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du Collectif pour un Audit citoyen de la dette publique. No.96-353 du 24 avril 1996 créent la Caisse d'amortissement de la dette sociale (CADES)9.
Covid » « dette la payer doit
Pour Attac il existe des politiques alternatives face à la dette Covid
CADTM - LA CADES (Caisse dAmortissement de la Dette Sociale)
Ouvrons un nouveau front de l'audit citoyen : celui de la dette sociale ! du salarié en lui conférant un caractère collectif face au patronat à la.
Audit de la gestion de la dette publique
2.3 Questions d'audit représentatives sur le cadre juridique de gestion à la dette la politique fiscale et monétaire
Compte rendu
8 ???. 2020 ?. fermer la Caisse d'amortissement de la dette sociale (CADES) ... parlementaires que nous sommes et à travers nous les citoyens à ce sujet ?
La dette sociale
Caisse d'Amortissement de la Dette Sociale (CADES). C'est l'ordonnance no 96-50 du 24 des opérations réalisées par la CADES à un organisme d'audit et de.
Rapport La dette des entités publiques - Périmètre et risque
8 ????. 2018 ?. 4 Caisse d'amortissement de la dette sociale (CADES) Agence centrale des ... de santé privé d'intérêt collectif (ESPIC)
Lajustement budgétaire comme instrument de stabilité et de
La présente brochure est le fruit d'un travail collectif réalisé par les services rabilité budgétaire telle que l'augmentation de la dette publique.
Audit de lA gestion de lA dette publique
Les emprunts contractés par le gouvernement doivent non seulement profiter directement à ses citoyens actuels mais aussi et surtout aux générations futures qui
1 - CODE PENAL DE LA REPUBLIQUE DE GUINEE
concurrence de leur valeur des dettes légitimes antérieures à la remplacement desdites Autorités
Le Collectif pour un Audit citoyen de la dette publique Que
du Collectif pour un Audit citoyen de la dette publique Elle se veut une contribution au nécessaire débat public sur des questions cruciales : d’où vient la dette ? A-t-elle été contractée dans l’intérêt général ou bien au bénéNce de minorités déjà privilégiées ? Qui détient ses titres ? Peut-on alléger son fardeau
Que faire de la dette ?
Un audit de la dette publique
de la France avec le soutien de1Que faire de la dette ?Un audit de la dette publique de la France
Que faire de la dette ?
Un audit de la dette publique
de la France Cette tude a t ralise par un groupe de travail du Collectif pour un Audit citoyen de la dette publique. Elle se veut une contribution au ncessaire dbat public sur des questions cruciales : d"o vient la dette ? A-t-elle t contracte dans l"intrt gnral, ou bien au bnfice de minorits dj privilgies ? Qui dtient ses titres ? Peut-on allger son fardeau autrement qu"en appauvrissant les populations ? Les rponses apportes ces questions dtermineront notre avenir.Ont particip son laboration :
Michel Husson (Conseil scientifique d"Attac, coordination),Pascal Franchet (CADTM),
Robert Joumard (Attac),
Evelyne Ngo (Solidaires Finances Publiques),
Henri Sterdyniak (Economistes Atterrs),
Patrick Saurin (Sud BPCE).
Que faire de la dette ?Un audit de la dette publique de la France2Sommaire
p.3Rsum
p.5 p.15II. Les collectivits locales :
entre transferts de charges, prts toxiques et austrit p.17III. Le "trou" de la Scurit sociale
p.19IV. A qui la faute ?
Elments pour un audit de la dette de l"Etat
p.32Conclusion : Que faire de la dette ?
