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Le sonnet

1-2* La disposition des rimes de Pétrarque (deux quatrains en ABBA -ABBA fixes puis ensuite souvent deux tercets CDE -CDE ou CDC - CDC ) est modifiée par 
le sonnet df d


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au pire démarrer sur une disquette DOS et faire un fdisk /MBR. I-6-2 Partitionnement d'un disque. Il permet de diviser le disque dur en plusieurs zones appelées 
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Le premier patient stomisé Voici un petit historique retraçant le

Dans un premier temps en toile puis en cuir
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تفاعالت بعض المواد مع الهواء الهواء Oxydation des métaux dans l'Air 1

-1. نشاط. : نضع مسمارا من حديد. في. كل. أنبوب ونتركه لمدة طويلة. 7). أيام. (. ) أنظر التبيانة أ. (. -2. مالحظة. وتعليل.
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cartas a un joven novelista

II. EL CATOBLEPAS. Querido amigo: El trabajo excesivo de estos últimos días me ha impedido contestarle con la celeridad debida pero su carta ha estado.
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Simulation d'un système de pompage photovoltaïque.

II. Modélisation du système (REM). Page 1. III. Création de la SMC. Page 2. IV. Exploitation des résultats. Page 3. a. Exploitation du coté « Pompe ».
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Léopold II (Maï Ndombe) et les territoires situés à l'Ouest du. Maniema. terreur déployé au Congo par Léopold II incitèrent.
le congres des an...namongo c c a





DIAIRE DE LA PAROISSE SAINT MARTIN KATAKO – KOMBE

ii. CERCA/LAKASO. 2013. LIMINAIRE. En cette année 2013 la Paroisse Saint Martin de. KATAKO-KOMBE au Diocèse de TSHUMBE (R.D. Congo)
diaire de la paro...erture bfc


DCC- Djobey Consulting Corporation RC: RC/DLA/13/A/2274 N

CHAPITRE II : L'ETUDE DU MARCHE. I. L'ANALYSE DE L'ENVIRONEMENT. 1.1. L'environnement (macro et micro environnement et politico – légal).
djobey consulti...ess plan ad d e


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A. NGUWO NDJOVU

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PROLOGUE

Un mois après la tenue de la Table Ronde de Bruxelles en Février 1960, les cadres formant les élites du Congo moderne et acquises à la cause de la consciences identitaire Ankutshu-Anamongo, naǀaient pas attendu la proclamation leur visibilité politique. Dans un élan de solidarité concerté, ils avaient organisé le Congrğs de lUnitĠ des Ankutshu-Anamongo du 09 au 13 mars 1960 à Lodja. Ce Congrès qui fit date et dont le mérite fut de mettre au point un schéma prévisionnel et programmatique de la construction politique du Sankuru, fonde la visibilité politique Ankutshu-Anamongo Toutes les questions sensibles avaient été passées au crible de la critique constructive. Les Congressistes avaient eu la sagesse de construire avant toute autre chose le socle de course au pouvoir, pouvait opposer entre eux les Ankutshu- Anamongo Ensuite, conscients des faiblesses économiques que le Sankuru avait héritées du Congo Colonial, ils avaient pris des rĠsolutions pertinentes pour se doter dun schĠma circonstances. Galvanisés par la théorie de la vraie indépendance nationale comprise comme capacitĠ dune nation de veiller à sa propre prospérité dans la culture des vertus citoyennes pour son édification, les pionniers de la visibilité politique du Sankuru avaient planché, dans leurs concertations et 3 résolutions, sur la réalisation effective des opportunités offertes pour la construction de lentitĠ politico-administrative du Sankuru. Les travaux du Congrès se sont déroulés autour de trois axes : 1) La constitution de la parentèle politique avec la quête de lunitĠ et de lidentitĠ culturelle, 2) Le dĠfi socio- était suivi au Sankuru, les premières élites du Sankuru sĠtaient vues en droit et en deǀoir dorganiser un autre congrès, plus restreint, à Katako-Kombe, pour tenter de se doter dun schĠma prĠǀisionnel adaptĠ ă la conjoncture socio- politique. Ainsi, les premières élites du Sankuru, édifiées par des vertus patriotiques qui furent les leurs et la connaissance des vrais enjeux du pays depuis le temps colonial, avaient formulé la résolution réclamant la multiplication des provinces au Congo en tenant compte des grandes ethnies et des impératifs économiques - en témoigne la pétition ci-annexée des premiers élus du Sankuru - démontrant sa viabilité comme entité provincialisable. Ce combat pour la visibilité politique du Sankuru débouchera à la création de la province et à sa reconnaissance politico-administrative ayant un pouvoir productif et institutionnel pouǀant sauto-gérer à partir de son schéma prévisionnel de base. Suite à un processus législatif et lĠlaboration de larchitecture des institutions proǀinciales confirmées, la mise en route de la province du Sankuru consécutive au Congrès des Ankutshu-Anamongo était opérationnelle. 4 Mais très tôt, la jeune province fut atteinte du syndrome des velléités bien connues du sectarisme et du jeu de la division comme fonds de commerce pour la possession solidarité et de lucidité en faveur des intérêts bien compris du Sankuru de la part des élites. Et le débat politique dégénérera précipiter sa descente aux enfers avec la crise de la rébellion

