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:
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Fabrice Bethuel

Année Universitaire 2012-2013

Table des matières

1 Fonctions d"une variable réelle 3

1.1 Généralités sur les applications et les fonctions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

3

1.1.1 Premières définitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

3

1.1.2 Composition des applications . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

4

1.1.3 Application réciproque . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

5

1.2 La notion de limite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

6

1.3 La notion de continuité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

7

1.4 La notion de dérivée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

8

1.4.1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

8

1.4.2 Calculs de dérivées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

10

1.4.3 Dérivées d"ordre supérieur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

11

1.5 Primitives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

12

1.5.1 Opérations sur les primitives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

13

1.5.2 Intégrales définies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

14

1.5.3 Aire d"un domaine du plan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

15

1.5.4 intégration de la relation¿. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1 6

1.6 Développements limités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

17

2 Fonctions de deux variables 19

2.1 L"espace vectorielR2. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .19

2.2 Courbes paramétrées deR2. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .21

2.3 Graphes, lignes de niveau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

24

2.4 Limites, continuité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

26

2.5 La notion de dérivée partielle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

28

2.5.1 Développement limité à l"ordre 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

30

2.5.2 Le gradient . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

31

2.5.3 Dérivation des fonctions composées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

32

2.5.4 La matrice Jacobienne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

34

2.5.5 Dérivées secondes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

36

2.6 Le théorème des fonctions implicites . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

39

3 Champs de vecteurs 44

3.1 Premières définitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

44

3.1.1 Changement de repère . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

45

3.1.2 Champ de gradient . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

46

3.1.3 Lignes de champ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

50

3.2 Circulation d"un champ de vecteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

52
1

3.2.1 Circulation d"un champ de gradient . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .53

3.3 Le formalisme des formes différentielles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

55

3.3.1 Formes linéaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

55

3.3.2 Forme différentielles de degré 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

56

3.3.3 Intégrale curviligne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

56

4 Intégrales doubles 59

4.1 Construction de l"intégrale double . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

59

4.2 Le Théorème de Fubini . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

60

4.3 Intégration par parties . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

63

4.3.1 Calcul de l"aire d"un domaine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

67

4.3.2 Flux et divergence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

68

4.3.3 Autres formules . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

69

4.3.4 La divergence en coordonnées polaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

71

4.4 Changements de variables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

72

4.4.1 Aire d"un parallélelogramme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

72

4.4.2 Aire de l"image d"un rectangle élémentaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

73

4.4.3 La formule du changement de variable . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

73

4.4.4 Invariances par changement de repère orthonormé. . . . . . . . . . . . . . . .

75

4.5 Calcul du volume d"un domaine deR3. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7 7

4.6 Interprétation de la divergence et du flux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

78

5 Analyse vectorielle dansR382

5.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

82

5.1.1 Rappels surR3. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8 2

5.2 Limites, continuités et dérivation dansR3. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .84

5.3 Courbes paramètrées dansR3. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8 6

5.4 Surfaces paramétrées dansR3. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8 6

5.5 Le théorème des fonctions implicites . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

89

5.5.1 Aire d"une surface . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

91

5.5.2 Intégration sur les surfaces . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

92

5.6 Intégrales triples . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

93

5.6.1 Construction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

93

5.6.2 Le Théorème de Fubini . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

93

5.6.3 Changements de variables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

96

5.7 Formule flux-divergence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

10 0

6 Le rotationnel104

6.1 Champ de vecteurs, champs de gradient . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

10 4

6.1.1 Invariance du rotationnel par changement de repère orthonormé . . . . . . .

10 6

6.2 Flux du rotationnel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

10 6

6.2.1 Surfaces fermées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

10 6

6.2.2 Surfaces dont le bord est une courbe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

10 7

6.3 Champs à rotationnel nul . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

10 9

6.4 Champ à divergence nulle, potentiels vecteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

11 0

7 Sujets d"examen113

2

Chapitre 1

Fonctions d"une variable réelle

Dans ce chapitre, nous rappelons quelques éléments de l"analyse des fonctions d"une variable réelle.

