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:

ETUDE DE FAISABILITE

TECHNIQUE ET FINANCIERE

D'UNE UNITE DE SECHAGE DE MANGUES

au Ma li

A.THEMELIN N.MONKAM

SOMMAIRE

page

RESUME 1

I. CONTEXTE ET TERMES DE REFERENCE DE LA MISSION 4

II. ENVIRONNEMENT DU PROJET 5

11.1. Les marchés des fruits transformés déshydratés 5

11.2. L'explosion des marchés des produits biologiques 6

11.3. Perspectives pour la mangue déshydratée 7

11.4. Le marché local des fruits déshydratés et autres fruits transformés 9

11.5. La sous-filière mangues au Mali 10

11.5.1. La production 10

11.5.2. Les opérateurs 12

11.6. Les autres fruits et légumes envisagés 14

11.7. Les atouts et contraintes du Mali 14

III. PLAN DE DEVELOPPEMENT DU PROJET 16

III. 1. Stratégie de mise en oeuvre du projet 16

111.2. Gamme des produits à transformer 17

111.3. Choix de la localisation de l'unité 18

Il 1.4. Stratégie d'approvisionnement 19I

111.5. Capacité de production et dimensionnement de l'unité

111.6. Perspectives de diversification

111.7. Choix de l'entrepreneur porteur du projet21

2219

IV. CARACTERISTIQUES TECHNIQUES DE L'UNITE 23

IV.l. Implantation de l'unité de transformation 23

IV.2. Aménagement des ateliers 23

IV.2.1. Aire de réception, de tri et de conditionnement des fruits frais 24 IV.2.2. Cellules de mûrissage et de stockage des fruits frais 24 IV.2.3. Ateliers de conditionnement des produits 25

IV.2.4 Atelier de séchage 25

IV.2.5. Atelier de conditionnement et d'emballage des produits finis 26 IV.2.6. Laboratoire de contrôle de qualité et atelier de diversification 26

IV. 2.7. Locaux divers 27

IV.3. Traitement des déchets et des effluents 27 IV.4. Composition, conditionnement et emballage des produits finis 27 IV.5. Contraintes spécifiques aux produits biologiques 29

V. MISE EN OEUVRE DU PROJET 30

V.l. Planification et organisation de la production 30

V.2. Besoin en personnel et qualification 33

V.3. Services d'appui 33

V.4. Planification de la mise en oeuvre du projet 34 l VI. EVALUATION ECONOMIQUE ET FINANCIERE DU PROJET 35

VI.1. Scénarios cl hypothèses d'analyse 35

VI.2. Programme d'investissement 36

VI.3. Les besoins en fonds de roulement (BFR) 44

VI.4. Schéma de financement 45

VI.5. Analyse des coûts directs et des marges sur les produits 47

VI.6. Analyse de l'activité et des ventes 58

VI.7. Analyse des autres charges d'exploitation (coûts fixes) 61 VI.8. Les besoins en ressources humaines permanentes 62

VI.9. Analyse des résultats des projets 63

VI.9.1 Résultats d'analyse sur les trois scénarios de projet 63 VI.9.2. Analyse des résultats sur le scénario UPS-MF-AS 65

VI.10. Etude de sensibilité 69

VII. SYNTHESE ET RECOMMANDATIONS 74

ANNEXES

Annexe 1 : Calendrier de la mission

Annexe 2 : Bibliographie signalée

Annexe 3 : Analyse des importations européennes de fruits déshydratés, du contexte

international de la sous-filière mangues et des produits biologiques Annexe 4 : Références d'importateurs et/ou conditionneurs européens de fruits déshydratés Annexe 5 : Schémas d'implantation de l'unité, d'aménagement des ateliers et d'une cellule de mûrissage Annexe 6 : Documentation de constructeurs de séchoirs pour fruits tropicaux Annexe 7 : Tableaux de résultats d'analyse économique et financière Annexe 8 : Fiches descriptives des promoteurs identifiés Annexe 9 : Termes de référence de la mission 1

RESUME

La demande en fruits déshydratés est en pleine croissance sur les marchés européens et

les variétés abondantes de mangue au Mali se prêtent bien à la transformation par séchage.

