[PDF] CTI La place et le rô





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Les ingénieurs peuvent-ils réparer le monde ?

multinationales. TEST p. 8. Quel ingénieur serez-vous demain ? L'HISTOIRE tions sur le monde et pourquoi pas



Découvertes 2

Valentin et Manon vous (10) avec moi [ Pourquoi est-ce que tu ne viens pas habiter ... demain pour vous / te raconter le concert.



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Et pourquoi pas vous ? LES TRANSPORTS DE DEMAIN ... IMT Mines Albi forme des ingénieurs généralistes responsables et moteurs des transitions.



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21.10.2021 N'hésitez pas à nous faire des sugges- tions de sujets qui vous intéressent en nous écrivant à l'adresse courriel suivante : pratill@oiq.qc.ca.



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CTI

L'Institut Mines-Télécom

présente :

Portrait de l'ingénieur 2030

Portrait réalisé par SocioVision

SOMMAIRE

INTRODUCTION 3

PR263(F7H9( G( I·H1*e1H(85 :

3 DRIVERS POUR DEMAIN 5

Trois Drivers 5

1.1 Mutation 6

1.2 I·ORUL]RQPMOLVMPLRQ 10

1.3 I·+\NULGMPLRQ 13

Conclusion 16

LES 5 TERRITOIRES DE COMPÉTENCES

75$169(56(6 G( I·H1*e1H(85 18

2.1 I·H[SHUPLVH MX ѱXU 18

2.2 I·HQJpQLRVLPp 21

2B3 I·$JLOLPp PMOHQP ŃULPLTXH GH O·qUH GLJLPMOH 24

2.4 La Responsabilité, compétence rare 27

2BD I·LQIOXHQŃH pQHUJLH QRXYHOOH GX SRXYRLU 30

Conclusion 33

LES DÉFIS POUR MINES-TÉLÉCOM 34

Les Écoles face au enjeu des Compétences Clé 34

Conclusion 37

ANNEXE 38

3

INTRODUCTION

I·RNÓHŃPLI HVP GH VPUXŃPXUHU OHV ŃRPSpPHQŃHV PUMQs-

YHUVHV MPPHQGXHV GH O·LQJpQLHXU GH GHPMLQ

Mines-Télécom

pectre de spécialités. f changements lourds dans son environnement qui questionnent autant son projet pé-

élération du

acher à livrer dans les années qui vien- , mais

ʇ La p

dont sont porteuses les jeunes gé- non seulement de leurs ainés mais aussi de leurs confrères diplômés des autres grandes écoles. de Sociovision, est de mettre en évidence les compétences socioculturelles qui sont nécessaires aux ingénieurs pour développer leur influence et leur lea- La dimension relationnelle et collaborative, la maîtrise du facteur humain, et des réseaux sont apparus très clairement comme des com- au leadership. Sur ces différents registres, il apparaît également que les ingé- nieurs ont encore des marges de progression face à leurs confrères diplômés

4 ʇ IM GHX[LqPH SMUPLH GH O·pPXGH V·HVP LQPpUHVVpH MX[ ŃRPSpPHQŃHV PUMQVYHUVHV

GH O·LQJpQLHXU GMQV VRQ pŃRV\VPqPH QMPXUHO ŃHOXL GX ŃOMPS PHŃOQRORJLTXH HP pŃRQRPLTXHB $ILQ G·MSSUpŃLHU ŃH TXL HVP MPPendu des ingénieurs de de- main, deux approches ont été utilisées en parallèle : x Une analyse documentaire internationale x GHV LQPHUYLHRV G·H[SHUPV Les informations ont été collectées au premier trimestre 2014.

La restitution des analyses est en deux phases :

x 8Q ŃMGUMJH SURVSHŃPLI UpVXPp VRXV IRUPH GH PURLV GULYHUV Ń·HVP-à-dire des PHQGMQŃHV ORXUGHV TXL PRGLILHQP GXUMNOHPHQP O·HQYLURQQHPHQP GMQV OHTXHO OHV ŃRPSpPHQŃHV GH O·LQJpQLHXU V·H[SULPHQP. x Une cartographie des compétences transverses en cinq domaines, cons- truite sur un référentiel à deux dimensions.

