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19 juin 2015 BO Santé – Protection sociale – Solidarité no 2015/8 du 15 ... mental de centres de conseil en antibiothérapie pour les médecins libéraux.



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Le conte a la radio en Afrique de l'Ouest.Une

pragmatique de l'oralite pour le developpement integral en Afrique ?

Etude du cas de radio Parana au Mali

Zufo Alexis DembeleTo cite this version:

Zufo Alexis Dembele. Le conte a la radio en Afrique de l'Ouest.Une pragmatique de l'oralite pour le developpement integral en Afrique ?Etude du cas de radio Parana au Mali. Sciences de l'information et de la communication. Universite de la Sorbonne nouvelle - Paris III, 2010.

Francais..

HAL Id: tel-01355698

Submitted on 24 Aug 2016

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Thèse de Doctorat en

Sciences de l'Information et de la Communication

présentée par

Zufo Ale

xis Dembélé

LE CONTE A LA RADIO EN AFRIQUE DE L'OUEST

UNE PRAGMATIQUE DE L'ORALITE POUR LE DEVELOPPEMENT INTEGRAL EN AFRIQUE ? ETUDE DU CAS DE RADIO PARANA AU MALI

TOME I

Sous la direction de :

Marie-Dominique POPELARD, professeur, Université Sorbonne Nouvelle -

Paris 3 (France)

Et de :

Louis BOSSHART, professeur, Université de Fribourg (Suisse)

Soutenue le 14 octobre 2010

Composition du jury :

Louis BOSSHART,

professeur, Université de Fribourg (Suisse) Laurence KAUFMANN, professeur, Université de Lausanne (Suisse) Cécile LEGUY, maître de conférences - HDR, Université Descar tes (France) Marie-Dominique POPELARD, professeur, Université Sorbonne Nouvelle,

Paris 3 (France).

2

DEDICACE

A mes parents :

mon père qui aime fleurir son discours de contes et ma mère, que sa repartie en proverbes rend économe en paroles ;

Aux artisans et artistes de la Parole du Centre

de communication de Parana ; Ainsi qu'à tous mes confrères et collègues de la

Communication au Mali, en France et en Suisse.

3

REMERCIEMENTS

Au terme de ces cinq années de recherche en sciences de l'information et de la communication, je remercie vivement les professeurs Louis Bosshart et Marie-Dominique Popelard, directeurs de la présente thèse qui n'ont ménagé aucun effort pour m'aider à progresser. Leurs conseils avisés et leurs sages suggestions m'ont été très précieux. J'adresse une sincère reconnaissance au professeur Olivier Tschannen avec qui, un bout de chemin a été fait. Mais les aléas de la vie l'ont empêché de parvenir avec nous à l'étape d'aujourd'hui. J'ai une pensée émue pour le Professeur Jean Widmer - arraché trop tôt à l'affection de ses proches et de ses étudiants - avec qui ce travail a commencé. Son ouverture d'esprit, son sens de l'humain, ses questionnements continueront à m'inspirer. Qu'il soit infiniment remercié. Je dis merci à Cécile et à Pierre, mes compagnons d'exploration dont les demandes de précision et de clarification sont autant d'appels confraternels à mieux voir, à mieux dire, à mieux faire. J'exprime mille gratitudes aux personnes et institutions en France et en Suisse qui, de près ou de loin m'ont épaulé, m'ont donné un logis et couvert afin qu'aboutisse cette mission d'étude. Mille mercis pour le soutien moral, l'attention fraternelle, les encouragements de toutes formes. Je salue la présence attentive durant ces années de Laurent et Sylvie, Guy et Claire, Elisabeth, Dany, Josiane, Christiane, Jacob, Honoré, Joseph

Tanden.

4

PRINCIPAUX SIGLES UTILISES

ACCT Agence de Coopération Culturelle et Technique AMARC Association Mondiale des Radiodiffuseurs Communautaires AMUPI Association Musulmane pour l'Unité et le Progrès de l'Islam ASPCR Association de San pour la Promotion de la Communication Rurale

BBC British Broadcasting Corporation

CELTHO Centre d'Etudes Linguistiques et Historiques par la Tradition Orale CNRENF Centre National des Ressources de l'Education Non Formelles

CFI Canal France International

CIERRO Centre Interafricain d'Etudes en Radio Rurale de Ouagadougou CLIC Centre Local d'Information et de Communication

CLO Cahiers de Littérature Orale

CMC Centre Multimédia Communautaire

CMDT Compagnie Malienne de Développement du Textile

CNRS Centre National de Recherche Scientifique

CSC Conseil Supérieur de la Communication (Mali) DNAFLA Direction National de l'Alphabétisation et de la Linguistique Appliquée FESPACO Festival Panafricain du Cinéma de Ouagadougou

FM Modulation de Fréquence

FAO

Found and Agriculture Organisation

IFAN Institut Fondamental d'Afrique Noire (Dakar) ISOLA International Society for the Study of Oral Literature in Africa LACITO Langues et Civilisation à travers la Tradition Orale LLACAN Langages, Langues et Cultures d'Afrique Noire NTIC Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication OIF Organisation internationale de la Francophonie