Les exportations mondiales de fruits tropicaux déshydratés, dominées par l'Asie, sont très

ciblées sur le marché européen, principalement au Royaume Uni, suivi de loin par les USA, la

France et le Canada et l'Allemagne. La mangue est peu représentée du fait de l'apprentissage

plus tardif du fruit frais par les consommateurs européens ; peu imprégnée en sucre, elle est

importée en tranches ou en dés depuis la Thaïlande, l'Inde, les Philippines, la Chine (Taïwan),

la Malaisie et plus dernièrement d'Afrique. Les utilisateurs finaux se disent prêts à acheter de

bien plus grandes quantités si les prix étaient plus bas : les cours de la mangue sont presque le

double de ceux de l'ananas et de la papaye. Les conclusions des observateurs, des importateurs et des grossistes européens sont

convergentes : la demande en produits déshydratés dits " naturels » (sans additifs, colorants,

conservateurs, agents de sapidité et sucres rapportés) est en pleine expansion, avec des

alternatives recherchées dans les pays ACP. La mangue déshydratée a un avenir certain pour

un produit répondant aux exigences des marchés européens, notamment anglais, allemand,

français et des pays nordiques, sans oublier le marché biologique. La demande en produits

déshydratés sera d'autant plus élevée que les industriels pourront l'entretenir avec des fruits

de qualité. La régularité de l'approvisionnement reste un élément majeur de fidélisation de la

clientèle potentielle que représentent les importateurs européens, facteur qui a déjà pénalisé

ponctuellement les fruits tropicaux au profit des fruits secs locaux. Une unité de transformation apparaît souvent intéressante comme solution

complémentaire à un atelier de conditionnement pour l'export, permettant de valoriser les

écarts de tri des variétés exportables en frais. La liaison transformation-exportation incite à la

fidélisation des planteurs qui tirent bénéfice de l'achat de toute leur récolte par l'utilisateur ; la

mise en oeuvre du projet doit alors s'accompagner d'une stratégie d'alliance avec les producteurs et leurs structures d'encadrement lorsqu'elles existent. En aval, un portefeuille de

clientèle diversifiée doit être constitué et entretenu par des contacts réguliers auprès des

interlocuteurs directement concernés dans les pays importateurs. Une unité de transformation semi-industrielle ou industrielle se devant de fonctionner

un nombre maximum de jours dans l'année, une palette de produits à traiter doit être

envisagée. La gamme des fruits et légumes envisagés tient compte de la demande des

différents marchés (international, sous-régional et local), de la disponibilité et de la

mobilisation des produits dans un rayon de 50 km autour de l'unité et de l'étalement de leurs périodes de récolte. La mangue constitue le produit leader pour le conditionnement en frais et le séchage

de mars à août. Destinés préférentiellement aux marchés d'exportation (européen voire

américain), les produits déshydratés seront conditionnés en vrac à destination des

importateurs, conditionneurs ou entreprises de seconde transformation ; voire en unité de 50 ou 250 g pour les importateurs grossistes de produits de consommation finale. Produit faisant l'objet d'importantes transactions commerciales en Afrique soudano-

sahélienne, l'oignon frais peut être traité par curing ou séchage des tuniques externes du1

bulbe, lui assurant conservation et réduction des pertes de poids. La conservation des bulbes

conditionnés en sac de 50 kg dans des magasins de stockage ventilés permet de mettre en

marché le produit hors saison de récolte, période où les prix d'achat et de vente par les

grossistes et les détaillants sont suffisamment élevés pour rentabiliser le traitement et le

stockage.

Les calices d'hibiscus, récoltés frais en fin d'année, lavés puis séchés entiers sous

conditions contrôlées hors contamination et insolation, seront proposés soit en vrac pour

l'exportation (sous-région) soit en petit conditionnement de 50 g ou moins, la dose étant

assimilée à une pièce de monnaie pour une utilisation rapide et familiale en jus de bissap.

