[PDF] [PDF] Chapitre 3 Suites récurrentes et implicites





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Méthode Étude de suites implicites.

On appelle suite implicite une suite (un) telle que un est l'unique solution d'une certaine équation. Si l'équation en question est assez compliquée 



Suites implicites

Cette suite est définie de manière implicite (non explicite). Pour tout n ? N? xn est l'unique élément tel que : × xn ? ]0



Exercice 1 Étude dune suite définie implicitement Soit n un entier

Sep 18 2020 Exercice 1 Étude d'une suite définie implicitement. Soit n un entier naturel non nul et En l'équation : xn ln(x)=1 d'inconnue x ? R?.



DEVOIR SURVEILLÉ N?05

Jan 24 2014 EXERCICE 3 : Étude d'une suite implicite ... On introduit la fonction g : [a



Problème - Etude dune suite définie implicitement 1

Etude d'une suite définie implicitement. Soit p. ?. ? ? . L'objectif du problème est d'étudier les solutions des équations ( ) : ln.



Compléments sur les suites réelles

Suites définies implicitement : Une suite implicite est une suite (un) dont chaque terme un est l'unique solution d'une certaine équation dépendant de n.



TD n 10: étude dune suite définie de manière implicite .

Soit p ? N . L'objectif du problème est d'étudier les solutions des équations ln(x) + x = p d'inconnue x ? R+?. Partie I - Étude de la suite des 



Suites

Jan 19 2013 maîtriser les techniques classiques de calcul de limite et d'étude de suite. • savoir étudier une suite récurrente ou une suite implicite en ...



Chapitre 4. Suites et séries réelles

2.4.3 Méthode d'étude d'une suite récurrente . 2.6 Suites définies par une relation de récurrence linéaire `a deux termes .



TABLE DES MATI`ERES

Etude de séries enti`eres régularité de la fonction somme. Etude au point 1



[PDF] Suites implicites - Arnaud Jobin

Cette suite est définie de manière implicite (non explicite) Pour tout n ? N? xn est l'unique élément tel que : × xn ? ]0 



[PDF] Chapitre 3 Pour en finir avec les suites récur- rentes & implicites

Définition 1 Une suite implicite (xn) est une suite définie par une équation En qui dépend de n souvent de la forme xn est l 



[PDF] Chapitre 3 Suites récurrentes et implicites

Une suite implicite (xn) est une suite définie par une certaine équation (En) qui dépend de n Bien souvent le terme xn est l'unique solution de l'équation fn( 



[PDF] Exercice 1 Étude dune suite définie implicitement Soit n un entier

18 sept 2020 · Exercice 1 Étude d'une suite définie implicitement Soit n un entier naturel non nul et En l'équation : xn ln(x)=1 d'inconnue x ? R?



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L'objectif du problème est d'étudier les solutions des équations ln(x) + x = p d'inconnue x ? R+? Partie I - Étude de la suite des solutions 1 Montrer qu' 



[PDF] Problème - Etude dune suite définie implicitement 1 - Xiffr

ln x x ? est croissante : ln f x p x ? ? est décroissante Les points fixes de f correspondent aux valeurs d'annulation de : ? +? ? ? ? définie 



[PDF] Problème - Etude dune suite définie implicitement 1 - Xiffr

Etude d'une suite définie implicitement Soit p ? ? ? L'objectif du problème est d'étudier les solutions des équations ( ) : ln



[PDF] TD 4 : suites récurrentes et suites implicites

Pour prouver l'existence des termes d'une suite implicite Etude de la suite définie par ?n ? Nun+1 = ln(un) + e ? 1 pour différentes valeurs de u0



[PDF] Suites - Normale Sup

19 jan 2013 · maîtriser les techniques classiques de calcul de limite et d'étude de suite • savoir étudier une suite récurrente ou une suite implicite en 



[PDF] Compléments sur les suites réelles - Anthony Mansuy

Suites définies implicitement : Une suite implicite est une suite (un) dont chaque terme un est l'unique solution d'une certaine équation dépendant de n

  • C'est quoi une suite implicite ?

    Une suite implicite est une suite (un) de réels dont on a prouvé l'existence mais dont on ne connait pas la valeur. On dit alors qu'ils sont définis implicitement.
  • Comment faire l'étude d'une suite ?

