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Filmographie sur le thème de la mémoire

Moisin, à St-Denis, sur lequel il avait tourné un film en 1970 La plupart étaient des émigrés portugais, pour beaucoup restés depuis en france Il leur montre des extraits du film, des photographies de l'époque et enregistre leurs souvenirs et réflexions sur ces "années de boue" Ce film est également disponible en VHS



Pragmatique et esthétique du film de mémoire L’exemple de

de la parole L'évanescence de la mémoire se traduit par l'émiet-tement narratif et un parti pris pour une manifestation discur­ sive imposante Alors que le film de fiction classique favorise un effacement de l'énonciation, le film de mémoire l'inscrit plutôt clairement La répétition est un autre aspect important du film de mémoire



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sortie du film L'originalité de la présente recherche repose sur la distinction des deux médiums coexistants, une division qui non seulement oriente mais enrichit la réflexion sur une dialectique de la mémoire et de l'oubli Si la matérialité filmique et la matérialité



Le film pour mémoire : sur H Story (Nobuhiro Suwa, 2000)

La visée : le projet de film du réalisateur japonais sur sa ville natale est remplacé par celui du remake, par la mise en scène de l’impossibilité de celui-ci, par une variation sur le film de Resnais, voire par une réécriture de ce dernier Ce n’est donc pas à travers son propre vécu, mais à travers sa



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Dans la dernière partie du film, munis de petites caméras, les jeunes vont questionner leurs proches pour la première fois Et il est évident que la présence de la caméra , le contexte du film, permet d’un seul coup de délier les langues



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importantes avec la description de la représentation des femmes du XVIIIe siècle de Rousseau, mais que ces changements n'étaient pas l'affirmation de la libre auto construction Au contraire, le pouvoir du patriarcat sur la construction des femmes reste tout puissant Dix ans plus tard, l'affirmation est fortement corroborée



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International ou ATD Quart Monde), la lutte contre la faim (Action Contre la Faim), association pour l'économie mondiale (Mouvements altermondialistes), ou encore la protection de la nature (Sea Shepherd Conservation Society)



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Figure III 16 : Effet de la concentration initiale sur la vitesse initiale de dégradation photocatalytique de l’Orange II -----89 Figure III 17 : Tracé de 1/kap en fonction de la concentration initiale pour l’Orange II ----90

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1

Girond-Thuillier

Jérémie

L3 MASS

La Rafle.

de Roselyne Bosch

Dossier de Mémoire & Histoire

Faculté des sciences de Luminy

Avril 2012

à l'attention de Mme Chalvet

Année 2011 / 2012

2

Sommaire

Introduction

1 Le contexte de la collaboration française à travers " La Rafle ».

1.1 Présentation du film La Rafle

1.2 Contexte Historique du film

1.3 Parallèle entre la réalité historique et celle de l'oeuvre

2 Contexte et histoire de la création d'un film réaliste : La Rafle.

2.1 Roselyne Bosch

2.2 Génèse du projet

2.3 Transmettre la Mémoire par l'émotion

2.4 Un gros travail de réalisme

2.5 Des avis partagés

3 Analyse d'extraits

3.1 Trois extraits pour deux point de vue et un parti pris

3.2 Premier extrait : La collaboration

3.3 Deuxième extrait : Le courage et la compassion

3.4 Troisième extrait : La triste réalité

Annexes

Bibliographie

Conclusion

3

Introduction

Réalisé par Rose Bosch, " La Rafle » est un film français traitant de la collaboration à

travers un des fait marquant de l'histoire de la déportation : La rafle du Vélodrome d'Hiver. Nous sommes donc en 1942,dans une France occupé par les Nazis, le film débute un peu

avant le 16 juillet date où la police française a arrêté à leur domicile treize mille personnes fichées

comme juives, dont quatre mille cinquante et un enfants. Il relate également la détention dans des

conditions épouvantables de ces familles juives au Vélodrome d'Hiver avant leur déportation

quelques jours plus tard vers le camp de Beaune-la-Rolande (dans le Loiret). Détention que

provisoir puisque l'Histoire nous dit que ce périple s'achève dans le camp d'extermination

d'Auschwitz-Birkenau. Nombreux sont les films traitant de la Shoah, mais rares sont ceux qui appui sur la

collaboration (mis à part le film assez récent de Gilles Paquet-Brenner : 'Elle s'apellait Sarah').

