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Gestion comptable des opérations commerciales

28 mars 2014 Les opérations décrites relèvent-elles de la comptabilité de l'entreprise Georges ... 4 – Les progiciels de gestion comptable et commerciale.



Comptabilité et gestion des organisations

Processus 1 – Gestion comptable des opérations commerciales . 1 à 31. Fiche 1 : Les principes comptables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1.



Gestion fiscale

Gestion comptable des opérations commerciales. Michel Lozato et Pascal Nicolle. + corrigés du manuel. Processus 2. % Gestion sociale.



Gestion fiscale

Gestion comptable des opérations commerciales. Michel Lozato et Pascal Nicolle. + corrigés du manuel. Processus 2. % Gestion sociale.



CORRIGÉS

la compatibilité de gestion ou la gestion financière de l'entreprise. Opérations. Comptabilisation par Biofruits ? (si non servent-elles à la comptabilité.



Comptabilité analytique de gestion

Cet ouvrage est un manuel de comptabilité analytique commercial ne peut être obtenu que par un important effort de prospection concré-.



Gestion comptable des OPCVM. OPCVM à vocation générale

La division de l'ouvrage en parties thématiques les principes comptables



Éléments de comptabilité hospitalière

Le bien possède une valeur commerciale. 43. Chapitre 4 — Le bilan La tenue par le receveur de la comptabilité des opérations budgétaires.



COMPTABILITÉ FINANCE

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Le système croisé : léconomie traduite en comptabilité

L'autonomie de la comptabilité analytique constitue un caractère original de la comptabilité en France. à celui des opérations commerciales.



Gestiiion comptabllle des opératiiions commerciiiallles

Schéma des activités hiérarchisées de la chaîne de traitement aval des clients Les flux d’informations de gestion du garage Turpot Tenir une comptabilité en système classique Tenir une comptabilité en système centralisateur Établir des documents de synthèse

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LE SYSTÈME

CROISÉ

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LE SYSTÈME

CROISE,

l"économie traduite en comptabilité par

JEAN-PIERRE

LAGRANGE

et

MICHÈLE

SAINT-FERDINAND

ESI 1990

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GENÈSE SOUS FORME D"AVANT-PROPOS

Décrire

la germination et l"accomplissement d"une idée très chère est toujours difficile pour son auteur. Combien plus encore ce peut l"être lorsqu"il s"agit des longues

étapes

de cette reconception économique, le Système croisé, dont ce livre, tiré d"une thèse de doctorat soutenue à Paris-Dauphine en 1987 avec Michèle SAINT-FERDINAND, tente la démonstration et la formulation complètes... l"Institut d"études politiques de Paris, à la Faculté de droit et des sciences

économiques,

puis à l"École nationale d"administration et au ministère de l"Économie et des Finances, l"ordre économique des choses, complexe dans son fonctionnement, m"avait paru simple dans son principe : l"agrégation des agents formait l"économie nationale, dont la richesse s"exprimait par le Produit Intérieur Brut, somme des Valeurs ajoutées.

Les choses

se compliquaient quelque peu quand il s"agissait d"effectuer la mesure des agrégats et phénomènes. Mathématiques et modélisation y jouaient un certain rôle.

Toutefois, la

comptabilité telle qu"elle m"avait été enseignée - la Comptabilité générale m"apparaissait comme le langage, l"outil naturel et nécessaire, sinon complet, d"enregistrement et de mesure des faits économiques, tant au niveau micro-économique, celui des agents, qu"à celui, macro-économique, de l"économie nationale.