    Etude pratique des suites récurrentes

    1Etape 1 : Etudier la fonction f sur son ensemble de définition (monotonie, croissance,…)2Etape 2 : Résoudre l'équation aux limites possibles f(l)=l f ( l ) = l . 3Etape 3 : Déterminer un intervalle I stable par f sur lequel f est monotone, et tel que u0?I u 0 ? I .
  • Comment déterminer la limite d'une suite définie par récurrence ?

    Si une suite (un) est décroissante et minorée alors la suite (un) converge. Soit une suite (un) définie par u0 et un+1 = f(un) convergente vers ?. Si la fonction associée f est continue en ?, alors la limite de la suite ? est solution de l'équation f(x) = x.
  • On suppose qu'il existe l > 0 tel que f (x) ? l < 1 pour tout x ? [a, b]. Soit u0 ? [a, b] et soit un la suite définie par récurrence par un+1 = f(un). Alors, la suite un converge vers l'unique point fixe ? de f. De plus, si f (?) est = 0, il existe ? = 0 tel que l'on ait un ?? ? ?f (?)n.

Math ECG 2.2022-2023

Mathématiques Appliquées - F. Gaunard

http://frederic.gaunard.com ENC Bessières, Paris 17e.Chapitre 3.Suites récurrentes et implicites1A vant-propos

Contrairement aux suites classiques (arithmétiques, géométriques, arithmético-géométriques, récur-

rentes linéaires d"ordre 2...) pour lesquelles il est capital de savoir déterminer le terme général (on renvoie

au cours de première année), l"objet de l"étude d"une telle suite est plutôt de déterminer les variations

de la suite et soncomportement asymptotique(convergence, recherche d"un équivalent...).

Ce cours reprend la marche à suivre classique de l"étude; il permettra de comprendre la structure des

problèmes classiques de concours dans lesquelles les étapes peuvent être plus ou moins découpées et sont

naturellementtoutes à redémontrer. Les outils principaux pour la convergence sont les suivantsThéorème de convergence monotone. Si(un)est une suite croissance majorée (ou décroissance

minorée), alors elle converge vers un certain réel`.

Théorème d"encadrement. Si(un);(vn)et(wn)sont trois suites réelles tells que (à partir d"un

certain rang), on ait v nunwn

et que(vn)et(wn)sont toutes deux convergentes avec la même limite`, alors(un)converge également

vers`.Résultat du cours de première année 2

Suites récurren tesun+1=f(un)Une suite récurrence est une suite(un)définie par la donnée de son premier termeu0(ouu1) et une

relation de récurrence de la forme u n+1=f(un)

(oùfest une certaine fonction), qui permet, de proche en proche, de calculer tous les termes de la

suite.Définition

+Dans les problèmes où apparaissent des études de suites récurrentes, l"étude de la fonctionffait

quasiment toujours l"objet d"une première partie. On y montre des propriétés (continuité, dérivabilité,

monotonie, recherche du point fixe, ...) qui sont bien sûr à utiliser dans la ou les parties qui suivent.

2Suites récurrentes et implicites2.1(Bonne) D éfinitiond"une suite récurre nte

Il apparait très vite que le mode de génération des termes d"une suite par une relation de récurrence

u

n+1=f(un)peut vite poser problème si,au bout d"un moment, un des termes générés se trouve en

dehors du domaine de définition def(dans le cas où celui-ci ne serait pasRtout entier), empêchant

ainsi de poursuivre le processus. (On rencontrera ce cas avec la Question 14b du Problème de synthèse

(Section 4).) +Souvent, on montre par récurrence que(un)est bien définie notamment en montrant simultané- ment que ses termes se trouvent tous dans un intervalle inclus dans le domaine de définition def.

Tout se passe bien lorsque l"on travaille sur un intervalleIstablesous l"action def, et qu"on y prend

le premier terme de la suite.On fera donc bien attention, si le cas se présente, à ne pas oublier de

montrer queunexiste dans la récurrence.À retenir! Exercice 1.On considère la suite(un)définie par u

0= 1;etun+1=un+1u

n: Montrer que, pour toutn2N,unest bien défini et queun>0. 2.2

Obtenir un terme de rang quelconque a vecPython

Écrire un code Python permettant de renvoyer le termeund"une suite récurrente, oùnest entré par

l"utilisateur ou en argument de la fonction est une question classique, dont la réponse est facile.