p.34Annexe : Arithmtique de la dette publique
Que faire de la dette ?Un audit de la dette publique de la France3Rsum
59% de la dette publique
proviennent des cadeaux fiscaux et des taux d"intrt excessifs Tout se passe comme si la rduction des dficits et des dettes publiques tait aujourd"hui l"objectif prioritaire de la politique conomique mene en France comme dans la plupart des pays europens. La baisse des salaires des fonctionnaires, ou le pacte dit "de responsabilit"qui prvoit 50 milliards supplmentaires de rduction des dpenses publiques, sont justifis
au nom de cet impratif. Le discours dominant sur la monte de la dette publique fait comme si son origine tait vidente: une croissance excessive des dpenses publiques. Mais ce discours ne rsiste pas l"examen des faits. Dans ce rapport nous montrons quel"augmentation de la dette de l"Etat - qui reprsente l"essentiel, soit 79 %, de la dette publique
- ne peut s"expliquer par l"augmentation des dpenses puisque leur part dans le PIB a chut de 2 points en trente ans. Si la dette a augment c"est d"abord parce que tout au long de ces annes l"Etat s"estsystmatiquement priv de recettes en exonrant les mnages aiss et les grandes entreprises :
du fait de la multiplication des cadeaux fiscaux et des niches, la part des recettes de l"Etat dans le PIB a chut de 5 points en 30 ans. Si l"Etat, au lieu de se dpouiller lui-mme, avait maintenu constante la part de ses recettes dans le PIB, la dette publique serait aujourd"hui infrieure de 24 points de PIB (soit 488 milliards ) son niveau actuel.C"est ensuite parce que les taux d"intrt ont souvent atteint des niveaux excessifs, notamment
dans les annes 1990 avec les politiques de "franc fort" pour prparer l"entre dans l"euro,
Si l"Etat, au lieu de se financer depuis 30 ans sur les marchs financiers, avait recouru de 2 %, la dette publique serait aujourd"hui infrieure de 29 points de PIB (soit 589 milliards ) son niveau actuel. L"impact combin de l"effet boule de neige et des cadeaux fiscaux sur la dette publique est majeur : si l"Etat n"avait pas rduit ses recettes et choy les marchs financiers, le ratio dette publique sur PIB aurait t en 2012 de 43 % au lieu de 90 % comme le montre le graphique ci-contre. Au total, 59% de l"actuelle dette publique proviennent des cadeaux fiscaux, de l"vasion fiscale et des taux d"intrts excessifs. Que faire de la dette ?Un audit de la dette publique de la France4 La hausse de la dette publique provient pour l"essentiel des cadeaux fiscaux et des hauts taux d"intrt Source : Insee, comptabilit nationale ; calculs CAC Le rapport d"audit propose aussi une valuation des impacts des paradis fiscaux ainsi que Au total, il appara"t clairement que la dette publique a t provoque par des politiques conomiques largement favorables aux intrts des cranciers et des riches, alors que les retraits et les usagers des services publics. Cela pose la question de sa lgitimit.Le rapport se conclut par une srie de propositions destines allger le fardeau de la dette
pour rompre avec le cercle vicieux des politiques d"austrit et financer les investissements publics dont l"urgence sociale et cologique n"est plus dmontrer. La ralisation d"un audit de la dette publique effectu par les citoyens ou sous contrle citoyen, devrait permettre d"ouvrir enfin un vritable dbat dmocratique sur la dette publique. Ce dbat devrait amener dterminer quelle partie de cette dette est juge de travail du Collectif pour un audit citoyen se veulent une contribution ce dbat. Que faire de la dette ?Un audit de la dette publique de la France5L"histoire de la dette publique franaise peut tre facilement rsume partir du ratio dette
publique/PIB qui exprime la dette de l"ensemble des administrations publiques (dfinie "au sens de Maastricht") en pourcentage du PIB : -de 1960 1980, le ratio baisse tendanciellement.Le dficit public a videmment contribu cette progression : depuis 1980, il n"a pratiquement
jamais t infrieur 2 % du PIB (graphique 1) 1 Graphique 1 Graphique 2 La dette publique 1960-2014 Soldes budgtaires 1980-2012 En % du PIB En % du PIB Sources : Insee, Commission europenne pour 2014 Source : Insee La dette publique est ici celle de l"ensemble des administrations publiques qui regroupent l"Etat, les ODAC (organismes divers d"administration centrale 2 ), les collectivits territoriales (APUL, administrations publiques locales) et la Scurit sociale. Cependant, comme le montre le graphique 1, la dette de l"Etat reprsente la majeure partie de la dette publique.Ce rle dterminant de l"Etat peut tre aussi illustr en examinant les dficits des administrations
publiques. Pour l"ensemble constitu par les collectivits locales et la Scurit sociale,
le dficit ne reprsente pas plus de 1 % du PIB, et c"est la dynamique du dficit de l"Etatqui dtermine l"volution du dficit total (graphique 2). C"est pourquoi les analyses qui suivent
seront principalement centres sur la dette de l"Etat. L"volution de la dette de l"Etat dpend videmment de ses dficits successifs, mais pas seulement ; c"est pourquoi il est essentiel de distinguer deux lments : -les intrtsde la dette. -le solde primaire (le plus souvent un dficit), qui est la diffrence entre les recettes et les dpenses hors intrtsCette distinction est importante, car la dette peut augmenter, mme si le solde primaire est nul :
il suffit que le taux d"intrt sur la dette publique soit suprieur au taux de croissance (voir l"annexe).1 Sauf mention contraire, les donnes proviennent de la page "Finances publiques" de l"Insee : http://goo.gl/bgTv0y
2On y trouve ple-mle le Centre national de la recherche scientifique (CNRS), le Commissariat l"nergie atomique (CEA),
Mto France, l"Institut national de la sant et de la recherche mdicale (Inserm) et... l"Acadmie franaise.
