[PDF] Algèbre-III Réduction des endomorphismes





Previous PDF Next PDF



Algèbre 3.pdf

9 mars 2019 Ceci est le cours d'Algèbre III ensei- gné à l'université 08 Mai 1945 Guelma à raison de 24 heures (TD et cours) dans le semestre. L'objet ...



Cours dAlgèbre 3 et exercices

N : l'ensemble des entiers naturels. • Z : l'anneau des entiers relatifs. • K : un corps qui peut être R ou C. • K[X] : l'anneau des polynômes à une 



[PDF] Algèbre - Exo7 - Cours de mathématiques

La seconde partie est entièrement consacrée à l'algèbre linéaire. C'est un domaine totalement nouveau pour vous et très riche qui recouvre la notion de matrice 



Cours du module - Algèbre 3

Valeurs et vecteurs propres. 2. Polynôme caractéristique. 3. Réduction à la forme triangulaire. 4. Sous-espaces propres. 5. Diagonalisation. 6. Polynôme minimal 



Algèbre 3 : Résumé de cours

L'ordre d'un k-cycle est égal à k. 3 Décomposition en cycles disjoints. Proposition 5. Les orbites sous l'action d'une permutation σ de Sn 



Algèbre-III Réduction des endomorphismes

10 oct. 2011 Dans ce cours 0 est un corps qui peut être QR ou C. Page 3. Table des matières. 1 Un peu de théorie des groupes. 7.



Algèbre 3

11 déc. 2012 Au début du cours nous allons finir le traitement de la réduction de Jordan d'une matrice com- mencé avant l'été. Littérature. Voici quelques ...



Algèbre pour la licence 3

Le cours correspond à 12 ECTS (quatre heures de cours et six heures de travaux dirigés sur douze semaines). Le parti pris pédagogique de cet ouvrage est l' 



Cours dAlgèbre I et II avec Exercices CorrigésOM DE VOTRE

est vraie. 3. Exercices Corrigés. Exercice 1. Donner la négation des propositions suivantes : (1) ∀x ∈ IR∃y 



polycopie algebre 3 SMIA.pdf

Module Algèbre III. Cours Algèbre III. ALAMI IDRISSI ALI. BENLARBI-DELAI M' HAMMED. JABBOURI ELMOSTAFA. Page 2. 1. Table des matières. Chapitre 1 : Systèmes 



Cours dAlgèbre 3 et exercices

Faculté des Mathématiques et Informatique. Département de Mathématiques. Cours d'Algèbre 3 et exercices. Présenté par : MILOUD HOCINE Kouider.



Algèbre-III Réduction des endomorphismes

10 oct. 2011 Dans ce cours 0 est un corps qui peut être QR ou C. Page 3. Table des matières. 1 Un peu de théorie des groupes. 7.



Algèbre - Cours de première année

ALGÈBRE. COURS DE MATHÉMATIQUES. PREMIÈRE ANNÉE. Exo7 vous et très riche qui recouvre la notion de matrice et d'espace vectoriel.



Algèbre 3

11 déc. 2012 Au début du cours nous allons finir le traitement de la réduction de Jordan d'une matrice com- mencé avant l'été. Littérature. Voici quelques ...



ALGEBRE LINEAIRE Cours et exercices

22 mai 2014 £(E) est l'ensemble des endomorphismes de E. 3. Applications linéaires en dimension finie. 3.1. Propriétés. Soit f une application linéaire de E ...



Cours dalgèbre linéaire 2 ème année duniversité.

Elles contiennent souvent des idées très originales. On est constamment amené à les imiter dans les exercices et les applications. Ne sautez jamais une ligne 



Cours de Base de Données Cours n.3 Algèbre relationnelle

Langage procédural : indique comment construire une nouvelle relation `a partir d'une ou plusieurs relations existantes.



Cours de mathématiques

Cours Algèbre III. ALAMI IDRISSI ALI Chapitre 3 : Espaces vectoriels de dimension finie ... 3. Matrice de l'inverse d'une application linéaire.



