Démonstration des variations de la fonction inverse - Bosse Tes Maths
Démontrer que la fonction inverse f est strictement décroissante sur ]?? ; 0[. Démonstration : Soit a et b dans ]?? ; 0[ tels que a < b . f (a)?
FONCTION INVERSE
Vidéo https://youtu.be/Vl2rlbFF22Y La courbe d'équation = de la fonction inverse appelée hyperbole de centre ... Démonstration (pour les experts) :.
Seconde - Fonction Inverse
La fonction inverse est la fonction définie sur ?* qui à tout réel associe son inverse : 2) Démonstration (non obligatoire).
FONCTIONS DE REFERENCE
la fonction inverse est symétrique par rapport au centre du repère. Méthode : Etudier le sens de variation d'une fonction. Vidéo https://youtu.be/
Fonctions carré et fonction inverse
Démonstration : Page 5/7. Page 6. • Sur [0 ; +?[ : soient deux réels x1 et x2 quelconques de ]0 ; +?[ avec 0 x1 < x2. Il s'agit de comparer les nombres f (x1)
FONCTION DERIVÉE
Formules d'opération sur les fonctions dérivées : u et v sont deux fonctions dérivables sur un intervalle I. Démonstration pour la somme et l'inverse : - On
LES FONCTIONS DE RÉFÉRENCE
La fonction inverse est impaire. Méthode : Calculer une image ou un antécédent par la fonction inverse. Vidéo https://youtu.be/gHDcYSHfSlk.
DÉRIVATION (Partie 2)
Démonstration au programme pour la fonction inverse : Vidéo https://youtu.be/rQ1XfMN5pdk. Soit la fonction f définie sur ?{0} par ( ) =.
Fonction de répartition et copules
10 oct. 2008 démonstration de ce résultat analytique dépasse le cadre de ce cours.) ... L'inverse généralisé de la fonction de répartition permet ...
VARIATIONS DUNE FONCTION
Propriété : La fonction inverse est décroissante sur l'intervalle ]?? ; 0[ et décroissante sur l'intervalle ]0 ; +?[. Démonstration au programme : Vidéo
[PDF] FONCTION INVERSE - maths et tiques
2) Variations Propriété : La fonction inverse est décroissante sur ]?? ; 0[ et sur ]0 ; +?[ Démonstration : Pour tout de ?\{0} ( ) = ?
[PDF] Démonstration des variations de la fonction inverse - Bosse Tes Maths
Démontrer que la fonction inverse f est strictement décroissante sur ]?? ; 0[ Démonstration : Soit a et b dans ]?? ; 0[ tels que a < b f (a)?
[PDF] Seconde - Fonction Inverse - Parfenoff org
La fonction inverse est la fonction définie sur ?* qui à tout réel associe son inverse : 2) Démonstration (non obligatoire)
[PDF] Fonctions carré et fonction inverse
La fonction carré f : x ? x 2 est paire Démonstration • f est définie sur R et R est symétrique par rapport à O • Pour tout x ? R f (?x) = (?x)2
[PDF] I Définition et étude de la fonction inverse - Landatome
I Définition et étude de la fonction inverse Définition n°1 La fonction inverse est la fonction g :{ ????? x ? 1x Rappel : ??=]?? ; 0[?]0 ; +?[
[PDF] Seconde Cours – fonctions inverse et homographiques
La double barre indique que la fonction inverse n'est pas définie en 0 Démonstration : a et b désignent deux réels non nuls tels que a ? b f(a) – f(b) =
[PDF] FONCTION INVERSE ET ÉQUATIONS QUOTIENTS - Pierre Lux
b ce qui démontre que la fonction inverse est strictement décroissante sur ]??;0[ Démonstration identique Remarques :
[PDF] Dérivée dune fonction inverse
Démonstration : Soit a ? I lim x?a 1 f (x) ? 1 f (a)
[PDF] COURS5pdf
La réciproque (ou l'inverse) d'une fonction x ?? f(x) est une fonction x ?? g(x) telle que g(f(x)) = x pour tout x du domaine o`u la fonction f est
Comment expliquer la fonction inverse ?
On appelle fonction inverse la fonction qui, à tout nombre réel non nul, associe son inverse . Pour tout , on note . La fonction inverse est définie sur la réunion d'intervalles . La fonction inverse est strictement décroissante sur l'intervalle et strictement décroissante sur l'intervalle .Comment obtenir l'inverse d'une fonction ?
La réciproque d'une fonction f s'obtient en intervertissant les valeurs de x et de y puis en isolant y. Elle se note f?1. On obtient le graphique d'une réciproque en faisant subir à notre fonction une réflexion par rapport à l'axe y=x.Comment montrer que la fonction inverse est décroissante ?
a < b donc b?a > 0. a < b < 0 donc ab > 0 (le produit de 2 nombres strictement négatifs est strictement positif). Par quotient de deux nombres strictement positifs, on a : f (a)? f (b) > 0 d'où f (a) > f (b) . Conclusion : la fonction inverse est strictement décroissante sur ]?? ; 0[.- Parité La fonction inverse est impaire. La représentation graphique de la fonction inverse admet l'origine du repère pour centre de symétrie.
