[PDF] MAT-22257 ?? Résolution de récurrences??





Previous PDF Next PDF



4 Représentation dun système par les schémas blocs

Chaque bloc du schéma caractérise une des fonctions du système (un des constituants) Figure 4.5 – Détermination fonction de transfert - étape 1.



3. Résoudre une récurrence Méthode 3 : par les séries génératrices

Étape 2 : On décompose la fonction rationnelle trouvé à l'étape 1 en éléments plus simples de façon à ce que pour chacun de ces éléments on connaisse la.



LES ÉTAPES DE LALGORITHME DU SIMPLEXE

0 10 0 2 0 1 0 0 0. Les encadrés roses correspondent aux coefficients ( ) des variables dans la fonction objectif (). L'encadré gris correspond à la valeur 



Chapitre 3 Méthode du simplexe

l'un par rapport au précédent et qui améliore la fonction objective. En effet notons par j la colonne de pivot de l'étape 1 et par i un choix ...



LES RESEAUX DE NEURONES ARTIFICIELS INTRODUCTION AU

27 juin 2016 réseaux de neurones formels simples peuvent réaliser des fonctions logiques arithmétiques et symboliques complexes (tout au moins au niveau ...



Corrigé Fiches dactivités Biologie et physiopathologie humaines 1

Fonction : circulation du sang nutrition et collecte des déchets. À partir de l'étude du document 1 définir aliment simple et aliment composé.



TP 3 : Les fonctions dans Matlab 1 Ecrire des fonctions en Matlab

1.1 Ecrire des fonctions simples. Pour écrire une fonction dans Matlab la premi`ere r`egle `a respecter est de donner au fichier .m le même.



MAT-22257 ?? Résolution de récurrences??

relativement simple de trouver le terme général de cette suite mais ce n'est Étape 2 : On décompose la fonction rationnelle trouvé à l'étape 1 en élé-.



Théorie de lintégration de Lebesgue

Étape 1 : Fonctions étagées. Rappelons qu'une fonction étagée De simples applications des définitions



EQUATIONS DIFFERENTIELLES I Définition et notation

fonctions dérivables n fois sur I solution de l'équation. Etape 1 : Trouver la solution générale de (E0) a(t) x' + b(t) x = 0 soit y0= k e-G(t).

MAT-22257 ?? Résolution de récurrences??

MAT-22257

hhRésolution de récurrencesii

Par François Laviolette

1

Université Laval

Version Été 2007

Introduction

Dans ce chapitre, nous étudierons des problèmes reliés à la notion desuite. Une suite

est une séquence infinie de nombres réels. Un élément de cette suite est appelé unterme

de la suite. Par exemple,h0;2;4;6;8; :::iest la représentation en extension de la suite des entiers naturels pairs ou encoreh0;1;4;9;16; :::i, celle des carrés parfaits. Voici un exemple plus complexe, connu sous le nom de suite de Fibonacci :h0;1;1;2;3;5;8;13;21; :::i De façon générale, la suiteha0; a1; a2; a3; a4; :::ise noterahanin2N. Il est à noter qu"une telle suite est en fait une application deNversR, on peut donc la représenterhanin2Nparf:N¡!R n7¡!an Une suite "an» ne commence pas nécessairement par l"indice 0, elle peut commencer par 1

Remerciements à Jean-François Morin, pour avoir fait une relecture attentive de ces notes de cours.

1 l"indice 1 ou par tout autre élémentn02Z. Dans ce cas, la suite seraithan0; an0+1; an0+2; an0+3; an0+4; :::iet se noteraithanin2Z n¸n0. Dans ce cas, on peut représenter la suite par l"application f:fn:Zjn¸n0g ¡!R n7¡!an Une suite peut donc être définie en extension, exemple :h0;2;4;6;8; :::i ou (de façon plus rigoureuse) en compréhension, exemple : f:N¡!R n7¡!2n. La définition en compréhension d"une suite est appeléedéfinition par terme géné- ral. Plutôt que d"utiliser le formalisme des applications, on présente généralement une

définition par terme général d"une suite en donnant simplement la formule générique per-

mettant de calculerdirectementn"importe quel terme de la suite ainsi que l"ensemble des indices pour lesquels la formule est valide. (Exemple :Le terme général de la suite hanin2Ndes entiers naturels pairs estan= 2n8n2N. ) À part la définition en extension et celle par terme général, il y a une autre façon (tout aussi rigoureuse que celle par terme général) de définir une suite :la définition par récurrencequi consiste à se donner directement la valeur du premier terme (ou les valeurs des quelques premiers termes) de la suite ainsi qu"une méthode pour calculer la valeur de n"importe quel terme de la suite en fonction de son (ou ses) prédécesseur(s). Ainsi, la suitehanin2Ndes entiers naturels pairs peut se définir récursivement par

