VARIATIONS DUNE FONCTION
On dit qu'une fonction croissante conserve l'ordre et qu'une fonction b) La fonction est croissante sur les intervalles [?4 ; 0] et [5 ; 7].
Monotonie
Fonctions strictement croissantes. On dit qu'une fonction f est strictement croissante ssi Donner un exemple de fonction décroissante non strictement.
LES SUITES
c) la suite (un) est monotone si elle est croissante ou décroissante ; f sur l'intervalle 0;+? . ... DÉMONTRER QU'UNE SUITE EST ARITHMÉTIQUE.
FONCTIONS DE REFERENCE
Propriété : La fonction racine carrée est strictement croissante sur l'intervalle 0;+????? . Démonstration : Soit a et b deux nombres réels positifs tels
LA DÉRIVÉE SECONDE
00 et 1
GÉNÉRALITÉS SUR LES SUITES
Par ce procédé Archimède donne naissance
Théorème de la bijection : exemples de rédaction
a) f(I) est un intervalle car image d'un intervalle par une fonction continue Montrer qu'il existe un unique ? ? ... tel que . . . ».
Chapitre 3 Dérivabilité des fonctions réelles
Dans tout ce chapitre I désigne un intervalle non vide de R. mettent cependant de vérifier qu'une fonction est (ou n'est pas) dérivable en un point.
Limites et continuité
Soit ]a b[ un intervalle ouvert
CONTINUITÉ
Si f '(x) ? 0 alors f est croissante sur I. La fonction f est donc décroissante sur l'intervalle ??;2 ... 1) Démontrer que f '(x) = 3x x ? 2.
[PDF] Monotonie
On dit qu'une fonction est croissante sur une partie I de DD(f ) ssi ?xy ? Ix ? y ? f (x) ? f (y) On s'intéresse surtout au cas o`u I est un intervalle
[PDF] VARIATIONS DUNE FONCTION - maths et tiques
Propriété : La fonction racine carrée est strictement croissante sur l'intervalle [0 ; +?[ Démonstration au programme : Vidéo https://youtu be/1EUTIClDac4
[PDF] FONCTIONS DE REFERENCE - maths et tiques
Définitions : Soit f une fonction définie sur un intervalle I - Dire que f est croissante sur I (respectivement strictement croissante sur I) signifie
[PDF] Continuité et monotonie sur un intervalle - CPGE Brizeux
Corollaire 1 Si f : I ? R est une fonction définie et continue sur un intervalle I alors l'image directe f(I) de I par f est un intervalle Démonstration —
[PDF] Étude globale dune fonction sur un intervalle
On dit que f est une fonction croissante sur l'intervalle I lorsque pour tout (a b) ? I2 a ? b =? f(a) ? f(b) On dit que f est une fonction
[PDF] Chapitre 3 Dérivabilité des fonctions réelles
Dans tout ce chapitre I désigne un intervalle non vide de R Définition 3 1 1 Soit f : I ? R une fonction et soit x0 ? I On dit que f est dérivable
[PDF] Chapitre 2 Continuité des fonctions réelles
Pour que ceci ait un sens il faut montrer l'unicité de la limite — quand elle Soit f : D ? R une fonction et soit x0 ? D On dit que f est continue
[PDF] CH XI : Étude globale des fonctions réelles dune variable réelle
Donner son domaine de définition 3f et démontrer que f est paire Une fonction qui n'est pas croissante n'est pas forcément décroissante La
[PDF] Dérivation des fonctions
On dit qu'une fonction f est dérivable sur un intervalle I lorsque f est dérivable en tout point de I On note f la fonction dérivée de f qui à tout x ?I
[PDF] Continuité et dérivabilité dune fonction - Lycée dAdultes
7 nov 2014 · Définition 2 : Soit une fonction f définie sur un intervalle ouvert I Soit a un élément de I On dit que la fonction f est continue en a si
Comment prouver qu'une fonction est croissante sur un intervalle ?
On dit qu'une fonction f est croissante ssi pour x et y dans le DD de f , si on a x ? y, on a aussi f (x) ? f (y). En langage plus formel, ? donne ?x,y ? DD(f ),x ? y ? f (x) ? f (y).Comment déterminer une fonction croissante ?