Fonction de r´epartition et copules
10 octobre 2008
2Chapitre IFonction de r´epartition et copuleI.1 Fonction de r´epartitionD´efinition I.1.1.SoitXune variable al´eatoire r´eelle. On appelle fonction de r´epartition deXla
Le proposition suivante donne des propri´et´es de la fonction de r´epartition. Proposition I.1.2.SoitFla fonction de r´epartition d"une variable al´eatoire r´eelleX.1. La fonctionFest croissante, continue `a droite et v´erifielimx→-∞F(x) =P(X=-∞)et
lim x→∞F(x) =P(X <+∞). En particulier, siXest finie p.s., on a lim x→-∞F(x) = 0etlimx→∞F(x) = 1.2. Pour toutx?R, la limite `a gauche deFenx,F(x-) = limy→xy Ainsi on aF(x)-F(x-) =P(X=x). La fonctionFposs`ede au plus un nombre d´enombrable de points de discontinuit´e. D´emonstration.Pour toutx?[-∞,+∞[, la fonction1[-∞,y]d´ecroˆıt vers1[-∞,x]quandyd´ecroˆıt
versx. Le th´eor`eme de convergence domin´ee et la propri´et´e demonotonie de l"esp´erance assurent alors
queF(y) d´ecroˆıt versF(x) quandyd´ecroˆıt versx. Ceci assure la croissance et la continuit´e `a droite
deFsur [-∞,+∞[. Pour toutx?]- ∞,+∞], la fonction1[-∞,y]croˆıt vers1[-∞,x[quandycroˆıt versxavecy < x.
Le th´eor`eme de convergence domin´ee et la propri´et´e de monotonie de l"esp´erance assurent alors que
F(y) croˆıt versP(X < x) quandycroˆıt versxavecy < x. Pourx=∞, ceci termine la d´emonstration
du point 1. Pour conclure sur le point 2, il suffit de remarquer que l"ensemble{x?R;P(X=x)>0} est au plus d´enombrable. La proposition suivante assure que la fonction de r´epartition caract´erise la loi. Proposition I.1.3.La fonction de r´epartition caract´erise la loi : deux variables al´eatoires r´eelles ont
mˆeme loi si et seulement si elles ont mˆeme fonction de r´epartition. 3 4CHAPITRE I. FONCTION DE R´EPARTITION ET COPULE
D´emonstration.La collectionC={[-∞,x];x?¯R}est stable par intersection finie et engendre la
tribu bor´elienne sur¯R. Le th´eor`eme de classe monotone implique que deux probabilit´es sur¯Rqui
co¨ıncident surCsont ´egales sur la tribu bor´elienne. Pour une variable al´eatoire r´eelle continue de densit´ef, sa fonction de r´epartitionFest donn´ee par
]-∞,x]f(y)dy. La fonctionFest continue. Remarquons que sifest continue, alors la fonctionFest d´erivable de d´eriv´eef. (L"hypoth`esefcontinue est en fait inutile, mais la
d´emonstration de ce r´esultat analytique d´epasse le cadre de ce cours.) Pour une variable al´eatoire r´eelle discr`ete, il est imm´ediat de v´erifier que la fonction de r´epartition
est constante sur tout intervalle d"intersection vide avecle support de la loi. Elle est donc constante
par morceaux. -20246810 1 -5051015 1 -3-2-10123 1 -5051015 1 Loi de PoissonP(5) Loi uniforme sur [0,10]
Loi gaussienneN(0,1) Attente `a un feu tricolore (tR=tV= 5) Fig.I.1 - Quelques fonctions de r´epartition.
Le cycle d"un feu tricolore est de dur´eetR+tVo`u lestRpremiers instants correspondent au feu orange ou rouge et lestVderniers instants au feu vert. Si on mod´elise l"instant d"arriv´ee d"un
automobiliste dans le cycle d"un feu tricolore par une variable al´eatoireUuniforme sur [0,tR+tV],
Sa fonction de r´epartition, voir le graphique I.1, pr´esente un saut dont l"amplitude correspond `a la
probabilit´e de ne pas attendre (soittV/(tR+tV)) et une partie lin´eaire qui correspond `a l"attente au
feu. Les fonctions de r´epartition sont croissantes. Le lemme suivant assure en particulier qu"elles sont
mesurables. Lemme I.1.4.Toute fonction d´efinie sur un bor´elien de¯R`a valeurs dans¯Rcroissante est mesurable.
D´emonstration.Soitfune fonction croissante d´efinie sur un bor´elienAde¯R`a valeurs dans¯R.