1.1 Généralités sur les applications et les fonctions

1.1.1 Premières définitions

Uneapplicationd"un ensemble E (dit "ensemble de départ") dans un ensemble F (dit "en-

semble d"arrivée") est une correspondance qui associe à tout élément deEun élément deFet un

seul . On note cette application : f:E7!Fou encoref:x7!yAEf(x).

L"élémentyAEf(x) deFest appelé l"image dexparf. On dit aussi quexest l"antécédent dey.

Legraphede f est la partieGdu produitE£Fconstituée des éléments de la forme (x,f(x)), où

x2E. UnefonctiondeEdansFest une application d"une partieDdeEdansF. La partieD½Eest alors appelée domaine de définition de la fonctionf, et est souvent notéeDf:

DAEDf.

Dans ce chapitre, nous considéreronsuniquementle cas oùEAEFAER. On parle alors de fonc-

tions réelle d"une variable réelle. En revanche, dans les chapitres suivants, nous considérons plus

généralement les cas oùEAERN,FAERK, avecN2{1,2,3},K2{1,2,3}.

L"ensemble de définition est donc représenté par les élémentsxpour lesquels cette formule à un

sens.

Exemple 1.

L afonc tionsx!ax, oùaest donné, est une fonction linéaire. Son domaine de définition estRtout entier. Son graphe est une droite du planR2passant par l"origine. 3 -la f onctionx!axÅboù les nombresaetbsont donnés est une fonction affine. Son do- maine de définition estRtout entier. Son graphe est une droite du planR2passant par le point (0,b). la fon ctionx!ax2ÅbxÅc, oùa6AE0,b,csont donné définit une fonction, polynôme de degré 2. son domaine de définition estRtout entier. Son graphe est une courbe, appelée parabole, qui passe par le point (0,c).

L af onctionfdéfinie par la formulef(x)AE1x

est définie pour toutxnon nul deR, son do- maine de définition est doncDfAER\{0}. L afonc tionfdéfinie par la formulef(x)AEp1¡x2est définie pour toutxde l"intervalle [¡1,1]. Son domaine de définitionDfest donc l"intervalle [¡1,1]. Revenons au cas général, et considérons uneapplication f:E!F, oùEetFsont deux en- sembles. On dira que : L "applicationfestinjectivesi chaque élémentydeFa au plus un antécédent parf. En d"autres termes,fest injective si et seulement si pour tousélémentsxetx0deEl"égalité f(x)AEf(x0) entraîne nécessairementxAEx0. L "applicationfestsurjectivesi chaque élémentydeFa au moins un antécédent parf. En d"autres termes,fest surjective si et seulement si pour tousélémentsy0deEil existex2E tel queyAEf(x). L "applicationfestbijectivesi et seulement si chaque élémentydeFa exactement un an-

técédent et un seul parf. En d"autres termes,fest bijective si et seulement si pour toutélé-

mentydeEil existe ununique élément x2Etel queyAEf(x). On vérifiera sans mal qu"une application estbijectivesi et seulement si elle estinjectiveetsur- jective. Par exemple, l"applicationx!sinxest surjective si on la considère comme application deR bijective si on la considère comme application de [¡¼2 ,ż2 ] sur [1,Å1].

1.1.2 Composition des applications

tout élémentxdansE, on peut alors définir l"élémentzAEg¡f(x)¢deG. Ceci définit une nouvelle

application deEdansG, notéeg±f.

Définition 1.On appelle application composée de f et de g et on note g±f l"application de E vers

G définie par

g±f(x)AEg¡f(x)¢, pour toutx2E. De même, on peut définir l"application composée de deuxfonctions f:E!Fetg:F!G. La fonction composéeg±fest alors une fonction deEversGdont le domaine de définition est composée desélements deDfdont l"image parfappartient au domaine de définition deg. Exemple 2.Prenons les fonctions d"une variable réellefetgdéfinies par g(x)AE1x etf(x)AEp1¡x2. 4

La fonctiong±fest alors donnée par

g±f(x)AE1p1¡x2. Le domainede définitiondeg±festdonc]¡1,1[. Les points§Å1 appartiennentbienau domaine de défintion def, mais leur image parfvaut 0, qui n"est pas dans le domaine de définition deg.