Grâce à

la comptabilité, les entreprises et les autres agents pouvaient, à travers leur résultat, mesurer leurs performances pour se bien connaître, et gérer leur propre progrès ; d"où l"intérêt majeur qu"elle présentait pour eux et qu"ils ne devaient sûrement pas manquer de lui accorder. En outre, en communiquant leurs comptes à l"Administration, les agents concou- raient à l"établissement de cette Comptabilité nationale, encore récente, mais dont je connaissais le rôle déjà précieux. Plus encore m"impressionnaient les perspectives passionnantes qu"elle ouvrait dans la mesure et la connaissance de l"économie nationale et la conduite de sa croissance ordonnée, se substituant à l"arythmie, aux désordres et aux crises économiques douloureuses d"un passé que ma génération crut quelque temps, tort, hélas !, révolu.

L"austérité et même

l"ésotérisme de la comptabilité, qui lui conféraient une sorte d"autonomie certes peu acceptable, me semblaient toutefois la rançon légère d"une utilité déjà considérable de par la quantification stricte et la rigueur qu"elle apportait, garanties d"une participation prometteuse au progrès de la science économique. Rançon d"ailleurs provisoire à n"en pas douter, car l"interpénétration, qui me semblait inéluctable, de la science économique et de la comptabilité ne pouvait manquer de mettre un jour en

évidence

une relation harmonieuse, homothétique et limpide entre la micro-économie et la macro-économie. La première me semblait exprimée par la comptabilité (générale) d"entreprise, légitimement orientée vers les notions de rentabilité, de profit et de gestion au service des intérêts particuliers. Assise sur les comptabilités des entreprises et des autres agents, la Comptabilité nationale rendait compte de la macro-économie, objet de

science sociale par excellence au service de l"intérêt général. Retrouver ce titre sur Numilog.com

Quel ne fut donc pas le "choc culturel» profond que j"éprouvai lorsque, quittant l"Administration pour entrer à LA REDOUTE en 1965 comme secrétaire général, je découvris d"emblée que, mis à part le moment toujours fiévreux de la publication des comptes, l"intérêt de la direction pour la Comptabilité générale était des plus réduits : les chiffres que celle-ci fournissait, s"ils étaient à la rigueur jugés aptes à mesurer le résultat, n"étaient nullement considérés comme capables de l"expliquer et, partant, de servir d"indication pour la gestion !

Pendant

l"exercice, les seuls chiffres dont il était question dans les séances de travail concernaient les "marges». De nombreuses marges: brute, semi-nette ou nette, par produit ou famille de produits, par moyen commercial (c"est-à-dire par catalogue ou autre support de vente), ou encore par catégorie de clients... Plus étonnant encore, ces chiffres n"étaient pas fournis par les services comptables, mais par les différents services opérationnels, qui disposaient ainsi de "leurs» propres chiffres, qu"ils utilisaient effectivement pour gérer, et qui étaient organisés de façon très différente de ceux fournis par la comptabilité. Au lieu d"être construits, comme ces derniers, par nature de produits et de charges, et d"utiliser la notion de Variation de stock, ils étaient construits par destinations ou fonctions, c"est-à-dire en fait par responsabilités, et utilisaient une notion nouvelle pour moi, celle de coût des ventes. Les états qui intéressaient tant la direction présentaient tous en effet une particularité qui m"intrigua : ils avaient en commun de mettre en regard du chiffre d"affaires des produits, des catalogues, des clients, etc., les coûts nécessaires à son obtention, à commencer par le "coût» des produits vendus. Les marges ainsi dégagées à différents niveaux pouvaient être comparées à celles prévues lors des budgets, ce qui permettait d"identifier les écarts, de discerner les causes des phénomènes et les évolutions en cours, en un mot de comprendre ce qui se passait sur ces marges, afin de pouvoir agir ou réagir.