Les informations nécessaires au cadrage prospectif (les " Drivers ») ont été collectées

YLM HQPUHPLHQV G·H[SHUPV HP YHLOOH GRŃXPHQPMLUHB La structuration en cinq domaines de compétences a été construite en tenant compte des attentes des entreprises et des fédérations professionnelles exprimées par OHV H[SHUPV GHV LQLPLMPLYHV SULVHV SMU G·MXPUHV pŃROHV RX LQVPLPXPLRQV j O·pPUMQJHU HP GX SURILO GHV LQJpQLHXUV GpŃULP GMQV OM SOMVH SUpŃpGHQPH GH O·pPXGH. Les entUHPLHQV G·H[SHUPs ont exploré 3 grands registres : x Les évolutions du contexte économique, technologique, sociétal x IM SOMŃH HP OH U{OH GH O·LQJpQLHXU GMQV O·HQPUHSULVH GH GHPMLQ x Les forces et faiblesses des ingénieurs français et de leur formation 5 1

PR263(F7H9( G( I·H1*e1IEUR :

3 DRIVERS POUR DEMAIN

T rois Drivers Les changements HQ ŃRXUV GH O·HQYLURQQHPHQP GH l·HQVPLPXP 0LQHV-Télécom peuvent se résumer à trois grandes tendances lourdes : SOLQHV MOLPHQPpH SMU OM JORNMOLVMPLRQ GHV GpILV ŃRPPH GHV VROXPLRQVB FHŃL V·RSqUH HQ SMUPLŃXOLHU VRXV O·LPSXOVLRQ GX QXPpULTXH PMLV pJMOHPHQP VRXV O·LQIOXHQŃH GH OM transition énergétique. Une Horizontalisation du système socio-économique qui modifie les logiques G·LQPHUPpGLMPLRQ GMQV O·HQPUHSULVH HP UHPHP HQ ŃMXVH HQ SURIRQGHXU OH UMSSRUP MX savoir. Une hybridation des cultures techniques, économiques et sociétales qui met en YMOHXU GHV PHUULPRLUHV QRXYHMX[ j O·LQPHUIMŃH GH SOXVLHXUV GRPMLQes, avec le " de-

sign » comme culture emblématique. MUTATION Driver 1HYBRIDATIONDriver 3HORIZONTALISATION Driver 2

6 1.1 Mutation

La mondialisation, qui a pris forme à la fin des années 80, entre dans sa deuxième phase, avec au terme O·pPHUJHQŃH GH OM FOLQH ŃRPPH JUMQGH SXLVVMQŃH PHŃOQo- logique potentielle. Le numérique est devenu le liant universel des cultures tech- QLTXHV ÓRXMQP MLQVL XQ U{OH GpPXOPLSOLŃMPHXU GH O·LQQRYMPLRQ PMLV pJMOHPHQP GH Gé- stabilisation des ordres anciens. Enfin, les enjeux considérables de la transition énergé- tique et du développement durable en général deviendront critiques dans plusieurs parties du monde dès 2030.

IM ŃRQYHUJHQŃH GH ŃHV PURLV IMŃPHXUV PHP HQ SOMŃH OHV ŃRQGLPLRQV VLQRQ G·XQH UXp-

PXUH GX PRLQV G·XQH PXPMPLRQ RZ OM PHŃOQRORJLH ÓRXH XQ U{OH PRPHXU HP ŃHQPUMOB

Alors que la première phaVH GH OM JORNMOLVMPLRQ MYMLP PLV OM ILQMQŃH MX ѱXU GX

ŃOMQJHPHQP ŃHPPH QRXYHOOH PXPMPLRQ UHPHP O·LQJpQLHXU MX ŃHQPUH HP OXL GRQQH poten- tiellement des responsabilités inédites.

HO \ M SOXV G·XQ VLqŃOH HP GHPL " O·LQJpQLHXU » a été le fer de lance de la Révolution

HQGXVPULHOOHB HO M pPp O·ORPPH GH O·LQGXVPULHB 3OXV PMUG OM PHUPLMULVMPLRQ SXLV OM ILQMQŃLMUi-

sation des économies ont mis le " business man » au centre du jeu. IHV PXPMPLRQV HQ ŃRXUV UHPHPPHQP O·LQJpQLHXU MX ŃHQPUH PMLV RQ Q·MPPHQG SOXV de lui la PrPH ŃORVHB HO Q·M SOXV OH PRQRSROH GH O·LQQRYMPLRQB HO Q·\ MXUM SMV GH UHPRXU HQ Mr- ULqUH YHUV O·kJH G·RU GHV 7UHQPH *ORULHXVHVB La Révolution en cours fait converger à terme trois facteurs dont la dynamique semble à ce jour irréversible : - La mondialisation, phase II - Le numérique universel - La transition énergétique La mondialisation, Phase II

Le numérique universel

La transition énergétiqueMUTATION Driver 1

7 La mondialisation, phase II

La première phase de la mondialisation avait surtout impacté les systèmes de produc- PLRQ LQGXVPULHOOH HP G·pŃOMQJH OHV SM\V pPHUJHQPV HP M JpQpUp XQH ŃRPSptitivité gé- néralisée par les coûts. Ses effets sont encore majeurs. La deuxième phase de la mondialisation modifie en profondeur les conditions de

VXŃŃqV GH O·LQQRYMPLRQ.