Muléliste.

Ce regard transversal rétrospectif sur la genèse de la visibilité politique du Sankuru est avant tout un devoir de de relever le pari de la renaissance du Sankuru aux enjeux des

échéances prospectives.

Chapitre I

LE CADRE STRUCTUREL

A. La physionomie socio-économique

du Sankuru en 1960 LĠconomie du Sankuru aǀant lindĠpendance Ġtait adžĠe sur congolais : les arachides, les palmistes, le coton et le caoutchouc fournissaient à la population du Sankuru lessentiel de son reǀenu. Une grande partie de ces produits, particulièrement le coton, était acheté aux paysans par deux sociétés établies au Sankuru la Sankalom, et la Colocoton. 5 Lintroduction de la culture cafĠiğre et des paysannats Tableau 1. Production caféière des paysans du Sankuru en 1959

TERRITOIRE TONNAGE PRODUIT

Lusambo 136,0

Lomela 650,0

Kole 154,0

Lodja 1.007,0

Lubefu 170,0

Katako-Kombe 840,0

Dekese 14,5

Total Sankuru 3.101,5

Total Kasaï 3.732,01

En 1959, le Sankuru était pratiquement la seule région du cette date, sur une production totale de 3.732 tonnes de café pour lensemble du KasaŢ, 3.000 Ġtaient produites par les autochtones et 225 seulement par les colons européens. La région de Lodja prenait une part prépondérante dans cette culture qui était particulièrement répandue parmi les populations2.

1 Source : Rapport annuel 1959, service Provincial des Affaires

Economiques, Province du Kasaï , p147,p148.

2 Voir L. de HEUSCH, Considérations sociologiques sur le régime

foncier des Tetela-Hamba, Reǀue de lInstitut de Sociologie, n° 3,

1957, p. 369.

6 Tableau 2. Evolution des lotissements des paysannats agricoles au Sankuru (Unité : ha)

Territoire 1950 1952 1954 1956 1958

Lodja 7.014 8.567 8.937 9.165 10.141

Katako-

Kombe 4.038 5.020 5.404 5.249 5.351

Kole 823 2.426 1.582 1.127 1.120

Total 11.875 15.013 15.923 15.541 16.612

Ensemble

Kasaï 18.622 39.756 48.767 46.767 50.6263

Le système du paysannat connut un succès notable dans les rĠgions du centre et de louest du Sankuru. Entre 1950 et

1958, les superficies affectées aux paysannats du Sankuru

cotonnier surtout - avait commencé à diminuer depuis 19554

Dans les deux tableaux ci-dessus, on remarquera

particulièrement le dynamisme économique des territoires de Katako-Kombe et de Lodja : en 1959, le niveau de la production caféière et lintĠrġt dont bĠnĠficiaient les paysans donnaient à ces deux territoires une position économique privilégié.

