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Les nouvelles forêts du Massif Central: enjeux sociétaux et

Thèse soutenue le 4 décembre 2009 par

Clément DODANE

Pour obtenir le grade de Docteur en géographie

de l'École normale supérieure Lettres et sciences humaines de Lyon

LES NOUVELLES FORÊTS DU MASSIF CENTRAL :

ENJEUX SOCIÉTAUX ET TERRITORIAUX

Ces hommes qui plantaient des résineux pour éviter la friche

Directeur de thèse : Paul A

RNOULD

Jury :

Mme. Andrée CORVOL, Directeur de recherches au CNRS, École normale supérieure de Paris (Rapporteur)

M. Laurent S

IMON, Professeur, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (Rapporteur)

M. Olivier D

ESLONDES, Professeur, Université Lumière Lyon 2 (Examinateur)

M. Jean V

ARLET, Professeur, Université de Savoie (Examinateur)

M. François D

IDOLOT, Ingénieur au CRPF du Limousin (Examinateur)

M. Paul A

RNOULD, Professeur, École normale supérieure Lettres et sciences humaines de Lyon (Directeur)

Document de la page de couverture :

Boisement en timbre poste et " timbre poste » sur le FFN.

Composition du montage documentaire

Flamme postale de 1955 : " Reboiser, devoir national, placement familial ». Timbre poste de 1965 : 1 million d'hectares reboisés grâce au FFN. Cliché : C. Dodane, Montagne ardéchoise, 4 février 2006.

Thèse soutenue le 4 décembre 2009 par

Clément DODANE

Pour obtenir le grade de Docteur en géographie

de l'École normale supérieure Lettres et sciences humaines de Lyon

LES NOUVELLES FORÊTS DU MASSIF CENTRAL :

ENJEUX SOCIÉTAUX ET TERRITORIAUX

Ces hommes qui plantaient des résineux pour éviter la friche

Directeur de thèse : Paul A

RNOULD

Jury :

Mme. Andrée CORVOL, Directeur de recherches au CNRS, École normale supérieure de Paris (Rapporteur)

M. Laurent S

IMON, Professeur, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (Rapporteur)

M. Olivier D

ESLONDES, Professeur, Université Lumière Lyon 2 (Examinateur)

M. Jean V

ARLET, Professeur, Université de Savoie (Examinateur)

M. François D

IDOLOT, Ingénieur au CRPF du Limousin (Examinateur)

M. Paul A

RNOULD, Professeur, École normale supérieure Lettres et sciences humaines de Lyon (Directeur)

À Laurence et Margaux...

Remerciements

Six années consacrées à ce travail de recherche et tant de confiance accordée...

Je tiens particulièrement à adresser mes premiers remerciements à Paul ARNOULD, directeur de thèse, qui m'a

accordé, tout au long de ces six années de recherche, la confiance et le soutien indispensables pour mener un tel projet

à terme. J'ai beaucoup appris à ses côtés et je lui dois énormément. Rencontré lors d'un café géographique sur le

thème préfigurateur " Y a-t-il trop de forêt en France ? » à la fin de l'année 2002, accompagné d'un autre membre

du laboratoire, Vincent C LEMENT. Il prit plus que part à mon DEA, puisqu'il me proposa lors d'une semaine

d'étude à Naussac en Lozère de réfléchir aux nouvelles forêts résineuses du Massif Central. C'est là l'origine de

notre collaboration. Je lui laisse cette composition en trois parties et six chapitres... Un grand merci aussi pour les

relectures et les corrections du présent livre.

Je tiens également à remercier Jean V

ARLET pour m'avoir donné le goût de réaliser des cartes, lors d'une

collaboration dans les jours qui précédèrent Noël 2004, à l'Université de Savoie. Qu'il me soit donc permis de

remercier par la même occasion, Sylviane T ABARLY, responsable d'édition du site Internet Géoconfluences, dont j'ai assuré la production cartographique durant une année.

Merci à ceux qui m'ont permis de " vivre » pendant cette recherche, en me proposant des missions variées et

passionnantes : Pour ma deuxième année de thèse, mes remerciements s'adressent tout d'abord à Xavier B

ERNIER du

laboratoire Edytem de l'Université de Savoie, qui m'a accordé sa confiance en me confiant des enseignements de

SIG. Puis, ils vont à Joël P

OLLET, conservateur et directeur de la bibliothèque universitaire de l'Université de

Savoie, qui nous sollicita, un collègue doctorant et à moi-même, pour des TD de formation à la recherche

documentaire.