Au sein des pays développés, O·H[SpULHQŃH le savoir-faire exclusif et la programma- tique perdent de leur importance. Les partenariats, la localisation de la R&D, la

ŃOMVVH PRQGLMOH MX[ PMOHQPV HP O·MUPLŃXOMPLRQ MYHŃ OM ILQMQŃH GHYLHQQHQP SULRULPMLUHVB

La " Destruction Créatrice » devient le modèle dominant des marchés technolo- giques, moinV GRPLQpV TXH SMU OH SMVVp SMU OHV ŃRPPMQGHV G·pPMP VXUPRXP HQ (u- rope. En France, la majorité du tissu des PME doit encore se mondialiser.

HO HQ HVP GH PrPH G·XQH JUMQGH SMUPLH GX V\VPqPH pGXŃMPLI VXSpULHXU. Le numérique universel

La vague atteindra progressivement toutes les activités humaines. FORXG H27 %LJ GMPM" les annonces se succèdent, qui présagent une quantification GX PRQGH HP GHV SHUVRQQHVB 2U TXL GLP TXMQPLILŃMPLRQ GLP ŃOMPS G·RSSRUPXQLPp SRXU

O·LQJpQLHXUB

Le numérique, comme la Révolution Industrielle, puis financière, crée des utopies,

mais aussi de nouvelles classes de problèmes (ex : protection de la vie privée, sécuri-

Pp SURSULpPp".

IH PUqV JURV VHŃPHXU GH OM VMQPp Q·M HQŃRUH pPp TXH PUqV SHX PRXŃOp SMU OH QXPpULTXHB Or, la santé connective VHUM SURNMNOHPHQP ULŃOH G·LQQRYMPLRQV GH UXSPXUH G·LŃL GL[

ans, générant toute une classe de nouveaux métiers, à la frontière du médical et de

O·LQJpQLHXU.

F·HVP OH IMŃPHXU TXL LPSMŃPH OH SOXV OH PpPLHU GH O·LQJpQLHXU PMQP MX QLYHMX GH OM IRr- mation que de O·MPSOHXU GH OM GHPMQGH HP GH OM SUpGRPLQMQŃH GHV MŃPHXUV pPUMn- gers.

8 La transition énergétique

À peine commencée, elle exige, pour être supportable, des technologies de rupture et une prise de risque technologique importante Le système énergétique, mais également la mobilité sous toutes ses formes, est im- pacté par une explosion des contraintes. Une partie des solutions passe par le déve- ORSSHPHQP GH O·pŃRQRPLH GH OM IRQŃPLRQQMOLPp HP GHV 366 TXL VH OHXUPH j GHV RNs- tacles culturels lourds.

HŃL Ń·HVP OH OpJLVOMPHXU TXL SUHQG O·LQLPLMPLYH PMLV OM SULVH GH ULVTXH PHŃOQRORJLTXH UHVPH

SOXV TXH ÓMPMLV GMQV OHV PMLQV GH O·LQJpQLHXU. La prise de risque technologique est nécessaire pour assurer la rupture dans ces do- maines, comme dans celle de la réduction de la dépeQGMQŃH j O·pJMUG GHV PMPé- riaux rares.

2Q MVVLVPH SOXV JORNMOHPHQP j O·ORUL]RQ YLQJP MQV MX NHVRLQ GH PURXYHU GHV VROXPLRQV

en rupture en simultané sur plusieurs types de ressources rares : eau, énergie, métaux. Cela ouvre probablement des possibilités pour des formations adaptées, en particu-

OLHU SRXU OHV VHUYLŃHV G·LQIUMVPUXŃPXUH SXNOLTXH GHV JUMQGV SM\V pPHUJHQPV. Autres Mutations : le médical, enfin ?

G·MXPUHV PXPMPLRQV OLpHV MX[ VŃLHQŃHV GX YLYMQP SHLQHQP HQ UHYMQŃOH j pPHUJHU

freinées, soit par le législateur et le juriste, soit par la faiblesse du modèle économique.

Toutefois, le développement généralisé de " métriques » dans le domaine de la santé,

par exemple, via la généralisation des capteurs, combiné au vieillissement de la po- pulation, va accéléUHU OM SHUŃHSPLRQ G·XQH XUJHQŃH G·LQQRYMPLRQ GMQV OHV UHJLVPUHV médicaux et paramédicaux. Le point-clé reste ici le modèle économique, très dé- pendant du législateur. IM SHUŃpH SRPHQPLHOOH GH O·LQJpQLHULH SMUMPpGLŃMOH RXYUH GH QRXYHOOHV SHUVSHŃPLYHV

