[PDF] Sécurité : plus de justice de police et décole

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LeMondeJob: WMQ2901--0001-0 WAS LMQ2901-1 Op.: XX Rev.: 28-01-99 T.: 11:12 S.: 111,06-Cmp.:28,11, Base : LMQPAG 18Fap:100 N

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ANNÉE ± N

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16799 ± 7,50 F - 1,14 EURO FRANCE MÉTROPOLITAINEFONDATEUR : HUBERT BEUVE-MÉRY - DIRECTEUR : JEAN-MARIE COLOMBANIVENDREDI 29 JANVIER 1999Allemagne, 3 DM ; Antilles-Guyane, 9 F ; Autriche,25 ATS ; Belgique, 45 FB ; Canada, 2,25 $ CAN ;Côte-d'Ivoire, 850 F CFA ; Danemark, 15 KRD ;Espagne, 225 PTA ; Grande-Bretagne, 1£ ; Grèce,500 DR ; Irlande, 1,40 £ ; Italie, 2900 L ; Luxembourg,46 FL ; Maroc, 10 DH ; Norvège, 14 KRN ; Pays-Bas,3 FL ; Portugal CON., 250 PTE ; Réunion, 9 F ;Sénégal, 850 F CFA ; Suède, 16 KRS ; Suisse, 2,10 FS ;Tunisie, 1,2 Din ; USA (NY), 2 $ ; USA (others), 2,50 $.

DAVID HOCKNEY 1998

International............. 2

France.......................... 6

Soci•t•......................... 9

R•gions.........................11

Horizons......................12

Entreprises .................15

Communication........17

Tableau de bord........19Carnet .......................... 22

Aujourd'hui................ 23

M•t•orologie, jeux.. 26

Culture......................... 27

Guide culturel............ 29

Kiosque........................ 30

Abonnements............ 30

Radio-T•l•vision....... 31

Les Etats-Unis et l'Irak : quand Zorro n'arrive plus

LORSQU'IL d•cida de r•pliquer

par la force “ l'invasion du Kowe't, en 199O, George Bush ne laissa pas ignorer son intention non seule- ment de " botter le cul »[to kick the ass] de Saddam Hussein, ce " nou- vel Hitler », mais de le " d•gom- mer »[to topple him]. Neuf ans plus tard, le nouvel Hitler est toujours en place et, loin de montrer le moindre signe de contrition, ap-pelle les Arabes “ se coaliser contre les Etats-Unis . Du coup, se r•f•rant aux deux doctrines entre lesquelles les Am•ricains se partageaient au temps de la guerre froide, le leader de la majorit• r•publicaine au S•- nat, Trent Lott, estime que seul le " refoulement », le " rollback »cher

“ Foster Dulles aussi longtemps

qu'il n'a pas •t• aux affaires, est d•- sormais appropri• et non plus l'en-diguement, le " containment », pr•- conis• par George Kennan et appliqu• pratiquement par tous les pr•sidents des Etats-Unis jusqu'“ l'av˜nement de Reagan.

Foreign Affairs, la prestigieuse re-

vue de New York, consacre “ ce su- jet le principal article de son der- nier num•ro. Apr˜s avoir pass• en revue les trois strat•gies actuelle- ment •tudi•es en haut lieu± frappes a•riennes, aide “ l'oppo- sition pour qu'elle s'assure des en- claves sur le sol irakien, gu•rilla “ l'afghane ±, les trois auteurs concluent sans appel que le refou- lement n'est qu'illusion (Fantasy).

Un expert en la mati˜re, Benjamin

Works, assure dans le Wall Street

Journalque l'Egypte, l'Arabie saou-

dite et le Kowe't sont maintenant convaincus de la n•cessit• de ren- verser Saddam, mais ne veulent “ aucun prix laisser les Etats-Unis s'en m-ler.

