[PDF] LES POUVOIRS DU SYMBOLE : KANT, NOVALIS, MALLARM I­ K (1724



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Calcul algébrique

2 LE SYMBOLE SOMME P: Dé nition: Somme des éléments d'une famille (z i) de nombres complexes indexée par J1;nK où n 2N, puis par Jm;nK où (m;n) 2N2;m n Exemples et exercices Propriétés: Changement d'indice: Soit (z i) 2J1;nK une famille de nombres complexes, alors Xn i=1 z i = nX 1 p=0 z p+1 et Xn i=1 z i = nX 1 p=0 z n p Propriété



I-Définitions, vocabulaire

Remarque: On utilise souvent la linéarité en invoquant le découpage d’une somme en plusieurs autres sommes en disant que l’on peut sortir du symbole tout ce qui ne dépend pas de l’indice (en les mettant en facteur avec le symbole ∑) Exemple: Calculer : ∑ = n k n 1 On a : ( )2 1 1 n n 1 n 1 1 1 n n 1 n n k n fois n k =× × =



LISTES DES SYMBOLES MATHEMATIQUES´

LISTES DES SYMBOLES MATHEMATIQUES´ Alphabet grec minuscules majuscules alpha α A beta β B gamma γ Γ delta δ ∆ epsilon ou ε E zeta ζ Z eta η H theta θ ou ϑ Θ iota ι I kappa κ K lambda λ Λ



DM PTSI 1 - bagbouton

1) Exprimer, pour tout réel x > 1, f xn ( ) sans le symbole å 2) Montrer que la fonction fn est dérivable sur ]1,+¥ [et que, pour tout réel x > 1, ( ) ( ) ( ) 1 ' 2 1 1 1 n n n nx n x f x x + - + + =- En déduire la somme 1 2 n k n k S k = = å en fonction de n On veut calculer la somme 1 2 n k n k S k = = å par une autre méthode 3



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arithmétiques (somme, multiplication, etc) n'ont pas de sens I Variable qualitative nominale : ses modalités ne sont pas ordonnées I Exemple : couleur des yeux d'une personne I Variable qualitative ordinale : ses modalités sont naturellement ordonnées I Exemple : l'addiction au chocolat Modalités : pas du tout, un peu, moyennement



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Par exemple, si je veux obtenir le symbole , en tapant π /pi, il suffit, dans Word d’ouvrir la fenêtre d’options : menu Fichier → Options Cliquer à gauche sur « Vérification » et dans la fenêtre qui s’ouvre à droite sur « Options de correction automatique»



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LES POUVOIRS DU SYMBOLE : KANT, NOVALIS, MALLARM I­ K (1724

chez Kant, récuse toute prétention du symbole es­ thétique à nous faire saisir l’Absolu, et qui, néan­ moins, en reprenant l’idée somme toute novali­ sienne de l’union fondamentale de l’homme et de la nature sur la base des nouvelles sciences phy­



La mole et les grandeurs molaires

2 3) Signification macroscopique du symbole chimique Par convention : le symbole d’un élément chimique représente une mole d’atomes de cet élément Les proportions dans cette mole d’atomes des différents isotopes correspondant à cet élément sont celles que l’on rencontre dans la nature 3) La masse molaire moléculaire

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LES POUVOIRS DU SYMBOLE :

KANT, NOVALIS, MALLARMÉpar

ANDR

É STANGUENNECconf

érence donnée à Nantes,pour la

Société Nantaise de Philosophie,le 12 01 2018

INTRODUCTION

Mon but est de comparer les pouvoirs attribu

ésaux symboles esth

étiques par trois grands théori

ciens et praticiens du symbolisme : le philosophe

Kant, le po

ète romantique allemand Novalis, et lepo

ète Mallarmé, maître à penser et chef de file dusymbolisme litt

éraire français. Kant théorise la né

cessit é de faire usage de symboles sur deux planscompl

émentaires : d'une part, théologique et mo

ral, pour pouvoir parler de Dieu d'une fa

çon an

thropomorphe critiquement autoris

ée, d'autrepart, esth

étique et réfléchissant, pour que nouspuissions à la fois jouir des oeuvres du génie artisteet r éfléchir ce qu'ils nous donnent à penser. Nova lis, s'appuyant sur Goethe et Schelling, veut au contraire attribuer au symbole po

étique la puis

sance magique de nous faire conna

ître mystique

ment et de gu

érir physiquement comme morale

ment les maux de l'homme ; Mallarm é enfin, noussemble tenir des deux positions pr écédentes, sansen avoir eu une connaissance directe, en

élaborantce qu'il nomme " le po

ème critique » qui, commechez Kant, r

écuse toute prétention du symbole es

th étique à nous faire saisir l'Absolu, et qui, néan moins, en reprenant l'id

ée somme toute novali

sienne de l'union fondamentale de l'homme et de la nature sur la base des nouvelles sciences phy siques (l'entropie) et biologiques (l' évolution) prétend inscrire l'autonomie humaine et ses drames tragiques, dans le Livre d'un nouveau Th

éâtre sus

ceptible de refonder en le sacralisant le lien social r épublicain au sein de ce qu'il nomme " le peuplesouverain ».

