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Le juge administratif soppose à larrêt de lalimentation de Vincent

16 janv. 2014 Tribunal administratif de Châlons-en-Champagne 16-01-2014 N° 1400029. Vu la requête enregistrée le 13 janvier 2014



Entre protection objective et conception subjective du droit à la vie et

9 janv. 2017 Voir en ce sens notamment TA Châlons-en-Champagne 16 janvier 2014



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18 janv. 2017 Voir en ce sens notamment TA Châlons-en-Champagne 16 janvier 2014



Délier la parole constitutionnelle de la fin de vie: enjeux et

25 janv. 2021 la voix du juge administratif n'a eu qu'une portée limitée. ... TA Châlons-en-Champagne 16 janvier 2014



Rapport final de recherche

24 janv. 2021 Maison de l'égalité n° 372834



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18 janv. 2017 Voir en ce sens notamment TA Châlons-en-Champagne 16 janvier 2014



Journal de Droit de la Santé et de lAssurance Maladie - Année 2014

PIERRE-HENRI BRÉCHAT. MARIE GROSSET n° 2014-90 DC du 13 mars 2014 ; Tribunal commercial Toulouse. 9 ... Châlons-en-Champagne le 16 janvier 201425 qui a.



Mathieu Touzeil-Divina

14 févr. 2021 Directeur & Refondateur du Journal du Droit Administratif ... constitutionnelle en Méditerranée » (mars 2014 & mars 2015 avec l'AFDC).



Recherches sur linfluence de la bioéthique sur le droit: le cas de la

5 mars 2020 un arrêt des traitements médicaux. 245TA Châlons-en-Champagne 16 janvier 2014



Université Paris II- Panthéon-Assas

Unis elle n'a pas vocation à s'impliquer dans la chose publique : c'est une et TA Châlons-en-Champagne



Recueil Dalloz 2014 p 149 Recueil Dalloz - DALLOZ Etudiant

16-01-2014 n° 1400029 Sommaire : Le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne suspend l'exécution de la décision du 11 janvier 2014 par laquelle le centre hospitalier régional universitaire (CHU) de Reims a décidé d'interrompre l'alimentation et l'hydratation artificielles de M Vincent Lambert (1) Demandeur : Lambert Défendeur

La Revue des droits de l'homme

Revue du Centre de recherches et d'études sur les droits fondamentaux

11 | 2017

Revue des droits de l'homme - N° 11

Édition

électronique

URL : http://journals.openedition.org/revdh/2751

DOI : 10.4000/revdh.2751

ISSN : 2264-119X

Éditeur

Centre de recherches et d'études sur les droits fondamentaux

Référence

électronique

La Revue des droits de l'homme

, 11

2017, "

Revue des droits de l'homme - N° 11

» [En ligne], mis en

ligne le 18 janvier 2017, consulté le 15 novembre 2020. URL : http://journals.openedition.org/revdh/ 2751
; DOI : https://doi.org/10.4000/revdh.2751 Ce document a été généré automatiquement le 15 novembre 2020.

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SOMMAIRE

Edito

Jésus revient au Palais Royal ou quand le Conseil d'État fait obstacle à la séparation de l'État

et de l'étable

Serge Slama

Entretien

Entretien avec Olivier de Frouville, Professeur de droit international public à l'Université Panthéon-Assas, Membre du Comité des droits de l'Homme des Nations Unies

Sophie Grosbon

Dossier thématique : les droits de l'homme contre eux-mêmes

Présentation

Eric Millard

Entre protection objective et conception subjective du droit à la vie et à la dignité humaine

l'encadrement juridique de la fin de vie en France et en Allemagne

Laurie Marguet

La notion de "

dignité humaine

» en droit iranien

: l'héritage d'un Dieu législateur à l'épreuve de l'interprétation religieuse contemporaine

Hiva Khedri

La mobilisation de l'égalité formelle contre les mesures tendant à l'égalité réelle entre les

femmes et les hommes : le droit de la non-discrimination contre les femmes

Elsa Fondimare

La régularisation pour soins des étrangers

: symptômes d'une pathologisation d'un droit de l'homme

Nicolas Klausser

Des libertés à la répression

: un renversement à peine voilé de la laïcité

Elsa Bourdier

Sécurité et ordre public

: deux notions à relation variable.Comparaison franco-italienne

Francesco Natoli

L'exportation de systèmes de surveillance informatique par les sociétés privées européennes

vers les pays tiers

Jonathan Keller

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Analyses et libres propos

Revitalizing the international legal protection of humanitarian aid workers in armed conflict