Enfin, le gombo récolté en septembre et octobre sera lavé et séché à très faible

humidité, puis broyé en poudre. Proposé en petit conditionnement (50 g ou 20 g), il

correspond au produit culinaire prêt à l'emploi pour des ménagères de plus en plus attachées à

d'autres tâches que domestiques.

L'implantation d'une première unité de transformation par séchage couplée à un

atelier de conditionnement en périphérie de Bamako semble actuellement la plus judicieuse :

potentiel important de mangues exportables à valoriser, notamment avec la prédominance

d'Amélie ; localisation en zone de fortes productions diversifiées ; à un noeud de voies de

communication (routier, aérien et ferroviaire) et bien connectée aux circuits d'approvisionnement en électricité, fuel, gaz et eau.

La capacité de production de cette première unité a été raisonnée de façon progressive,

tenant compte des expériences entreprises réalistes vécues avec succès dans des situations

analogues d'Afrique de l'Ouest et d'Afrique Centrale, nous avons alors considéré les

caractéristiques suivantes de production sur la mangue : un atelier de conditionnement : de capacité initiale 150 T/an évoluant progressivement à 300 T/an sur 3 ans, avec des créneaux sont bien ciblés sur des

fenêtres primeur en fret aérien sur des périodes courtes mais répétées et à des prix

de vente rémunérateurs ; un atelier de transformation par séchage : de capacité initiale 20 T/an sur deux ans puis évoluant progressivement à 80 T/an sur les 3 années suivantes : à un premier module de séchage utilisé les deux premières années, seront ajoutés trois modules supplémentaires, un chaque année suivante. La première année sera en fait une phase d'apprentissage des circuits d'approvisionnement, de mise en place d'une démarche de certification, d'acquisition de nouveaux savoir-faire et de prospection de clientèle européenne à l'aide de produits tests. La production des autres produits séchés évolueront proportionnellement au nombre

de modules de séchage mis en place, soit de 30 à 120 T pour l'oignon, de 1,5 à 6 T pour le

bissap et de 3 à 12 T pour le gombo en poudre. En fonction des profils des opérateurs rencontrés, trois principaux scénarios de mise

en oeuvre ont été développés dans l'analyse économique et financière : une activité limitée au

séchage des fruits et légumes (UPS) ou des activités complémentaires de conditionnement de

mangue pour l'exportation et de séchage de fruits et légumes, soit sur site à créer (UPS-MF)

soit sur site en location (UPS-MF-AS). 3

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4

I. CONTEXTE ET TERMES DE REFERENCE DE LA MISSION

Dans un contexte de réformes libéralisatrices de l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC) et de liens de plus en plus intenses entre pays membres de PUnion Economique et Monétaire de POrganisation Africaine (UEMOA, 1994), l'identification des

intérêts nationaux doit contribuer à l'élaboration de positions communes à l'ensemble de la

sous-région ouest-africaine, tout en contribuant à favoriser les échanges et les

complémentarités entre pays voisins. Malgré l'ouverture des échanges avec une diminution

des barrières tarifaires, l'insuffisance des marchés d'exportation du Mali peut s'expliquer par

une déficience des infrastructures, l'inadaptation du cadre législatif et réglementaire, la

faiblesse des institutions d'appui aux exportations, l'insuffisance des organisations professionnelles et le manque de compétences (PLUNKETT et al., 2000). La stratégie actuellement retenue par les acteurs gouvernementaux comprend entre autres une politique

générale pour tirer la croissance économique par les exportations en renforçant l'appareil

productif, en accompagnant l'expansion du secteur privé et en favorisant les transferts de

technologies. Le CAE (Centre Agro-Entreprise) ou Mali SEG (Sustainable Economic Growth) est le contrat d'assistance technique de l'Objectif Stratégique de la mission de PUSAID au Mali pour rehausser la croissance économique durable (OS2). Parmi les opportunités soutenues par