Naturellement, tous les programmes de ce chapitre utilisent les bibliothèques et libraires usuellesimportnumpyasnpimportmatplotlib.pyplotaspltdefsuite_u(n):u=.......# i nitialisation: p remiert ermed el as uite

forkinrange(1,n +1):u=f(u)# o ub ienf e std éjàd éfinie o u b ien r emplacée d irectement p ar s on e xpression returnu

Une alternative serait de demander un programme qui renvoiela listedes termes successifs de la suitedeftermes_u(n):u=np.zeros(n+1)

u 0 i nitialisation p remier t erme d e l a s uite forkinrange(n):u[k+1]=f(u[k]) returnu

+Un autre type de programme fréquemment demandé est celui visant à calculer et afficher le premier

entierntel queunsatisfasse une certaine condition (souvent d"écart à la limite). On y revient ci-après.

Chapitre 3.32.3Représen tationgraph ique

La figure ci-dessous, propose une représentationen escalierde la suite récurrenteun+1= (u2n+ 1)=2,

avecu0= 0, c"est à dire qu"on voit apparaître le processus de constructionrécursifde chacun des termes

de la suite.Illustration

+Pour représenter la même suite avec Python, on utilise la commandeplt.plot( ). Plus précisé-

ment, on peut utiliser le codedefsuite_u(n):u=0 forkinrange(1,n +1):u=(u**2+1)/2 returnustop=30# r angd ud erniert ermer eprésenté U= suite_u k )forkinrange(stop+1)]N=[kforkinrange(stop+1)]plt.grid()# p lusp ratiquep ourl al ecture plt.plot

N,U ," ko"

plt.show

Affichage Python

4Suites récurrentes et implicites2.4V ariationsd"une suite récurren te

Il devient, à ce stade, passible de la peine capitale d"écrire que la suite(un)suit les mêmes variations que la fonctionf. Une fonctionfcroissante peut générer une suite(un)décroissante !!

+Une fonctionfcroissante (sur l"intervalle où vivent les termes) va permettre de générer une suite

monotonemais qui peut être décroissante.À retenir! +L"étude de la monotonie peut se faire par deux méthodes.

Dans certains exercices, on aura le choix mais le plus souvent c"est l"énoncé du sujet qui guideviales

questions posées./Méthode 1:Par récurrence avec la croissance def.

Cette méthode nécessite d"être en mesure de calculer les deux premiers termes de la suite, ce qui n"est

pas toujours le cas si par exempleu0est donné arbitraire dans un certain intervalle. Soient(un)une suite récurrente,un+1=f(un), avecfcroissante surIet, pour toutn2N,un2I.

Alors,

(i)

Si u0u1,(un)est croissante;

(ii)

Si u0u1,(un)est décroissante.

Les conditions(i)ou(ii)permettent d"initialiser la récurrence, dont l"hérédité est triviale du fait de

la croissance defqui préserve les inégalités de l"hypothèse de récurrence.À connaître sur le bout des doigts

Exercice 2.On continue avec(un)définie paru0= 0et, pourn2N,un+1=u2n+ 12 (1)

Mon trerque, p ourtout n2N,un2[0;1].

(2)

Mon trerque (un)est croissante.+Si la fonctionfestdécroissante(sur l"intervalle où vivent les termes de la suite) la suite(un)

n"est plus monotone.

On peut en revanche montrer par la même méthode (une récurrence) que les suites(u2n)et(u2n+1)le

sont. En comparantu0etu2pour la première, etu1etu3pour la seconde, on a le sens de chacune. Ceci repose sur l"observation queg=ffest dans ce cas croissante et queu2(n+1)=g(u2n).u nu n+1u n+2ff ff=gRemarque Chapitre 3.5Exercice 3.Soit(un)définie paru0= 1et, pourn2N,un+1=f(un)avecf(x) = 1 +2x (1) Mon trerque, p ourtout n2N,unest bien défini et queun2[1;3]. (2)

Calculer u1;u2;u3. La suite(un)est-elle monotone?