Francesco Seatzu

La Cour pénale internationale. L'expérience d'un magistrat français

Bruno Cotte

L'abandon des charges dans l'affaire relative à la situation au Kenya : affaiblissement ou opportunité pour la Cour Pénale Internationale

Maman Aminou A. Koundy

La Commission africaine des droits de l'homme et des peuples et sa mission de protection des droits de l'homme

Nisrine Eba

Nguema

Le droit pénal à l'aune du paradigme de l'ennemi Réflexion sur l'Etat démocratique à l'épreuve de la loi camerounaise n°

2014/028 du 23 décembre 2014 portant

répression des actes de terrorisme

Fabrice Roland Bikie

Le droit international humanitaire au sein de la jurisprudence de la Cour interaméricaine des droits de l'Homme

Juana María Ibáñez Rivas

Le droit des personnes intersexuées. Chantiers à venir

Benjamin Moron-Puech

Le juge administratif et le sens des images. Les mutations des techniques contentieuses du contrôle des visas d'exploitation

Jérémy Mercier

La prohibition des pratiques discriminatoires face à l'émergence de l'économie collaborative

Alexis Aubry

Mémoire

Colloques

Bibliographie

Bibiographie

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Edito

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Jésus revient au Palais Royal ou

quand le Conseil d'État fait obstacle

à la séparation de l'État et de

l'étable

Serge Slama

1 Avec les arrêts rendus le 9 novembre 2016

1 , ce n'est pas seulement la crèche de Noël qui est entrée " dans les Tables 2 , c'est surtout l'étable - et la crèche du "

Baby Jésus

3 qui a fait son irruption au sein du Palais Royal en ébranlant au passage l'un des piliers de la loi du 9 décembre 1905 : l'interdiction d'exposer des signes ou emblèmes religieux dans un bâtiment ou emplacement public. En effet, faisant une lecture quelque peu

critiquable de l'article 28 de la loi de séparation des Églises et de l'État, l'Assemblée du

contentieux estime que l'installation temporaire d'une telle crèche à l'initiative d'une personne publique dans ces lieux est, dans certaines circonstances de temps et de lieu, légale. Pourtant les dispositions de cet article apparaissaient dénuées d'ambiguïté postérieurement à l'entrée en vigueur de la loi, ne peut être élevé ou apposé " aucun signe ou emblème religieux sur les monuments publics ou en quelque emplacement public que ce soit », à la seule exception - guère contestable - " des édifices servant au culte, des terrains de sépulture dans les cimetières, des monuments funéraires ainsi que des musées ou expositions ». Mais d'expositions il n'est en réalité pas question s'agissant de la myriade de crèches de la nativité qui font ces dernières années irruption dans ou à proximité de bâtiments publics à l'occasion des fêtes de Noël souvent à l'initiative de maire défendant, plus ou moins ouvertement, la défense des valeurs chrétiennes...

2 Saisie de ce contentieux, qui avait donné lieu à des solutions très contrastées de la part

des juridictions administratives subordonnées 4 , l'assemblée du contentieux a dû, pour la première fois depuis 1945, s'y reprendre à deux fois pour trancher cette question. Et on comprend le " malaise 5 qu'ont pu ressentir certains membres du Conseil d'État car la solution adoptée, présentée par certains comme une solution de compromis, dans le

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prolongement de la vision " apaisée » de la laïcité des arrêts d'Assemblée du 19 juillet

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6 , n'est, au regard du principe de laïcité, guère satisfaisante pour plusieurs raisons.

3 En premier lieu, le raisonnement du Conseil d'État repose sur une prémisse fausse. Si

on peut bien admettre que les crèches de la nativité revêtent une " pluralité de signification » (cons. 4), en revanche il nous paraît erroné d'estimer que l'utilisation profane » qui est faite à l'occasion des fêtes de Noël de cette " iconographie chrétienne

» puisse être, dans ce contexte, "

sans signification religieuse particulière (cons. 4). La mixité des usages d'une crèche, mis en exergue par Aurélie Bretonneau dans ces conclusions, n'enlève en rien l'irréductible charge religieuse qui lui est intrinsèque 7 . Car l'étable en question n'abrite pas seulement un âne, un boeuf et un bébé nu dans une mangeoire entouré de ses parents mais aussi, selon la représentation

de la scène de la nativité décrite dans les évangiles, l'enfant Jésus, entouré de la vierge

Marie et de Joseph et son incarnation divine dans le monde lorsqu'il reçoit la visite et l'hommage des rois mages. Comme le résume Mathieu Touzeil-Divina, " ce n'est donc pas parce que la crèche est aujourd'hui également une expression culturelle et sociétale non religieuse pour de nombreux citoyens que cela gomme cet élément cultuel originel 8