Plutôt que de relater une nouvelle fois l'horreur Nazi commise par les Nazis eux-même. Ici Rose

Bosch décide de remettre en question l'autorité de son propre pays. En effet, chacun sait que le

régime de Vichy orchestré par le maréchal Pétain a collaboré, et cela de façon très engagé puisque

la police française a participé a la déportation de milliers de Juifs pour le compte des Nazis.

tion qu'elle veut donner en se préoccupant faits réels, mettant en scène des personnages qui ont réellement existé. se transmet par l'émotion. La réalisatrice va jusqu'à

dire : " Je me méfie de toute personne qui ne pleure pas en voyant le film. Il lui manque un gène :

». Il s'agit donc à travers notre réflexion de comprendre comment ce

film peut diffuser une mémoire, tant " anti-collaboration » que " résistante » et humaine.

-même ainsi qu'à la période historique à laquelle elle se réfère et donc de son rapport à la réalité qu'elle dévoile.

Puis nous nous pencherons sur le contexte de la création de ce film, ainsi que les objectif de l'auteur

et nous verrons quel impact celui-ci a eu sur public. Enfin, nous analyserons plus précisément un extrait. 4

1. Le contexte de la collaboration française à travers " La Rafle ».

1. Présentation du film La Rafle

La Rafle est un film dramatique et historique écrit et réalisé par Roselyne Bosch. Ce film est

inspiré de la tragédie de la rafle du Vél' d'Hiv' le 16 juillet 1942, date où la police française a arrêté

à leur domicile treize mille personnes fichées comme juives, dont quatre mille cinquante et un enfants, et notamment les deux rares survivants Anna Traube et Joseph Weissman.

Synopsis :

1942. Joseph a onze ans.Et ce matin de juin, il doit aller à l'école, une étoile Jaune cousue

sur sa poitrine...Il reçoit les encouragements d'un voisin brocanteur. Les railleries d'une boulangère.

Entre bienveillance et mépris, Jo, ses copains juifs comme lui, leurs familles, apprennent la vie dans

un Paris occupé, sur la Butte Montmartre, où ils ont trouvé refuge.

Du moins le croient-ils, jusqu'à ce matin de 16 juillet 1942, ou leur fragile bonheur bascule...

Du Vélodrome d'Hiver, où 13 000 raflés sont entassés, au camp de Beaune-La-Rolande, de Vichy à

la terrasse du Berghof, La Rafle suit les destins réels des victimes et des bourreaux.

De ceux qui ont orchestré.

De ceux qui ont eu confiance.

De ceux qui ont fui.

De ceux qui se sont opposés.

Tous les personnages du film ont existé.

Tous les évènements, même les plus extrêmes, ont eu lieu cet été 1942.

Le Journal Du Dimanche écrit : " Retour fidèle sur une période qui dit le déshonneur de Vichy, mais

aussi le courage des Parisiens qui surent désobéir au régime. »

2. Contexte Historique du film

Nous sommes donc en 1942, Hitler est au pouvoir en Allemagne depuis plus de 7ans et sa

folie des grandeurs l'a entrainé jusqu'en France. Seul le Sud reste encore un territoir " libre ». C'est

donc dans un Paris occupé que les Juifs voient leurs libertés se restrindrent de jours en jours, et c'est

fasse à un antisémitisme croissant qu'ils doivent apprendre à survivre. L'étoile Jaune cousue sur

chacuns de leurs vêtements entraine les moqueries d'autrui, et les panneau " interdit aux juifs » se

multiplient sur tous les espaces publics, visant à séparer les Aryiens des Juifs.