SRXU O·LQJpQLHXU PMLV OHV SM\V RŃŃLGHQPMX[ pYLPHQP SRXU O·LQVPMQP G·RXYULU OM SRUPH ÓXUi-

GLTXH j XQH QRXYHOOH ŃOMVVH GH IMŃPHXUV G·LQpJMOLPpV VRŃLMOHVB I·$VLH SRXUUMLP MOOHU NHMXŃRXS SOXV YLPH GMQV ŃH GRPMLQH QRQ SMU MYMQŃH VŃLHQPi- fique, mais grâce à un cadre juridique moins limitatif pour la prise de risque.

tion et leur transformation en usages. Il rebat les cartes et change tout : la façon de travailler,

notre culture rationnelle française, cette révolution challenge notre pays comme aucun autre au

Jean-Louis Fréchin, NoDesign

gé. »

Michel Bénard, Google

" Pouvoir traiter les atomes comme des bits est la nouvelle utopie de la Silicon Valley, nourrie par les rêves de Chris Anderson, mais aussi par des centaines de Start-Up. Les déceptions se-

ront probablement immenses, mais la possibilité de rupture est bien réelle. Si elle a lieu, la mu-

tation aura des conséquences majeures sur le quotidien. »

" Le département de la Défense (DOD) a financé le développement des technologies de rupture

depuis plus de cinquante ans. GPS, Internet, supra-conducteurs, réalité augmentée, sont nés des

besoins du DOD. Cela fait près de dix ans que nous planchons avec les meilleurs sur le Big Da- cial. Les problèmes éthiques seront considérables. »

MIT CDOIQ (Big Data) Symposium, 2013

10 1.2 I·ORUL]RQPMOLVMPLRQ

IH UqJQH GH O·LQJpQLHXU entrepreneur

Les évolutions technologiques et sociologiques convergent pour donner une auto- QRPLH HP XQH MJLOLPp ŃURLVVMQPHV MX[ MŃPHXUV HP HQ SMUPLŃXOLHU j O·XVMJHU ILQMOB IH PUMQVIHUP GH SRXYRLU VXU O·XVMJHU VH PUMGXLP SMU XQH UpGXŃPLRQ PUqV IRUPH GH O·LQPHUPpGLMPLRQ GMQV OM ŃRPPXQLŃMPLRQ OH ŃRPPHUŃH O·HQPUHSULVH YRLUe

O·HQVHLJQHPHnt (mooc).

Les activités protégées historiquement des nouveaux entrants par la lourdeur des mé- diations nécessaires sont en difficulté. IH PUMQVIHUP GX SRXYRLU YHUV O·XVMJHU PHP MX SUHPLHU SOMQ OM QRPLRQ GH " client » et " G·XVMJH », au détriment du centrage sur les structures, les organisations, les plans. IM ILJXUH GH O·LQJpQLHXU HQPUHSUHQHXU GpSMVVH ŃHOOH GX JpQLH RX GX JUMQG SOMQLILŃa- teur (oQ VH SOMLP j UMSSHOHU MXÓRXUG·OXL TXH OH JpQLH G·(LIIHO HVP G·MYRLU VX UMVVHPNOHU

une " dream team », gérée sans OLpUMUŃOLH HP VXUPRXP G·MYRLU VX SMUOHU MX[ ILQMQŃLHUV.

I·HQJpQLHXU HQPUHSUHQHXU Q·HVP SOXV O·ORPPH GH OMNRUMPRLUH TXL M IMLP OM GpŃRXYHUPH magique et déposé un brevet, mais celui qui est capable de transférer à son client tout le pouvoir que peut donner O·MYMQŃH PHŃOQRORJLTXH ŃHOXL TXL M " O·HPSMPOLH » client. entrepreneur

AccélérationHORIZONTALISATION Driver 2

11 I·qUH GX ŃROOMNRUMPLI ŃORLVL

Les flux de communication V·LQYHUVHQP HQ SMVVMQP GX YHUPLŃMO j O·ORUL]RQPMO : le " peer- to-peer » UHPSOMŃH OM PUMQVPLVVLRQ G·MXPRULPp RX G·H[SpULHQŃH HP UHQPUH GLUectement dans la chaîne de valeur en " open source ». Dans un monde en réseau, la barrière à O·HQPUpH Q·HVP SOXV OH NUHYHP PMLV OH UpIpUHQŃHPHQP GMQV OHV Q±XGV GX UpVHMXB Le " collaboratif » JpQpUMOLVp V·LPSRVH et, de plus en plus, est même imposé.

I·LQIOXHQŃH UHPSOMŃH O·MXPRULPpB I·LQIOXHQŃH HVP MX[ UpVHMX[ ŃH TXH O·MXPRULPp HVP MX[

organigrammes : un " magnet » TXL RULHQPH OHV IOX[ G·MŃPLRQ SROMULVH OHV GpŃLVLRQV Face à la démocratisation du savoir, la composante humaine et interactionnelle, voire émotionnelle, dans la transmission du savoir revient au premier plan pour traiter tout ce que les Mooc ne peuvent livrer : le " coach » et le " mentor » sont devenus aussi importants que " O·HQVHLJQMQP » et le " formateur ».