S'il en va ainsi, c'est •videmment

parce que l'autorit• de Bill Clinton en a pris un vieux coup avec le Mo- nicagate, l'impudence de Milosevic, l'•chec de sa m•diation, dans la- quelle il s'•tait •norm•ment investi, entre Isra—l et l'Autorit• palesti- nienne, l'apparente inutilit• de l'op•ration " Renard du d•sert »de novembre dernier. On se permettra tout de m-me de trouver signi®ca- tif de la d•t•rioration g•n•rale des relations internationales que ce d•- bat laisse pratiquement de cþt• deux questions aussi essentielles que l'avenir d'un Irak sans Saddam

± on pourrait en dire autant d'une

Serbie sans Milosevic ± et la l•giti-

mit• d'un recours unilat•ral “ la force par un pays •tranger, quel qu'il soit, pour •liminer le chef d'un

Etat reconnu par la communaut•

internationale.André Fontaine

Lire la suite page 14

LE MONDE DES LIVRES

aDeux, l'extrême autobiographie aLefort : questions sur le communisme

L'américain Ford

prend le contrôle des automobiles Volvo

VOLVO a ®nalement annonc•,

jeudi 28 janvier, la vente de ses acti- vit•s automobiles “ Ford, deuxi˜me constructeur mondial, pour 50 mil- liards de couronnes (5,7 milliards d'euros). Fiat et General Motors, le num•ro un mondial, •taient •gale- ment sur les rangs. Un mariage pro- gramm• entre Renault et Volvo avait •chou• en 1993. Volvo et Ford seront propri•taires en commun de la marque haut de gamme que le groupe am•ricain pourra utiliser pour les voitures de tourisme, les monospaces, les 44 et les utilitaires.

Volvo gardera la production des ca-

mions, des autocars, des moteurs de bateaux et des •quipement a•ro- nautiques. L'op•ration doit encore recevoir le feu vert des actionnaires de Volvo et des autorit•s de contrþle.

Lire page 15

Le proc˜sClinton

aLa menace d'une destitution du président par ses adversaires républicains paraît écartée aLe Sénat entendra trois témoins cités par l'accusation, dont Monica Lewinsky aLa déposition de l'ancienne stagiaire de la Maison Blanche sera déterminante

Lire pages 2 et 3

Cette mortelle randonnée qui ravive une amitié israélo-palestinienne

J...RUSALEM

correspondance Ils ont •t• inhum•s le m-me jour, mardi

26 janvier. L'enterrement d'Inbal Perelson a eu

lieu le matin “ Petah Tikvah, dans la banlieue de Tel Aviv ; celui d'Elias Djera'ss• l'apr˜s-mi- di, “ Beit Sahour, pr˜s de Bethl•em ; et celui de Yohanan Lorwin dans la soir•e, “ J•rusa- lem. Trois c•r•monies pour une m-me mort accidentelle. Trois enterrements qui ont r•uni des publics peu habitu•s “ se cþtoyer : Palesti- niens militants, Isra•liens la'ques et Isra•liens religieux. Car tous trois •taient membres du

Centre d'information alternative (AIC), une

organisation paci®ste isra•lo-palestinienne. Apr˜s un s•minaire de deux jours de l'AIC, ils avaient particip•, dimanche 24 janvier, dans le d•sert de Jud•e, “ une randonn•e qui s'est mal termin•e. Surpris par les eaux en crue du Wadi

Dragot, ils ont •t• emport•s.

Inbal Perelson •tait n•e il y a trente-huit ans au kibboutz Amir. Parmi ceux qui se sont ren- dus au cimeti˜re de Petah Tikvah, de nom- breux Palestiniens que leurs amis isra•liens

ont aid• “ passer les contrþles de l'arm•e.La'que, auteur d'une th˜se sur la musique po-

pulaire jud•o-arabe en Isra—l, Inbal Perelson publiait le bulletin de l'AIC en h•breu, Mitsad sheni(D'un autre cþt•). Ce sont ses amies pa- lestiniennes qui ont d•pos• la premi˜re gerbe sur sa tombe. Une partie des participants de cette premi˜re c•r•monie se sont ensuite re- trouv•s au cimeti˜re catholique de Beit Sa- hour, oŸ quelque cinq mille personnes ont ren- du un dernier hommage “ Elias Djera'ss•. Ag• de trente-huit ans, ce professeur d'arabe, proche du Front populaire de lib•ration de la

Palestine (FPLP), a pass• sept ans dans les

geþles isra•liennes, dont vingt-sept mois en tant que " détenu administratif ». Lib•r• en mars 1998, il •ditait depuis le bulletin en langue arabe de l'AIC, Ru'ya uhra(Un autre re- gard).