le CAE dans le secteur agro-alimentaire, la filière fruits et légumes est une filière cible, dont

la sous-filière mangues reste une préoccupation des acteurs économiques maliens, intéressés à

la recherche de moyens pouvant favoriser la croissance nationale. L'assistance contribue à

nouer des relations avec les services d'inspection et les opérateurs économiques des

principaux marchés à l'étranger en vue de revaloriser la production nationale au travers d'une

image de haute qualité. En effet, si le Mali a été le pionnier des exportations de mangues vers l'Europe à la fin des années 60, une part importante de sa production actuelle n'est pas mise en valeur du fait d'une adaptation insuffisante de son économie aux demandes des marchés (plus de cueillette

que de production) et des capacités limitées des exportateurs à financer des envois réguliers.

Le CAE apporte son soutien aux opérateurs de la filière, notamment pour faciliter l'accès des

exportateurs aux marchés : diversification des marchés, amélioration du conditionnement,

développement du fret maritime et diversification des produits. La transformation de la

mangue reste actuellement une activité uniquement artisanale, concernant le séchage du fruit, la fabrication de nectars et de confitures vendus localement.

Une étude de pré-faisabilité réalisée en 1999 par le C1RAD à la demande du CAE

concluait qu'il existe des opportunités intéressantes pour la production et l'exportation de

mangues séchées. La demande est en pleine croissance sur les marchés européens et les

variétés abondantes au Mali se prêtent bien à cette transformation. La mise en place d'une

unité semi-industrielle ou industrielle demande un investissement relativement modeste et ne

requiert pas un degré élevé de technicité, avec des contraintes gérables en matière de

conditionnement et d'emballage.

L'objectif de la présente consultation est de déterminer la faisabilité technique et

financière de la mise en place et de l'exploitation d'une unité de séchage de mangues au Mali.

Le résultat attendu est l'élaboration d'un document complet qui analyse les conditions

nécessaires sur le plan des équipements, des infrastructures, des investissements, de laI

5

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IL ENVI RON N EM ENT DU PROJET

II. 1. Les marchés des fruits transformés déshydratés Le marché international des fruits secs et séchés est en mutation depuis les années 80.

Les échanges mondiaux des fruits à coque se sont déprimés et leur consommation dans

certains pays européens comme la France stagne depuis 20 ans. Les " graines » ont été

délaissées au profit de produits plus élaborés, tels que les biscuits et les extrudés consommés

en apéritif. Cette désaffection a profité, tant dans le monde qu'en France, aux fruits séchés à

pépins ou noyaux, tels que les raisins et les pruneaux, qui ont tiré d'autres fruits aussi bien de

consommation élevée, tels que les abricots, les figues et les dattes, que des fruits tropicaux

séchés importés à faible tonnage.

L'Europe représente le marché le plus important pour les fruits secs, séchés et

déshydratés, loin devant les Etats Unis et le Japon. Les importations européennes de fruits

déshydratés (5 % des importations de fruits transformés) n'ont cessé d'augmenter en valeur

depuis 1988, pour atteindre 0,9 milliards d'Euros en 1999. Les volumes concernés , après

avoir stagné jusqu'en 1992, ont augmenté régulièrement jusqu'en 1997 pour stagner depuis à

614 000 T (annexe 3). Plus de 70 % proviennent de l'extérieur de l'Europe (Turquie et USA)

et 80 à 120 000 T en provenance de pays en développement (Iran, Tunisie et Chili). Les

raisins secs puis les bananes, les prunes et les dattes constituent 80 % des volumes importés (CBI, 1997). La faible contribution des pays ACP (13 000 T en 1997) est représentée par la banane, l'ananas, la papaye et la mangue. Cinq pays européens se sont toujours démarqués de par l'importance de leurs importations : le Royaume Uni (132 000 T en 1999), l'Allemagne (103 000 T), la France et

l'Italie (55 000 T) et les Pays-Bas (40 000 T). Ces derniers ont toujours joué un rôle important

dans le commerce des fruits tropicaux déshydratés, important de grandes quantités par voie

maritime et réexportant jusqu'à 50 % par un réseau routier très développé sur l'extérieur.F