I. KANT (17241804) ET LE POUVOIR DU

SYMBOLE À USAGE MORAL ET À USAGE

ESTH

ÉTIQUE.

Partons de la

Critique de la raison pure (1781,

1787) dans laquelle il montre que la raison pure

m étaphysique ne peut démontrer l'existence et lespropri étés des Idées transcendantes ou absoluesque pr étend connaître la métaphysique, parexemple la libert

é et l'immortalité de l'âme, l'infi

nit é du monde, l'existence de Dieu. Or selon Kantnous avons n éanmoins un besoin légitime dans ledomaine moral de nous repr

ésenter ces Idées,m

ême si nous ne pouvons pas prouver l'existencede leur contenu, car l'homme est un

être d'imagi

nation en m ême temps que de raison spéculativeet morale. Outre que, selon lui, nous devons pou voir postuler, sinon conna

ître théoriquement, cesr

éalités, notamment celle de la liberté et de Dieu,pour donner un sens à notre action morale. ChezKant, le plus haut de notre esprit rel

ève de la hau

teur sublime de la raison moralement pratique, dont les besoins sont ceux de postuler l'existence d'un Dieu cr

éateur moral, infiniment bon en vo

lont é et infiniment puissant en intelligence créa trice. Ces attributs d

écoulent bien, Kant le recon

na ît, d'une attribution à Dieu de l'intelligence etde la volont

é par analogie symbolique avec les fa

cult és de volonté et d'intelligence humaines donton fait alors un usage anthropomorphe. Mais il s'agit ici, soutient le philosophe, d'un anthropo morphisme critique et non d'un anthropomor phisme dogmatique pr

étendant à la connaissancer

évélée ou rationnelle de Dieu comme volonté etintelligence. Au lieu d'un " anthropomorphisme

dogmatique », il convient d'user d'un " antropo morphisme symbolique »1, anthropomorphisme que la premi

ère Critique qualifiait de " plus sub

1 E. Kant,

Prolégomènes à toute métaphysique future qui pourra se présenter comme science, trad. J. Gibelin, Paris,

Vrin, 1957, § 57, p. 146.

Ce texte est mis

à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Vous devez citer le nom de

l'auteur - Pas d'Utilisation Commerciale Pas de Modification 3.0 France. 2 til »2. Kant reproche l'anthropomorphisme dé monstratif ou dogmatique à Leibniz par exemple.Concernant les attributions de la volont

é et del'entendement

à Dieu, facultés de formes ana

logues à celle de l'homme, Kant écrit : " c'est là (àtitre d'explication) le sch ématisme de l'analogiedont nous ne pouvons nous passer. Toutefois, le transformer en un sch

ématisme de la détermina

tion de l'objet (pour

étendre notre connaissance),c'est l

à de l'anthropomorphisme qui, à l'égard dela morale (en religion) entra

îne les conséquencesles plus f

âcheuses »3. Mais cette théologie morale,qui attribue

à Dieu par symbolisme analogique,des propri

étés semblables à celles de l'homme, luisemble n

écessaire parce qu'il présuppose un dua

lisme entre libert é morale et déterminisme naturelet que c'est seulement en Dieu que ce dualisme est d épassé, puisqu'il est, dans l'unité, le créateur de lanature et de la libert

é.Pour Kant, il est n

écessaire de postuler qu'unaccord transcendant notre savoir rende possible la r

éceptivité de la nature à des lois morales qui sont,selon notre point de vue fini, d'un autre genre

qu'elle. La r

éflexion symbolique de la raison (dif

f érente de l'entendement) sur les Idées métaphy siques de la raison, notamment l'Id

ée de Dieu,s'av

ère légitime et nécessaire pour penser la possi bilit é de la réalisation du souverain Bien dans lemonde, r

éalisation qu'il nous est " permis d'espé

rer ».

Si le symbolisme est d'abord n

écessaire d'unpoint de vue moral pour penser la relation de Dieu avec le monde, il est

également nécessaire, de fa

on complémentaire sur le plan proprement esthé tique pour penser certains produits de l'art qui symbolisent

également, à travers des imagesconcr

ètes cette fois, les significations métaphy

siques et morales des m êmes Idées. Il y a là deuxmouvements inverses de symbolisation qui convergent et se rencontrent. Alors que le symbo lisme moral, celui que construit le philosophe, va des significations m étaphysiques et morales auxsymboles anthropomorphes qui les concr

étisent(d

épassant le déisme en théisme), le symbolismeesth étique que construit le génie artiste va desimages aux Id ées métaphysiques et morales. C'estcette unit

é esthétique de l'image symbolique et de2

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