Autour de sa tombe, des repr•sentants de

l'Autorit• palestinienne et d'anciens prison- niers politiques membres du FPLP, mais aussi des Isra•liens, membres des familles et amis des deux autres victimes. Un peu plus tard, de- vant la tombe de Yohanan Lorwin, quarante-

cinq ans, avocat d'origine am•ricaine immigr•en Isra—l, d•crit comme un homme profond•-

ment religieux, doux et modeste, l'oraison fu- n˜bre a •t• prononc•e par un de ses coll˜gues palestiniens. Apr˜s les of®ciants, ce sont ses amis palestiniens qui ont jet• les premi˜res pellet•es de terre sur son cercueil.

Michel Warshawski, n• en France, est un des

fondateurs de l'AIC. Rescap• de la tragique randonn•e, il a sauv• de la noyade Ouhad Dje- ra'ss•, le ®ls, "g• de treize ans, de son ami pa- lestinien. Encore sous le choc, il raconte com- ment Elias Djera'ss• et Inbal Perelson sont morts en tentant, vainement, de sauver Yoha- nan Lorwin. Mais en m-me temps, il veut croire “ la force des symboles port•s par ce drame. Militant depuis trente-cinq ans du rap- prochement isra•lo-palestinien, il dit ne ja- mais avoir senti “ ce point qu'il est malgr• tout possible de surmonter cette " culture de la sé- paration » qui r˜gne dans la r•gion depuis cin- quante ans. Evoquant la m•moire de ses amis Elias et Inbal, il •voque des -tres rares qui " rê- vaient ensemble à un futur commun ».

Jean Lasar

aDavid Hockney croit en la peinture

Ses dernières toiles re¯ètent son obses-

sion de la couleur (ci-dessus, Double

East Yorkshire, détail). Le Centre Pom-

pidou présente quarante-trois toiles du peintre anglais, qui réfute ´ l'idïe de la mort de la peinture ª. p. 27aLa retraite après soixante ans

Faire sauter le verrou de la retraite à

soixante ans et raisonner en termes de durée de cotisations : réuni à partir de jeudi, le Commissariat au Plan étudie cette piste.p. 8 aTennis : la ®nale d'Amélie Mauresmo

La joueuse française rencontrera Marti-

na Hingis en ®nale des Internationaux d'Australie.p. 32 et nos autres informations sportives p. 23 aCulture glisse

Des cimes aux plages en passant par le

bitume, la glisse est un sport en plein essor mais aussi une culture. Le salon européen Glissexpo s'ouvre au public ce week-end à Disneyland Paris. p. 25 aViolences serbes

Parodies de procès, violences, des cen-

taines d'Albanais emprisonnés pour "terrorisme»: les violations des droits de l'homme au Kosovo sont constantes.p. 4

Procès du sang :

la polémique a

PROCˆS politique ? Nou-

velle affaire Dreyfus ? Le d•- bat se durcit sur le proc˜s du sang contamin• qui s'ouvre le 9 f•vrier devant la Cour de justice de la R•- publique charg•e de juger Laurent

Fabius et deux de ses anciens mi-

nistres. Francis Gra—ve, au nom de l'Association des h•mophiles, juge " ridicule »de comparer ce proc˜s “ l'affaire Dreyfus. Louis Gondre, an- cien pr•sident de la Cour de justice, conteste son caract˜re " politique » et quali®e d'" inacceptable »toute analogie avec le proc˜s de L•on

Blum. En®n, Jean-Claude Casano-

va, Olivier Mongin et Pierre Nora s'opposent “ ce qu'ils consid˜rent comme un " rituel sacri®ciel »dont

Laurent Fabius serait la victime.