6 Les exportations mondiales de fruits tropicaux déshydratés concerneraient entre 100 et

145 000 T depuis 1995. Assurées à plus de 85 % par l'Asie dont la Thaïlande (30 500 T en

1998), la Chine (22 000 T) puis l'Inde, l'Iran et le Sri Lanka (environ 7 000 T chacun)

(FAOSTAT, 1999), ces exportations de fruits tropicaux déshydratés sont aussi assurées par

l'Amérique latine (Equateur, Guatemala, Honduras). Les importations de fruits tropicaux

déshydratés sont très ciblées sur le marché européen, presque exclusivement au Royaume Uni

qui en absorbent presque 80 % (25 500 T en 1998), suivi de loin par les USA (3 000 T), la France et le Canada (800 T) et l'Allemagne (500 T) (FAOSTAT, 1999). La banane reste le fruit tropical déshydraté le mieux connu et est importé en grande

quantité en flocons (rondelles imprégnées de sucre puis frites), en fruit entier ou en tranche

séchée au soleil ou déshydratée à l'air chaud (Equateur, Philippines et Thaïlande). L'ananas et

la papaye déshydratés, imprégnés de sucre et conditionnés en dés ou en tranches, sont

importés principalement de Thaïlande, des Philippines, d'Afrique du Sud et de Chine (Taïwan). La mangue est peu représentée du fait de l'apprentissage plus tardif du fruit frais par

les consommateurs européens ; peu imprégnée en sucre, elle est importée en tranches ou en

dés depuis la Thaïlande, l'Inde, les Philippines, la Chine (Taïwan), la Malaisie et plus

dernièrement d'Afrique. Les utilisateurs finaux se disent prêts à acheter de bien plus grandes

quantités si les prix étaient plus bas : les cours de la mangue sont presque le double de ceux

de l'ananas et de la papaye.

L'analyse des intervenants de la filière des fruits tropicaux séchés/déshydratés montre

que deux marchés distincts ont existé dès la fin des années 80 (COLEACP, 1991) : le marché

de consommation finale de fruits séchés dits " de bouche », en phase de maturité ; et le

marché de l'industrie de seconde transformation, en phase de croissance. Le marché des fruits séchés exotiques s'est développé, d'autant que la demande des

consommateurs s'est tournée vers des produits " sains » et " de qualité », image bien

véhiculée par les fruits séchés et que la curiosité du public a été attirée par les produits

exotiques. De plus, l'industrie alimentaire soumise à l'innovation a recherché des produits

" neufs » suceptibles de satisfaire les tendances au grignotage liées la déstructuration des

repas : les fruits séchés exotiques ont alors joué leur carte.

La demande en produits déshydratés sera d'autant plus élevée que les industriels

pourront l'entretenir avec des fruits de qualité : teneur en eau finale homogène et compatible

avec une durée de conservation définie, préservation des arômes et des couleurs de fruit mûr,

texture souple voire onctueuse. La régularité de l'approvisionnement reste un élément majeur

de fidélisation de la clientèle potentielle que représentent les importateurs européens, facteur

qui a déjà pénalisé ponctuellement les fruits tropicaux au profit des fruits secs locaux.

II.2. L'explosion des marches des produits biologiques Parallèlement, l'expansion du commerce des produits biologiques attire dernièrement

tout spécialement l'attention des observateurs par son énorme potentiel : il passerait de 1 % à

plus de 10 % des ventes de détail des produits alimentaires sur les principaux marchés ces

prochaines années, avec un montant prévisionnel de 20 milliards de dollars en 2000 (ITC,

1999). Il y aurait de très fortes opportunités pour les pays en développement sur lesF

7

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de labellisation diminuera avec la délocalisation des expertises, il doit répondre à des marchés

exigeants mais reconnaissant ces critères de qualité.