Si [a, b] est un intervalle du domaine d'une fonction f, on dit que la fonction f est croissante dans l'intervalle [a, b] si et seulement si pour tout élément x1 et x2 de [a, b], si x1 < x2, alors f(x1) ? f(x2).Comment voir si une fonction est croissante ou décroissante ?
Une fonction est dite strictement croissante sur un intervalle de x si les valeurs de y ne font qu'augmenter. Une fonction est dite strictement décroissante sur un intervalle de x si les valeurs de y ne font que diminuer.- Soit une fonction continue et strictement monotone sur un intervalle. Si a et b désignent les extrémités de l'intervalle (c'est-à-dire a ou b sont des réels ou sont les symboles ? ? ou + ? ) alors les extrémités de l'intervalle sont lim x ? a f ( a ) et lim x ? b f ( x ) (ces limites pouvant être elles-mêmes infinies).
I.1. Fonctions paires / impaires
Définition
Une fonctionf:I!Restpairesi :8x2I; f(x) =f(x)Pour que cette définition soit valide, il faut supposer que les quantitésf(x)
etf(x)sont bien définies. Il faut donc que la fonctionfsoit définie sur un intervalleIsymétrique : x2I) x2IRemarque
La courbe représentative d"une fonction paire est symétrique par rapportà l"axe des ordonnées.
Ainsi, sifpaire, alorsfn"est pas injective (sauf siI=f0g). On peut écrire une version " sans lesx» de cette définition. SoitIun intervalle symétrique. Une fonctionf:I!Rest paire si :f(id) =fExempleOn considère la fonctionf:x7!exe
2x+ 1.
Donner son domaine de définitionDfet démontrer quefest paire. La quantitéf(x)est définie pour toutxtel que : e2x+16= 0. Or e2x+1>0.On en déduit queDf=R.
Soitx2R.
f(x) =exe2x+ 1=1e
x1 e2x+ 1=1e
x1+e2xe 2x=1e xe2x1 +e2x=exe2x+ 1=f(x)
On en déduit quefest paire. Sa courbe représentative est donc symétrique par rapport à l"axe des ordonnées.6422460:50:5Définition
SoitIun intervalle symétrique.
Une fonctionf:I!Restimpairesi :8x2I; f(x) =f(x)Remarque La courbe représentative d"une fonction impaire est symétrique par rapportà l"origine.
SoitIun intervalle symétrique. Une fonctionf:I!Rest impaire si :f(id) = (id)f1 ECE1-B2015-2016Propriété(jouons avec la définition ...)Soientfetgdeux fonctions définies surR.
1)fpaire)gfpaire2)fetgimpaires)gfimpaire3)fimpaire etgpaire)gfpaireDémonstration.
1)Soitx2R. On a alors :
gf(x) =g(f(x)) =g(f(x)) =gf(x)Ce qui démontre quegfest paire.
On aurait pu faire une démonstration " sans lesx» : (fg)(id) =f(g(id)) =fg2)Soitx2R. On a alors :
gf(x) =g(f(x)) =g((f(x))) =g(f(x)) =gf(x)Ce qui démontre quegfest impaire.
3)Soitx2R. On a alors :
gf(x) =g(f(x)) =g(f(x)) =g(f(x)) =gf(x) Ce qui démontre quegfest paire.I.2. Bornes d"une fonctionI.2.a) Notion de minorant / majorant
Définition
Soitf:I!R.
1)festminorée(surI) si elle admet un minorant :9m2R;8x2I; m6f(x)2)festmajorée(surI) si elle admet un majorant :9M2R;8x2I; f(x)6M3)festbornée(surI) si elle est à la fois majorée et minorée :9(m;M)2R2;8x2I; m6f(x)6Mce qu"on peut aussi écrire sous la forme :
9M2R+;8x2I;jf(x)j6MRemarque
Si une fonctionfadmet un majorantM(resp. un minorantm) alors elle en admet une infinité. En effet, tout élément plus grand queM(resp. plus petit quem) est un majorant (resp. minorant) def. Les bornesmetMévoquées dans ces définitions ne sont pas forcé- ment des valeurs prises parf.Par exemple, la fonctionf:x7!exexe x+exest majorée par1(donc par1:1,1:5, e,37,1018...) mais1n"est pas atteint parf.2
ECE1-B2015-2016I.2.b) Notion de minimum / maximum globalDéfinition
Soitf:I!R.