Outre l'occupation et toutes les horreurs qu'elle véhicule, la France fait également face à la

collaboration du Gouvernement de Phillipe Pétain. En effet le régime de Vichy doit

malheureusement sa célébrité à l'aide qu'il a fournit aux Allemands nazis. Ce gouvernement se plie

aux exigences du Fuhrer et incarne aussi bien un idéal antisémite pour certain, que la honte pour

d'autres. L'administration Pétain-Laval met alors en place une propagande antisémite,qui va durer

plusieurs mois, accélérant vivement la dénonciation.

1942, la police de Vichy envoie 4.500 fonctionnaires et gendarmes dans les rues de Paris, rafler la

population juive de la capitale. La propagande qui est faite depuis des mois a porté ses fruits, les

dénonciations sont allées bon train, on espère coincer les 24.000 personnes recensées dans le fichier

seulement » seront arrêtées et parquées au

de Beaune-La-Rolande, puis en Pologne. 11.000 autres, heureusement, bénéficieront de la

les dénoncer. 5

3. Parallèle entre la réalité historique et celle de l'oeuvre

Roselyne Bosch insite sur le fait qu'elle s'appuie sur un témoignage, elle essaye donc, dans

la mesure du possible, d'être le plus près possible de la réalité. De plus, elle rappelle dans de

nombreuses interview que tous les personnages principaux du film ont tous existés... On notera aussi que la documentation utilisé par Bosch lui a permis de reconstituer le Camp de Beaune-la-

Rolande. Le soucis du réalisme permet de se rapprocher de la réalité et c'est avec des décors tel que

celui du camp ou du Vel' d'Hiv' que la réalisatrice attire l'attention du spectateur pour lui dire

clairement " cela a existé, c'était comme çà. ». Mais nous parlerons du réalisme un peu plus tard.

La réalité historique et celle de l'oeuvre ont, en fin de compte, pour objectif de se confondre.

Plusieurs points permettent de se rendre compte que la réalité et bien rendue. Tout d'abord, la

réalisatrice fait le choix de commencer son film par une succession d'images et vidéos d'archives en

Noir & Blanc puis le retour à la couleur nous indique que l'on passe dans la fiction. Elle montre ici

que sont film semble être la suite des images d'archive. Ensuite on retrouve très vite, dès les

premières minutes du film, le symbole de l'antisémitisme : l'Etoile Jaune. La caméra insite alors sur

l'exposition aux yeux de tous, de cette Etoile qui signifie l'appartenance à une " race » dite

" inférieure ». Le regard des gens et tanto moqueur (ex : La Boulangère) tanto amical, voire

accompagné de compassion. (ex : les mères au jardin d'enfants).

La réalité historique se repère également lorsque le cadre se tourne vers Pétain et Laval. Les

acteurs nous font redécouvrir la réalité de la propagande et des magouilles qu'il pouvait y avoir au

sein de l'administration française de l'époque. Le régime autoritaire étant symbolisé clairement par

la discipline à l'école et la classe du jeune Joseph Weismann qui chante en choeur " Maréchal nous

voilà !...etc ». Le scénario montre par la suite comment les Ordonnances étaient affichées dans les

rues au yeux de tous, mais également la pauvreté du peuples Juif dont les enfants ramassent les

mégots de cigarettes de la bourgeoisie allemande pour récupérer du tabac que les parents pourront

réutiliser. Bien que la réalisatrice se prête au jeu de rendre son film aussi proche que possible de la

réalité, elle commet néanmoins une maladresse, ou peut être est-ce un des nombreux parti pris ? En

effet, Rose Bosch nous présente dans son film une " ghetoïsation » que nous qualifierons de

" souple ». Même si on lui accorde le fait que les familles juives devaient probablement chercher

une certaine forme de bonheur en se " satisfaisant » du peu qu'ells avaient, on en démord pas que la

gaieté des ces familles dans son film semble un peu exagérée. Certains quotidiens l'attaquent sur ce

point en disant qu'elle cherche à toucher l'émotion du spectateur afin que celui fasse preuve de

compassion, mais il semblerait que c'est ce que l'ex-journaliste cherche à faire... : faire passer

l'Histoire et la mémoire par l'émotion. 6

2. Contexte et histoire de la création d'un film réaliste : La Rafle.

1. Roselyne Bosch

Rose Bosch est la fille d'un réfugié politique catalan et d'une immigrée italienne. Très tôt,

elle se passionne pour le journalisme et le cinéma.