(3) Mon trerque (u2n)est croissante et que(u2n+1)est décroissante. On pourra montrer queu2(n+1)=g(u2n), oùg=ffest croissante./Méthode 2:Avec le signe def(x)x. Observant queun+1un=f(un)un, connaître le signe def(x)xpermet tout de suite, (en

évaluant donc enx=un) de connaître les variations de la suite, si bien sûr on sait quetous les

termes de la suite de situent dans un intervalle où le signe def(x)xest constant. Plus précisément, on a le résultat suivant, dont la preuve est immédiate. Soit(un)une suite définie par la relation de récurrenceun+1=f(un). Alors, (i) Si, p ourtout n2N,un2Iet sif(x)x0pourx2I, alors(un)est croissante. (ii) Si, p ourtout n2N,un2Iet sif(x)x0pourx2I, alors(un)est décroissante.

+On insiste sur la nécessité de la validité des inégalités là où se trouventtousles termes de la suite.

+Si le signe def(x)xvarie, c"est la position deu0par rapport au(x)point(s) fixe(s)qui détermine le sens de variation de(un).À connaître sur le bout des doigts Une même fonctionfcroissante (ici surR+) peut générer, selon le premier termeu0, une suite(un)croissante ou décroissante.Illustration

6Suites récurrentes et implicites2.5P ointfixe: candidat év entuelp ourune limite finie

+En déterminant le signe def(x)xdans la méthode précédente, on résout notamment l"équation

de point fixef(x) =x, dont les solutions donnent lescandidatspour une limite finieéventuelle.L"existence des points fixes defne garantit en aucun cas la convergence

de la suite(un), il faut un argument supplémentaire (bien souvent lethéorème de convergence monotone) pour montrer la convergence et ensuite choisir le bon point fixecomme valeur pour cette limite.À retenir! Soit(un)une suite récurrente définie parun+1=f(un). Si, pour toutn2N,un2I, sifestcontinue surI,et si(un)est convergente, alors sa limite`est un point fixe deI. u n+1=f(un)?yn!+1?y `=f(`)À retenir!

+Il est capital que la fonctionfsoit continue sur tout l"intervallefermépour pouvoir passer à la

limite dans la relation de récurrence (ce qui explique qu"on étudie avec intérêt la régularité de la fonction).

+Si les seuls points fixes defsont à l"extérieur de l"intervalle où vivent les termes de la suite (voire

s"il n"y a pas de point fixe), on peut alors conclure (par un raisonnement par l"absurde) que la suite

diverge! 2.6

Critère d econ vergence:con vergencemonotone Théorème de convergence monotone. Soit(un)une suite. Alors,

(i) Si (un)est croissante et majorée, elle est convergente. (ii) Si (un)est croissante et non majorée, elle diverge vers+1. (iii) Si (un)est décroissante et minorée, elle est convergente. (iv)

Si (un)est décroissante et non minorée, elle diverge vers1.À connaître sur le bout des doigts

Attention la convergence monotone ne donne pas la valeur de limite qui n"est souvent pas le majorant (ou le minorant) qu"on a utilisé. On évitera les conclusions hâtives.À retenir! +On utilise aussi ce théorème pour des démonstrations par l"absurde.

En effet, il est difficile de montrer par exemple qu"une suite n"est pas majorée. Ce qu"on fait donc

est qu"on suppose qu"elle l"est, lorsqu"on sait que la suite est croissante, pour déduire la convergence

et aboutir à une contradiction (par exemple s"il n"y a pas de point fixe dans l"intervalle où vivent les

termes de la suite).Remarque Exercice 4.Montrer que la suite de l"Exercice 2 converge vers une limite`à préciser.

Chapitre 3.7+Dans le cas oùfest décroissante, on peut être amené à appliquer le théorème de convergence

monotone aux suites(u2n)et(u2n+1). Si celles-ci convergent vers une même limite, alors il en est de

même pour(un).

Exercice 5.Montrer que les suites(u2n)et(u2n+1)de l"Exercice 3 convergent et préciser leurs limites

respectives. Conclure. 2.7

Utilisation de l"IAF

Commençons par un petit rappel du cours de première année. L"inégalité des accroissements finis (IAF)

permet de contrôler les écarts entre les images de deux points par une fonctionfrégulièrepar l"écart

initial entre les deux points affecté d"un coefficient qui n"est autre que l"accroissement maximal de la //

fonction sur l"intervalle.Inégalité des accroissements finis. Soitfune fonction de classeC1sur un

intervalle[a;b]. Alors, pour tousx;y2[a;b], on a jf(x)f(y)j maxt2[a;b]jf0(t)jjxyj:Résultat du cours de première année

Ainsi, lorsque la suite n"est pas monotone (mais pas seulement dans ce cas), l"utilisation de l"inégalité

des accroissements finis(IAF) peut permettre d"obtenir des estimations desécarts successifsentre les

termes de la suite et le candidat limite (aussi point fixe def).