11.3. Perspectives pour la mangue déshydratée

La mangue offre d'importantes possibilités au travers de dérivés de moyenne à forte

valeur ajoutée, telle que la mangue déshydratée de label certifié (produit biologique), la pulpe

pour l'industrie des nectars, les arômes pour l'industrie des additifs, l'amande pour l'industrie cosmétique.

Profitant de l'entraînement des fruits à pépins et noyaux déshydratés aux dépends des

fruits secs à coques, les fruits tropicaux déshydratés ont abordé significativement les marchés

européens au début des années 80. Parallèlement à l'émergence des produits exotiques de

qualité destinés à des marchés de consommation finale, voire très spécifiques (marché

ethnique, marché solidaire, marché biologique), le déferlement des fruits semi-confits d'Asie

puis d'Amérique latine s'est adressé aux marchés de consommation finale et de seconde

transformation, avec des produits à prix très compétitifs. La forte imprégnation de sucre

(produit industriel à très bas prix) dans une matière première de prix aléatoire (produit

agricole de qualité variable, saisonnier et dispersé) a en effet orienté préférentiellement ces

fruits imprégnés vers des marchés de masse, avec une confusion plus ou moins entretenue au

niveau douanier entre sucres endogènes et sucres rapportés. Avec des importations déjà

8

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" produit naturel » ne sera pas toujours rétribuée en retour. Aussi, le prix cible FOB Mali de la

mangue déshydratée conventionnelle ne devra dépasser pas 2 000 Fcfa/kg.

Les marchés solidaire (ou équitable) et biologique raisonnent généralement sur des

prix FOB, l'importateur prenant directement à sa charge les coûts de fret et de transit à

destination. Les prix pratiqués sont plus rémunérateurs, étant pour la mangue pratiquement le

double de ceux du fruit déshydraté conventionnel : de 4 000 à 4 200 Fcfa sur les marchés

solidaires s'approvisionnant depuis le Burkina Faso ou le Mali ; de 4 000 à 4 500 Fcfa sur lesv 9

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11.4. Le marché local des fruits déshydratés et autres fruits transformés

Contrairement aux boissons de fruits, les fruits déshydratés sont encore très peu

connus sur les marchés africains. 11 s'agit de produits nouveaux qui ont été introduit sur le

marché à la faveur de l'émergence de petites entreprises de séchage orientées dès leur création

principalement vers la grande exportation (marché européen). C'est en général dans un

contexte de recherche de débouchés pour des écarts de tri (produit non exportable) que le

marché local a été exploré. Dans les pays exportateurs comme le Burkina Faso, la

consommation locale des fruits séchés se développe au fur et à mesure que la notoriété du

produit s'accroît auprès des populations.

Une étude de marché, réalisée en 1999 par le CDI (Centre pour le Développement

Industriel) évalue la demande solvable au Burkina Faso entre 50 et 70 T de fruits séchés par

an. Le Mali, qui se situe dans la même échelle socio-économique que le Burkina Faso (niveau de développement, taille de marché...) offre un potentiel comparable pour ce produit. USISS,

petite entreprise locale de Bamako, a réussi à se positionner sur ce marché appelé à se

développer rapidement, avec l'amélioration du pouvoir d'achat des populations urbaines et

l'accroissement de l'effectif des expatriés occidentaux au Mali. Les produits destinés à ce

marché seraient conditionnés en sachets de 50 à 250 g et vendus en épiceries et supermarchés,

comme produit de goûter ou de grignotage.

Les autres produits complémentaires à l'activité de séchage des fruits, à l'instar du

gombo en poudre, du bissap et de l'oignon, offrent de bonnes perspectives de débouchés à la

fois sur le marché local et sur le marché des pays limitrophes (Côte d'ivoire, Sénégal

notamment). Ce sont des produits déjà bien ancrés dans les habitudes alimentaires des

consommateurs des pays de la sous-région et le Mali a de réels avantages compétitifs sur ces

produits (disponibilités agricoles importantes et bon marché, accès relativement aisé aux pays

voisins...).

