[PDF] Calcul différentiel I Fonctions de plusieurs variables. Exercice





Previous PDF Next PDF



Fonctions de classe C - Inégalité des accroissements finis.

On a vu que le théorème de. Rolle et donc le théorème des accroissements finis ne sont plus valables pour une fonction de plusieurs variables.



Fonctions re19 eelles de plusieurs variables

9 juin 2008 Dans chaque terme on applique l'inégalité des accroissements finis pour des fonctions d'une variable `a chaque fonction coordonnée : il ...



1.8 Le théorème des accroissements finis

1.8 Le théorème des accroissements finis. Rappelons le résultat classique pour les fonctions d'une variable réelle à valeurs.



Cours dAnalyse 3 Fonctions de plusieurs variables

p . Proposition 4.9 (INEGALITE DES ACCROISSEMENTS FINIS (4)). Grâce à cette proposition nous pouvons démontrer le corollaire suivant.



1 Notions de dérivée

fonction à valeurs réelles de plusieurs variables on obtient deux Pour étendre le théorème des accroissements finis au cas de plusieurs variables



Agrégation Interne Exemples dapplications du théorème des

et de l'inégalité des accroissements finis pour une fonction d'une ou plusieurs variables réelles. J. M. Arnaudies H. Fraysse — Cours de Mathématiques.



Fonctions de classe C - Inégalité des accroissements finis.

On a vu que le théorème de. Rolle et donc le théorème des accroissements finis ne sont plus valables pour une fonction de plusieurs variables.



Calcul différentiel I

Fonctions de plusieurs variables. Exercice 3. A l'aide de l'inégalité des accroissements finis généralisée prouver ce théor`eme. THEOREME.



COURS DE L3 : CALCUL DIFFÉRENTIEL

On rappelle le Théorème des accroissements finis pour les fonctions de R dans R. les variables x1...



Gradient – Théorème des accroissements finis

Il permet aussi d'approcher les fonctions de plusieurs variables par des formules linéaires. 1. Gradient. Le gradient est un vecteur dont les coordonnées 



[PDF] Fonctions de classe C - Inégalité des accroissements finis

On a vu que le théorème de Rolle et donc le théorème des accroissements finis ne sont plus valables pour une fonction de plusieurs variables L'inégalité des 



[PDF] Fonctions réelles de plusieurs variables

9 jui 2008 · Dans chaque terme on applique l'inégalité des accroissements finis pour des fonctions d'une variable `a chaque fonction coordonnée : il 



[PDF] 18 Le théorème des accroissements finis

1 8 Le théorème des accroissements finis Rappelons le résultat classique pour les fonctions d'une variable réelle à valeurs



[PDF] COURS DE L3 : CALCUL DIFFÉRENTIEL - Laurent Bruneau

Si la fonction f est à valeurs dans un evn quelconque on voit donc que l'inégalité des accroissements finis est toujours vraie Par contre le Théorème 3 13 ne l 



[PDF] Cours dAnalyse 3 Fonctions de plusieurs variables

Faite en cours La dernière inégalité qui généralise l'inégalité des accroissements finis est connue sous le nom de formule de Taylor avec reste de Lagrange 



[PDF] Inégalité des accroissements finis Exemples dapplications à létude

18 mai 2009 · Inégalité des accroissements finis Exemples d'applications à l'étude de suites et de fonctions L'exposé pourra être illustré par un ou des



[PDF] 52 Théorème de Rolle théorème des accroissements finis

Pour établir une inégalité à plusieurs variables réelles (ex 5 3 8) on peut essayer : - de faire un changement de variables permettant de se ramener à une 



[PDF] Accroissements finis

L'inégalité des accroissements finis et son dessin Théor`eme IAF Soit f dérivable sur I := [ab] avec a < b et m et M deux nombres réels On suppose



[PDF] Chapitre VI Fonctions de plusieurs variables

C'est l'inégalité des accroissements finis Nous étendons dans ce paragraphe cette inégalité aux fonctions de plusieurs variables

  • Comment utiliser l'inégalité des accroissements finis ?