Lire page 13

La requête

d'Omar Raddad

AU LENDEMAIN du d•pþt de la

requ-te en r•vision concernant

Omar Raddad, Henri Leclerc, avocat

de la famille de la victime et pr•- sident de la Ligue des droits de l'homme, s'exprime pour la premi˜re fois sur le proc˜s du jardinier maro- cain condamn• “ dix-huit ans de r•- clusion criminelle puis partiellement gr"ci•. " Les •l•ments “ charge for- ment un ensemble tout “ fait probant, dit-il. La th•orie de la d•fense (...) ne r•siste pas “ l'examen des faits.»

Lire page 9

HENRI LECLERC

bLe détail du plan gouvernemental p. 6 bReportages à Metz, à Roubaix et aux Etats-Unis p. 7 bEnquête : les maires confrontés à la violence p.12 bNotre éditorial p.14

LE PREMIER ministre, Lionel

Jospin, a pr•sent•, mercredi

27 janvier, “ l'issue d'un Conseil

de s•curit• int•rieure (CSI) de nouvelles mesures pour lutter contre la violence des jeunes. Il a notamment annonc• la cr•ation d'ici “ 2001 de 50 " centres de pla- cement imm•diat »destin•s “ •loigner et “ permettre un " strict contrþle »des mineurs d•lin- quants multir•cidivistes. Cette d•- cision correspond “ un arbitrage rendu par M. Jospin dans le d•bat qui a oppos•, tout au long du mois de janvier, le ministre de l'int•rieur et la ministre de la jus- tice. Le premier ministre a veill• “ ne pas employer l'expression de " centre ferm• », revendiqu•e par

M. Chev˜nement, “ propos de

cette nouvelle structure qui sera plac•e sous contrþle •ducatif et non pas p•nitentiaire.

Celle-ci se situe “ mi-chemin

entre les " centres de retenue » demand•s par Jean-Pierre Chev˜- nement et les " foyers d'accueil Sécurité : plus de justice, de police et d'école bLe plan du premier ministre apporte surtout des moyens nouveaux b10 000 aides-éducateurs recrutés, 7 000 policiers et gendarmes redéployés, plus de juges pour enfants bLes nouveaux

" centres de placement immédiat » seront animés par des éducateurs du ministère de la justice

d'urgence »pr•conis•s par Elisa- beth Guigou. M. Jospin a •gale- ment promis d'•lever le nombre de Dispositifs •ducatifs renforc•s (DER) “ 100 avant l'an 2000 et de recruter, exceptionnellement

1000 •ducateurs dans les trois

ans.

Par ailleurs, le premier ministre

a d•®ni trois axes prioritaires pour le gouvernement : renforcer la pr•sence des forces de l'ordre dans les quartiers sensibles par l'affectation, d'ici “ 2001, de 7 000 policiers et gendarmes suppl•- mentaires dans les 26 d•parte- ments consid•r•s comme les plus sensibles ; am•liorer les r•ponses judiciaires aux infractions commises par les mineurs (recru- tement de 50 juges pour enfants et de 25 substituts) ; approfondir la lutte contre la violence en mi- lieu scolaire ±10 000 aides •duca- teurs seront recrut•s en 1999 ± et en®n, favoriser l'acc˜s “ l'emploi des jeunes, notamment ceux issus de l'immigration.