1)fadmet unminimumsur l"intervalleIsi :9x02I;8x2I; f(x)>f(x0)Si tel élément existe, on dit quefatteint sonminimumau pointx0.
2)fadmet unmaximumsur l"intervalleIsi :9x02I;8x2I; f(x)6f(x0)Si tel élément existe, on dit quefatteint sonmaximumau pointx0.
Remarque
S"il existe, le maximum (resp. minimum) d"une fonction surIest unique. Cependant, ce maximum peut être atteint en plusieurs points deI. Le maximum (resp. minimum) defsurI, s"il existe, est un majorant (resp. minorant) defqui est atteint parf.xy x 0x1f(x0)f(x1)La fonctionfadmet le minimum32
Ce minimum est atteint en les deux
pointsx0etx1: f(x0) =32 f(x1) =32 .I.2.c) Notion de minimum / maximum localDéfinition
Soitf:I!Retx02I.
1)On dit quefadmet unmaximum localenx0si :9 >0;8x2I;jxx0j6)f(x)6f(x0)2)On dit quefadmet unminimum localenx0si :9 >0;8x2I;jxx0j6)f(x0)6f(x)Remarque
Une fonctionfpeut admettre plusieurs maxima (resp. minima) locaux. Un maximum (resp. minimum) local d"une fonctionfest un majorant (resp. minorant) local def.xy x 0x 1x2f(x0)f(x1)f(x2)La fonctionfadmet :
un minimum local enx0. un maximum local enx1. un minimum local enx2.La fonctionf:
n"admet pas de maximum. admet un minimum (global) au pointx0. La fonctionfn"admet pas de majorant. Elle admet une infinité de minorants : tout réelm2Rtel quem6f(x0)est un minorant def. Parmi ses minorants, on peut distinguer celui qui a le plus d"intérêt.3 ECE1-B2015-2016I.2.d) Notion de borne supérieure / inférieureDéfinition
Soitf:I!R.
1)Sifest minorée surI, on appelleborne inférieure defsurIle plus
grand des minorants defsurI. Cet élément est notéinfIfouinfx2If(x).2)Sifest majorée surI, on appelleborne supérieure defsurI, le plus
petit des majorants defsurI. Cet élément est notésupIfousup
x2If(x).3)Sifest bornée surI, on peut donc définirsup
Ijfj. La borne supérieure (resp. inférieure) defn"est pas forcément une valeur atteinte parf. Si c"est le cas il s"agit du minimum (resp. maximum) de la fonction. siinfIf2f(I), alorsinfx2If(x) = minx2If(x) sisupIf2f(I), alorssup
x2If(x) = maxx2If(x)Considérons la fonctionf:x7!ex.xyLa fonctionfn"admet pas
de minimum surR.Elle est minorée par tout
réelm60.Sa borne inférieure est :
infRf= 0.La fonctiong:x7!exexe x+exn"admet pas de minimum / maximum.xyLa fonctiongn"admet pas de minimum / maximum.Elle est minorée par tout
réelm61.Elle est majorée par tout
réelM>1. infRg=1etsupRg= 1.
I.3. Fonctions monotones
Définition
Soitf:I!R.
1)La fonctionfestcroissantesurIsi :8(x;y)2I2; x6y)f(x)6f(y)2)La fonctionfeststrictement croissantesurIsi :8(x;y)2I2; x < y)f(x)< f(y)3)La fonctionfestdécroissantesurIsi :8(x;y)2I2; x6y)f(x)>f(y)4)La fonctionfeststrictement décroissantesurIsi :8(x;y)2I2; x < y)f(x)> f(y)5)La fonctionfestmonotonesurIsi :
(fest croissante surI)OU(fest décroissante surI) On définit de même la notion destricte monotonie.4ECE1-B2015-2016Remarque
Une fonction qui n"est pas croissante n"est pas forcément décroissante. La négation du caractère croissant est :9(x;y)2I2;(x6y)ET(f(x)> f(y))
Il est important de préciser l"intervalle d"étude.xyLa fonction inversen"est pasdé-
croissante surR.Elle est décroissante surR.