En réalité, les états

en question intéressaient la direction parce qu"ils constituaient l"outil de la gestion prévisionnelle décentralisée dont elle avait besoin. Actions ou réactions étaient en effet rendues possibles par le fait que ces états avaient vocation à

être fournis peu de

temps après la période qu"ils concernaient, afin de dispenser une information fraîche sur des phénomènes tout récents, en train de se produire. Peu importait, disait-on, qu"ils fussent exacts "au centime près », pourvu qu"ils fussent significatifs et d"obtention rapide : foin donc de la méticulosité retardatrice des comptables

Toutefois, ces

états, encore une fois non comptables, présentaient trois inconvénients qui me parurent graves, quel que fût par ailleurs leur intérêt. D"une part, ils étaient fragmentaires et hétérogènes dans leur conception, chacun ne décrivant qu"un aspect ou un secteur particulier de l"entreprise tel que le voyait celui qui en était le responsable, en sorte que manquait la vision d"ensemble de celle-ci et que l"on ne passait pas aisément de l"un à l"autre ; d"autre part, les informations qu"il fallait collecter pour les établir

étaient

largement redondantes non seulement entre elles, mais aussi avec celles de la comptabilité qui enregistrait de son côté les mêmes faits économiques sous l"angle des natures ; enfin, plus grave encore, je me rendis compte de ce que leur exactitude et leur fiabilité n"étaient pas assurées, car ces états ne bénéficiaient pas des garanties qu"offrent cet égard les procédures comptables.

Il arrivait

ainsi que le service de Comptabilité générale, qui fournissait à des dates plus espacées et tardives des états présentés par nature, certes considérés comme inutilisables pour la gestion, mais qui provenaient d"un enregistrement des données unitaires

tout à la fois méthodique, exhaustif et contrôlé par les procédures et moyens Retrouver ce titre sur Numilog.com

de vérification propres à la comptabilité, infirmât amplement les chiffres de gestion, notamment

en ce qui concernait le Résultat de la période ! Alors commençait le laborieux exercice d"un raccordement dont l"intérêt s"évanouissait d"ailleurs au fur et à mesure

que s"écoulait le temps de le faire...

Enfin,

un fait m"intrigua : précisément pour établir le Résultat, la Comptabilité générale devait faire appel à la mesure du stock existant à la fin de l"exercice, afin que la variation de stock pendant celui-ci pût être prise en compte et, ce, au moyen de l"inventaire, c"est-à-dire du relevé des quantités existantes de produits valorisées à leur coût d"achat. Dans une entreprise purement commerciale et très remarquablement informatisée comme l"était LA REDOUTE, cette information ne faisait guère problème, mais

à la réflexion il me sembla qu"elle était d"une nature différente des autres informations

traitées par la comptabilité générale, puisque cet inventaire était valorisé extra- comptablement. Une éventuelle erreur sur le stock se traduirait donc nécessairement par une erreur de sens contraire sur le Résultat puisque toutes les informations ne se contrôlaient pas les unes les autres. Et comment pouvaient faire les entreprises qui fabriquaient leurs produits, plutôt que de les acheter et les revendre en l"état, pour valoriser leur stock ? Ces questions excitaient vivement ma curiosité, et, vérifiées par celles que je posais d"autres financiers, me révélaient que, souvent même sans s"en douter, les entreprises françaises vivaient dans une véritable dichotomie de leur système d"information. Celui-ci

était

comme scindé, en quelque sorte, en deux systèmes partiels redondants, dont l"un

était

fiable - sous la réserve majeure de la question du stock - mais non tourné vers les marges et la gestion, et l"autre, ou les autres, utiles pour gérer mais fragmentaires et peu fiables. L"ensemble me paraissait peu satisfaisant, mais, après tout, je n"en étais responsable ni opérationnelle ment ni intellectuellement...

C"est lorsque

la direction administrative et financière de LA REDOUTE me fut

également

confiée et que je cumulai les deux fonctions que, responsable désormais des chiffres, de leur qualité et de leurs délais, et ayant acquis la certitude que la dichotomie

était

générale en France, je pris le parti, fin 1966, d"aller examiner dans un autre pays, l"Angleterre, le système d"information d"entreprises britanniques de vente par correspon- dance. Ce que je vis, même si les traitements comptables n"étaient pas encore très informatisés, me sembla d"une telle importance que je demandai aussitôt à pouvoir aller aux États-Unis examiner en profondeur l"organisation comptable (1967), puis " managé- riale » (1968) des entreprises américaines, unanimement considérées comme très avancées en matière de gestion.