ORTM Office de Radio Télévision du Mali

ONG Organisation Non Gouvernementale

ONU Organisation des Nations Unies

PNUD Programme des Nations Unies pour le Développement

RFI Radio France Internationale

SELAF Société d'Etudes Linguistiques et Anthropologiques de France TRRAACE Toutes les Ressources pour les Radios Africaines Associatives

Communautaires et Educatives

UCAP Union Catholique Africaine de la Presse

UCIP Union Catholique Internationale de la Presse

UMR Unité Mixte de Recherches

UNICEF Fonds des Nations Unies pour l'Enfance

UNESCO Organisation des Nations Unies pour l'Education, la Science et la Culture

URTEL Union des Radios et T

élévisions Libres (Mali)

URTNA Union des Radiodiffusions et Télévisions Nationales d'Afrique 5

SOMMAIRE

6 7 8 9

INTRODUCTION GENERALE

10

INTRODUCTION GENERALE

Tout en se

déclinant comme une interrogation, notre projet de travailler sur les façons dont la tradition orale trouve sa voie dans les médias de masse voudrait trouver à s'appliquer : l'oralité peut-elle servir ? Dans un travail précédent

1, nous avions noté l'engouement des sociétés africaines -

sociétés marquées par l'or alité - pour les nouvelles technologies de la communication. Après avoir dégagé les enjeux majeurs de l'appropriation et des usages de ces moyens, nous avions relevé que, si l'Afrique et les Africains veulent marquer de leur présence cette société de l'information, ils ne pourront le faire qu'en produisant du contenu et du contenu nouveau. Nous avions alors pensé que la tradition orale qui prend souvent la forme de contes pourrait, pour des raisons multiples, constituer ce contenu. La nouveauté revêtirait alors le support dans lequel ces contes serai ent diffusés. Le projet apparaît ainsi comme un questionnement sur la pratique et le sens de genres oraux quand ils sont diffusés à la radio. Parmi eux, nous comptons aborder les contes et les chants des griots qui constituent pour les sociétés d'oralité des " manuels scolaires », des moyens d'instruction, les leviers d'éducation ou encore de socialisation. La question que nous posons s'énonce comme suit : comment la pratique et la réception du conte et du chant des griots à la radio contribuent-elles à redéfinir les caractéristiques de l'oralité et à bâtir les chemins de développement intégral en Afrique? Cela permet-il l'exploration de nouvelles médiations dans des contextes et des situations où l'écriture n'est pas le mode premier de commun ication ? Nous voudrions privilégier au cours de ce travail les approches pragmatiques, dans la mesure où elles permettent de comprendre les sociétés d'oralité, les concepts qu'elles utilisent, les langages qu'elles véhiculent et partagent. On le sait, avec l'écriture, l'Afrique s'enrichit de Analyse sociologique du discours des pays du Sahel sur la société de l'information, Mémoire de diplôme d'études approfondies en sociologie de la communication, sous la direction de Prof. Laurence KAUFMANN, Université de Fribourg, février 2005,139 p.

INTRODUCTION GENERALE

11 nouvelles conditions de production et de reproduction de " la pensée ». De plus, il y a quelques décennies, d'autres modes d'expression sont apparus sur le continent avec les nouvelles technologies de l'information et de la communication. Se les approprier et en user relève d'un défi de développement. Mais pour quoi faire, pour quoi dire ? En prenant les cas de deux genres oraux comme le conte et le chant des griots, nous formulons l'hypothèse qu'ils entrent dans le capital médiatique au titre d'une intégration de la tradition dans la modernité.

INTRODUCTION GENERALE

12

1. PROBLEMATIQUES DE L'ORALITE ET DU CONTE

Interroger la tradition orale ne consiste pas uniquement à se tourner vers le passé. Il s'agit aussi d'examiner ce qu'elle dit aujourd'hui et ce qu'elle permet de voir dans l'horizon des possibles. L'oralité telle que nous proposons de l'aborder à travers la radio de proximité dans le contexte d'une société sans écriture, doit être située dans la double perspective d'une revalorisation et d'une valorisation. L'oralité pourrait être considérée comme une modalité de civilisation par laquelle les sociétés assurent la pérennisation d'un patrimoine verbal conçu comme un élément essentiel de ce qui fonde la cohésion communautaire. On entendra la tradition de la façon dont l'universitaire béninois Ascension Bogniaho la définit comme " un ensemble prodigieux de connaissances de toutes catégories, amassées et ordonnées par un peuple depuis des temps immémoriaux et léguées de génération en génération »

2. Comprise dans ce sens, la tradition serait donc

l'expérience historique d'un peuple telle qu'elle s'exprime ordinairement ou de façon soutenue pour une perpétuation de la culture, somme de savoirs, de connaissances encyclopédiques léguées avec plus ou moins de fidélité. La tradition orale s'appréhende alors comme couvrant l'ensemble du tableau culturel d'un peuple qui, bien qu'ignorant l'usage d'une écriture graphique de ses langues, dispose d'un patrimoine immatériel transmis de génération en génération. Amadou Hampâté Ba (1900-1991) peut être considéré comme un des défenseurs de ce patrimoine et dont une des déclarations les plus célèbres est celle-ci : " En Afrique, chaque vieillard qui meurt est une bibliothèque qui brûle ». Boutade ou appel ? En tout cas, le vieux sage du Mali tout en rendant hommage aux traditions orales, s'inquiétait de la menace de leurs disparitions et attirait l'attention de tous sur la nécessité de leur sauvegarde. D'autres intellectuels africains expriment la même préoccupation. C'est le cas du Sénégalais Alioune Diop,

BOGNIAHO, Ascension, 2001 :38.