Elle est décroissante surR+.
Sifest croissante (resp. décroissante) alorsfest décroissante (resp. croissante). Le résultat est le même en cas de stricte monotonie.Proposition 1.
Soitf:I!R.
1)Sifest strictement monotone surI, alorsfest injective deIsurR.
2)Sifest strictement monotone surI, alorsfréalise une bijection deI
surf(I).Démonstration.
On fait la démonstration dans le cas de la croissance (autre cas analogue).1)Supposonsfstrictement croissante. Soit(x1;x2)2I2tel quex16=x2.
Quitte à renommerx1etx2, supposonsx1< x2. Par stricte croissance def, on a :f(x1)< f(x2)et donc :f(x1)6=f(x2).2)L"image defcoïncide avec son ensemble d"arrivée. La fonctionfest donc
surjective. Étant de plus injective (cf précédent), elle réalise une bijection deIsurf(I).Théorème 1.(théorème de la limite monotone)Soitfune fonction monotone surI= ]a;b[(a < b).
(aveca2R[ f1getb2R[ f+1g) 1)Six02I:fadmet une limitefinieà gauche et à droite enx0.
2)Six0=a:fadmet une limite dansR[ f1;+1genx0.
a)sifest croissante,lim x!af(x) =(infx2If(x)sifest minorée 1 sinonb)sifest décroissante,lim x!af(x) =(sup x2If(x)sifest majorée +1sinon3)Six0=b:fadmet une limite dansR[ f1;+1genx0.
a)sifest croissante,lim x!bf(x) =(sup x2If(x)sifest majorée +1sinonb)sifest décroissante,lim x!bf(x) =(infx2If(x)sifest minorée 1 sinonDémonstration.(CULTURE) Pour faire la démonstration, il faut connaître la notion de borne supérieure (et inférieure) d"une partie deRet sa caractérisation. SiERalors le plus petit des majorants deE, lorsqu"il existe, est appelé borne supérieure deEet est notéM= supE. On peut caractériser cette borne supérieureMde la façon suivante.8x2E; x6M(Mest un majorant)
8" >0;9x2E; M" < x(M"n"est jamais un majorant)5
ECE1-B2015-2016On se limite ici au cas oùfest croissante (casfdécroissante analogue) et on s"intéresse au casx0=b. On distingue alors deux cas : soitfestmajorée.On note alorsM= sup
x2If(x) = supff(x)jx2Ig. Soit" >0. De par la caractérisation précédente, on sait queM"n"est pas un majorant deff(x)jx2Ig. Ainsi, il existeu2I(i.e.a < u < b) tel que :M" < f(u)6M. Pour toutxtel queu6x < b, on a, par croissance def:M" < f(u)6f(x)6M
En notant=bu >0, on a donc :
8x2I;(b6x < b) jf(x)Mj6")
soitfestnonmajorée.SoitA2R.