Pour touta?¯R, l"ensemblef-1([-∞,a]) s"´ecritA∩[-∞,b] ouA∩[-∞,b[ pour un certainb?¯R
carfest croissante. Comme la tribu bor´elienne sur¯Rest engendr´ee par la collection d"ensembles
{[-∞,x];x?¯R}, on en d´eduit quefest mesurable. SoitFune fonction d´efinie surR`a valeurs dans [0,1], croissante et continue `a droite. Par convention
I.1. FONCTION DE R´EPARTITION5
on poseF(-∞) = limx→-∞F(x) etF(+∞) = 1. Son inverse g´en´eralis´e, not´eF-1, est d´efini par
F -1(p) = inf{x?R, F(x)≥p}, p?]0,1],(I.1) avec la convention inf∅= +∞. Par construction la fonctionF-1est croissante. Le lemme I.1.4 assure
que les fonctionsFetF-1sont mesurables. Si la fonctionFest bijective deRdans ]0,1[, alors elle est continue surRet le point 2 de la proposition I.1.6 qui suit assure que l"inverse g´en´eralis´e et l"inverse co¨ıncident. L"inverse g´en´eralis´e
reste d´efini mˆeme lorsqueFn"est pas bijective soit parce que cette fonction est discontinue soit parce
qu"elle est constante sur des intervalles d"int´erieur nonvide. L"inverse g´en´eralis´e de la fonction de r´epartition permet d"introduire la notion de quantile tr`es
utilis´ee en statistique. D´efinition I.1.5.SoitXune variable al´eatoire r´eelle de fonction de r´epartitionFetF-1l"inverse
g´en´eralis´e deF. Pourp?]0,1], la quantit´eF-1(p)s"appelle le quantile ou fractile d"ordrepde la loi
deX. Le r´esultat suivant est `a la base de la m´ethode d"inversion de la fonction de r´epartition qui permet
de simuler des variables al´eatoires r´eelles. Proposition I.1.6.SoitFune fonction d´efinie surR`a valeurs dans[0,1], croissante et continue `a droite d"inverse g´en´eralis´eF-1. 1. La fonctionF-1est croissante et continue `a gauche. On a l"´equivalence suivante pour tout
x?R,p?]0,1]: F(x)≥p?x≥F-1(p).(I.2)
2. Pour toutp?]0,1], on aF(F-1(p))≥pavec ´egalit´e siF-1(p)>-∞et siFest continue en
F -1(p). 3. SoitUune variable al´eatoire de loi uniforme sur[0,1]. La fonctionFest la fonction de r´epar-
tition de la variable al´eatoireF-1(U). 4. SoitXune variable al´eatoire `a valeurs dansRde fonction de r´epartitionF. SiFest continue,
alorsF(X)est de loi uniforme sur[0,1]. D´emonstration.V´erifions (I.2). Soitx?Retp?]0,1]. Par d´efinition deF-1(p), si on aF(x)≥p
alorsx≥F-1(p). R´eciproquement six≥F-1(p) alors pour toutε >0 on ax+ε > F-1(p), ce qui
implique queF(x+ε)≥p. CommeFest continue `a droite, en faisant tendreεvers 0, on obtient que
F(x)≥p. Ceci d´emontre (I.2). Les ´equivalents suivants, qui d´ecoulent de (I.2), assurent queF-1est
continu `a gauche sur ]0,1] : F Ceci termine la d´emonstration de la propri´et´e 1. On rappelle les conventionsF(-∞) = limx→-∞F(x) etF(+∞) = 1. On d´eduit de (I.2) avec
x=F-1(p) que siF-1(p)?R, alorsF(F-1(p))≥p. Cette in´egalit´e est trivialement vraie siF-1(p) =
+∞. SiF-1(p) =-∞alors (I.2) implique queF(x)≥ppour toutx?Ret donc par convention F(-∞)≥p. Pour toutp?]0,1], on a doncF(F-1(p))≥p. Supposons queF-1(p)>-∞. Pour toutε >0, on aF-1(p)-ε < F-1(p) et (I.2) implique queF(F-1(p)-ε)< p. SiFest continue enF-1(p), alors en faisant tendreεvers 0 on obtient 6CHAPITRE I. FONCTION DE R´EPARTITION ET COPULE
SoitUune variable al´eatoire uniforme sur [0,1]. D"apr`es (I.2) on a pour toutx?R Ceci termine la d´emonstration de la propri´et´e 3. Les variables al´eatoiresXetF-1(U) ont mˆeme fonction de r´epartition. Elles ont donc mˆeme loi.
Par cons´equent,F(X) a mˆeme loi queF(F-1(U)), variable al´eatoire ´egale `aUlorsqueXest finie p.s.
etFcontinue d"apr`es la propri´et´e 2. Pour calculer la loi de maximum de variables al´eatoires ind´ependantes, il est souvent utile de
calculer leur fonction de r´epartition, comme le montre l"exercice ci-dessous. ExerciceI.1.
Soit (Xn,n?N?) une suite de variables al´eatoires ind´ependantes de loi uniforme sur [0,1]. Montrer
loi b´eta de param`etre (n,1), car ces deux lois ont mˆeme fonction de r´epartition. Le lemme technique suivant compl`ete la propri´et´e 4 de la proposition pr´ec´edente et sera utilis´e au
prochain paragraphe. Lemme I.1.7.SoitXune variable al´eatoire `a valeurs dansRde fonction de r´epartitionF. On note ?={v;P(X=v)>0}l"ensemble (au plus d´enombrable) des points de discontinuit´e deF. On suppose queΔ?est non vide. SoitVune variable al´eatoire de loi uniforme sur[0,1]et ind´ependante
deX. La variable al´eatoireU=F(X-)+V? v?Δ?P(X=v)1{X=v}est de loi uniforme sur[0,1]et, D´emonstration.L"ensemble Δ?est au plus d´enombrable et c"est l"ensemble des points de discontinuit´e
deFd"apr`es la proposition I.1.2 :P(X=v) =F(v)-F(v-). La variable al´eatoireUd´efinie dans le lemme est `a valeurs dans [0,1]. Soitu?]0,1[. Siv=F-1(u) n"est pas un point de continuit´e deF, alors d"apr`es la proposition I.1.6 on a u?]F(v-),F(v)] et{U < u}={X < v}?{X=v,V <(u-F(v-))/P(X=v)}. On en d´eduit P(U < u) =u.
SiF-1(u) est un point de continuit´e deF, alors{U < u}={F(X)< u}et d"apr`es (I.2) il vient {U < u}={X < F-1(u)}. CommeF-1(u) est un point de continuit´e deF, on d´eduit de la propri´et´e
2 de la proposition I.1.6 que
P(U < u) =P(X < F-1(u)) =F(F-1(u)-) =F(F-1(u)) =u. On en d´eduit queUest de loi uniforme sur [0,1]. F(x)}.