C'est au journal Le Point qu'elle débute en tant que pigiste, puis elle devient journaliste société

avant de devenir grand reporter où elle couvre des événements importants comme le terrorisme

basque ou la répression à Cuba.

Vers la fin des années 80, elle a en tête d'écrire un scénario sur la vie de Christophe Colomb. Elle

propose l'idée à son compagnon, le producteur Alain Goldman. L'idée plait et elle se met à l'écrire.

Après avoir appris que Ridley Scott voulait faire un film sur Colomb, elle lui propose le projet. Le

réalisateur accepte. Sa carrière dans le cinéma semble alors se lancer. "1492 Conquest of Paradise" ("1492 Christophe Colomb" en français) devient son premier film en tant que scénariste.

En 2005, elle réalise son premier long-métrage " Animal », il s'agit d'un thriller sur la

génétique tourné en anglais. Bien que le film n'ait pas connu un grand succès, il est récompensé par

quelques prix au Festival du Film Fantastique de Porto.

Elle s'atèle ensuite à un projet sur la Rafle du Vel d'Hiv qui a eu lieu à Paris en 1942. Le casting du

film : Jean Reno, Gad El Maleh et Mélanie Laurent permet une affiche attrayante, de plus La Rafle est accompagné d'une forte promotion. Il sort en France en 2009.

Le talent de cette ex-journaliste en tant que réalisatrice est dévoilé, et La Rafle connait un

grand succès. À ce jour le film totalise 2 851 122 entrées et se hisse à la 7e place des films français

trois semaines consécutives.

2. Génèse du projet

L'idée de faire un film sur la rafle du Vel' d'Hiv' vient à l'origine du producteur Ilan

Goldman. Rose Bosch explique pourquoi elle s'est lancée sur ce projet en ces termes : " Le fait qu'il

n'y ait aucune image - juste une photo des bus vides devant le Vel' d'Hiv' - me bouleversait. Je ne suis pas juive, mais nous avons beaucoup en commun, et surtout... des enfants ! Des enfants bi-

culturels qui auraient pu être persécutés. Je crois que leur existence est ce qui m'a fait considérer la

Seconde Guerre mondiale et l'Holocauste d'un point de vue radicalement différent... Ce qui fait de

la Seconde Guerre mondiale une guerre complètement à part, c'est l'Holocauste. Mais à l'intérieur

de cette exception atroce, c'est la première fois que des adultes s'attaquent spécifiquement à des

enfants. Avec pour objectif de les anéantir. C'est unique dans l'Histoire du monde, dans ces

proportions. 1,5 millions d'entre eux ont ainsi péri. En fait, c'est une des raisons qui m'ont poussée

à faire le film et à le faire du point de vue des enfants. Mais j'ai longtemps pensé qu'un tel film

serait impossible. "

La réalisatrice nous dévoile également que La Rafle s'est d'abord intitulé Vel' d'Hiv' , mais

après réflexion, ce long métrage a pris le nom qu'on lui connait maintenant. Serait-ce un parti pris

pour souligner l'action de collaboration de la police française ?

3. Transmettre la Mémoire par l'émotion

La shoah représente un terreau idéal à la compassion. pas si vieille que cela 7 mais surtou-fiction ? " Cette larme qui ronge le

coin de l'oeil serait-elle absente ou moins tenace devant un témoignage, un documentaire ou encore

? Que doit apporter en plus le cinéma ? » S'intérroge Adrien Bourguignon, journaliste à Médiapart. C'est à ces questions que répond Rose Bosch en signant ce long-métrage qui se penche sur la

reconstitution de cette période de la collaboration. " Je me méfie de toute personne qui ne pleure

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