    L'inégalité des accroissements finis se généralise aux fonctions de plusieurs variables. Théorème : Soit U un ouvert de Rn et f:U?Rp f : U ? R p . Soit a et b deux points de U tels que le segment [a,b] soit contenu dans U .
  • Comment appliquer le théorème de Rolle ?

    Le théorème énoncé par Rolle comporte la condition plus restrictive f ( a ) = f ( b ) = 0 , cette dernière égalité n'est pas nécessaire à la démonstration mais ce théorème est souvent utilisé dans des problèmes de séparation des racines : il exprime en effet que, pour une fonction dérivable, les zéros de séparent les
  • Comment montrer qu'une fonction à plusieurs variables est continue ?

    Soit f une fonction de deux variables réelles à valeurs réelles et soit D un sous ensemble de R2. On dit que f est continue sur (l'ensemble) D si et seulement si elle est continue en chacun des points de D. f + g est continue en (x0, y0). fg est continue en (x0, y0).
  • La différentielle au point (x, y) d'une application à deux variables f est l'expression dfx,y = ?f ?x (x, y)dx + ?f ?y (x, y)dy. Les dx, dy et df de l'expression ci-dessous représentent de « petits accroissements » de la fonction et de chacune des variables respectivement.

Agr´egation de Math´ematiques2006-2007

CMIUniversit´es d"Aix-Marseille

Calcul diff´erentiel I

1. Fonctions continues.

Exercice 1.Soitf:R2→R. Si pour tout (x0,y0)?R2,x?→f(x,y0) ety?→f(x0,y) sont des fonctions continues, est-ce quefest continue en (x0,y0) ? Exercice 2.Si une fonctionf:R2→Rest continue lorsqu"on la restreint `a toutes les droites passant par l"origine, est-elle continue `a l"origine ?

2. Fonctions Diff´erentiables.

D´efinition.SoientEetFdeux espaces vectoriels norm´es,Uun ouvert deEetf:U→F. On dit quefest

diff´erentiable ena?Usi et seulement si il existe une application lin´eaire continue?deEdansFtelle que

f(a+h) =f(a) +?(h) +o(?h?) lorsque h→0

On notedfal"application?que l"on appellediff´erentielle ena. Siv?E, on dit quefestd´erivable enaselon

le vecteurvsi et seulement si l"applicationt?R?→f(a+tv) d´efinie dans un voisinage de 0 est d´erivable.

On note alors

f ?v(a) = limt→0 t?=0f(a+tv)-f(a) t

SiE=Rn, on appelled´eriv´ees partielles defles d´eriv´ees defpar rapport aux vecteurs de la base canonique.

Ce sont aussi les d´eriv´ees des applications partielles x?→f(x1,...,xi-1,x,xi+1,...xn).

On les note

∂f ∂xi. SiE=RnetF=Rm, on appellematrice jacobiennedefenaet on noteJf(a) la matrice dans les

bases canoniques de l"application lin´eairedf(a). C"est aussi la matrice dont les colonnes sont les d´eriv´ees

partielles def.

Proposition et D´efinition.SiEest euclidien etfest `a valeurs r´eelles, il existe un unique vecteurvtel

que, pour touth?E, ?(a)(h) =?v,h?

o`u?·,·?d´esigne le produit scalaire surE. On appelle ce vecteur legradient defenaet on le note?f(a). Si

EestRnmuni de sa structure euclidienne canonique, alors ?f(a) =?∂f ∂x1,...,∂f∂xn?

Propri´et´e.La diff´erentielle d"une compos´ee de fonctions est la compos´ee des diff´erentielles. Voir un ´enonc´e

pr´ecis dans tout ouvrage de base (exemple : [Go], Proposition 3 page 300) Exercice 1.Soitf:Rn→Retg:R→Rnque l"on suppose diff´erentiables. Montrer quef◦gest d´erivable surRet calculer (f◦g)?(t).