I.2. COPULE7
I.2 Copule
On peut caract´eriser la loi d"une variable al´eatoire vectorielle `a l"aide de sa fonction de r´epartition
D´efinition I.2.1.Soitd≥1etXune variable al´eatoire `a valeurs dansRd. On appelle fonction de
toutx?Rd. La proposition suivante assure que la fonction de r´epartition caract´erise la loi. Sa d´emonstration
est similaire `a celle de la de la proposition I.1.3 et est laiss´ee au lecteur. Proposition I.2.2.Deux variables al´eatoires `a valeurs dansRdont mˆeme loi si et seulement si elles
ont mˆeme fonction de r´epartition. Soitd≥2,X= (X1,...,Xd) une variable al´eatoire `a valeurs dansRdetFsa fonction de r´epartition. Il s"av`ere que la fonction de r´epartition ne permet pas d"´etudier simplement la d´ependance
des variables al´eatoiresX1,...,Xdcar elle comporte ´egalement de l"information sur les lois marginales
X k. Si les fonctions de r´epartitionF1,...,Fdsont continues, alors la propri´et´e 4 de la proposition I.1.6
assure que les variablesF1(X1),...,Fd(Xd) sont de loi uniforme sur [0,1]. On ´etudie la d´ependance
des variables al´eatoiresX1,...,Xden ´etudiant la fonction de r´epartition de (F1(X1),...,Fd(Xd)).
D´efinition I.2.3.Soitd≥2. Une fonctionC: [0,1]d?→[0,1]est appel´eecopulede dimension
d, ou simplement copule, siCest (la restriction `a[0,1]dde) la fonction de r´epartition d"une va- riable al´eatoireU= (U1,...,Ud)`a valeurs dansRd, o`u les variables al´eatoiresU1,...,Udsont de loi
0 0 110 0 11 0 0 110 0 110 0 11 (U,U) (U,1-U)(U,V) Copule archim´edienne
C(u,v) = 0
Fig.I.2 - Copules 2-dimensionnelles. Les courbes repr´esentent les ensembles{(u,v)?[0,1]2;C(u,v) =
c}pourc? {1/10,...,9/10}. Les variables al´eatoiresUetVsont ind´ependantes de loi uniforme sur [0,1]. La copule archim´edienne, d´efinie dans la proposition I.3.5, correspond `a la loi exponentielle.
Nous donnons quelques exemples de copules, voir le graphique I.2. Nous pr´esenterons les copules archim´ediennes dans la proposition I.3.5 `a la fin du paragraphe I.3. ExempleI.2.4.Soitd≥2.
8CHAPITRE I. FONCTION DE R´EPARTITION ET COPULE
o`uU1est de loi uniforme sur [0,1]. 2. La copuleC(u1,...,ud) =?
o`u les variables al´eatoiresU1,...,Udsont ind´ependantes de loi uniforme sur [0,1]. 3. SiCest une copule de dimensiond+p,p≥1, alorsu?→C(u,1), o`uu?[0,1]det1= (1,...,1)?
R p, est une copule de dimensiond. 4. Soitcune fonction r´eelle d´efinie sur [0,1]dmesurable positive et telle que?
[0,1]dc(v)dv= 1. U k: (u1,...,ud)?→uk. Le calcul de leur fonction de r´epartition `a l"aide du th´eor`eme de Fubini
assure que ces variables al´eatoires sont de loi uniforme sur [0,1]. La fonctionCd´efinie par C(u) =?
copule. La proposition suivante assure que les copules sont lipschitziennes. Proposition I.2.5.Soitd≥2etCune copule de dimensiond. Pour toutu= (u1,...,ud),v= On utilise le lemme suivant dont la d´emonstration qui se fait par r´ecurrence est laiss´ee au lecteur.
Lemme I.2.6.Soit(ak,k?N?)et(bk,k?N?)des suites de nombres complexes de modules inf´erieurs ?n k=1a k-n? k=1b k????? k=1|ak-bk|. D´emonstration de la proposition I.2.5.SoitCune copule et des variables al´eatoiresU1,...,Udde loi uniforme sur [0,1] telles queCsoit la fonction de r´epartition deU= (U1,...,Ud). Soitu= (u1,...,ud),v= (v1,...,vd)?Rd. On a k=11 k=11 n? k=1|uk-vk|, o`u l"on a utilis´e l"in´egalit´e de Jensen pour la premi`ere in´egalit´e et le lemme I.2.6 pour la deuxi`eme.
D´efinition I.2.7.SoitX= (X1,...,Xd)une variable al´eatoire `a valeurs dansRdde fonction de copule v´erifiant F(x1,...,xd) =C(F1(x1),...,Fd(xd))pour toutx1,...,xd?R.(I.3) Le th´eor`eme suivant relie les copules aux fonctions de r´epartition. Th´eor`eme I.2.8(Th´eor`eme de Sklar).Soitd≥2. I.2. COPULE9
dansR. La fonctionFd´efinie par (I.3) est la fonction de r´epartition d"une variable al´eatoire `a
valeurs dansRd. 2. SoitX= (X1,...,Xd)une variable al´eatoire `a valeurs dansRd. Il existe une copule pourX.