Cette étude

des sytèmes d"information anglo-saxons fut pour moi un second "choc culturel ». La Comptabilité générale y était inconnue! En revanche, les entreprises américaines, comme les anglaises, disposaient de comptabilités qui, suivant de bout en bout les processus internes de fabrication et de stockage, accumulaient les coûts sur les produits pour aboutir au coût des ventes et dégager, par comparaison avec le chiffre d"affaires, les fameuses marges par produit, par circuit, par client, par moyen commercial.

Ce que

les Français obtenaient de façon extra-comptable, c"était la comptabilité qui le fournissait dans les entreprises anglo-saxonnes, avec toutes les garanties souhaitables de fiabilité et une

remarquable célérité ! Le système d"information y était unique, fiable et cohérent.

De plus en plus, la saisie des faits économiques, classés par destinations ou responsabilités,

était en outre réalisée distinctement en standards, ou prévisions Retrouver ce titre sur Numilog.com

exprimées à l"unité, et en écarts sur standards, c"est-à-dire en différences entre la réalité

et la prévision. En quelque sorte, le réel était coupé en deux, et c"est par ce moyen que les prévisions étaient introduites en comptabilité. Cette organisation favorisait de toute

évidence la

décentralisation des responsabilités vers laquelle tendaient ces entreprises : chaque responsable devait proposer son budget à son supérieur qui en faisait de même vis-à-vis du sien. Une fois les budgets approuvés, les comptes sortaient en standards et

écarts, de

telle sorte que c"était le système d"information lui-même qui mettait "sous tension» l"ensemble des responsables grâce à la mise en évidence et à l"analyse des

écarts, et

qui poussait chacun à agir de son propre chef. Si l"on tient compte de ce que l"informatisation des entreprises américaines était déjà très avancée - c"était le début des ordinateurs de troisième génération - et qu"elle s"effectuait d"abord au niveau, puis en prolongement de la comptabilité, ce qui permettait d"obtenir les états de gestion de plus en plus rapidement, on comprend quelle devint mon admiration pour ces magnifiques systèmes d"information : entièrement tournés vers la gestion, ils dispensaient le détail et l"analyse des faits économiques aux échelons décentralisés, et les synthèses aux niveaux supérieurs, le tout presqu"immédiatement après la fin de la période considérée. Ceux qui les avaient conçus et mis en place récemment n"en étaient à juste titre pas peu fiers à l"époque (aujourd"hui, toute question sur ce sujet entraînerait une réponse de simple commisération, comme celle que s"attire l"analphabète demandant si l"on sait vraiment

écrire, et avec un stylo encore !). Je pus

en outre constater que ces systèmes d"information analytiques avaient un rôle pédagogique remarquable et formaient au raisonnement micro-économique la population américaine, à commencer par les cadres d"entreprise, jouant ainsi un rôle essentiel d"information (au sens étymologique de former, de donner forme) et, partant, d"utilité sociale.

Dès

lors, s"imposait à moi, au retour de ces découvertes, et avec une évidence croissante, la problématique de base du système d"information des entreprises françaises : comment bénéficier des avantages d"une " vraie » comptabilité analytique " à l"améri- caine », outil de gestion irremplaçable et instrument redoutable de compétitivité, tout en continuant de tenir cette " Comptabilité générale » normalisée dont ma formation macro-économique initiale m"avait fait connaître l"indiscutable utilité ? En un mot, comment remédier à la dichotomie des systèmes d"information, que j"identifiai désormais comme le problème majeur des entreprises et de l"économie françaises ?

Déjà, au nom

des impératifs de la gestion des entreprises, des voix s"élevaient pourquotesdbs_dbs22.pdfusesText_28
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