3 Source : Rapport annuel 1969, Service provincial des Affaires

Economiques, province du Kasaï.

4 Voir J.C. WILLAME et B. VERHAEGEN, Les provinces du Congo ;

structures et fonctionnement, Cahiers Economiques et Sociaux, 7 Au Sankuru, comme presque partout ailleurs, la crise politique TXL VXLYLP O·MYqQHPHQP GH O·HQGpSHQGMQŃH LQMXJXUH XQH SpULRGH GH régression économique. Tableau 3. Evolution de quelques produits végétaux aux ports de Bena-Dibele et de Lusambo entre 1956 et 1963 (en tonnes)5

Produits 1956 1958 1960 1963

Lus. B.D Lus. B.D Lus. B.D Lus. B.D

Arachides 9 1.586 -- 1.735 -- 68 -- --

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Un mois après la tenue de la Table Ronde de Bruxelles en Février 1960, les cadres formant les élites du Congo moderne et acquises à la cause de la consciences identitaire Ankutshu-Anamongo, naǀaient pas attendu la proclamation leur visibilité politique. Dans un élan de solidarité concerté, ils avaient organisé le Congrğs de lUnitĠ des Ankutshu-Anamongo du 09 au 13 mars 1960 à Lodja. Ce Congrès qui fit date et dont le mérite fut de mettre au point un schéma prévisionnel et programmatique de la construction politique du Sankuru, fonde la visibilité politique Ankutshu-Anamongo Toutes les questions sensibles avaient été passées au crible de la critique constructive. Les Congressistes avaient eu la sagesse de construire avant toute autre chose le socle de course au pouvoir, pouvait opposer entre eux les Ankutshu- Anamongo Ensuite, conscients des faiblesses économiques que le Sankuru avait héritées du Congo Colonial, ils avaient pris des rĠsolutions pertinentes pour se doter dun schĠma circonstances. Galvanisés par la théorie de la vraie indépendance nationale comprise comme capacitĠ dune nation de veiller à sa propre prospérité dans la culture des vertus citoyennes pour son édification, les pionniers de la visibilité politique du Sankuru avaient planché, dans leurs concertations et 3 résolutions, sur la réalisation effective des opportunités offertes pour la construction de lentitĠ politico-administrative du Sankuru. Les travaux du Congrès se sont déroulés autour de trois axes : 1) La constitution de la parentèle politique avec la quête de lunitĠ et de lidentitĠ culturelle, 2) Le dĠfi socio- était suivi au Sankuru, les premières élites du Sankuru sĠtaient vues en droit et en deǀoir dorganiser un autre congrès, plus restreint, à Katako-Kombe, pour tenter de se doter dun schĠma prĠǀisionnel adaptĠ ă la conjoncture socio- politique. Ainsi, les premières élites du Sankuru, édifiées par des vertus patriotiques qui furent les leurs et la connaissance des vrais enjeux du pays depuis le temps colonial, avaient formulé la résolution réclamant la multiplication des provinces au Congo en tenant compte des grandes ethnies et des impératifs économiques - en témoigne la pétition ci-annexée des premiers élus du Sankuru - démontrant sa viabilité comme entité provincialisable. Ce combat pour la visibilité politique du Sankuru débouchera à la création de la province et à sa reconnaissance politico-administrative ayant un pouvoir productif et institutionnel pouǀant sauto-gérer à partir de son schéma prévisionnel de base. Suite à un processus législatif et lĠlaboration de larchitecture des institutions proǀinciales confirmées, la mise en route de la province du Sankuru consécutive au Congrès des Ankutshu-Anamongo était opérationnelle. 4 Mais très tôt, la jeune province fut atteinte du syndrome des velléités bien connues du sectarisme et du jeu de la division comme fonds de commerce pour la possession solidarité et de lucidité en faveur des intérêts bien compris du Sankuru de la part des élites. Et le débat politique dégénérera précipiter sa descente aux enfers avec la crise de la rébellion

Muléliste.