Si les fonctions de r´epartition des variables al´eatoiresX1,...,Xdsont continues, alors la copule
est unique. D´emonstration.SoitCune copule et des variables al´eatoiresU1,...,Udde loi uniforme sur [0,1] r´epartition de variables al´eatoires `a valeurs dansR. On poseX= (F-11(U1),...,F-1 d(Ud)). Pour x= (x1,...,xd)?Rd, on a en utilisant (I.2) Ceci termine la d´emonstration de la propri´et´e 1. SoitFla fonction de r´epartition d"une variable al´eatoireX= (X1,...,Xd) `a valeurs dansRd etUk=Fk(Xk-) +V? v?ΔkP(Xk=v)1{Xk=v}, o`u Δkest l"ensemble des points de discontinuit´e deFksinon. La proposition I.1.6, siFkest continue, ou le lemme I.1.7, siFkn"est pas continue, assurent que les variables al´eatoiresUksont de loi uniforme sur [0,1] et que pour toutxk?Ron a Cest une copule. Pourx= (x1,...,xd)?Rd, on a
la continuit´e de la copule impliquent l"unicit´e de la fonctionCv´erifiant (I.3). Nous donnons une repr´esentation analytique des copules. Th´eor`eme I.2.9.Soitd≥2etCune fonction de[0,1]d`a valeurs dans[0,1]. La fonctionCest une copule si et seulement si elle v´erifie les conditions suivantes : 1. Soitk? {1,...,d}etu= (u1,...,ud)?[0,1]d. Siuk= 0alors, on aC(u) = 0. Siui= 1pour
touti?=k, alors on aC(u) =uk. (u1,...,ud),? u D´emonstration.SoitCune copule et des variables al´eatoiresU1,...,Udde loi uniforme sur [0,1] telles
il est imm´ediat de v´erifier la propri´et´e 1. Pour touta= (a1,...,ad),b= (b1,...,bd)?[0,1]dtel que
il est facile de v´erifier, en notantu= (u1,...,ud), que u 10CHAPITRE I. FONCTION DE R´EPARTITION ET COPULE
u R´eciproquement, soitCune fonction v´erifiant les conditions 1 et 2. On pose Ω =]0,1]d. La collection
la tribu bor´elienneFsur Ω. On consid`ere P la fonction d"ensembles d´efinie par P(]0,u]) =C(u) pour
toutu?[0,1]d. En utilisant (I.5), on peut ´etendre P surAen une fonction additive. La d´ecomposition
d"un ensembleA? Aen r´eunion de pav´es disjoints n"est pas unique, mais (I.5)assure que la valeur
P(A) est ind´ependante de la d´ecomposition choisie. La condition 1 assure que P(Ω) = 1 et la condition
valeurs dans [0,1]. Pourc?]a,b], on a [c,b] compact avec ]c,b]?[c,b]?]a,b], etquotesdbs_dbs35.pdfusesText_40
D´emonstration.Pour toutx?[-∞,+∞[, la fonction1[-∞,y]d´ecroˆıt vers1[-∞,x]quandyd´ecroˆıt
versx. Le th´eor`eme de convergence domin´ee et la propri´et´e demonotonie de l"esp´erance assurent alors
queF(y) d´ecroˆıt versF(x) quandyd´ecroˆıt versx. Ceci assure la croissance et la continuit´e `a droite
deFsur [-∞,+∞[.Pour toutx?]- ∞,+∞], la fonction1[-∞,y]croˆıt vers1[-∞,x[quandycroˆıt versxavecy < x.
Le th´eor`eme de convergence domin´ee et la propri´et´e de monotonie de l"esp´erance assurent alors que
F(y) croˆıt versP(X < x) quandycroˆıt versxavecy < x. Pourx=∞, ceci termine la d´emonstration
du point 1. Pour conclure sur le point 2, il suffit de remarquer que l"ensemble{x?R;P(X=x)>0} est au plus d´enombrable. La proposition suivante assure que la fonction de r´epartition caract´erise la loi.Proposition I.1.3.La fonction de r´epartition caract´erise la loi : deux variables al´eatoires r´eelles ont
mˆeme loi si et seulement si elles ont mˆeme fonction de r´epartition. 34CHAPITRE I. FONCTION DE R´EPARTITION ET COPULE
D´emonstration.La collectionC={[-∞,x];x?¯R}est stable par intersection finie et engendre la
tribu bor´elienne sur¯R. Le th´eor`eme de classe monotone implique que deux probabilit´es sur¯Rqui
co¨ıncident surCsont ´egales sur la tribu bor´elienne.Pour une variable al´eatoire r´eelle continue de densit´ef, sa fonction de r´epartitionFest donn´ee par
]-∞,x]f(y)dy. La fonctionFest continue. Remarquons que sifest continue,alors la fonctionFest d´erivable de d´eriv´eef. (L"hypoth`esefcontinue est en fait inutile, mais la
d´emonstration de ce r´esultat analytique d´epasse le cadre de ce cours.)Pour une variable al´eatoire r´eelle discr`ete, il est imm´ediat de v´erifier que la fonction de r´epartition
est constante sur tout intervalle d"intersection vide avecle support de la loi. Elle est donc constante
par morceaux. -20246810 1 -5051015 1 -3-2-10123 1 -5051015 1Loi de PoissonP(5) Loi uniforme sur [0,10]
Loi gaussienneN(0,1) Attente `a un feu tricolore (tR=tV= 5)Fig.I.1 - Quelques fonctions de r´epartition.