Une récurrence permet ensuite d"obtenir un encadrement donnant la conclusion souhaitée (la conver-

gence) par application du théorème des gendarmes.

Cette méthode donne même une indication sur la vitesse de convergence, qui est alors plus rapide qu"une

convergence géométrique (ce qui est rapide). +On va appliquer l"IAF àfavecx=unet ày=`un point fixe def. Pour que la méthode fonctionne,

il faut que connaître l"accroissement maximalsur l"intervalle où vivent les termes de la suite.Soient(un)une suite définie par la relation de récurrenceun+1=f(un)etIun intervalle tels que

(i)

P ourtout n,un2I;

(ii)

Il existe `2I, tel quef(`) =`;

(iii)fest de classeC1surIet, pour toutx2I, jf0(x)j k; où0< k <1. (On dit quefest contractante.) +Alors,(un)converge vers`. En effet, on commence par appliquer l"IAF àfsurI(et il est donc capital de savoir quefest bienC1

sur l"intervalle où vivent les termes de la suite ainsi que le point fixe candidat) permet d"obtenir que,

pour toutn2N, jun+1`j=jf(un)f(`)j kjun`j; Ensuite, unerécurrence(immédiate) donne l"estimation (?)jun`j knju0`j

et le résultat souhaité par théorème d"encadrement.À connaître sur le bout des doigts

+Il est nécessaire que0< k <1pour avoirkn!0; n!+1.

8Suites récurrentes et implicites+La relation(?)nous dit en fait que la suite(jun`j)nestsous-géométriquede raisonk.

C" est aussi labasede l"élaboration de programmes Python permettant d"obtenir une valeur approchée

de la limite.En effet, un termeunfournira une approximation de`à"près sijun`j ". Il faut donc calculerunjusqu"àce que cet écart soit assez petit. Mais comme on en sait pasa prioricalculer`, on utilise la majoration, et on calculeun jusqu"à ce queknsoit plus petit que".À retenir! defvaleur_approchee(erreur):u=u0# t ermei nitial n= 0 whilemajorant**n >= erreur:n=n+1 u=f u returnu Exercice 6.On considère la suite(un)n2Ndéfinie par u

0= 1et8n2N; un+1=f(un) =un+14

(2u2n): (1) Étudier les v ariationsde fet montrer quef([1;2])[1;2]. (2)

Mon trerque p ourtout en tiern,un2[1;2].

(3)

Mon trerque si (un)converge vers`, alors`=p2.

(4)

Mon trerque p ourtout t2[1;2];jf0(t)j612

(5)

Mon trerque p ourtout en tierndansN

jun+1p2j612 junp2j; puis que : junp2j612 n (6)

En déduire la con vergencede la suite (un).

(7) Écrire alors un programme en Python p ermettantd"obteni rune v aleurappro chéede p2à105 près. 3

Suites implicites Une suite implicite(xn)est une suite définie par une certaine équation(En)qui dépend den. Bien

souvent, le termexnest l"unique solution de l"équationfn(x) = 0.

+En général, c"est le théorème de bijection qui permet de conclure à l"existence des termes de la

suite.Définition Comme, pour toutn2N, la fonctionfn:x7!ex+xnréalise une bijection deR+sur[1n;+1[,0(qui est bien dans l"intervalle image) admet un unique antécédent parfnsurR+, que l"on notexn.Exemple

Chapitre 3.9+Comme l"indique son nom, une suite implicite n"est pas explicite.A priori, elle ne vérifie pas de

relation de récurrence et il n"existe pas d"expression en fonction den. +Les méthodes de la section précédente ne sont donc pas applicables. +La seule informationdont on dispose sur la suite(xn)est qu"elle est solution de l"équation E

n, c"est-à-dire qu"elle vérifie l"équationfn(xn) = 0. Cette relation permet de déduire de nombreuses

propriétés de la suite et on y revient toujours. +En Python, on utilise alors souvent un programme permettant d"obtenir une valeur approchée de x npardichotomie. Prenons l"exemple d"une fonctionfnstrictement croissante qui s"annule entreaet b. Le programme suivant renvoie une valeur approchée dexnà103près.defva_x(n):a= ... b= ... o n s ait q ue l a s olution x _n e st e ntre a e t b c= a+b 2 m ilieu d e l intervalle

whileb-a >1 0**(-3): # o ua utred egréd ep récisioniff(n,a)*f(n,c)> 0:# s il as olutione ste ntrec e tb a=c# o nd écaleà d roite

else:b=c# o nd écaleà g auche c= a+b 2 returnc+L"équationfn(xn) = 0vérifiée par la suite(xn)n2Nest valable pour toutn2N.