INTRODUCTION GENERALE

13 fondateur de la maison d'édition Présence Africaine, lorsqu'il écrit : " Nos monuments à nous, ce sont les traditions orales qui meurent avec les vieillards qui meurent [....] Nous sommes dans le monde un peuple fragile » 3.

Car les traditions

orales sont définies comme étant " à la fois religion, connaissance, science de la nature, initiation de métier, histoire, divertissement et récréation ; [....] c'est cet héritage de connaissances de tous ordres patiemment transmis de bouche à oreille et de maître à disciple

à travers les âges »

4. Mais on sait que le mode de transmission de génération

en génération fait c ourir le risque de la disparition. En définitive, il semble que la tradition orale sous les formes de contes et de chants de griots est à même d'innerver la mémoire collective d'un groupe social. C'est pour cela que nous formulons une première hypothèse qui intègre la tradition dans la modernité où communiquer continuerait une tradition en veillant à sa pérennisation grâce aux nouvelles conditions de conservation qui se présentent. Pour le Mali, notre terrain d'enquête, Doulaye Konaté, un spécialiste des traditions orales, rafraîchit les mémoires en avertissant : " La prédominance de l'oralité ne doit pas faire oublier que l'usage de l'écrit est un phénomène ancien dans ce pays »

5. Dans le contexte des savoirs

mondialisés, le fait que l'oralité prend sens par rapport à l'écriture fait débat dans diverses branches des sciences humaines. Nous aurons l'occasion d'exposer plus loin quelques éléments des réflexions proposé es par les uns et

les autres. Notons déjà que certaines sociétés, bien qu'ayant été très tôt en

contact avec des procédés scripturaires, ont choisi de ne pas en faire leur

DIOP, in DIAGNE Mamoussé, 2005 : 13.

KI-

ZERBO, Joseph, 1991 : 19.

KONATE, Doulaye, 2006 : 5.

Les m

anuscrits de Tombouctou, grande ville universitaire au XV e siècle, constituent un exempl e. Près de 18 000 documents peuvent être aujourd'hui consultés aujourd'hui au

Centre Ahmed Baba. Celui-ci, avec l'appui de l'UNESCO travaillent à la récupération

d'autres manuscrits estimés à 80 000. Les textes disponibles traitent des sciences exactes (mathématiques, médecine, astronomie), de l'art, de la littérature, de l'architecture.

INTRODUCTION GENERALE

14 mode principal de communication. Elles empruntèrent des systèmes d'écriture pour retranscrire des textes dans leur langue ou inventer des procédés graphiques pour des usages très précis (par exemple dans les sociétés initiatiques). Des spécialistes de l'oralité africaine expliquent un tel choix par le fait que les sociétés en question ont une telle conception de la parole qu'il était inconcevable de l'asservir à un système figé, matérialisé et donc appauvrissant. Pourquoi donc ce besoin d'écrire ? demande l'écrivain et ethnologue malien Amadou Hampâte Bâ (1900-1991). " Lorsque j'écris, répond-il, c'est de la parole couchée sur le papier »

6. Néanmoins, l'auteur de

L'Etra

nge destin de Wangrin n'est pas moins convaincu que " poser l'oralité sur le papier » permet de la perpétuer, de la sauvegarder. Sa prodigieuse production littéraire témoigne de l'histoire coloniale et nous renseigne sur les us et coutumes de l'administration indigène. En ce qui nous concerne ici, nous savons que le " Sage de Marcory » s'est intéressé aux modes de transmission du savoir par les contes et les légendes. Ne disait-il pas " qu'instruire en amusant a toujours été le grand principe des maîtres africains de jadis »

7. Amadou Hampâte Bâ avait souci de préserver la

tradition en lui doquotesdbs_dbs27.pdfusesText_33
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[PDF] BO ANPE n°2007-19 du 23 mai 2007

[PDF] BO ANPE n°2007-20 du 31 mai 2007

[PDF] BO ANPE n°2007-32 - Bulletins officiels

[PDF] BO ANPE n°2007-33 du 24 juillet 2007 - Gestion De Projet

[PDF] BO ANPE n°2007-35 du 31 juillet 2007

[PDF] BO ANPE n°2007-38 du 7 août 2007

[PDF] BO ANPE n°2007-41 du 11 août 2007

[PDF] BO ANPE n°2007-57 du 28 septembre 2007 - Gestion De Projet

[PDF] BO ANPE n°2007-58 du 29 septembre 2007

[PDF] BO ANPE n°2007-66 du 27 novembre 2007

[PDF] BO ANPE n°2007-68 du 6 décembre 2007

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