Le cycle d"un feu tricolore est de dur´eetR+tVo`u lestRpremiers instants correspondent aufeu orange ou rouge et lestVderniers instants au feu vert. Si on mod´elise l"instant d"arriv´ee d"un
automobiliste dans le cycle d"un feu tricolore par une variable al´eatoireUuniforme sur [0,tR+tV],
Sa fonction de r´epartition, voir le graphique I.1, pr´esente un saut dont l"amplitude correspond `a la
probabilit´e de ne pas attendre (soittV/(tR+tV)) et une partie lin´eaire qui correspond `a l"attente au
feu.Les fonctions de r´epartition sont croissantes. Le lemme suivant assure en particulier qu"elles sont
mesurables.Lemme I.1.4.Toute fonction d´efinie sur un bor´elien de¯R`a valeurs dans¯Rcroissante est mesurable.
D´emonstration.Soitfune fonction croissante d´efinie sur un bor´elienAde¯R`a valeurs dans¯R.
Pour touta?¯R, l"ensemblef-1([-∞,a]) s"´ecritA∩[-∞,b] ouA∩[-∞,b[ pour un certainb?¯R
carfest croissante. Comme la tribu bor´elienne sur¯Rest engendr´ee par la collection d"ensembles
{[-∞,x];x?¯R}, on en d´eduit quefest mesurable.SoitFune fonction d´efinie surR`a valeurs dans [0,1], croissante et continue `a droite. Par convention
I.1. FONCTION DE R´EPARTITION5
on poseF(-∞) = limx→-∞F(x) etF(+∞) = 1. Son inverse g´en´eralis´e, not´eF-1, est d´efini par
F -1(p) = inf{x?R, F(x)≥p}, p?]0,1],(I.1)avec la convention inf∅= +∞. Par construction la fonctionF-1est croissante. Le lemme I.1.4 assure
que les fonctionsFetF-1sont mesurables. Si la fonctionFest bijective deRdans ]0,1[, alors elle est continue surRet le point 2 de laproposition I.1.6 qui suit assure que l"inverse g´en´eralis´e et l"inverse co¨ıncident. L"inverse g´en´eralis´e
reste d´efini mˆeme lorsqueFn"est pas bijective soit parce que cette fonction est discontinue soit parce
qu"elle est constante sur des intervalles d"int´erieur nonvide.L"inverse g´en´eralis´e de la fonction de r´epartition permet d"introduire la notion de quantile tr`es
utilis´ee en statistique.D´efinition I.1.5.SoitXune variable al´eatoire r´eelle de fonction de r´epartitionFetF-1l"inverse
g´en´eralis´e deF. Pourp?]0,1], la quantit´eF-1(p)s"appelle le quantile ou fractile d"ordrepde la loi
deX.Le r´esultat suivant est `a la base de la m´ethode d"inversion de la fonction de r´epartition qui permet
de simuler des variables al´eatoires r´eelles. Proposition I.1.6.SoitFune fonction d´efinie surR`a valeurs dans[0,1], croissante et continue `a droite d"inverse g´en´eralis´eF-1.1. La fonctionF-1est croissante et continue `a gauche. On a l"´equivalence suivante pour tout
x?R,p?]0,1]:F(x)≥p?x≥F-1(p).(I.2)
2. Pour toutp?]0,1], on aF(F-1(p))≥pavec ´egalit´e siF-1(p)>-∞et siFest continue en
F -1(p).3. SoitUune variable al´eatoire de loi uniforme sur[0,1]. La fonctionFest la fonction de r´epar-
tition de la variable al´eatoireF-1(U).4. SoitXune variable al´eatoire `a valeurs dansRde fonction de r´epartitionF. SiFest continue,
alorsF(X)est de loi uniforme sur[0,1].D´emonstration.V´erifions (I.2). Soitx?Retp?]0,1]. Par d´efinition deF-1(p), si on aF(x)≥p
alorsx≥F-1(p). R´eciproquement six≥F-1(p) alors pour toutε >0 on ax+ε > F-1(p), ce qui
implique queF(x+ε)≥p. CommeFest continue `a droite, en faisant tendreεvers 0, on obtient que
F(x)≥p. Ceci d´emontre (I.2). Les ´equivalents suivants, qui d´ecoulent de (I.2), assurent queF-1est
continu `a gauche sur ]0,1] : F Ceci termine la d´emonstration de la propri´et´e 1.On rappelle les conventionsF(-∞) = limx→-∞F(x) etF(+∞) = 1. On d´eduit de (I.2) avec
x=F-1(p) que siF-1(p)?R, alorsF(F-1(p))≥p. Cette in´egalit´e est trivialement vraie siF-1(p) =
+∞. SiF-1(p) =-∞alors (I.2) implique queF(x)≥ppour toutx?Ret donc par convention F(-∞)≥p. Pour toutp?]0,1], on a doncF(F-1(p))≥p. Supposons queF-1(p)>-∞. Pour toutε >0, on aF-1(p)-ε < F-1(p) et (I.2) implique queF(F-1(p)-ε)< p. SiFest continue enF-1(p), alors en faisant tendreεvers 0 on obtient6CHAPITRE I. FONCTION DE R´EPARTITION ET COPULE
SoitUune variable al´eatoire uniforme sur [0,1]. D"apr`es (I.2) on a pour toutx?R Ceci termine la d´emonstration de la propri´et´e 3.Les variables al´eatoiresXetF-1(U) ont mˆeme fonction de r´epartition. Elles ont donc mˆeme loi.