Que faire de la dette ?Un audit de la dette publique de la France6Le dficit de l"Etat
Le discours dominant sur la monte de la dette publique fait comme si son origine allait de soi : elle rsulterait tout simplement d"une croissance excessive des dpenses publiques. Ne reste plus alors qu" en dduire un discours qui semble relever du sens commun : on ne peut durablement dpenser plus qu"on ne gagne, et par consquent il faut dpenser moins et ajuster les dpenses aux recettes. Sinon, on accumule une dette qui viendra peser sur les gnrations futures. l"volution relative des recettes et des dpenses de l"Etat. L"Etat dispose en effetd"une particularit ( vrai dire assez rare chez les mnages) : il fixe lui-mme ses recettes.
Il peut dcider le cas chant de les baisser.On vrifie aisment que les dpenses (mme y compris les intrts) ne prsentent pas
de tendance la hausse. Certes on observe deux pics en 1993 et 2010, qui correspondentaux rcessions. Mais sur moyen terme, les dpenses de l"Etat ont au contraire baiss, passant
entre 1987 et 1994, puis partir de 2000. En tendance, de 1978 2012, les dpenses ont diminu de 2 points de PIB, les dpenseshors intrts de la dette (c"est--dire pour le service public) de 3,5 points, tandis que les
recettes ont chut de 5,5 points de PIB. L"observation du graphique 3 permet de comprendre comment fonctionne la gestion budgtaire depuis 1980. On observe en effet des priodes durant lesquelles le dficit primaire augmente la baisse des recettes, de telle sorte que le solde primaire - autrement dit l"cart entreGraphique 3
Dpenses et recettes de l"Etat en % du PIB 1980-2012En % du PIB
Source : Insee
Autrement dit, la stratgie nolibrale de rduction des dpenses de l"Etat fonctionne de la
PIB ; les recettes chutant du fait de la rcession, on laisse se gonfler le dficit. Dans un second
temps, on justifie le freinage des dpenses par la ncessit de les ajuster aux recettes. Seule
la priode 2000-2005 fait exception ce schma : il n"y a pas eu de rcession mais une chute
est donc engendre par les choix de politique fiscale qui leur tour viennent ensuite lgitimer
le recul ultrieur des dpenses publiques. Que faire de la dette ?Un audit de la dette publique de la France7Les cadeaux fiscaux de 2000 2012
En 2000-2002, suite la dnonciation de la "cagnotte" budgtaire par Jacques Chirac 3 le gouvernement Jospin entreprend une politique de baisse des impts qui reprsente environ40 milliards d"euros (soit 2,5% du PIB) rpartis entre impt sur le revenu (-12 milliards),
entreprises (-17,5 milliards) et impts indirects (-10,5 milliards). Certaines de ces mesuressur la baisse des cotisations employeurs et la suppression des prtendues "trappes inactivit"
(prime pour l"emploi, baisse de la taxe d"habitation). Certaines sont purement lectoralistes : baisse de l"impt sur le revenu qui profite aux plus riches, suppression de la vignette auto injustifiable d"un point de vue cologique (tableau 1).Tableau 1
Les mesures Jospin (2000-2002)
Milliards d"euros % du PIBMnages -11,9 -0,75
Baisse de l"impt sur le revenu -7,1 -0,46
Prime pour l"emploi -2,4 -0,13
Baisse de la taxe d"habitation -1,0 -0,06
Baisse des droits de mutation -1,4 -0,10
Impts indirects -10,4 -0,65
Baisse d"un point du taux de TVA -4,9 -0,31
Taux rduit TVA pour travaux domicile -2,7 -0,16
Suppression vignette auto -1,8 -0,11
Suppression droit de bail -1,0 -0,06
Entreprises -17,6 -1,10
Suppression de la surtaxe de l"impt sur les socits -2,7 -0,17
Taux 15 % pour les PME -1,0 -0,06
Baisse cotisations employeurs -6,5 -0,41
Suppression de l"assiette salaire
de la taxe professionnelle -5,7 -0,36
Total -39,9 -2,50
Sous la prsidence de Jacques Chirac, l"anne 2006 est marque par l"annonce d"une nouvellerforme fiscale visant faire baisser l"impt sur le revenu de 4,4 milliards et par la cration