Parmi ces produits, le bissap et l'oignon offrent des perspectives très intéressantes

dans la mesure où ces deux produits font déjà l'objet d'un important courant d'exportation

vers les pays voisins. A titre indicatif, on estime à 600 T par an les importations de bissap du Sénégal en provenance du Mali Considéré comme le plus grand consommateur de boisson de

bissap en Afrique de l'ouest, le Sénégal représente un marché estimé à 84 000 hl par an. La

valeur ajoutée donnée à ces produits, grâce à une activité de séchage qui se préoccupe de la

qualité des produits, associée à un conditionnement approprié et bien soigné, devraient

permettre de grignoter des parts de marché au secteur informel qui contrôle actuellement ces marchés. La stratégie commerciale ici consistera à proposer des produits

élaborés,conditionnés en microdoses dont le prix de détail serait collé à une pièce de monnaie

(50 ou lOOFcfa). 10 La diversification des activités d'une unité de séchage vers la production des jus et

pulpes de fruits pour valoriser les écarts de fruits impropres au séchage pourrait aussi bien se

justifier par l'énorme potentiel du marché local et sous-régional encore sous-exploité. Le Mali

dispose des atouts non négligeables pour ce positionner sur ce créneau : - un marché intérieur entièrement ouvert sur les boissons de fruit depuis la fermeture

de la SOMACO. : estimé à 92 000 hl , le marché des boissons non gazeuses donne

l'opportunité aux petites unités de fabrication de jus de fruits de s'insérer sur ce marché en

valorisant le potentiel d'approvisionnement local en mangue , tamarin et goyave. - la possibilité d'approvisionner les industriels des pays voisins en pulpe de mangue

pasteurisée : le Sénégal et la Côte d'ivoire (de loin les deux marchés les plus importants)

dépendent des importations et les meilleures conditions d'approvisionnement en mangue au Mali devraient permettre à ce produit d'être compétitif sur ce marché.

U.5. La sous-filière mangues au Mali

Le commerce mondial de la mangue, qui intéresse plus de 50 origines à travers le

monde, est loin d'être en relation directe avec la production qui s'intégre aux habitudes

alimentaires des populations locales 11 ne concerne ainsi que 2 % de la production mondiale en frais, soit environ 0,5 MT avec comme principaux exportateurs : le Mexique (200 000 T),

les Philippines (52 000 T), le Pakistan et le Brésil (40 000 T) puis l'Inde (27 000 T)

(COLEACP, 1999). L'Afrique exporte entre 20 et 25 000 T depuis 1995, avec l'Afrique du

Sud (9 000 T), la Côte d'Ivoire (de 5 à 11 000 T) puis le Kenya (2 500 T), le Mali et le

Burkina Faso (environ 1000 T) (FAOSTAT, 2000).

Les marchés de consommation apparente les plus importants sont le Royaume Uni, la France, l'Allemagne et les Pays-Bas, avec une offre variétale tendant à se restreindre avec 5

ou 6 variétés majeures correspondant aux desiderata des consommateurs. Le marché européen

dispose encore d'un fort potentiel de développement pour la mangue, dans la mesure où 95 %

des importations actuelles ne concernent que 5 des 15 états membres. L'élargissement

probable de l'UE aux pays de l'Europe de l'Est devrait renforcer ces opportunités (COLEACP, 1999). Avec le développement des importations européennes grâce au transport maritime, les

fruits transportés, la banane et l'ananas puis par entraînement la mangue, répondent à la

demande des circuits de la distribution moderne (volumes, qualité standard, prix compétitifs).

Un créneau commercial demeure pour les mangues de haute qualité et/ou répondant à une

demande spécifique (fruit primeur, marché ethnique, marché biologique) acheminés par voie

aérienne ; les circuits de commercialisation sont alors plus traditionnels.

II.5.1. La production

Le Mali dispose d'avantages comparatifs indéniables pour un certain nombre dequotesdbs_dbs21.pdfusesText_27
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