Cette culture du " coaching » HVP G·MXPMQP SOXV XPLOH TX·HOOH V·LQVŃULP GMQV XQ MSSUHQPLs-

sage par le " faire » avec les autres et pas par mimétisme cognitif personnel avec le spécialiste. Le savoir-faire collaboratif est une alternative à la force brute du " Big Data ». Ce fac- teur est celui TXL SUpVHQPH OHV GpILV OHV SOXV ORXUGV SRXU O·HQVHLJQHPHQP PMLV MXVVL SRXU tionnel. Accélération décentrée IM UpGXŃPLRQ GHV QLYHMX[ OLpUMUŃOLTXHV HP G·LQPHUPpGLMPLRQ OH GpŃloisonnement in- terne/externe, génèrent une accélération générale des processus de changement. La vitesse et la réactivité priment sur les fonctions de mémorisation et de capitalisation (ex : jeux vidéo). Pour les start-XS ŃHOM VH PUMGXLP SMU PRLQV G·" incubateurs » et plus

G·" accélérateurs ».

IH ŃRQPU{OH G·XQ PRQGH ORUL]RQPMO QH SMVVH SOXV SMU O·RSPLPLVMPLRQ GHV V\VPqPHV PMLV par la maîtrise des flux (ex : Cloud), la prédiction des comportements individuels (ex:

Big Data), et la valorisation des solutions agiles et décentralisées (ex : O·HVSULP VPMUP-up).

I·MŃŃpOpUMPLRQ HVP OM SOXV UMSLGH GMQV OHV SM\V IMLNOHPHQP UpJXOpV ŃRPPH OHV 86$ HP certains pays émergents. La vitesse pure de raisonnement, et la capacité à traiter en simultané plusieurs voies

G·O\SRPhèses en empruntant des référents à des champs de domaines très diversifiés

(notion de " bande passante cognitive »), est un acquis des élèves français passés par

les prépas, et donc, " j O·H[SRUP », des ingénieurs français. Cette qualité est en effet

peu eIILŃMŃH GMQV O·HQYLURQQHPHQP IUMQoMLV RZ QL OHV UHVVRXUŃHV QL OHV SURÓHPV Q·RQP OM

dynamique anglo-saxonne. " Une des conséquences majeures du développement des nouvelles technologies dans

Michel Bénard, Google

" Chez Google, on ne construit pas son réseau avec les collègues de son département, mais avec

ce

Léo Sei, Google

Gabriel Plassat, Ademe

seniors pensent encore que les réseaux par exemple sont des gadgets. Ils ne mesurent pas

hors silos. »

Sylvia Godret, Vinci Academy

13 1.3 I·+\NULGMPLRQ

Résilience des systèmes GH OM GLYHUVLPp j O·O\NULGMPLRQ

IHV MQŃLHQV PRGqOHV OpULPpV GH O·qUH LQGXVPULHOOH privilégiaient la performance. Les

nouveaux modèles, QpV GMQV O·qUH GX ŃRPSOH[H HP GH O·LPSUpYLVLNOH privilégient la

UpVLOLHQŃH HP O·MGMSPMNLOLPpB Dans ce contexte, créativité et innovation ne sont plus des

options, mais des compétences de survie.

I·O\NULGMPLRQ GHV ŃXOPXUHV TX·HOOHs soient géographiques, de formation initiale ou

G·H[SpULHQŃH HVP GHPMQGpH SMU OHV MŃPHXUV pŃRQRPLTXHV SRXU MVVXUHU

O·HPSOR\MNLOLPp j PHUPH GH OHXUV SHUVRQQHOVB

I·O\NULGMPLRQ GHV ŃXOPXUHV XQH ŃXOPXUH GLIIpUHQPH VXSSRVH pJMOHPHQP XQ OMQJMJH différent, et une perception différente du risque) apparaît également indispensable

pour assurer la variété cognitive nécessaire à une innovation centrée sur les usages et

le client. La diversité apparaît comme la clé de la nouvelle créativité. FH Q·HVP SMV XQ pPMP Ń·est un process, GRQP OH UpVXOPMP HVP O·O\NULGMPLRQB

3RXU O·HQVHLJQHPHQP ŃHOM VXJJqUH non seulement un profil " international » et si pos-

sible pluridisciplinaire, pour les enseignants et/ou les étudiants, mais également, et

surtout, un process délibéré d·O\NULGMPLRQ GHV VMYRLUV HP GHV UHJMUGVB HYBRIDATIONDriver 3Résilience des systèmes : de Designers et Makers, espaces privilégiés des hybridations "» simultanée du monde et de