1.1.3 Application réciproque

SoientEetFdeux ensembles etfune application deEversFque l"on supposera de plusbi-

jective, c"est à dire que pour toutélémentydeFil existe un uniqueélémentxdeEtel queyAEf(x).

Définition 2.On appelle application réciproque defet on notef¡1l"application deFversEqui à toutélémentydeFassocie l"uniqueélémentxdeEtel queyAEf(x).

En d"autres termes

xAEf¡1(y) si et seulement siyAEf(x).

Il résulte de la définition que

f

¡1±fAEIdEetf±f¡1AEIdF,

où Id

Edésignel"application identitédeE, c"est à dire l"application deEdans lui-même définie par

Id E(x)AEx, avec bien entendu une définition similaire pour IdF. On peut vérifier la propriété suivante, dont la preuve est laissée en exercice Proposition 1.Soient E,F,G trois ensembles et des applications f:E!F et g:F!G supposée

bijectives. Alors l"application composée g±f est bijective de E vers G et l"application réciproque

vérifie l"identité¡g±f¢¡1AEf¡1±g¡1.

Exemple 3.

L af onctionf:RÅ!RÅdéfinie parf(x)AEx2, est une application bijective (elle ne le serait pas si l"on prenaitRcomme ensemble de départ). Son application réciproque est donnée parf¡1:RÅ!RÅ,f¡1(x)AEpx, qui n"est autre que la fonction racine carrée!

L afon ctionsin : [ ¡¼2

,¼2 ]![¡1,1] est une application bijective. On note arcsin l"application réciproque arcsin : [¡1,1]![¡¼2 ,¼2 ]. On a donc pourx2[¡1,1],yAEarcsinxsi et seulement si y2[¡¼2 ,¼2 ] etxAEsiny. D em ême,la fon ctioncos :[0, ¼]![¡1,1] est une application bijective. On note arccos l"ap- plication réciproque arccos : [¡1,1]![0,¼]. On a donc pourx2[¡1,1],yAEarccosxsi et seulement si y2[0,¼] etxAEcosy.

L afonc tiont an:[¡¼2

,¼2 ]!Rest une application bijective. On note arctan l"application réci- proque arctan:R![¡¼2 ,¼2 ]. On a donc pourx2R,yAEarctanxsi et seulement si y2[¡¼2 ,¼2 ] etxAEtany. Notons par ailleurs que sifest une fonction d"une variable réelle bijective, le graphe def¡1

se déduit de celui defen faisant agir une symétrie par rapport à la droiteyAEx, qui intervertit en

particulier les axes. 5

1.2 La notion de limite

Nous ne considérons dorénavant, et jusqu"à la fin de ce chapitre que des fonctions d"une va-

riable réelle, c"est à dire le casEAEFAER. Soit doncfetx0un point donné deDf. On supposera de plus quefest définie sur un inter- valle ouvert non vide ]a,b[ contenantx0,sauf peut-êtreenx0, c"est à dire que ]a,b[\{x0}½Df. Définition 3.On dit que la fonctionfadmet une limiteLenx0, ou quef(x) tend versLlorsquex tend versx0, si et seulement si :

Pour tout nombre réel²È0, il existe un nombre®È0tel que la relation0Çjx¡x0jÇ®entraîne

jf(x)¡LjDz. On vérifie que si une limiteLexiste, alors elle est forcément unique. On note alors

LAElimx!x0f(x) ou encoref(x)!x!x0L.

®È0 qui dépend bien entendu de²tel que si l"écart entrex0etx(xétant distinct dex0) est infé-

rieur à®, alors l"écart entref(x) etLest inférieur à². Voyons maintenant comment la notion de limite se comporte vis à vis des opérations clas- siques sur les fonctions (addition, multiplication et division). Rappelons que sifetgsont des fonctions réelles, on définit les fonctionsf§g,f g, etgf par (f§g)(x)AEf(x)§g(x), et (f g)(x)AEf(x)g(x),8x2Df\Dg, gf (x)AEg(x)f(x)pourx2Df\Dgtel quef(x)6AE0. Proposition 2.Soient f et g deux fonctions surRtelles que f et g admettent comme limites en x0

les nombres L et M respectivement. Les fonctions f§g et f g admettent alors les limites suivantes en

x 0: limx!x0(f§g)(x)AEL§M etlimx!x0(f g)(x)AELM. de plus, si L6AE0alors on a lim x!x0fg (x)AELM Démonstration(première partie). On commence par se donner²È0. Commef(x) tend versL

quandxtend versx0, il existe un nombre®1È0 tel que, si 0Çjx¡x0jÇ®1alors on ajf(x)¡LjDz2