Ce regard transversal rétrospectif sur la genèse de la visibilité politique du Sankuru est avant tout un devoir de de relever le pari de la renaissance du Sankuru aux enjeux des

échéances prospectives.

Chapitre I

LE CADRE STRUCTUREL

A. La physionomie socio-économique

du Sankuru en 1960 LĠconomie du Sankuru aǀant lindĠpendance Ġtait adžĠe sur congolais : les arachides, les palmistes, le coton et le caoutchouc fournissaient à la population du Sankuru lessentiel de son reǀenu. Une grande partie de ces produits, particulièrement le coton, était acheté aux paysans par deux sociétés établies au Sankuru la Sankalom, et la Colocoton. 5 Lintroduction de la culture cafĠiğre et des paysannats Tableau 1. Production caféière des paysans du Sankuru en 1959

TERRITOIRE TONNAGE PRODUIT

Lusambo 136,0

Lomela 650,0

Kole 154,0

Lodja 1.007,0

Lubefu 170,0

Katako-Kombe 840,0

Dekese 14,5

Total Sankuru 3.101,5

Total Kasaï 3.732,01

En 1959, le Sankuru était pratiquement la seule région du cette date, sur une production totale de 3.732 tonnes de café pour lensemble du KasaŢ, 3.000 Ġtaient produites par les autochtones et 225 seulement par les colons européens. La région de Lodja prenait une part prépondérante dans cette culture qui était particulièrement répandue parmi les populations2.

1 Source : Rapport annuel 1959, service Provincial des Affaires

Economiques, Province du Kasaï , p147,p148.

2 Voir L. de HEUSCH, Considérations sociologiques sur le régime

foncier des Tetela-Hamba, Reǀue de lInstitut de Sociologie, n° 3,

1957, p. 369.

6 Tableau 2. Evolution des lotissements des paysannats agricoles au Sankuru (Unité : ha)

Territoire 1950 1952 1954 1956 1958

Lodja 7.014 8.567 8.937 9.165 10.141

Katako-

Kombe 4.038 5.020 5.404 5.249 5.351

Kole 823 2.426 1.582 1.127 1.120

Total 11.875 15.013 15.923 15.541 16.612

Ensemble

Kasaï 18.622 39.756 48.767 46.767 50.6263

Le système du paysannat connut un succès notable dans les rĠgions du centre et de louest du Sankuru. Entre 1950 et

1958, les superficies affectées aux paysannats du Sankuru

cotonnier surtout - avait commencé à diminuer depuis 19554

Dans les deux tableaux ci-dessus, on remarquera

particulièrement le dynamisme économique des territoires de Katako-Kombe et de Lodja : en 1959, le niveau de la production caféière et lintĠrġt dont bĠnĠficiaient les paysans donnaient à ces deux territoires une position économique privilégié.

3 Source : Rapport annuel 1969, Service provincial des Affaires

Economiques, province du Kasaï.

4 Voir J.C. WILLAME et B. VERHAEGEN, Les provinces du Congo ;

structures et fonctionnement, Cahiers Economiques et Sociaux, 7 Au Sankuru, comme presque partout ailleurs, la crise politique TXL VXLYLP O·MYqQHPHQP GH O·HQGpSHQGMQŃH LQMXJXUH XQH SpULRGH GH régression économique. Tableau 3. Evolution de quelques produits végétaux aux ports de Bena-Dibele et de Lusambo entre 1956 et 1963 (en tonnes)5

Produits 1956 1958 1960 1963

Lus. B.D Lus. B.D Lus. B.D Lus. B.D

Arachides 9 1.586 -- 1.735 -- 68 -- --