2 Fonctions de plusieurs variables.Exercice 2.Soitf:R2→R. Montrer que?:t?R?→f(t,f(t,t)) est d´erivable et

calculer??en fonction des d´eriv´ees partielles def. Exemple pour v´erifier :f(x,y) =xy2. Exercice 3. [Ro]Identit´e d"Euler des fonctions homog`enes.Soient une fonction f:Rn\ {0} →R, diff´erentiable en tout point, etkune constante r´eelle. Montrer que fest homog`ene de degr´ekc"est-`a-dire que pour toutt >0, et toutx?Rn\ {0}, f(tx) =tkf(x), si et seulement si elle v´erifie l"identit´e d"Euler n? i=1x i∂f ∂xi(x) =kf(x).

On pourra d´eriver entla fonctiont-kf(tx).

Exercice 4.Est-ce que la d´erivabilit´e defselon tous les vecteurs en un pointaentraˆıne la diff´erentiabilit´e defena? Et la continuit´e ? On pourra reprendre l"exemple donn´e par [Go] :f:R2→Rd´efinie parf(x,y) =y2/xsix?= 0 etf(0,y) =you alors celui donn´e par [Po] page 268 :f:R2→Rd´efinie parf(x,y) =x2y x4+y2pour (x,y)?= (0,0) et f(0,0) = 0.

Exercice 5. [Go], [Ro]

1.SoientE,F,Gdes evn,f:E×F→Gune application bilin´eaire continue. Montrez

quefest diff´erentiable surE×Fet calculez sa diff´erentielle

2.Plus g´en´eralement, soientE1,...,Ep,Fdes evn etf:E1× ··· ×Ep→Fune

application multilin´eaire continue. Montrez quefest diff´erentiable et calculez sa diff´erentielle.

3. Diff´erentiabilit´e de la fonction puissance des matrices.Soit Φ :Mn(R)→

M n(R) d´efinie par Φ(M) =Mpo`up?N. Montrez que Φ est diff´erentiable et calculez sa diff´erentielle

4. Diff´erentielle de l"inverse d"un endomorphisme.

a.Soitn?N?. Montrez queGLn(R) est un ouvert deMn(R) et que l"application Inv:GLn(R)→GLn(R) et qui `aMassocieM-1est de classeC∞. b.SoitEun espace de Banach. On noteGL(E) l"ensemble des endomorphismes continues inversibles deEdont l"inverse est continu. On munitL(E) l"ensemble des endomorphismes continus deEde la norme classique ?u?= sup Montrez queGL(E) est ouvert dansL(E), que l"applicationInv:GL(E)? u?→u-1?GL(E) est diff´erentiable au pointIdEet calculer sa diff´erentielle en ce point (on pourra montrer que si?u?<1, alors (IdE-u) est inversible et son inverse est?up). Montrez queInvest diff´erentiable en tout point de

GL(E) et calculer sa diff´erentielle.

5. (Diff´erentielle du d´eterminant).Montrez que l"application d´eterminant sur

M n(R) est de classeC∞et calculez sa diff´erentielle au pointIn. En d´eduire que d

Mdet(H) = tr(t?MH)

o`u fois le d´eterminant de la matriceM`a laquelle on a retir´e la ligneiet la colonnej. (supposer d"abordMinversible et utiliser la densit´e des matrices inversibles).

S´erie 1.3

3. Accroissements finis.

Cas d"une variable r´eelle (Rappels).

Th´eor`eme de Rolle.Soitf: [a,b]→Rcontinue sur [a,b], d´erivable sur ]a,b[ telle quef(a) =f(b). Alors,

il existec?]a,b[ tel quef?(c) = 0.

Th´eor`eme des accroissements finis.Soitf: [a,b]→Rcontinue sur [a,b], d´erivable sur ]a,b[. Alors, il

existec?]a,b[ tel quef?(c) =f(b)-f(a) b-a.

In´egalit´e des accroissements finis.Soitf: [a,b]→Rcontinue sur [a,b], d´erivable sur ]a,b[. Si il existe

Exercice 1.Prouver les trois th´eor`emes pr´ec´edents.

Remarque.Les th´eor`emes de Rolle et des accroissements finis sont faux sifn"est plus `a valeurs dansR

(consid´erer par exemplef: [0,2π]?t?→eit?C).