Commefnon majorée, il existeu2I(i.e.a < u < b) tel que :f(u)> A. Pour toutxtel queu6x < b, on a, par croissance def:A < f(u)6f(x)
En notant=bu >0, on a donc :
8x2I;(b6x < b)f(x)> A)Ceci ne signifie pas qu"une fonction monotone admet une limite en
tout point de]a;b[. Par exemple, on peut considérer la fonction f:[0;+1[!Rx7!8 :pxsi06x <33six= 3
13 x+ 3six >3 qui est (strictement) croissante mais n"admet pas de limite en3.Représentation graphique xy 34p3 Commefest croissante, le Théorème1 p ermetd"affirmer que la fonction f admet une limite à gauche et à droite en tout pointx02I. C"est notamment le cas enx0= 32[0;+1[. Détaillons ce cas : limx!3f(x) = limx!3px=p3 limx!3+f(x) = limx!313 x+ 3 = 4 Pour autant, cela ne signifie pas quefest continue en3. Ce n"est pas le cas puisque :limx!3f(x)6= limx!3+f(x).6 ECE1-B2015-2016II. Continuité sur un intervalle
II.1. Continuité globale
Définition
Soitf:I!Rune fonction définie sur un intervalleI. La fonctionfest continue sur I si elle est continue en tout point deI. Autrement dit,fest continue sur I si elle admet une limite finie en tout point deI. Ceci s"écrit :8x02I; 9`2R;8" >0;9 >0;8x2I;(jxx0j6) jf(x)`j6")Remarque On peut simplifier l"écriture précédente. En effet, commefest continue en x0et définie enx0, on a : "`=f(x0)».
Ainsi,fest continue surIsi :8x02I; 8" >0;9 >0;8x2I;(jxx0j6) jf(x)f(x0)j6")II.2. Opérations algébriques sur les fonctions continues
Théorème 2.
Soientf;g:I!Rdeux fonctions continues surI. Soit2R. Alors les fonctionsf+g,f,fgsont des fonctions continues surI.De plus, signe s"annule pas surI,1g
etfg sont aussi continues surI.Démonstration.
On obtient ce résultat en appliquant à tous les points deIle résultat analogue énoncé dans le chapitre précédent (continuité en un point).Théorème 3.1)Toute fonction polynomiale est continue surR.
2)Toute fonction rationnellef:x7!P(x)Q(x)est continue sur tout intervalle
Isur lequelQne s"annule pas.
Démonstration.
1)La fonctionx7!1et la fonctionx7!xsont continues surR(il suffit de
prendre="). On en déduit par somme, produit et produit par un réel que les fonctions polynomiales sont continues.2)La fonctionfest continue surIpar quotient de fonctions continues dont
le dénominateur ne s"annule pas.Application De par ces propositions sur les opérations algébriques et la composition, on pourra rédiger comme suit : fest une continue surIcarfest la somme / produit / quotient (attention au dénominateur) de fonctions continues surI.Exemple
1)On considère la fonctionf:x7!xln(x)1définie surR+.
La fonctionfest continue surR+car elle est la somme des fonctions : x7!xln(x)continue surR+comme produit des fonctions : (i)x7!xpolynomiale donc continue surR+, (ii)x7!ln(x)continue surR+. x7! 1constante donc continue surR+.2)On considère la fonctiong:x7!e2x+ 1e
2x1définie notamment sur]0;+1[.
La fonctiongest continue sur]0;+1[car c"est le quotient de : la fonctionx7!e2x+ 1, continue sur]0;+1[. et de la fonctionx7!e2x1, continue sur]0;+1[et qui ne s"annule pas sur]0;+1[.7 ECE1-B2015-2016II.3. Composée de deux fonctions continuesProposition 2.
Soitf:I!Rcontinue sur un intervalleI.
Soitg:J!Rcontinue sur un intervalleJ.
On suppose de plus que :f(I)J(pour quegf:I!Rsoit bien définie).Alorsgf:I!Rest continue surI.
Démonstration.
Encore une fois, ce résultat global est un corollaire direct du résultat du chapitre précédent sur la limite en un point de la composéegf.Exemple1)Sifest continue surI, alors :f2,jfj,exp(f)sont continues surI.
2)Sifest continue et positive surI,pfetln(f)sont continues surI.
3)Dans la pratique, on rédigera comme suit.
a)Considérons la fonctionh:t7!ln(1 +t)définie sur]1;+1[. La fonctionhest continue sur]1;+1[car c"est la composée de : g:t7!t+ 1, continue sur]1;+1[car polynomiale.De plus,g(]1;+1[) ]0;+1[.
et def:t7!ln(t), continue sur]0;+1[. b)Considérons la fonctionh:t7!ept définie sur[0;+1[. La fonctionhest continue sur[0;+1[car c"est la composée de : g:t7!pt, continue sur[0;+1[.De plus,g([0;+1[) R.
et def:t7!et, continue surR.II.4. Fonctions continues par morceaux Définition(continuité par morceaux sur un segment)Soitaetbdeux réels tels quea < b.