4 Et ce caractère religieux n'est ignoré par personne. Même si dans nos sociétés

sécularisées la crèche de Noël constitue aussi un élément de décoration traditionnel,

même s'il existe une tradition des santons dans le sud de la France ou d'exposition de crèches dans les marchés de Noël alsaciens, ceux qui les exposent et ceux qui les admirent (ou les détestent), y compris les enfants, n'ignorent pas la dimension religieuse de ces objets décoratifs. Mais surtout dans le contexte français actuel, aucun observateur raisonnable 9 ne peut sérieusement faire abstraction de la dimension religieuse et identitaire de ces crèches lorsqu'elles sont élevées par une personne publique dans un bâtiment public, le plus souvent à grand renfort de tweets avec photos de l'élu devant l'enfant élu. Même le Huron s'il venait de nouveau s'égarer au Palais Royal s'apercevrait de la connotation religieuse d'une crèche représentant la naissance miraculeuse du Christ si celle-ci était exposée dans le hall du Conseil d'État, entre sapin et décoration de Noël. Et que dirait-on si les balcons de la glorieuse institution accueillaient, pour égayer les colonnes de Buren, une cabane de Souccot festive, un ganesh artistiquement exposé 10 ou encore un bouddha invitant à la méditation culturelle...

5 En second lieu, même si on acceptait de considérer que la pluralité de significations de

la crèche et son utilisation profane permettent que, dans certains contextes, celle-ci est

dénuée de caractère religieux, sur quel fondement admettre la légalité de l'installation

d'une crèche au sein d'un bâtiment public ? Certes, l'Assemblée du contentieux a

aménagé un régime de présomption défavorable si le bâtiment public est siège d'une

collectivité publique ou d'un service public (cons. 6). Pour ce faire, le Conseil d'État a effectué une lecture de l'article 28 de la loi de 1905, à l'aune de son article 2 (" La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte.

») et de l'article 1

er de la Constitution de 1958 (principe de laïcité). Il a estimé que la neutralité " des personnes publiques à l'égard des cultes » s'oppose à l'installation par celles-ci, dans un emplacement public, d'un signe ou d'un emblème uniquement s'ils " manifest[e]nt la reconnaissance d'un culte ou marquant une préférence religieuse

». Or, cet élément

intentionnel ne résulte absolument pas de la loi de 1905. Son article 28 interdit en effet purement et simplement le fait d'élever ou d'apposer

» à l'avenir des signes ou

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emblèmes religieux, sans prescrire de rechercher si l'installation en question exprime l'adhésion d'une autorité publique à une religion.

6 Sur l'introduction de cet élément intentionnel, le Conseil d'État assume la " notable

source d'inspiration outre-Atlantique 11 en référence à la jurisprudence de la Cour suprême des États-Unis fondée sur le premier amendement et ayant développé le

Lemon test

12 permettant de déterminer si l'emblème ou le signe religieux manifestent une adhésion au christianisme 13 . Mais comme l'explique Thomas Hochmann, les logiques du droit constitutionnel américain et du droit administratif

français ne sont pas les mêmes. Ce que cherche à établir la juridiction constitutionnelle

américaine c'est si l'exposition d'un symbole religieux marque une adhésion de l'autorité publique au culte concerné. Mais jamais la Cour suprême n'a contesté la signification religieuse d'une crèche de la nativité qui est une "

évidence

14

7 Du reste cette conception s'accommode d'une référence à Dieu sur ses billets, d'un

serment prêté par le président américain lors de son investiture la main sur la bible et d'une prière à l'ouverture d'une session d'un parlement, " seule manière raisonnablequotesdbs_dbs42.pdfusesText_42
[PDF] concernant la protection de l enfant et de l adulte (OPEA)

[PDF] L accompagnement p e r s o n n a l i s é de votre performance

[PDF] La présente notification fait courir le délai d'appel qui est de 2 mois.

[PDF] RECUEIL DE LEGISLATION. A N 222 31 décembre 2008. S o m m a i r e

[PDF] Filière Culturelle Edition Août 2012 Patrimoine et Bibliothèque Attaché de conservation du patrimoine et des bibliothèques Territorial Catégorie A

[PDF] Les droits à la liberté de réunion pacifique et d association des travailleurs en situation de vulnérabilité

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[PDF] TRIBUNAL ADMINISTRATIF DE MONTREUIL N 1009532,1009581,1009835 1009854,1100431 RÉPUBLIQUE FRANÇAISE AU NOM DU PEUPLE FRANÇAIS

[PDF] DOSSIER CONSTITUTIF D UNE ASSOCIATION SANS BUT LUCRATIF

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[PDF] FORMATION, E-LEARNING, E-EDUCATION