Par contre, l"in´egalit´e des accroissements finis reste vraie si on remplace les valeurs absolues par des normes,

comme le prouve le th´eor`eme suivant (par exemple [Go], page 72 ou [De], page 88) :

THEOREME (In´egalit´e des accroissements finis g´en´eralis´ee).SoitFun evn. Soitf: [a,b]→F

continue sur [a,b], d´erivable sur ]a,b[ et soitg: [a,b]→Rune fonction continue, d´erivable sur ]a,b[ . Si pour

Corollaire (In´egalit´e des accroissements finis).SoitFun evn. Soitf: [a,b]→Fcontinue sur [a,b],

Et on a aussi le r´esultat suivant, dont la preuve est laiss´ee en exercice (utiliser les sommes de Riemann): (cf.

[Po], page 89) Proposition.Si la fonctionf: [a,b]→Eest de classeC1o`uEest un espace de Banach et si ?x?[a,b], f?(x)?C o`uCest un convexe ferm´e, alors f(b)-f(a) b-a?C. Exercice 2.Soitf: [a,b]→R2de classeC1. Montrez qu"il existec?]a,b[ tel quef?(c) soit colin´eaire `af(b)-f(a) (introduire la fonctiong(t) = det[f(b)-f(a),f(t)-f(a)]).

Cas de plusieurs variables.

THEOREME (In´egalit´e des accroissements finis).Soitf:U?E→Fo`uE etFsont deux evn etUun ouvert deE. Soit (a,b)?U2tel que le segment [a,b] soit inclus dansU. Sifest continue sur [a,b], diff´erentiable en tout point de ]a,b[ et s"il

4 Fonctions de plusieurs variables.Exercice 3.A l"aide de l"in´egalit´e des accroissements finis g´en´eralis´ee, prouver ce

th´eor`eme. THEOREME.Soitf:U?Rn→Fune application, o`uUest un ouvert deRnetFun evn. Si toutes les

d´eriv´ees partielles defsurUexistent et si elles sont continues ena?U, alorsfest diff´erentiable enaet

df a=n? i=1∂f ∂xi(a)dxi o`u lesdxid´esignent la base duale de la base canonique deRn. Exercice 4.A-t"on la r´eciproque du th´eor`eme pr´ec´edent ? Exercice 5.On se propose de montrer le th´eor`eme pr´ec´edent.

1.Montrer qu"il suffit de montrer que

f(a+h)-f(a)-n? i=1∂f ∂xi(a)hi=o(?h?) quandh→0.

2.Montrer quef(a+h)-f(a) =n?

i=1[f(a1+h1,...,ai+hi,ai+1,...,an) -f(a1+h1,...,ai-1+hi-1,ai,...,an)] (l"´ecriture ci-dessus n"est pas coh´erente, mais se comprend ais´ement).

3.A l"aide du th´eor`eme des accroissements finis en une variable, conclure.

4. D´eriv´ees partielles d"ordre sup´erieur.

D´efinition.Soitp?N. On dit qu"une fonction d´efinie sur un ouvert deRn`a valeurs dans un espace norm´e

est de classeCpsi toutes les d´eriv´ees partielles defd"ordre inf´erieur ou ´egal `apexistent et sont continues.

D´efinition (matrice Hessienne).On appelle ainsi la matrice form´ee des d´eriv´ees partielles defd"ordre

2 :

Hf(x) =?∂2f

∂xi∂xj(x)?

Th´eor`eme de Schwarz.Soitf:U?R2→R, o`uUest un ouvert deR2telle quefadmette des d´eriv´ees

partielles∂2f/∂x∂yet∂2f/∂y∂x, continues en un point (x,y) deU. Alors 2f ∂x∂y(x,y) =∂2f∂y∂x(x,y). Exercice 1.On se propose de prouver le th´eor`eme de Schwarz. Pourhetkassez petits, on pose

δ(h,k) =f(x+h,y+k)-f(x+h,y)-f(x,y+k) +f(x,y)

S´erie 1.5

En consid´erant la fonction

?:X?→f(X,y+k)-f(X,y) et en appliquant 2 fois le th´eor`eme des accroissements finis, montrez l"existence deθ1et

2dans ]0,1[ tels que

δ(h,k) =hk∂2f

∂y∂x(x+θ1h,y+θ2k) De mˆeme, montrez l"existence deθ3etθ4dans ]0,1[ tels que

δ(h,k) =hk∂2f

∂x∂y(x+θ3h,y+θ4k).