On dit quefestcontinue par morceauxsur[a;b]s"il existe une subdivision a0=a < a1<< an=btelle que pour touti2J0;n1K:
1)f]ai;ai+1[est continue(i.e. continue sur]ai;ai+1[),
2)f]ai;ai+1[est prolongeable par continuité sur l"intervalle fermé[ai;ai+1].
Remarque(bien comprendre cette définition)
Naturellement, on a envie de poser la définition suivante : "fest continue par morceaux sur[a;b]si l"on peut découper l"intervalle en morceaux (les]ai;ai+1[) tel quefest continue sur chaque morceau ». Ceci correspond au point1)de la définition. Par ajout du point2)on impose de plus quefne peut admettre une limite infinie en les pointsai.Définition(équivalente)
La fonctionfest continue par morceaux sur[a;b]s"il existe une subdivision a0=a < a1<< an=btelle que pour touti2J0;n1K:
fest continue sur]ai;ai+1[, fadmet une limite finie à droite enai, fadmet une limite finie à gauche enai+1. (et ces limites ne sont pas forcément égales et peuvent aussi être différentes def(ai)etf(ai+1))8ECE1-B2015-2016Exemple
On considère la fonction suivante :
f:[1;5]!Rx7!8 :1xsi16x <38six= 3
3x+ 5si3< x65
fn"est pas continue sur[1;5]car elle n"est pas continue au point3: lim x!3f(x) =26= 14 = limx!3+f(x)Par contre,fest continue par morceaux sur[1;5].
En effet, si l"on prenda0= 1,a1= 3,a2= 5, on a :
fest continue sur]1;3[et sur]3;5[. limx!1+f(x) = limx!11x= 0(limite finie) lim x!3f(x) = limx!31x=2(limite finie) lim x!3+f(x) = limx!33x+ 5 = 14(limite finie) lim x!5f(x) = limx!53x+ 5 = 20(limite finie)Remarque
On peut étendre cette définition à un intervalleIquelconque. Une fonctionfest ditecontinue par morceaux sur un intervalleIsi elle est continue par morceaux sur tout segment[a;b]I. La fonctionx7! bxcest continue par morceaux surRpuisqu"elle estcontinue par morceaux sur tout segment[a;b](aveca,bdansR).III. Les grands théorèmes de la continuité surI
III.1. Théorème des valeurs intermédiaires Théorème 4.(Théorème des Valeurs Intermédiaires)Soitf:I!Rune fonction continue sur unintervalleI.
Siaetbsont deux points deI(a < b) tels que :f(a)f(b)60.Alors il existec2[a;b]tel quef(c) = 0.
Démonstration.
a)Casf(a) =f(b) = 0: trivial. Prendrec=a. b)Casf(a)60etf(b)>0(l"autre cas est analogue) La démonstration se base sur une méthode dite " de dichotomie » qu"on peut résumer par le schéma suivant.a 0b 0a 1b 1a 2b 2a 3b 3a 4b 49ECE1-B2015-2016On construit une suite de segments emboîtés[an;bn]tels que : f(an)60, f(bn)>0. On définit les suites(an)et(bn)par récurrence.
0)Initialement, on posea0=a,b0=betc0=a+b2
1)Sif(c0)60, on posea1=c0etb1=b.
Sif(c0)>0, on posea1=a0etb1=c0.
2)... n+1)On notecn=an+bn2Sif(cn)60, on posean+1=cnetbn+1=bn.
Sif(cn)>0, on posean+1=anetbn+1=cn.
Les suites(an)et(bn)ainsi construites sont adjacentes. En effet : an+1>an, bn+16bn, bnan=bn1an12 ==b0a02 n!n!+10. Ainsi,(an)et(bn)sont convergentes et convergent vers la même limite c= supan= infbn. On note au passage quea=a06c6b0=b.quotesdbs_dbs19.pdfusesText_25[PDF] site de recherche de personne gratuit
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