Au cours de ma troisième et de ma quatrième année de recherche, j'ai travaillé durant deux étés en soutien à la

toute jeune équipe (Carine, Eva, Marie-Astrid) de l'ANR, installée à l'ENS-LSH. Mes remerciements vont à

Marie-Claire J

ULLIARD LOBEZ ainsi qu'à Jean-Charles DUCHENE. Merci également à Paul GARCIA,

directeur du cabinet d'évaluation de politiques publiques Pluricité pour ses missions de cartographie.

Je tiens également à remercier, Olivier F

REROT, directeur général de l'Agence d'urbanisme de l'agglomération lyonnaise, ainsi que Joëlle D IANI et Olivier ROUSSEL pour leur confiance et pour leur accueil dans leurs équipes.

J'ai beaucoup appris à leurs côtés.

Merci aussi aux deux " générations » de collègues doctorants, répartis en trois groupes et deux sites (Lyon et

Chambéry). D'abord à Marie, François, Marc-Jérôme et Benoît le groupe lyonnais des débuts avec lesquels j'ai fait

mes premières armes, puis le groupe des " savoyards » du laboratoire EDYTEM. Enfin, la seconde génération

pluridisciplinaire de mes collègues du moment... et plus particulièrement à Hervé Parmentier.

Un grand merci à tous ceux qui ne se trouvent pas cités directement et qui pourtant ont contribué à l'avancée de

mes travaux de recherches en Ardèche (t echniciens forestiers de la DDAF, propriétaires forestiers, élus...). Il ne

m'était pas possible de terminer sans laisser quelques remerciements aux Ardéchois, qui en tous lieux m'ont réservé

le meilleur accueil qui soit. Merci aussi à Monique et René de Blaizac pour leur gentillesse et leur générosité.

Je remercie également mes parents et mon frère Etienne. Je dois à mon père ma passion des sylves. Il sut très tôt

m'y conduire, me les enseigner et me transmettre ce qu'il en connaissait. À ma mère, je dois la rigueur et le goût des

études. Quelle soit aussi remerciée pour ces précieuses relectures, ainsi que Claude B

ERNE. À mon frère, je dois de

la complicité et de grandes discussions philosophiques, des voyages par delà les cimes en quête d'horizons.

Enfin, c'est à Laurence que je souhaite adresser mille mercis, pour tout ce que nous avons vécu depuis le début

de nos recherches. Nos terrains de thèse alpins et vivarois, arpentés ensembl es, sont sources de souvenirs, de

paysages, de découvertes, de rencontres inoubliables... Combien d'heures passées à discuter, de temps à travailler

côte à côte, et dans cette dernière ligne droite quel soutien de sa part !

Et puis il y a ma forêt, que j'ai constamment sollicitée, exploitée, aimée durant ces six années. Combien de

promenades, combien d'heures passer à couper du bois, à fendre, à empiler, à planter, à protéger, à dégager, à

mesurer, à compter et surtout à observer... Mon éloignement d'elle, fut déchirant au début, mais il est devenu

source d'humilité avec le temps, de changement, d'évolution aussi dans mes pratiques forestières. Il m'ouvrit de

nouveaux horizons et de nouvelles perspectives qui m'étaient jusqu'alors cachées.

Sommaire

Introduction générale................................................................................1

PARTIE 1 Du pays de l'herbe au pays des arbres : les nouvelles forêts

Chapitre 1 : La " fin des paysans »....................................................................... 35

Chapitre 2 : Boiser pour lutter contre la friche....................................................... 81

PARTIE 2 Le Massif Central, des terres nues aux terres les plus

forestières de France. ..........................................................................167

Chapitre 3 : Dynamiques forestières en France et dans le Massif Central, mise en

oeuvre du Fonds Forestier National en Ardèche..................................................170

Chapitre 4 : Le nouveau visage de la propriété forestière du Massif Central.......319 PARTIE 3 Valoriser les nouvelles forêts en tant que ressource territoriale.

Chapitre 5 : De la forêt des champs à la forêt des villes......................................372

Chapitre 6 : Les nouvelles forêts ardéchoises : une ressource territoriale à révéler.

Conclusion générale.............................................................................455

" Je suis l'homme du monde le moins propre à remonter avec quelque avantage contre le courant de mon esprit et de mon goût ; et je tombe bien au-dessous du médiocre, du moment où je ne trouve pas un plaisir passionné à ce que je fais. »