14 Le design, espace privilégié des hybridations

Parmi les hybridations classiques réinventées par le numérique, on observe celle du VMYRLU HP GX IMLUH TXL V·MSSXLH VXU O·LQJpQLHXU-designer, et sur des logiques proches du NULŃROMJH PMLV TXL \ MÓRXPHQP OM UHQŃRQPUH MYHŃ O·MXPUHB

Les mots clé " Fabrique », " Ateliers », " Digital Bars », se sont imposés, traduisant une

mythologie préindustrielle où le concepteur était également prototypeur et anima-

PHXU G·pTXLSHB

La UpŃRQŃLOLMPLRQ GH O·MNVPUMŃPLRQ HP GX IMLUH HP GX SURIHVVLRQQHO MYHŃ O·MPMPHXU HVP

idéalisée dans la culture des " Makers » popularisée aux USA et dans les Fablabs. Cette culture, qui se développe mondialement au sein des jeunes générations, est une réacPLRQ MX VHQPLPHQP G·LQŃRPSOpPXGH G·pSOpPqUH GH IMXVVHV MPLPLpV HP GH GLŃPMPXUH GH OM IRUPH TXH JpQqUH O·XVMJH MVVLGX GX GLJLPMOB GMQV ŃH ŃRQPH[PH O·LQJpQLHXU GHVLJQHU Q·O\NULGH SMV VHXOHPHQP GHV IRUPHV MYHŃ GHV fonctions, mais des usagers avec des concepteurs, de la technologie de pointe avec

GH OM ŃXOPXUH GX IXPXU HP GX SMVVp GX IOX[ MYHŃ O·RNÓHPB HO ÓRXH XQ U{OH PMÓHXU GH Pé-

diation entre le monde des ingénieurs spécialistes et la culture populaire, celle des modes de vie du quotidien, du cinéma, des marques, des machines qui dialoguent MYHŃ OH ŃRUSV" " I·MXJPHQPMPLRQ » VLPXOPMQpH GX PRQGH HP GH O·ORPPH IM QXPpULVMPLRQ HP O·LQPHUŃRQQH[LRQ GX PRQGH GHV RNÓHPV HP GX YLYMQP O\NULGHURQP OH réel avec le virtuel, " O·MXJPHQPHURQP » dans des proportions dont peu ont pris la me- sure. I·LQJpQLHXU GH GHPMLQ GHYUM MJLU HQ VLPXOPMQp VXU GHV UpIpUHQPLHOV MNVPUMLPV HP des référentiels tangibles, le tout dans un contexte où les critères de performance, de ULVTXH HP G·MŃŃHSPMNLOLPp pŃRQRPLTXH HP VRŃLpPMOH GpSHQGUM GHs usages, voire des

XVMJHUV HP SMV HQ PRPMOLPp GHV ŃRQŃHSPHXUVB I·LQJpQLHXU " augmenté » est à inventer.

Les registres éthiques ne fonctionneront plus en tout ou rien, bloqué/accepté, mais selon des algorithmiques à concevoir. Les interactions intimes crRLVVMQPHV GH O·ORPPH avec la machine et les matériaux de demain, nano ou pas, intelligents ou pas, pose- ront des problèmes en termes de TRL mais aussi en termes de Technology Acceptabili- ty Level.

I·O\NULGMPLRQ GHV SMUŃRXUV SURIHVVLRQQHOV V·MŃŃRPSMJQH MXÓRXUG·OXL G·XQH Ge-

PMQGH G·O\NULGMPLRQ GHV IRUPMPV G·HQVHLJQHPHQP PRRŃ IMNOMN ŃMPSXV pPUMQJHU

JURXSHV SURÓHPV POqVH ŃRQŃRXUV ÓHX" OHVTXHOV VRQP MXPMQP G·RŃŃMVLRQV GH UHn-

ŃRQPUHV HP SMU Oj GH GLMORJXH MYHŃ G·MXPUHV IRUPHV GH UMSSRUP MX ULVTXH HP j

O·pPhique.

La notion de " double formation » HVP SURNMNOHPHQP GpSMVVpH MYMQP PrPH G·MYRLU

été bien LQPpJUpH SMU OHV pŃROHV G·LQJpQLHXUVB I·O\NULGMPLRQ LQYLPH j XQH ŃRQŃHSPLRQ

IUMŃPMOH GH O·HQVHLJQHPHQP Ń·HVP-à-dire un processus qui conduit en permanence à alterner les regards, et conduit à des interactions simultanées et non pas séquentielles

MYHŃ G·MXPUHV MŃPHXUVB

15 Pascale Sourisse, Directeur Général du Développement International, Thalès Le monde de demain, celui du Big Data, nous parlera en permanence, nous lancera des défis en per-

Dominique Turcq, Fondateur, Boostzone Institute

" The capacity to embrace ambiguity is a critical competency for tomorrow. »