Conclure.

Exercice 2. Exemple de P´eano. [Go]On consid`ere l"applicationf:R2→Rqui `a (0,0) associef(0) et qui `a (x,y)?= (0,0) associe f(x,y) =xyx2-y2 x2+y2.

Montrer que les d´eriv´ees partielles

∂2f ∂x∂y(0,0) et∂2f∂y∂x(0,0) existent mais ne sont pas

´egales.

Exercice 3. [Go]Montrez que sif:R2→Rest une fonction de classeC2et si?:R?×R→Rest l"application qui `a (r,θ) associe (rcosθ,rsinθ), l"application

F=f◦?est de classeC2et

Δf=∂2f

2F∂θ.

Exercice 4. [Po]Soitfde classeC2deR2dansRv´erifiant 2f ∂x2-∂2f∂y2= 0. Par le changement de variablesu=x+y,v=x-y, d´eterminer la forme def.

5. Formules de Taylor.

THEOREME (Formule de Taylor-Lagrange).Soitf:U?Rn→R(o`uUest un ouvert deRn) une application de classeCpsurU. Soitx?Rn,h?Rntels que le segment [x,x+h] ={x+th,t?[0,1]}soit inclus dansU. Alors il existeθ?]0,1[ tel que f(x+h) =f(x) +? n? i=1h i∂ ∂xi? f(x) +12!? n? i=1h i∂∂xi? 2 f(x) +··· +···+1 (p-1)!? n? i=1h i∂∂xi? p-1 f(x) +1p!? n? i=1h i∂∂xi? p f(x+θh)·

6 Fonctions de plusieurs variables.avec la convention que?

h i∂ ∂xi?? h j∂∂xj? =hihj∂2∂xi∂xj ce qui nous donne, pourk? {1,...,p} n? i=1h i∂ ∂xi? k f(a) =? i par analogie avec la formule ?(a1,...,an)?Rn,(a1+···+an)k=? i

1+···+in=kk!

i1!···in!ai11···ainn

Remarque.Attention, comme pour l"´egalit´e des accroissements finis, ceci n"est vrai que pour les fonctions `a

valeurs r´eelles. Pour les fonctions `a valeurs vectorielles, on dispose par contre de la formule de Taylor-Lagrange

avec reste int´egral et de la formule de Taylor-Young. THEOREME (Formule de Taylor avec reste int´egral).Soitf:U?Rn→Rm(o`uUest un ouvert de R n) une application de classeCpsurU. Soitx?Rn,h?Rntels que le segment [x,x+h] ={x+th,t?[0,1]} soit inclus dansU. Alors f(x+h) =f(x) +? n? i=1h i∂ ∂xi? f(x) +12!? n? i=1h i∂∂xi? 2 f(x) +··· +···+1 (p-1)!? n? i=1h i∂∂xi? p-1 f(x) +? 1

0(1-t)p-1(p-1)!?

n? i=1h i∂∂xi? p f(x+th)dt. THEOREME (Formule de Taylor-Young).Soitf:U?Rn→Rm(o`uUest un ouvert deRn) une application de classeCpsurU. Soitx?Rn,h?Rntels que le segment [x,x+h] ={x+th,t?[0,1]}soit inclus dansU. Alors f(x+h) =f(x) +? n? i=1h i∂ ∂xi? f(x) +12!? n? i=1h i∂∂xi? 2 f(x) +···+1p!? n? i=1h i∂∂xi? p f(x) +o(?h?p). Exercice 1.Prouver les th´eor`emes pr´ec´edents (se ramener au cas d"une fonction d"une variable r´eelle en consid´erantt?→f(x+th)). Exercice 2.Soitf:R→Rune application de classeCp. Montrez que

F(x,y) =f(x)-f(y)

x-ysix?=yetF(x,x) =f?(x) est de classeCp-1. Exercice 3 (Lemme d"Hadamard) [Go].Soitf:Rn→Rune fonction de classe C

1.On supposef(0) = 0. Montrez que l"on peut ´ecrire

f(x1,...,xn) =n? i=1x igi(x) o`u pour touti,gi:Rn→Rest de classeC∞

S´erie 1.7

2.Si de plusdf0= 0, montrez que l"on peut ´ecrire

f(x) =? ixjhi,j(x) o`u pour tout (i,j),hi,j:Rn→Rest de classeC∞.