Alexis

DE TOCQUEVILLE (1856). L'ancien régime et la Révolution. 1

Introduction générale

Le cadre de la recherche : deux constats et une multitude d'interrogations concernant les nouvelles forêts. L'histoire contemporaine des forêts françaises est marquée par deux faits importants. D'une part, la constance de l'augmentation de la surface forestière depuis le milieu du XIX e siècle et d'autre part, l'apparition engendrée par ce processus d'un nombre spectaculaire de

nouveaux propriétaires forestiers. Ces deux destinées sont en réalité intimement liées. Elles

sont réunies dans un même phénomène désigné sous le vocable de reforestation, dont la

période la plus intense couvre le laps de temps entre 1945 et 1995 (Doc. n°1). En 50 ans, la superficie forestière française s'est accrue de 4 millions d'hectares, à un rythme jamais connu jusqu'alors, de 80 000 hectares par an - l'équivalent d'un département moyen 1 français tous les 7 à 8 ans -. Cette reforestation est bornée dans le temps par l'acte de création du Fonds Forestier National (FFN) en 1946 et par l'année 1999, à double titre avec sur le plan financier la disparition du FFN et sur le plan climatique le déclenchement des deux tempêtes successives la même année (en décembre). Doc. n°1 : L'irrésistible ascension des superficies boisées en France depuis le début du XIX e siècle. Cette reconquête forestière a conduit à dessiner une nouvelle géographie des sylves françaises en faisant émerger de nouveaux territoires forestiers comme le Massif Central (2 800 000 ha. actuellement), les Alpes du Sud et les Préalpes de Provence (1 300 000 ha.), le Massif Landais (1 000 000 ha.), les Pyrénées et les Corbières (550 000 ha.), le Jura (360 000 ha.), les Vosges (280 000 ha.), la Sologne (270 000 ha.), la Corse centrale (260 000 ha), la Montagne bourguignonne et le plateau de Langres (168 000 ha.), le Morvan (106 000 ha.) (Doc. n°2). Entre 1827 et 1996, les surfaces boisées en France ont fortement 1

Environ 6 000 km²

2 progressé (+ 70% environ), faisant passer le taux de boisement de 17 à 27% 2 du territoire national. Cette forêt conquérante est avant tout celle des particuliers dont la surface a pratiquement doublé dans le même temps, alors que celle des forêts publiques n'augmentait que du quart 3 . Ainsi, il existe des différences régionales, entre des zones géographiques de vieilles traditions forestières et celles où la dynamique forestière est récente et particulièrement exacerbée comme le Massif Central et le Morvan. Cette reforestation tient en premier lieu aux changements socio-économiques qui ont affecté les milieux ruraux (C AVAILHES & NORMANDIN, 1993) depuis le milieu du XIX e siècle.

Parallèlement à l'augmentation de la couverture forestière dans le Massif Central, la surface

des peuplements à prépondérance de conifères a connu un accroissement important, sous l'effet d'une " mode » en faveur des conifères tels que l'épicéa commun et le douglas (A MMON & ARNOULD, 1991). Les plantations massives de conifères ou les nouvelles forêts

résineuses qui commencent à la fin de la Seconde Guerre mondiale avaient été déclarées

d'intérêt national et devaient marquer le début d'une politique forestière ambitieuse afin de

préparer l'avenir économique de la France. Cet enjeu a été rappelé par Bertrand D E J

OUVENEL (1978)

4 dans le premier grand rapport sur la forêt française commandé par le

Premier ministre de l'époque Raymond B

ARRE. Grâce aux aides du Fonds Forestier National

(loi n°46-2172 du 30 septembre 1946), un outil financier original et diversifié au service de la

politique forestière nationale, 2,3 millions d'hectares de nouvelles forêts ont été crées depuis

1946. (M

INISTERE DE L'AGRICULTURE, DE LA PECHE ET DE L'ALIMENTATION, 1996). 2 L'évolution des surfaces boisées en France depuis le début du XIX e siècle a été traitée par Bruno CINOTTI dans un article de la Revue Forestière Française : C INOTTI Bruno (1996). Évolution des surfaces boisées en France : proposition de reconstitution depuis le début du XIX e siècle. Revue forestière française, Tome XLVII-6, p. 547-562.

Le taux de boisement calculé pour 1827 inclus la Corse, la Savoie et le Comté de Nice qui ne faisaient pas

encore partie de la France. 3

Les résultats des premiers levés du Cadastre vers 1830 évaluent les forêts privées françaises à 5,5 millions

d'hectares sur un total de 9,2 millions d'hectares (C INOTTI, 1996). En 2000, il est possible de retenir le chiffre de

10,6 millions d'hectares pour l'étendue des forêts privées (Service central des études et enquêtes et études

statistiques (SCEES), 2002). Les forêts dites publiques (forêts domaniales du domaine privée de l'État et autres

forêts publiques relevant du régime forestier appartenant à des collectivités territoriales : communes,

départements, régions ou à des institutions) couvraient une superficie de 3,7 millions d'hectares vers 1830. En

2000, elles représentaient 4,6 millions d'hectares (MAP, 2005).

4 JOUVENEL Bertrand (DE) (1978). Vers la Forêt du XXI e Siècle. Rapport au Premier ministre. Revue Forestière

Française, n° spécial, 152 p.