Alan Iny, BCG Innovation Director

nouveaux sujets (environnement, biodiversité, éco-PRNLOLPp VpŃXULPp". » pa

Sylvia Godret, Directrice, Vinci Academy

16 Conclusion

Si la figure de Gustave Eiffel a éclipsé celle de la plupart de ses confrères du 19

ème

VLqŃOH Ń·HVP SHXP-rPUH SMUŃH TX·LO M UpMOLVp VRQ ±XYUH la plus spectaculaire pour

O·pYqQHPHQP V\PNROLTXH GH OM SUHPLqUH JORNMOLVMPLRQ OM SUHPLqUH ([SRVLPLRQ 8QLYHr-

VHOOH SMUŃH TX·LO M VX VH IMLUH HQPUHSUHQHXU HP V·HQPRXUHU GH NULOOMQPV PMOHQPV ŃRPSOé-

mentaires GHV VLHQV HP HQILQ SMUŃH TX·LO M VX SUHQGUH GHV ULVTXHV HP UpMOiser très vite ses RXYUMJHV NLHQ SOXV YLPH TXH OHV VPMQGMUGV GH O·pSRTXH PMLV j O·MXQH GH OM YLPHVVH G·XQH XUNMQLVMPLRQ MORUV HQ SOHLQ HVVRUB %UHI (LIIHO M VX VXUIHU MYHŃ SXLVVMQŃH HP pOé- gance sur les mutations de la fin du 19

ème siècle.

Pour le 20

ème siècle, les étudiants évoquent souvent la figure de Steve Jobs, qui a su PHPPUH OH PMOHQP GH O·LQJpQLHXU QRQ SMV MX VHUYLŃH GH O·LQGXVPULH HP GHV RUJMQLVMPLRQV PMLV MX VHUYLŃH GX ŃRQVRPPMPHXU HP GH O·LQGLYLGXB HQJpQLHXU G·XQH qUH RZ OM ŃRn- sommation représHQPH OHV GHX[ PLHUV GX 3H% 6PHYH -RNV MXPMQP LQVSLUp SMU O·XVMJH TXH par la technique, a su se faire designer et spécialiste des hybridations conceptuelles SRXU ŃUpHU OM UXSPXUHB FRPPH (LIIHO LO M SUHVVHQPL PLHX[ TXH G·MXPUHV OHV PXPMPLRQV GH son siècle et y a répondu par des prises de risque considérables, tout autant que par O·MUP GH VMYRLU V·HQPRXUHUB 6M IRUPMPLRQ ŃOMRPLTXH PRQPUH ŃHSHQGMQP TXH OH V\VPqPH G·HQVHLJQHPHQP VXSpULHXU PHŃOQRORJLTXH MX[ États-8QLV Q·pPMLP SMV HQŃRUH MGMSPp j exploiter des talents créatifs de cette nature.

6L OM ŃMSLPMOLVMPLRQ NRXUVLqUH G·XQ *RRJOH PMUTXH GH VRQ HPSUHLQPH O·HQPUpH GMQV

O·qUH GLJLPMOH VHV IRQGMPHXUV VHPNOHQP GMYMQPMJH LQVSLUHU OHV HQPUHSUHQHXUV TXH OHV jeunes ingénieurs. Pourtant, Google ne se contente pas de bénéficier de la numérisa- PLRQ GX PRQGH YRLUH GH O·LQGLYLGX HP ŃRQPULNXH j UpHOOHPHQP MŃŃpOpUHU OHV PXPMPLRQV

et globalisations en cours, en particulier par la réduction des intermédiations et le

GpŃORLVRQQHPHQP GHV VMYRLUVB G·XQH ŃHUPMLQH PMQLqUH IMUU\ 3Mge et Sergey Brin ont

NLHQ UpMOLVp SRXU OM VRŃLpPp GH O·LQIRUPMPLRQ HP GH OM ŃRPPXQLŃMPLRQ ŃH TX·+HQUL )RUG

a su réaliser à son époque, mais on leur reproche peut-rPUH G·MYRLU GMYMQPMJH SHQVp j UpYROXPLRQQHU OM SXNOLŃLPp TX·j UpYROXPLRQQHU O·pSRTXHB Les valeurs éthiques sont HQ HIIHP MX ѱXU GH OM YLVLRQ fUMQoMLVH GH O·LQJpQLHXU elles SURORQJHQP XQH PUMGLPLRQ OLVPRULTXH TXL YLVH MYMQP PRXP O·XPLOH YRLUH OH NLHQ SXNOLŃB 0u- PMPLRQV +RUL]RQPMOLVMPLRQ HP +\NULGMPLRQV RIIUHQP j O·LQJpQLHXU GHV RSSRUPXQLPpV Ńrois- santes dans la sphère économique comme dans le registre technologique. Toutefois, LO MSSMUMLP TXH OHV LQJpQLHXUV TXL SRUPHURQP O·pSRTXH VHURQP pJMOHPHQP SURNMNOHPHQP ceux qui sauront non seulement résoudre ses problèmes mais sauront aussi lui donner du sens. Les grandes institutions scientifiques/technologiques américaines ont G·MLOOHXUV UHQIRUŃp OHXU ŃXUVXV GMQV OH UHJLVPUH pPOLTXHB