du bouclier fiscal 60 %. Interviennent aussi des mesures qui rduisent l"impt sur les socits
de 4 milliards : la suppression de la taxation des plus-values long terme des entreprises (la "niche Cop") et l"extension du Crdit impt recherche. La taxe professionnelle (TP) est une nouvelle fois rduite (tableau 2).3 Le prsident Chirac, en phase de cohabitation avec Lionel Jospin Premier Ministre, s"indigne du fait que le gouvernement
ne restitue pas aux Franais la "cagnotte" que reprsentait un surcro"t inattendu de recettes d la forte croissance
des annes 1998-2000. Que faire de la dette ?Un audit de la dette publique de la France8Tableau 2
Les mesures Chirac (2006-2007)
Milliards d"euros % du PIBMnages -6,0 -0,34
Baisse de l"impt sur le revenu -4,4 -0,25
Bouclier fiscal -0,4 -0,02
Contributions revenus locatifs -0,6 -0,03
Impts sur les successions -0,6 -0,03
Entreprises -6,4 -0,36
Suppression de la TP sur nouveaux investissements -2,4 -0,14
Extension du crdit impt recherche -1,8 -0,10
Taux rduit sur les plus-values long terme -2,2 -0,12
Total -12,4 -0,70
A la mi 2007, le plan TEPA, cadeau d"arrive de Nicolas Sarkozy, comporte des baisses d"imptde l"ordre de 12 milliards en anne pleine : soit 9 pour les mnages, dont l"extension du bouclier
fiscal, la baisse de l"impt de solidarit sur la fortune (ISF) et des droits de successions qui profitent aux plus riches, et 3 milliards pour les entreprises. En 2011, le gouvernementaccentuera la baisse de l"ISF tandis que de 2009 2012, les baisses d"impts sur les entreprises
atteindront 10 milliards avec en particulier la rforme de la taxe professionnelle, la baisse de la TVA dans la restauration et une nouvelle extension du Crdit impt recherche. Au tout dbut de la prsidence de Franois Hollande, certaines des baisses d"impts sur les plusriches ainsi que l"exonration des heures supplmentaires ont heureusement t supprimes
(tableau 3).Tableau 3
Les mesures Sarkozy (2007-2012)
Milliards d"euros % du PIBMnages -10,1 -0,51
Exonration heures supplmentaires* -3,6 -0,18
Extension bouclier fiscal* -0,6 -0,03
Baisse des droits de succession** -2,3 -0,12
Intrt des emprunts (supprim en 2011) -1,9 -0,10
Rduction de l"ISF* -1,7 -0,08
Entreprises -12,6 -0,59
Exonration heures supplmentaires* -1,4 -0,07
Extension du crdit impt recherche -2,8 -0,13
Suppression impt de Bourse -0,3 -0,02
Taxe professionnelle -6,3 -0,30
Baisse TVA restauration** -1,5 -0,07
Suppression de l"imposition forfaitaire annuelle -1,3 -0,06
Total -22,7 -1,10
Mesures supprimes (*) ou rduites (**) par Franois HollandeAu total, de 2000 la mi-2012, les mesures de baisse d"impts ont reprsent 4,3 % du PIB.
Elles ont souvent favoris les plus riches (baisse de l"impt sur le revenu, de l"ISF, des droits
de succession), les grandes entreprises (niche Cop, Crdit impt recherche) et certains lobbys
(baisse de la TVA dans la restauration). Signalons en particulier que le taux marginal suprieurde l"impt sur le revenu qui tait de 65 % entre 1982 et 1985, avait baiss 54 % en 1999. Il a
t abaiss 49,6 % en 2002, 48 % en 2003 et 40 % en 2006. Tout au long de ces annes l"Etat
s"est donc volontairement et systmatiquement priv de recettes au bnfice des mnages
les plus aiss.Cette orientation doit tre replace dans le contexte plus large de l"offensive mene contre
4 Que faire de la dette ?Un audit de la dette publique de la France9 Depuis plus d"une dizaine d"anne, les recettes publiques sont stabilises, autour de 50 % en proportion du PIB. La baisse des recettes de l"Etat a donc t compense par la hausse d es recettes des autres administrations. Les recettes de la Scurit sociale continuentquotesdbs_dbs22.pdfusesText_28[PDF] Guide PFE - ISGIS
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