½a0= 0

a

Et la suite de Fibonacci

2hfnin2Nse définit récursivement par

8< :f 0= 0 f 1= 1 f n=fn¡1+fn¡28n:Nn f0;1g 2

Dans la littérature, la suite de Fibonacci est la plupart du temps définie pourn¸1, c"est-à-dire :

f 2 Nous verrons au cours de ce chapitre que le terme général de la suite de Fibonacci est f n=1 p 5 1 +p 5 2 n ¡1 p 5

1¡p

5 2 n 8n2N Le concept de suite se retrouve au centre de l"analyse de plusieurs problèmes en mathématiques et en informatique. On le retrouve entre autres lorsque l"on s"intéresse au nombre total d"étapes qu"un algorithme doit accomplir, ou plus exactement lorsque l"on cherche à calculer letemps d"exécutiontnd"un programme en fonction d"un certain paramètrenqui est généralement relié à la taille de la donnée d"entrée. Exemple R.0.1Considérons l"algorithme suivant : lÃ0

PouriÃ1ànFaire

PourjÃ1àiFaire

lÃl+ 1 Ici, se demander quel sera (en fonction du paramètren) le nombre total d"étapes d"exécution de l"algorithme revient en gros à se demander quelle sera la valeur finale de la variablelen fonction du paramètren. Soithanin2Nla suite qui, pour chaquen, donne cette valeur finale. Alors, en utilisant la convention appropriée

3, on remarque facilement

que

²a0= 0

Et que

Il est clairement plus facile dans cet exemple de définir la suite par récurrence. En général, c"est presque toujours le cas, car il est plus facile de comprendre ce que sera la valeur deansi on connaît celle dean¡1que de trouver directement la valeur dean. 3 Nous adoptons ici la convention que sin= 0, il n"y a pas d"erreur d"exécution, mais que leFaire de la première boucle n"est tout simplement pas exécuté. 3 Pour l"exemple particulier, ci-haut, nous verrons à la section 2 qu"il est quand même relativement simple de trouver le terme général de cette suite, mais ce n"est pas toujours le cas. Il est important de souligner que quoique la définition par récurrence soit une défini- tion tout à fait rigoureuse, elle n"est pas très pratique. En effet, pour calculera100dans l"exemple précédent, il nous faut d"abord calculera99et pour calculera99, on a besoin de connaîtrea98, etc. Donc, si on souhaite utiliser la suitehanin2Npour analyser notre petit algorithme de l"exemple R.0.1 pour chacune des valeurs den, on serait mieux de travailler avec la définition par terme général de la suite (malheureusement plus difficile à obtenir) au lieu de la définition par récurrence. L"essentiel de ce chapitre consistera à se donner des outils nous permettant, étant

donné une suite définie par récurrence, de trouver sa définition par terme général. Ré-

soudre ce type de problème est faire de larésolution de récurrences. 4

1 Résoudre une récurrence

Méthode 1 : "deviner» la solution et la vérifier par induction mathématique Dans plusieurs cas plus complexes, c"est encore la seule façon connue à ce jour. Le principe d"induction mathématique s"énonce de plusieurs façons, la forme la plus couramment utilisée étant : Théorème R.1.1 Principe d"induction mathématique faible.

Étant donné un prédicatP. Alors,³

P(0)^(8n:Nj:P(n))P(n+ 1))´

8n:Nj:P(n)´

ou, ce qui est équivalent,

P(0)^(8n:NjP(n) :P(n+ 1))´

8n:Nj:P(n)´

ou, ce qui est équivalent,

8n:Nj:P(n)´

ou, ce qui est équivalent,

8n:Nj:P(n)´

Remarquons qu"après avoir étudié une suitehanin2Ndéfinie par récurrence et "deviné»

sa définition par terme général, si on se donne comme prédicatPcette définition par terme général qu"on vient de "deviner», la preuve par induction mathématique qui en

découlera devrait alors se faire assez bien, la structure de la définition par récurrence se

prêtant assez bien à ce genre de démonstration. Dans ces notes, nous utiliserons surtout la

quatrième formulation de ce théorème, car des quatre, c"est celle qui se prête le mieux aux

démonstrations reliées aux résolutions de récurrences telles que nous les avons définies.

L"exemple suivant devrait rendre cette idée plus précise. Exemple R.1.2Soithanin2Nune suite définie par récurrence par

½a0= 0

a

Démontrez quean=n28n2N.

5 DémonstrationPrenons le prédicat P(n):an=n2.

Alors nous devons démontrer que(8n:Nj:P(n)).

