sur les équations de degré 5. La réponse stupéliante à cette quête des solu- tions aux équations de degré 5 (et plus) ne sera donnée qu'au début du XIX" siècle par Niels Abel, Paolo Ruffini et Évariste Galois : il n'y a pas de formule générale au-delà du degré 4. Et c'est Ià un tout autre monde qui s'est ouvert aux mathématiciens...rF.A.

RÉrÉnnNcns

{Les mathématiques de l'impossible. Bibliothèque tangente 49,2013.. Évariste Galois, un génie romantique. Tangente SUP 60, 201l.., La formule secrète. Fabio Toscano, Belin, 201 l.

1-2ÿO

D*55TËR . IDENTITÉS REI"IARQUABLES

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