6. Extr´emas libres.

D´efinition.Soitf:U→Rune application d´efinie sur un ouvertUd"un evn. Soita?U. - On dit queaest unmaximum localdefsi et seulement si il existe un voisinageVdeatel que, pour - On d´efinit de mˆeme les notions de minimum local ou global. - On dit queaest unextremum global(resp. local) si et seulement siaest un minimum ou un maximum global (resp.local).

La proposition suivante est fondamentale et fournit une condition n´ecessaire mais non suffisante pour qu"un

pointa?Usoit un extremum local.

Proposition.Soitf:U→Rune application d´efinie sur un ouvertUd"un evn et diff´erentiable surU. Soit

a?U. Siaest un extremum local def, alorsdfa= 0.

Remarque.La conclusion est fausse sifest diff´erentiable sur un ouvert contenantUet sia?∂U. De plus,

la condition n´ecessaire donn´ee pr´ec´edemment n"est passuffisante.

Cependant, moyennant des d´eveloppements limit´es def`a l"ordre 2, il est possible de donner des conditions

suffisantes : Proposition.Soitf:U?Rn→Rune fonction de classeC2. On suppose qu"il existea?Utel quedfa= 0.

D"apr`es la formule de Taylor-Young, on a

f(a+h) =f(a) +1

2Q(h) +o(?h?2)

o`u

Q(h) =?

n? i=1h i∂ ∂xi? 2 f(x) =n? i=1h i∂2f∂xi(a) + 2?

2f∂xi∂xj(a)hihj

Alors (i) Sifadmet un minimum (resp.maximum) local ena,Qest positive (resp.n´egative).

(ii) SiQest d´efinie positive (resp.d´efinie n´egative) ena, alorsfadmet un minimum (resp.maximum)

local ena. Cas particulier de la dimension 2.Notations de Monge p=∂f

∂x(a), q=∂f∂y(a), r=∂2f∂x∂y(a), s=∂2f∂x∂y(a), t=∂2f∂2y(a).

On supposep=q= 0.

- sirt-s2>0 etr >0,fadmet un minimum local ena; - sirt-s2>0 etr <0,fadmet un maximum local ena; - sirt-s2<0,fn"admet pas d"extremum local ena(point selle ou point col) - sirt-s2= 0, on ne peut pas conclure.

8 Fonctions de plusieurs variables.Exercice 1.Prouver les r´esultats ´enonc´es pr´ec´edemment.

Exercice 2.Etudier les extremas locaux et globaux de la fonctionf:R2?(x,y)?→x4+ y

4-2(x-y)2. ([Go], [Po]) De mˆeme avec la fonctionf:R2?(x,y)?→x2y-xy2+xy?R.

Exercice 3. (Lemme de Rolle en dimensionn)[Go].SoitS={x?Rn,?x?= 1}. Soitf:Rn→Rune fonction diff´erentiable telle quef|Ssoit constante. Montrer qu"il existex0?Rntel que?x0?<1 etdfx0= 0. Exercice 4. [Po]Montrer que la restriction d"une fonctionfde classeC1deRndansR `a la boule unit´e pr´esente au moins deux extrema. Prouver qu"aux points o`u le maximum est atteint, le gradient defest soit nul, soit sortant (interpr´eter). Exercice 5. Principe du maximum [Go].Soitf:Rn→Rde classeC2. On d´efinit le Laplacien defpar

Δf=n?

i=1∂ 2f ∂x2i.