Par cons´equent,F(X) a mˆeme loi queF(F-1(U)), variable al´eatoire ´egale `aUlorsqueXest finie p.s.
etFcontinue d"apr`es la propri´et´e 2.Pour calculer la loi de maximum de variables al´eatoires ind´ependantes, il est souvent utile de
calculer leur fonction de r´epartition, comme le montre l"exercice ci-dessous.ExerciceI.1.
Soit (Xn,n?N?) une suite de variables al´eatoires ind´ependantes de loi uniforme sur [0,1]. Montrer
loi b´eta de param`etre (n,1), car ces deux lois ont mˆeme fonction de r´epartition.Le lemme technique suivant compl`ete la propri´et´e 4 de la proposition pr´ec´edente et sera utilis´e au
prochain paragraphe. Lemme I.1.7.SoitXune variable al´eatoire `a valeurs dansRde fonction de r´epartitionF. On note ?={v;P(X=v)>0}l"ensemble (au plus d´enombrable) des points de discontinuit´e deF. Onsuppose queΔ?est non vide. SoitVune variable al´eatoire de loi uniforme sur[0,1]et ind´ependante
deX. La variable al´eatoireU=F(X-)+V? v?Δ?P(X=v)1{X=v}est de loi uniforme sur[0,1]et,D´emonstration.L"ensemble Δ?est au plus d´enombrable et c"est l"ensemble des points de discontinuit´e
deFd"apr`es la proposition I.1.2 :P(X=v) =F(v)-F(v-). La variable al´eatoireUd´efinie dans le lemme est `a valeurs dans [0,1]. Soitu?]0,1[. Siv=F-1(u) n"est pas un point de continuit´e deF, alors d"apr`es la proposition I.1.6 on a u?]F(v-),F(v)] et{U < u}={X < v}?{X=v,V <(u-F(v-))/P(X=v)}. On en d´eduitP(U < u) =u.
SiF-1(u) est un point de continuit´e deF, alors{U < u}={F(X)< u}et d"apr`es (I.2) il vient{U < u}={X < F-1(u)}. CommeF-1(u) est un point de continuit´e deF, on d´eduit de la propri´et´e
2 de la proposition I.1.6 que
P(U < u) =P(X < F-1(u)) =F(F-1(u)-) =F(F-1(u)) =u. On en d´eduit queUest de loi uniforme sur [0,1].F(x)}.
I.2. COPULE7
I.2 Copule
On peut caract´eriser la loi d"une variable al´eatoire vectorielle `a l"aide de sa fonction de r´epartition
D´efinition I.2.1.Soitd≥1etXune variable al´eatoire `a valeurs dansRd. On appelle fonction de
toutx?Rd.La proposition suivante assure que la fonction de r´epartition caract´erise la loi. Sa d´emonstration
est similaire `a celle de la de la proposition I.1.3 et est laiss´ee au lecteur.Proposition I.2.2.Deux variables al´eatoires `a valeurs dansRdont mˆeme loi si et seulement si elles
ont mˆeme fonction de r´epartition. Soitd≥2,X= (X1,...,Xd) une variable al´eatoire `a valeurs dansRdetFsa fonction der´epartition. Il s"av`ere que la fonction de r´epartition ne permet pas d"´etudier simplement la d´ependance
des variables al´eatoiresX1,...,Xdcar elle comporte ´egalement de l"information sur les lois marginales
Xk. Si les fonctions de r´epartitionF1,...,Fdsont continues, alors la propri´et´e 4 de la proposition I.1.6
assure que les variablesF1(X1),...,Fd(Xd) sont de loi uniforme sur [0,1]. On ´etudie la d´ependance
des variables al´eatoiresX1,...,Xden ´etudiant la fonction de r´epartition de (F1(X1),...,Fd(Xd)).
D´efinition I.2.3.Soitd≥2. Une fonctionC: [0,1]d?→[0,1]est appel´eecopulede dimension
d, ou simplement copule, siCest (la restriction `a[0,1]dde) la fonction de r´epartition d"une va-riable al´eatoireU= (U1,...,Ud)`a valeurs dansRd, o`u les variables al´eatoiresU1,...,Udsont de loi
0 0 110 0 11 0 0 110 0 110 0 11 (U,U) (U,1-U)(U,V)Copule archim´edienne
C(u,v) = 0
Fig.I.2 - Copules 2-dimensionnelles. Les courbes repr´esentent les ensembles{(u,v)?[0,1]2;C(u,v) =
c}pourc? {1/10,...,9/10}. Les variables al´eatoiresUetVsont ind´ependantes de loi uniforme sur[0,1]. La copule archim´edienne, d´efinie dans la proposition I.3.5, correspond `a la loi exponentielle.
Nous donnons quelques exemples de copules, voir le graphique I.2. Nous pr´esenterons les copules archim´ediennes dans la proposition I.3.5 `a la fin du paragraphe I.3.ExempleI.2.4.Soitd≥2.
8CHAPITRE I. FONCTION DE R´EPARTITION ET COPULE
o`uU1est de loi uniforme sur [0,1].2. La copuleC(u1,...,ud) =?
o`u les variables al´eatoiresU1,...,Udsont ind´ependantes de loi uniforme sur [0,1].3. SiCest une copule de dimensiond+p,p≥1, alorsu?→C(u,1), o`uu?[0,1]det1= (1,...,1)?
R p, est une copule de dimensiond.4. Soitcune fonction r´eelle d´efinie sur [0,1]dmesurable positive et telle que?