Et par le principe d"induction mathématique,

Montrons P(0).(C"est-à-dire, montronsa0= 02).

a

0= 0 = 02.

hEt montrons P(n). (c"est à direan=n2.)i a n =hDéfinition dehanin2N.i a n¡1+ 2n¡1 =hHypothèse d"induction.i (n¡1)2+ 2n¡1 =hDéveloppement d"un trinôme carré parfait.i (n2¡2n+ 1) + 2n¡1 =hSimplification algébrique.i n 2

Conclusion :on a bien³

8n:Nj:P(n)´

c"est-à-dire :an=n28n2N.

C.Q.F.D.

Il est important de préciser que la preuve par induction mathématique faible peut ne pas être utilisable dans certains cas, notamment par exemple lorsque la suite définie par récurrence ne commence pas à l"indice 0, ou lorsque dans la relation de récurrence 4

Notons qu"il faut lire l"énoncé ainsi l"énoncé entre parenthèses : "tel quean¡1(tel que défini par

la récurrence ci-haut) est bien égale à(n¡1)2.» 6 on calcule le termeanen fonction de plusieurs de ses prédécesseurs. Voici donc deux des nombreuses autres variantes du principe d"induction mathématique.

Théorème R.1.3

Principe d"induction mathématique faible surfn0;n0+ 1;n0+ 2;:::g.

Étant donné un prédicatP. Alors,³

P(n0)^(8n:Njn0< n^P(n¡1) :P(n))´

8n:Njn0·n:P(n)´

Théorème R.1.4

Principe d"induction mathématique à deux cas de base.

Étant donné un prédicatP. Alors,³

P(0)^P(1)^(8n:N¡ f0;1g jP(n¡2)^P(n¡1) :P(n))´

8n:Nj:P(n)´

Exemple R.1.5La suite de Fibonacci

Soithfnin2Nune suite définie par récurrence par 8< :f 0= 0 f 1= 1 f n=fn¡1+fn¡28n:N¡ f0;1g

Démontrez quefn=1

p 5 1+p 5 2 n¡1 p 5

1¡p

5 2 n8n2N.

DémonstrationPrenons le prédicat P(n) :fn=1

p 5 1+p 5 2 n¡1 p 5

1¡p

5 2 n8n2N.

Alors nous devons démontrer que(8n:NjP(n)).

Et par le principe d"induction mathématique à deux cas de base, il suffit de démontrer que P(0)^P(1)^(8n:N¡f0;1g jP(n¡1)^P(n¡2) :P(n)). Avant de démontrer cet énoncé, nous avons besoin de la remarque suivante : 5 2 et1¡p 5 2 sont les deux zéros6du polynôme y=x2¡x¡1. Donc,1+p 5 2 et1¡p 5 2 sont les deux seuls nombres réels satisfaisant 5

Le nombre1+p

5 2

est appelé le nombre d"or. Il a plusieurs propriétés intéressantes, il est présent dans

plusieurs théories mathématiques et il est même utilisé en architecture.

6Rappelons que les zéros du polynômey=ax2+bx+c, sont donnés par la formulex=¡b§p

b

2¡4ac

2a. 7 l"équation0 =x2¡x¡1, et donc l"équationx+1 =x2. Autrement dit, additionner

1à l"un de ces deux nombres est équivalent à l"élever au carré.

Montrons P(0).(C"est-à-dire, montronsf0=1

p 5 1+p 5 2

0¡1

quotesdbs_dbs31.pdfusesText_37
[PDF] Les observables du formateur au cours d une visite à un professeur exerçant en classe maternelle et au cours de l entretien

[PDF] Lyon, Ville équitable et durable

[PDF] 3 «bonnes raisons» Le réchauffement climatique. L épuisement des. Marché créateur de VA

[PDF] Tirer profit des réseaux sociaux pour développer mon entreprise

[PDF] Vu le décret n du 28 mai 1982 modifié relatif aux commissions administratives paritaires ;

[PDF] LA MANCHE, DÉMONSTRATEUR DE L ÉCONOMIE DE L HYDROGÈNE

[PDF] AXA PRÉVENTION COMMUNIQUÉ DE PRESSE

[PDF] CENERGY est un collectif d experts spécialistes en économies d énergie dans les domaines du bâtiment, des process et de l informatique.

[PDF] www.arces.com DOSSIER PRESSE Le réseau des communicants de l enseignement supérieur Association des responsables de communication

[PDF] INITIATION A L UTILISATION DES DEFIBTECH

[PDF] ACCORD DE BRANCHE N O DU 12 JUILLET 2006

[PDF] MODE D EMPLOI DU GESTIONNAIRE DE L ESPACE PERSO DES MEMBRES DE LA SLIAI

[PDF] Enéides propose, après analyse des besoins du client:

[PDF] Aide-soignant - Diplôme d'état (DEAS) - Cursus complet

[PDF] INFORMATIONS ECONOMIQUES ET FINANCIERES A FOURNIR AUX CONSEILS D ENTREPRISE