SoitUun ouvert born´e deRn.

a.Si Δf >0 pour toutx?U, montrer que pour toutx?U, f(x)0, consid´ererg(x) =f(x) +ε(?ni=1x2i)) c.En d´eduire qu"il existe au plus une solutionudu probl`eme de Dirichlet Δu= 0 dansUetu|∂U=fo`ufest continue sur∂U. Exercice 6. Exemples d"applications du th´eor`eme des extremas libres [Go]. (pr´esent´es comme applications du th´eor`eme des extremas li´es dans [Go], alors que ce n"en sont pas !) a.Soientn?N?,n≥2 ets >0. On consid`ere l"applicationf:Rn?(x1,...,xn)?→ x

1···xnet on pose Γ ={(x1,...,xn)?(R+)?ni=1xi=s}. Etudier le maximum

global defrestreinte `a Γ. Retrouver ainsi l"in´egalit´e arithm´etico-g´eom´etrique.

b.Soienta1,...,andes r´eels>0 tels quea1+···+an= 1 (avecn≥2). D´emontrer quen? i=1a n2n

S´erie 1.9

7. Prolongements et compl´ements.

Exercice 1 (D´erivations) [Go]Soitn?N?. On noteG∞0l"ev des fonctions `a valeurs r´eelles, d´efinies sur un voisinage de 0 dansRnet de classeC∞. SoitLune application deG∞0dansRtelle que i.Lest lin´eaire ii. pour toutf,g?G∞0,L(fg) =f(0)L(g) +L(f)g(0) iii.L(1) = 0 (On dit queLest une d´erivation). Montrez qu"il existeξ?Rntel queL(f) = f ?ξ(0) =df0(ξ) pour toutf?G∞0(on pourra utiliser le lemme d"Hadamard). Exercice 2. (Fonctions convexes) [Po]Soit Ω un ouvert convexe deRnetfune application deRndansR. On dit quefest convexe ssi

1. a.Montrer quefest convexe ssi, pour tout (x,y)?Ω×Ω, l"application de [0,1] dans

Rqui `atassocief(tx+ (1-t)y) est convexe.

b.Montrer que, sifpr´esente un minimum local ena, elle atteint en fait son minimum global ena.

2.On supposefconvexe etC1.

a.Montrer que, pour tout (x,y)?Ω, f(y)≥f(x) +??f(x),y-x?(i) et??f(x)- ?f(y),y-x? ≥0 (ii) b.Prouver que (i) ou (ii) entraˆıne quefest convexe. c.En d´eduire que?f(a) = 0 entraˆıne quefatteint son minimum global enaet en d´eduire l"existence de fonctions affines qui minorentf. d.Application : Si Ω =Rn, montrer que pour toutε >0 et touta?Rn, la fonc- tionx?→f(x) +ε?x-a?2poss`ede un minimum global surRn. En d´eduire que l"applicationx?→ ?f(x) + 2εxest un hom´eomorphisme deRnsurRn.

3.On supposefconvexe de classeC2. Montrer que pour toutx?Ω, la matrice

Hessienne defenxest sym´etrique et positive. R´eciproque ? Probl`eme. Principe du maximum pour un op´erateur elliptique. [QZ], [Ro]. SoitUun ouvert born´e deRn. On note∂Ule bord deU. On se donne un op´erateur diff´erentiel lin´eaireLqui agit sur les fonctionsude classeC2dansUet `a valeurs r´eelles grˆace `a la formule Lu=n? i,j=1aquotesdbs_dbs45.pdfusesText_45
[PDF] theoreme accroissements finis

[PDF] theoreme de rolle et des accroissements finis exercices corrigés

[PDF] théorème des accroissements finis démonstration

[PDF] théorème des accroissements finis exemple

[PDF] théorème des accroissements finis fonction plusieurs variables

[PDF] inégalité des accroissements finis encadrement

[PDF] le plus que parfait quand l utiliser

[PDF] léconomie des inégalités piketty

[PDF] l'imparfait et le plus que parfait cours pdf

[PDF] plus que parfait passif latin

[PDF] futur latin

[PDF] futur anterieur latin exercices

[PDF] temps primitifs latin audio

[PDF] les inégalités face ? la santé dans le monde document

[PDF] date au plus tot au plus tard