ANALYSE MATRICIELLE ET ALGÈBRE LINÉAIRE APPLIQUÉE

3. La diagonalisation des matrices et des endomorphismes . de l'artillerie il rédige un cours de mathématiques à l'usage de la marine et.



Algèbre 3.pdf

Algèbre III. BELLAOUAR Djamel. Polycopié de cours Deuxième Année Licence Mathématiques. Université 8 Mai 1945 Guelma. 9 mars 2019.



Algèbre 3 : Résumé de cours - u-bordeauxfr

alors PGCD(a b) = PGCD(b r) Voici le principe de l’algorithme d’Euclide : soient a et b deux entiers positifs ; on pose r0 = a et r1 = b puis pour k 1 tant que rk > 0 on définit rk+1 comme le reste de la division euclidienne de rk 1 par rk En particulier on a rk+1 < rk si rk est non nul



Université Mohammed Premier ENSAO Cours du module Algèbre 3

Cours Algèbre 3 - Filière STPI- Pr Omar ANANE Partie1: Réduction des matrices carrées Les matrices sont largement utilisées dans différents domaines scientifiques



Algèbre-III

Réduction des endomorphismes

Alexis Tchoudjem

Université Lyon I

10 octobre 2011

2

Dans ce cours

est un corps qui peut être Q,R ou C.