[0,1]dc(v)dv= 1. Uk: (u1,...,ud)?→uk. Le calcul de leur fonction de r´epartition `a l"aide du th´eor`eme de Fubini
assure que ces variables al´eatoires sont de loi uniforme sur [0,1]. La fonctionCd´efinie parC(u) =?
copule. La proposition suivante assure que les copules sont lipschitziennes. Proposition I.2.5.Soitd≥2etCune copule de dimensiond. Pour toutu= (u1,...,ud),v=On utilise le lemme suivant dont la d´emonstration qui se fait par r´ecurrence est laiss´ee au lecteur.
Lemme I.2.6.Soit(ak,k?N?)et(bk,k?N?)des suites de nombres complexes de modules inf´erieurs ?n k=1a k-n? k=1b k????? k=1|ak-bk|. D´emonstration de la proposition I.2.5.SoitCune copule et des variables al´eatoiresU1,...,Udde loi uniforme sur [0,1] telles queCsoit la fonction de r´epartition deU= (U1,...,Ud). Soitu= (u1,...,ud),v= (v1,...,vd)?Rd. On a k=11 k=11 n? k=1|uk-vk|,o`u l"on a utilis´e l"in´egalit´e de Jensen pour la premi`ere in´egalit´e et le lemme I.2.6 pour la deuxi`eme.
D´efinition I.2.7.SoitX= (X1,...,Xd)une variable al´eatoire `a valeurs dansRdde fonction de copule v´erifiant F(x1,...,xd) =C(F1(x1),...,Fd(xd))pour toutx1,...,xd?R.(I.3) Le th´eor`eme suivant relie les copules aux fonctions de r´epartition. Th´eor`eme I.2.8(Th´eor`eme de Sklar).Soitd≥2.I.2. COPULE9
dansR. La fonctionFd´efinie par (I.3) est la fonction de r´epartition d"une variable al´eatoire `a
valeurs dansRd.2. SoitX= (X1,...,Xd)une variable al´eatoire `a valeurs dansRd. Il existe une copule pourX.
Si les fonctions de r´epartition des variables al´eatoiresX1,...,Xdsont continues, alors la copule
est unique. D´emonstration.SoitCune copule et des variables al´eatoiresU1,...,Udde loi uniforme sur [0,1] r´epartition de variables al´eatoires `a valeurs dansR. On poseX= (F-11(U1),...,F-1 d(Ud)). Pour x= (x1,...,xd)?Rd, on a en utilisant (I.2) Ceci termine la d´emonstration de la propri´et´e 1. SoitFla fonction de r´epartition d"une variable al´eatoireX= (X1,...,Xd) `a valeurs dansRd etUk=Fk(Xk-) +V? v?ΔkP(Xk=v)1{Xk=v}, o`u Δkest l"ensemble des points de discontinuit´e deFksinon. La proposition I.1.6, siFkest continue, ou le lemme I.1.7, siFkn"est pas continue, assurent que les variables al´eatoiresUksont de loi uniforme sur [0,1] et que pour toutxk?Ron aCest une copule. Pourx= (x1,...,xd)?Rd, on a
la continuit´e de la copule impliquent l"unicit´e de la fonctionCv´erifiant (I.3). Nous donnons une repr´esentation analytique des copules. Th´eor`eme I.2.9.Soitd≥2etCune fonction de[0,1]d`a valeurs dans[0,1]. La fonctionCest une copule si et seulement si elle v´erifie les conditions suivantes :1. Soitk? {1,...,d}etu= (u1,...,ud)?[0,1]d. Siuk= 0alors, on aC(u) = 0. Siui= 1pour
touti?=k, alors on aC(u) =uk. (u1,...,ud),? uD´emonstration.SoitCune copule et des variables al´eatoiresU1,...,Udde loi uniforme sur [0,1] telles
il est imm´ediat de v´erifier la propri´et´e 1. Pour touta= (a1,...,ad),b= (b1,...,bd)?[0,1]dtel que
il est facile de v´erifier, en notantu= (u1,...,ud), que u10CHAPITRE I. FONCTION DE R´EPARTITION ET COPULE
uR´eciproquement, soitCune fonction v´erifiant les conditions 1 et 2. On pose Ω =]0,1]d. La collection
la tribu bor´elienneFsur Ω. On consid`ere P la fonction d"ensembles d´efinie par P(]0,u]) =C(u) pour
toutu?[0,1]d. En utilisant (I.5), on peut ´etendre P surAen une fonction additive. La d´ecomposition
d"un ensembleA? Aen r´eunion de pav´es disjoints n"est pas unique, mais (I.5)assure que la valeur
P(A) est ind´ependante de la d´ecomposition choisie. La condition 1 assure que P(Ω) = 1 et la condition
valeurs dans [0,1]. Pourc?]a,b], on a [c,b] compact avec ]c,b]?[c,b]?]a,b], etquotesdbs_dbs35.pdfusesText_40[PDF] ensemble de définition d'une fonction inverse
[PDF] courbe fonction cube
[PDF] offre d'emploi maroc 2016
[PDF] trovit maroc
[PDF] comment calculer une moyenne de plusieurs pourcentages
[PDF] pourcentage pondéré définition
[PDF] avito offre emploi marrakech
[PDF] qu'est ce qu'une moyenne pondérée
[PDF] moyenne pondéré excel
[PDF] effectif pondéré eple
[PDF] note pondérée marché public
[PDF] marge pondérée
[PDF] résultat pondéré
[PDF] tableur statistiques 4ème