3

Doc. n°2 : De la France chauve du XIX

e siècle à la France chevelue du XX e siècle. 4 Au premier plan des transformations qui ont affecté les espaces ruraux de moyenne montagne, les paysans ont joué un rôle central dans la création des nouvelles forêts

résineuses, en préférant les arbres du FFN, plutôt que la friche, en lieu et place des terres

qu'ils ne cultivaient plus. Les boisements 5 et reboisements 6 réalisés avec l'aide du FFN marquent le début de ce changement dans le temps et dans l'espace. C'est dans un ensemble territorial comme le Massif Central, où l'utilisation du sol a radicalement changé en 60 ans, que se concentrent les difficultés en matière de gestion

(micropropriété forestière, " explosion » du nombre de propriétaires forestiers privés,

fermeture du paysage, contestations des résineux). Dès les années 1960, le sociologue

Henri M

ENDRAS (1967)

7 , spécialiste de la paysannerie rurale, avait annoncé la fin des paysans en mettant l'accent sur des phénomènes technico-économiques demeurés jusque- là relativement inaperçus. Par héritages successifs, la forêt quitte le monde paysan (N

ORMANDIN, 1996)

8 pour se répartir dans toutes les catégories socio-professionnelles et notamment chez les retraités. Ce constat social met en évidence une dissociation nette entre activité agricole et forêt. La forêt privée 9 appartient désormais à 3,9 millions de propriétaires forestiers, dont une majorité possède une minorité des surfaces. La France se trouve dans

une situation unique au monde. La première grande politique forestière de soutien à la forêt

privée, lancée en 1963 (loi P ISANI), ne répond plus à la situation actuelle, bien que deux autres lois en 1985 et en 2001 soient venues compléter le dispositif. Seuls les propriétaires forestiers privés possédant plus de 25 hectares d'un seul tenant sont tenus de mettre en place un Plan Simple de Gestion. Ce document atteste de la gestion durable de leur

propriété boisée selon la loi. Mais dans la petite et la moyenne propriété privée, celle-ci n'est

plus en mesure de stimuler suffisamment la gestion. De plus, la gestion durable telle qu'elle

est définie dans la loi est dans l'ensemble inopérante dans la petite et la moyenne propriété

privée. Il est donc nécessaire de trouver d'autres moyens d'action et de nouveaux cadres territoriaux d'application qui sont au coeur d'une démarche de réflexion territoriale. 5

" Action de boiser, de planter (une région) en bois, en forêts ; résultat de cette action » Source : LE TRESOR

INFORMATISE DE LA LANGUE FRANÇAISE. Les forestiers s'accordent à dire que un boisement correspond à une

extension forestière. L'extension forestière consiste à boiser une parcelle dont l'usage antérieur était différent de

l'usage forestier (lande, friche, terre agricole...). Un boisement spontané évoque le passage d'une terre

anciennement agricole à l'état boisé. Il est possible de distinguer l'extension forestière contiguë à un massif

forestier et le boisement hors forêt. 6

" Action de reboiser ; fait de planter des arbres sur un terrain nu (antérieurement boisé ou non) ». Source : LE

TRESOR INFORMATISE DE LA LANGUE FRANÇAISE. Les forestiers s'accordent à dire qu'un reboisement équivaut à la

transformation par plantation d'un peuplement déjà forestier. Toutefois, il est fréquent que les termes de

boisement et de reboisement soient confondus. Cela pose la question de l'antériorité du couvert forestier. C'est

pourquoi dans cette recherche les deux termes de boisement et reboisement sont très souvent accolés pour

parler des réalisations du FFN. S'ils sont séparés, c'est pour qualifier très précisément l'origine d'une opération :

dans un cas le boisement est synonyme de plantation d'extension forestière, lorsqu'il n'est pas qualifié de

spontané, et dans l'autre, le reboisement est équivalent à la transformation par plantation d'un peuplement

forestier sans extension forestière. 7

MENDRAS Henri (1967). La fin des paysans : innovations et changement dans l'agriculture française. Paris :

SÉDÉIS, 358 p.

8

NORMANDIN Dominique (1996). La forêt paysanne en France : état des lieux et perspectives d'évolution. In :

B

ALENT Gérard (Coord.). La forêt paysanne dans l'espace rural - Biodiversité, paysages, produits. Collection

Études et Recherches sur les Systèmes Agraires et le Développement : 29. Versailles : INRA, 267 p.

9

" La forêt privée est définie par opposition à la forêt relevant du régime forestier, c'est-à-dire la forêt appartenant

à l'État, aux collectivités publiques et à certains établissements publics. Elle comprend donc la forêt appartenant

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