Table des matières

1 Un peu de théoriedes groupes7

1.1 Lois de composition . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . .7

1.1.1 Associativité, commutativité . . . . . .. . . . . . . . . 8

1.1.2 Identité, éléments inversibles . . . . . .. . . . . . . . . 9

1.2 Groupes . . . . .. . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . 11

1.3 Sous-groupes . .. . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . 13

1.4 Groupes cycliques. . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . 14

1.4.1 Les groupes

Z /n Z . . . . . . . . . . . . .. . . . . 14

1.5 Morphismes de groupes . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . 17

1.5.1 Sous-groupes distingués . . . . . . . .. . . . . . . . . 18

1.5.2 Isomorphismes. . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . 19

1.6 Classes à gauche et à droite . . . . . . .. . . . . . . . . . . . 20

1.7 Le groupe symétrique . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . 22

1.7.1 Décomposition en cycles . . . . . . . .. . . . . . . . . 22

1.7.2 Signature . . .. . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . 24

2 Rappels sur les matrices27

2.0.3 Opérations . . .. . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . 28

2.1 Matrices carrées .. . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . 29

2.2 Applications . . .. . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . 31

2.2.1 La suite de Fibonacci . . . . . . . . . .. . . . . . . . . 31

2.2.2 Graphes . . . .. . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . 32

2.2.3 Équation différentielle . . . . . . . . . .. . . . . . . . 33

2.3 Systèmes linéaires. . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . 34

2.4 Rang d'une matrice . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . 34

2.4.1 Rappels sur les espaces vectoriels . . .. . . . . . . . . 34

2.4.2 Matrices échelonnées . . . . . . . . . .. . . . . . . . . 39

2.4.3 Égalité entre le rang des lignes et le rangdes colonnes . 42

2.4.4 Image et noyaud'une matrice . . . . .. . . . . . . . . 44

2.5 Lien avec les applications linéaires . . . .. . . . . . . . . . . . 46

2.5.1 Matrice associéeà une application linéaire . . . . . . . 46

3

4TABLE DES MATIÈRES

2.5.2 Théorème du rang . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . 47

2.5.3 Changements debase . . . . . . . . . . .. . . . . . . . 50

3 Le déterminant53

3.1 Dimension

2 et 3 . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . .53

3.2 Déterminant en dimension quelconque .. . . . . . . . . . . . 54

3.2.1 Arrangements .. . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . 54

3.2.2 Définitions du déterminant . . . . . . .. . . . . . . . . 54

3.3 Règle de Cramer. . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . 60

3.4 Déterminant d'unendomorphisme . . . .. . . . . . . . . . . . 65

4 Valeurs propres, vecteurs propres67

4.1 Sous-espaces invariants . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . 67

4.2 Vecteurs propres. . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . 68

4.3 Polynôme caractéristique . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . 70

4.4 Espaces propres .. . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . 78

4.5 Un premier critèrede diagonalisabilité . .. . . . . . . . . . . 83

4.6 Trigonalisation .. . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . 89

5 Polynômes d'endomorphismes93

5.1 Définition . . . .. . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . 93

5.2 Théorème de Cayley-Hamilton . . . . . .. . . . . . . . . . . . 95

5.3 Polynômes annulateurs . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . 99

6 Décomposition spectrale107

6.1 Sous-espaces caractéristiques . . . . . . .. . . . . . . . . . . . 107

6.2 Projecteurs spectraux . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . 113

6.3 Décomposition deDunford-Jordan . . . .. . . . . . . . . . . . 115

6.4 Calcul pratique des projecteurs spectraux. . . . . . . . . . . . 117

6.4.1 Méthode . . . .. . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . 117

6.4.2 Exemples . . .. . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . 118

6.5 Réduction de Jordan . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . 119

6.5.1 Blocs de Jordan. . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . 119

6.5.2 Matrices nilpotentes . . . . . . . . . .. . . . . . . . . 120

6.5.3 Réduction de Jordan . . . . . . . . . .. . . . . . . . . 123

7 Puissances127

7.1 Motivation . . . .. . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . 127

7.2 Cas diagonalisable. . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . 127

7.3 Cas général . . .. . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . 130

7.4 Suites récurrentes. . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . 130

TABLE DES MATIÈRES5

8 Exponentielle133

8.1 Exponentielle complexe . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . 133

8.2 Suites de matrices. . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . 133

8.3 Définition de

exp( A . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . 134

8.4 Méthode de calcul. . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . 137

8.5 Équations différentielles . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . 138

8.5.1 Dérivation des matrices . . . . . . . . .. . . . . . . . . 138

8.5.2 Équations différentielles linéaires à coefficients constants140

9 Groupe orthogonal143

9.1 Matrices orthogonales . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . 143

9.2 Produit scalaire .. . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . 143

9.3 Réflexions orthogonales . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . 145

9.4 Réduction des matrices orthogonales . .. . . . . . . . . . . . 146

9.4.1 O 2 R . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . .. 146 9.4.2 O 3 R . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . .. 148

9.4.3 Cas général . .. . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . 150

9.5 Les quaternions .. . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . 152

9.5.1 Définitions . . .. . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . 153

9.5.2 Norme . . . . .. . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . 155

9.5.3 Lien avec les rotations . . . . . . . . .. . . . . . . . . 155

10 Invariants de similitude159

10.1 Matrices à coefficients polynomiaux . . . .. . . . . . . . . . . 159

10.1.1 Matrices élémentaires . . . . . . . . . .. . . . . . . . . 160

10.2 Réduction des matrices à coefficients polynomiaux . . . . . . . 161

10.3 Invariants de similitude . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . 164

10.4 Endomorphismes cycliques . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . 170

6TABLE DES MATIÈRES

Chapitre 1

Un peu de théorie desgroupes

1.1 Lois de composition

De manière très générale, faire de l'algèbre c'est étudier des structures algébriques c-à-d des ensembles où sontdéfinies des opérations. Une opération , ou loi de composition , sur un ensemble E est une applica- tion : E E E . Les éléments de l'ensemble E peuvent être des nombres, des matrices, des fonctions, etc Les ensembles de nombres suivants sont des exemples basiques de struc- tures algébriques. Ils sont munis d'au moins deuxopérations, l'addition etla multiplication : N Z Q R R

Remarques :

- les opérations d'addition et de multiplicationne sont pas définies sur tous les ensembles de nombres. Par exemple leproduit de deux nombres irrationnels n'est pas toujours un nombre irrationnel; - Le produit vectorieldes vecteurs de R 3 est un exemple de loi decom- position mais non le produit scalaire.