17 Par exemple, à Stanford :

µ(7+HF6 $1G 7+( 352)(66H216 6(5H(6µ

´6PMQIRUG VPXGHQPV RLOO OHMYH ŃMPSXV MQG HPNMUN RQ ŃMUHHrs in a variety of fields. To better prepare students for their careers, in Fall 2012, the Center launched a yearlong series called Ethics and the Professions. In this series, Sta n- ford Dean for Religious Life Scotty McLennan and a faculty member or practi- tioner from a particular profession discuss the ethical implications of various ILHOGV VRPHPOLQJ VPXGHQPV MUH UMUHO\ H[SRVHG PR LQ POH ŃOMVVURRPµB

Example of Event:

´60030 21 78(6G$K )(%58$5K D 2013 $7 +(JI(77 3$F.$5G %8HIGH1* Thinking about a career in engineering? What are the ethical issues unique to this field of education? What are some of the challenges you'll face? Please join Scotty McLennan (Stanford Dean for Religious Life) and John Kunz (Engineering) for a robust discussion of these issues. Ou bien au MIT:

´(1*H1((5H1* (7+HF6µ

´7OLV XSGMPHG ŃRXUVH LQPURGXŃHV POH POHRU\ MQG POH SUMŃPLŃH RI HQJLQHHULQJ ethics using a multi-disciplinary and cross-cultural approach. Theory includes ethics and philosophy of engineering. Historical cases are taken primarily from the scholarly literatures on engineering ethics, and hypothetical cases are writ- ten by students. Each student will write a story by selecting an ancestor or myth- ic hero as a substitute for a character in a historical case. Students will compare these cases and recommend action.

Example:

The Love Canal toxic waste site, with its long history of health effects, cleanup efforts, and eventual relocation of all residents, is one of the case studies con- sidered in this course. 18

LES 5 TERRITOIRES DE COMPÉTENCES

75$169(56(6 G( I·H1*ÉNIEUR

2.1 I·H[SHUPLVH MX ѱXU La puissance conceptuelle

La supériorité par la maîtrise con-

ceptuelle est la spécialité des formations européennes, et en particulier françaises. La conver- gence des disciplines sur des ni- veaX[ G·MNVPUMŃPLRQ VXSpULHXUV HVP LQpOXŃPMNOH GMQV OHV SURŃOMLQHV GpŃHQQLHVB I·LQJpQLHXU GHYUM VH IMPLOLMULVHU MYHŃ GH nouveaux outils conceptuels pour appréhender la diffusion à grande échelle de

O·LQPHOOLJHQŃH MX VHLQ GH OM PMPLqUH YRLUH GH O·OXPMLQB 8QH pensée de rupture est éga-

lement nécessaire pour concilier performance économique et transition énergétique. (QILQ OH SMVVMJH G·XQH RSPLPLVMPLRQ HQ V\VPqPH IHUPp j XQH RSPLPLVMPLRQ HQ V\VPqPH mondialisé, partiellement ouvert, voire open-source, soulève des problèmes métho- dologiques inédits. La capacité à bousculer les business models dans tous les secteurs

GMQV OH SMVVp RQ MPPHQGMLP G·MNRUG GH O·LQJpQLHXU TX·LO ŃRQVPUXLVH RX MÓRXPH GHV

SLHUUHV j O·pGLILŃHB GHPMLQ SOXV TXH ÓMPMLV RQ MPPHQGUM GMQV OM Vphère économique, PMLV MXVVL GMQV OH UHJLVPUH GX GpYHORSSHPHQP GXUMNOH TXH O·LQJpQLHXU UHQGH G·MNRUG RNVROqPHV OHV VROXPLRQV MŃPXHOOHVB IHV OHMGHUV GX PRQGH GH O·HQPUHSULVH HP OHXUV ŃRQVHLOV évoquent le changement régulier de " business model » (et non pas de structure ou G·RUJMQLVMPLRQ ŃRPPH OM ŃOp GH O·MGMSPMPLRQ HP GH OM VXUYLH j ORQJ PHUPH GHV MŃPLYi- tés. Or, le changement de business model ne peut avoir lieu par innovation incrémen- PMOH RX SMU RSPLPLVMPLRQ LO IMXP G·MNRUG UHGpILQLU UMGLŃMOHPHQP OH UMSport entre res- sources et performance. 2

INFLUENCE5

AGILITÉ3

RESPONSABILITÉ4

INGÉNIOSITÉEXPERTISE

MOBILISER

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