Ainsi, on peut également écrire

f n+1(xn+1) = 0;oufn1(xn1) = 0:En revanche, on ne connait au départ rien sur f n(xn+1)oufn+1(xn)

et c"est justement l"estimation de ces quantités qui donne souvent le sens de variations de la suite(xn).À retenir!

3.1

Existence de la suite. Encadremen tdes termes

Pour montrer que la suite(xn)n2Nexiste, il faut montrer que l"équation f n(x) = 0admet une unique solution. Pour cela, on utilise lethéorème de la bijectionen précisant les intervalles de départ et d"arrivée. +On doit bien vérifier et mentionner le fait que0est dans l"intervalle image, sinon il n"admet pas (d"unique) antécédent! +Il est absolument nécessaire de dresser le tableau de variation de la fonctionfnqui va servir de support à l"étude de la suite implicite(xn).À retenir!

+On n"oublie pas que le théorème de bijection donne aussi les variations de la bijection réciproque, et

cela s"avère parfois pratique et donne des résultats immédiats.

10Suites récurrentes et implicites0Pour montrer que la suite(xn)est majorée et/ou minorée, on utilise les variations de la fonction

f

nen raisonnant sur les images: les antécédents seront rangés dans le même ordre que les images,

ou dans l"ordre opposé, selon quefnest (strictement) croissante ou décroissante.À retenir! Exercice 7.(D"aprèsEDHEC 2000) Pour tout entiern2N, on définit la fonctionfnsurR+par f n(x) =xn+ 9x24: (1) Mon trerque l"équation fn(x) = 0n"a qu"une seule solution strictement positive, notéeun. (2) Calculer u1etu2puis vérifier que :8n2N; un20;23 3.2

Monotonie d ela sui te

C"est souvent la partie la plus délicate de l"étude. L"enoncé va normalement guider cette étape, mais

l"idée générale est la suivante.0Pour étudier la monotonie de la suite(xn), il faut comparerxnetxn+1, ce qu"on ne peut pas faire

directement. On va donc comparerfn(xn)etfn(xn+1)(il s"agit de deux images par lamêmefonction f n). Si on sait quefn(xn) = 0, il faut alors estimerfn(xn+1). Une fois que c"est fait, on peut conclure avec le sens de variation defn.À retenir! Exercice 8.On reprend la suite implicite de l"Exercice 7. (1) Mon trerque, p ourtout xélément de]0;1[, on a :fn+1(x)< fn(x). (2) En déduire le signe de fn(un+1), puis les variations de la suite(un). 3.3

Con vergencede la suite et limite

+Comme la suite est implicite, le moyen de prouver la convergence de la suite est d"utiliser le théorème de convergence monotone.

Une fois l"existence de la limite établie (notée`), on peut alors passer à la limite dans la relation

vérifié parxn, à savoirfn(xn) = 0, ce qui donne une équation en`.Lors du passage à la limite dans la relationfn(xn) = 0, certaines formes indéterminées subtiles

peuvent apparaitre, du typelimxnn. Ce calcul assez délicat fait souvent l"objet d"une question dédiée.

Exercice 9.(Exercice 7, suite et fin).

(1) Mon trerque la suite (un)est convergente. On note`sa limite. (2) Déterminer la limite d e(un)nlorsquentend vers+1. (3)

Donner enfin la v aleurde `.

4

Un problème de syn thèse(sans IAF)

On considère la fonctionfdéfinie sur[0;1[par : f(x) =8 :ln(1x)ln(x);six2]0;1[

0;six= 0

Chapitre 3.11Partie A : Étude de la fonctionf

(1)

Mon trerque fest continue sur[0;1[.

(2) Mon trerque fest dérivable en0et préciserf0(0).quotesdbs_dbs6.pdfusesText_11
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