Posons®AEmin(®1,®2). On a®È0 et si 0Çjx¡x0jÇ®, alors la définition de®entraîne que l"on a

0Çjx¡x0jÇ®1et 0Çjx¡x0jÇ®2et donc

jf(x)Åg(x)¡L¡Mj·jf(x)¡LjÅjg(x)¡Mj(inégalité triangulaire)

²/2Ų/2AE².

6

Ceci montre donc que

limx!x0(fÅg)(x)AELÅM.

Les autres relations se démontrent en utilisant des méthodes similaires.Rappel.On a utilisé dans la preuve l"inégalité triangulaire

jaÅbj·jajÅjbj.

Elle entraîne l"inégalité

ja§bj·jaj¡jbj. Exemple 4.Des arguments géométriques élémentaires permettent d"établir que lim x!0sinxx

AE1. (1.1)

On montreégalement que

lim x!0e x¡1x

AE1. (1.2)

1.3 La notion de continuité

La notion de continuité découle directement de celle de limite.

Définition 4.On suppose que f est aussi définie en x0. On dit que f estcontinueen x0si et seule-

ment si f admet une limite en x

0, égale à sa valeur f(x0)en ce point.

On dit que f est continue sur un intervalle]a,b[si elle est continue en tout point x0de]a,b[. De manière intuitive, une fonctionfest continue sur un intervalle ]a,b[ si on peut tracer le graphe de la restriction à cet intervalle sans lever la main. Il résulte immédiatement de la Proposition 2 que sifetgsont deux fonctions continues en un pointx0, alorsfÅg,f¡getf gsont également continues en ce point. Sig(x0)6AE0, alorsfg est

également continue enx0.

Exemple 5.

L esf onctionsc onstantessont con tinues.

L afonc tionI d

Rest continue (prendre²AE®dans la Définition 6).

L esp olynômesson td esfonc tionscont inues(car obten uesà l "aided "opérationsde m ultipli-

cation et additions à partir de fonctions constantes et de la fonction Id R) L esfr actionsr ationnelles(q uotientde d euxp olynômes)sont con tinuessur l eurensem ble de définition, qui est composé d"intervalles ouverts. L esfon ctionst rigonométriquesin, cos son tcont inuessur R, ainsi que les fonctionexet log sur leur ensemble de définition.

La notion de continuité a également de bonne propriétés vis à vis de la loi de composition.

Proposition 3.Soit f une fonction continue en x0et soit g une fonction continue en f(x0). Alors g±f est continue en x0. 7 DémonstrationSoit²donné. Commegest continue enf(x0), il existe un nombre´È0 tel que

sijy¡f(x0)jÇ´alors on ajg(y)¡g(f(x0))jAEjg(y)¡g±f(x0)jDz. Commefest continue enx0, il

existe un nombre®È0 tel que sijx¡x0jÇ®, alorsjf(x)¡f(x0)jÇ´. Il en résulte que sijx¡x0jÇ®,

alorsjg(f(x))¡g±f(x0)jDz. La conclusion en découle.Soitfune fonction définie sur un intervalleIAE]a,b[ deR. Rappelons que l"on dit quefest

strictement croissante(resp.strictement décroissantesurI) si et seulement, si pour tous nombres aÇx1Çx2Çb, on a f(x1)Çf(x2) (resp.f(x1)Èf(x2). On dit quefest strictement monotone surIsi elle est strictement croissante ou strictement dé- croissante surI. Lorsquefest strictement monotone surI, il est facile de se convaincre qu"elle constitue une bijection deIsur son image f(I)AE{y2Rtel qu"il existex2I yAEf(x)}.

Lorsquefest de surcroît continue, alors on a

Proposition4.Soit IAE]a,b[unintervalleouvert,etsoit f unefonctioncontinuesur I.Alors f(I)estquotesdbs_dbs33.pdfusesText_39
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