Rappelons que le produit vectoriel sur R

3 est défini ainsi : x i ,y j R x 1 x 2 x 3 y 1 y 2 y 3 x 2 y 3 x 3 y 2 x 3 y 1 x 1 y 3 x 1 y 2 x 2 y 1 7

8 CHAPITRE 1. UN PEU DE THÉORIE DES GROUPES

Notations :

Pour une loi de composition sur un ensemble E, la notation fonctionnelle n'est pas très pratique. On utiliseplutôt une notation quires- semble à celle utilisée pour la somme ou le produit de nombres. Par exemple, si : p E E E a,b p a,b est une loi de composition on notera le plus souvent ab (ou parfois a×b,a◦b ou a b ) le résultat de l'opération p(a,b). Par exemple : (ab)c = p(p(a,b),c).

1.1.1 Associativité,commutativité

Définition 1

Soit une loi de composition sur un ensemble E notée multipli- cativement : a,b ab . On dit que cette loi est associative si : ab c a bc pour tous a,b,c E . On dit que cette loi est commutative si : ab ba pour tous a,b E

Exemples :

les lois d'addition et de multiplications sur les ensembles de nombres Q R C sont associatives et commutatives. La loi d'addition (coordonnée par coordonnée) sur l'ensemble des vecteurs de R n est aussi associative et commutative. En revanche, la loi du produit vectoriel sur les vecteurs de R 3 n'est ni associative ni commutative. La loi de multiplication des matrices carrées (réelles ou complexes) estune loi associative.

Notations :

on note souvent les lois de compositioncommutatives.

Remarque :

Si une loi

a,b ab sur un ensemble E est associative, on définit le produit de n

éléments de

E par récurrence sur n de la façon suivante : a 1 ...a n a 1 ...a n 1 a n pour tous a 1 ,...a n E . On a alors : a 1 ...a n a 1 ...a i a i +1 ...a n pour tout 1 i n

Exemple :

On note

M n R a 1 1 a 1 ,n a n, 1 a n,n a i,j R l'en- semble des matrices réelles de taille n×n. Si A = (a i,j 1 i,j n ,B b i,j 1 i,j n

1.1. LOIS DE COMPOSITION9

sont des matrices carrées réelles, on pose AB := (c i,j 1 i,j n où : c i,j n k =1 a i,k b k,j

Cette loi est associative,en effet, si A = (a

i,j 1 i,j n ,B b i,j 1 i,j n ,C c i,j 1 i,j n , alors pour tous i,j , le i,j ième coefficient de AB C est le même que le i,j ième coefficient de A BC 1 k,l n a i,k b k,l c l,j

1.1.2 Identité, éléments inversibles

Définition 2

Soit une loi de composition sur un ensemble E :

E E E , a,b ab . Une identité, ou un élément neutre, pour cette loi est un élément e ∈ E tel que pour tout a E ae ea a .

Proposition 1.1.1

Si une loi de composition sur un ensemble E a un élé- ment neutre, alors cet élément neutre est unique.

Démonstration :

Soient

e,e deux éléments neutres,alors : e ee e q.e.d.

Exemples :

- L'élément neutre del'addition sur l'ensembledes nombres entiers (ra- tionnels, réels, complexes) est 0. - L'élément neutre de l'addition sur l'en- semble des vecteurs de R n est le vecteur nul (donttoutes les coordonnées sont 0 - L'élément neutre dela multiplication sur l'ensemble des nombres en- tiers (rationnels, réels, complexes) est 1. - Il n'y a pas délémentneutre pour la loi du produit vectoriel sur R 3

Notations :

on note souvent 1quotesdbs_dbs48.pdfusesText_48
[PDF] algebre 4 exercice corrigé

[PDF] algèbre bilinéaire cours et exercices corrigés pdf

[PDF] algèbre exercices

[PDF] algèbre exercices avec solutions

[PDF] algèbre exercices avec solutions pdf

[PDF] algebre generale exercices corrigés pdf

[PDF] algebre generale mp

[PDF] algèbre linéaire cours exercices corrigés pdf

[PDF] algèbre linéaire espace vectoriel exercice corrigé

[PDF] algèbre linéaire exo7

[PDF] algèbre linéaire pour les nuls

[PDF] algèbre linéaire: matrice

[PDF] algebre pdf

[PDF] algebre s2 economie exercices corrigés pdf

[PDF] algebre s2 economie pdf