LeMondeJob: WMQ2901--0002-0 WAS LMQ2901-2 Op.: XX Rev.: 28-01-99 T.: 11:08 S.: 111,06-Cmp.:28,11, Base : LMQPAG 18Fap:100 N

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BILL CLINTON peut se frotter

les mains. Comme l'a d•clar•, “ l'is- sue des deux votes, mercredi, le chef de la minorit• d•mocrate au

S•nat, Tom Daschle," le pr•sident

ne sera pas destitu• ». Il faudrait pour cela que douze d•mocrates fassent d•fection : un sc•nario qua- si impossible. Son avenir “ la Mai- son Blanche, jusqu'“ la ®n de son mandat dans deux ans, est donc as- sur•... “ moins qu'il ne r•cidive dans ses frasques extraconjugales ou qu'une nouvelle proc•dure de mise en accusation (impeachment) ne soit engag•e contre lui. Tout ce qui peut se produire d•sormais ne pourra donc que retarder une issue la majorit• des Am•ricains.

Politiquement, le front des d•-

mocrates a tenu : cinq d•fections “ la Chambre des repr•sentants le mois dernier, une au S•nat, c'est de bon nombre d'entre eux face “ la conduite " ind•fendable »de Bill

Clinton. Mais les d•mocrates, qui

esp˜rent reprendre le contrþle du

Congr˜s aux •lections de novembre

2000, ne pouvaient aller contre une

opinion massivement hostile “ la destitution. D'autant que le pro- gramme rendu public par le pr•- 2

INTERNATIONAL

LE MONDE / VENDREDI 29 JANVIER 1999

PROFIL

RUSSELL FEINGOLD,

LE FRANC-TIREUR

DES DÉMOCRATES

C'est un homme à part. Jeune sé-

nateur du Wisconsin, Russell Fein- gold a toujours ¯irté avec la contro- verse avant d'être le seul démocrate

à ne pas voter comme ses amis à

l'occasion du procès Clinton. Ebranlé par certains arguments de l'accusa- tion, il s'est justi®é en expliquant qu'un abandon de la procédure en destitution aurait " court-circuité abusivement l"affaire ». " Mais cela ne veut pas dire que je penche en faveur d"un vote pour condamner le président. Ce n"est pas le cas. »

Elu en 1992 dans le Wisconsin,

Russell Feingold a été réélu en no-

vembre de justesse, avec trois points d'avance sur son challenger républi- cain ultraconservateur. Il faut dire qu'il avait joué avec le feu au nom de ses principes, en s'en tenant aux règles les plus strictes du ®nance- ment électoral. Au point que, face à un adversaire millionnaire de l'im- mobilier, qui dépensait sans compter et le bombardait de spots télévisés négatifs, il avait vacillé dans les sondages. Mais ce rédac- teur, avec son collègue républicain

John McCain, d'un projet de loi sur

le ®nancement électoral - repoussé par le Sénat - ne pouvait se déjuger, face à ses électeurs comme à lui- même. Il a donc mené campagne en

1998 en expliquant à ses électeurs

pourquoi il se refusait à tout ®nan- cement inapproprié. La morale a eu gain de cause.

Ce diplômé de la prestigieuse

école de droit d'Harvard a toujours

rêvé de politique. Elu sénateur en

1992, à l'âge de trente-neuf ans, il

avait su manier l'humour au cours de sa campagne, diffusant un spot montrant Elvis Presley votant pour lui et un autre dans lequel il ouvrait une penderie en disant :" Aucun ca- davre dans le placard. »Un des membres de la gauche libérale du

Sénat, il s'est opposé aux réformes

sociales mises en úuvre par le gou- verneur Tommy Thompson du Wis- consin. Les méthodes de celui-ci pour réduire le nombre des chô- meurs en les contraignant à travail- ler en échange de leur allocation, bien que controversées, avaient pourtant été prises en exemple par

Bill Clinton lui-même.

P. de B.

Le président ne remporte qu'un succès tactique

ANALYSE

Les votes ont

clairement illustr• la nature partisane des d•bats sident dans son discours sur l'•tat de l'Union, la semaine derni˜re, est pour les d•mocrates une superbe plate-forme •lectorale. On ne sau- rait minimiser l'aide qu'ont appor- t•e “ la Maison Blanche les pro- cureurs (managers) et la droite militante r•publicaine : ils n'au- raient pu faire mieux pour uni®erquotesdbs_dbs31.pdfusesText_37

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