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Mise en page 1

du Collectif pour un Audit citoyen de la dette publique. No.96-353 du 24 avril 1996 créent la Caisse d'amortissement de la dette sociale (CADES)9.



Covid » « dette la payer doit

Pour Attac il existe des politiques alternatives face à la dette Covid



CADTM - LA CADES (Caisse dAmortissement de la Dette Sociale)

Ouvrons un nouveau front de l'audit citoyen : celui de la dette sociale ! du salarié en lui conférant un caractère collectif face au patronat à la.



Audit de la gestion de la dette publique

2.3 Questions d'audit représentatives sur le cadre juridique de gestion à la dette la politique fiscale et monétaire



Compte rendu

8 ???. 2020 ?. fermer la Caisse d'amortissement de la dette sociale (CADES) ... parlementaires que nous sommes et à travers nous les citoyens à ce sujet ?



La dette sociale

Caisse d'Amortissement de la Dette Sociale (CADES). C'est l'ordonnance no 96-50 du 24 des opérations réalisées par la CADES à un organisme d'audit et de.



Rapport La dette des entités publiques - Périmètre et risque

8 ????. 2018 ?. 4 Caisse d'amortissement de la dette sociale (CADES) Agence centrale des ... de santé privé d'intérêt collectif (ESPIC)



Lajustement budgétaire comme instrument de stabilité et de

La présente brochure est le fruit d'un travail collectif réalisé par les services rabilité budgétaire telle que l'augmentation de la dette publique.



Audit de lA gestion de lA dette publique

Les emprunts contractés par le gouvernement doivent non seulement profiter directement à ses citoyens actuels mais aussi et surtout aux générations futures qui 



1 - CODE PENAL DE LA REPUBLIQUE DE GUINEE

concurrence de leur valeur des dettes légitimes antérieures à la remplacement desdites Autorités



Le Collectif pour un Audit citoyen de la dette publique Que

du Collectif pour un Audit citoyen de la dette publique Elle se veut une contribution au nécessaire débat public sur des questions cruciales : d’où vient la dette ? A-t-elle été contractée dans l’intérêt général ou bien au bénéNce de minorités déjà privilégiées ? Qui détient ses titres ? Peut-on alléger son fardeau

1 - CODE PENAL DE LA REPUBLIQUE DE GUINEE

REPUBLIQUE DE GUINEE

Travail - Justice - Solidarité

LOI N ° 98/036 DU 31 DECEMBRE 1998 PORTANT CODE PÉNAL L'ASSEMBLEE NATIONALE DE LA RÉPUBLIQUE DE GUINÉE Vu les dispositions de la Loi Fondamentale en son article 59 ;

Après en avoir délibéré, adopte ;

LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE promulgue la Loi dont la teneur suit :

DISPOSITIONS PRELIMINAIRES

Article 1

er : - Les dispositions de la présente Loi constituent le Code pénal. Article 2 : - Les sanctions pénales applicables se divisent en : - Peines de police ; - Peines correctionnelles ; - Peines criminelles. L'infraction que les Lois punissent de peines de police est une contravention. L'infraction que les Lois punissent de peines correctionnelles est un délit. L'infraction que les Lois punissent de peines afflictives ou infamantes est un crime. Article 3 : - La tentative d'une infraction consiste en un commencement d'exécution qui

établit le but injuste poursuivi, même si une cause étrangère en empêche la réalisation.

La tentative est toujours punissable en matière de crime. Elle n'est punissable en matière de délit que si une disposition expresse de la Loi le prévoit. Article 4 : - La peine applicable à la tentative est réduite d'un degré pour les crimes. En matière correctionnelle, le maximum de la peine est abaissé d'un quart. Article 5 : - Sauf dispositions expresses contraires, nulle infraction ne peut être sanctionnée de peines non prononcées par la Loi avant qu'elle fut commise. La Loi n'est applicable que si elle est plus favorable au délinquant. Article 6 : - En cas de conviction de plusieurs crimes ou délits, la peine la plus forte est seule prononcée.

LIVRE I : DES PEINES

Article 7 : - Les peines en matière criminelle sont afflictives et infamantes ou seulement infamantes. Article 8 : - Les peines afflictives et infamantes sont : - La mort ; - La réclusion criminelle à perpétuité ; - La réclusion criminelle à temps ; - La détention criminelle. Article 9 : - La peine simplement infamante est la dégradation civique. Article 10 : - Les peines en matière correctionnelle sont, sauf aggravation résultant de la récidive ou de dispositions légales particulières : - L'emprisonnement de 16 jours à 5 ans ; - L'amende dont le minimum légal est égal ou supérieur à 50.000 francs guinéens ; - L'interdiction à temps de l'exercice de certains droits civiques, civils ou de famille.

Article 11 : - Les peines de police sont :

- L'emprisonnement de 1 à 15 jours ; - L'amende de 10.000 à 50.000 francs guinéens ; - La confiscation de certains objets saisis en rapport avec l'infraction. Article 12 : - La loi détermine, en outre, des mesures de sûreté nécessaires à la défense de la société, des peines accessoires qui s'ajoutent de plein droit aux condamnations principales, des peines complémentaires nécessitant une décision spéciale du Juge, notamment les cas et l'étendue de la confiscation spéciale. La condamnation aux peines établies par la loi est toujours prononcée sans préjudice des restitutions et dommages et intérêts pouvant être dus aux parties. Article 13 : - Les peines communes aux matières criminelles et correctionnelles sont

l'interdiction de séjour, l'amende et la confiscation spéciale, soit du corps du délit quand

la propriété en appartient au condamné, soit des choses produites par le délit, soit de celles qui ont servi ou qui ont été destinées à le commettre. CHAPITRE I : DES PEINES EN MATIÈRE CRIMINELLE

SECTION I : LA PEINE DE MORT

Article 14 : - Tout condamné à mort sera fusillé. Si une femme condamnée à mort est reconnue se trouver enceinte, elle ne subira sa peine que 1 an après sa délivrance, si l'enfant naît viable Article 15 : - L'exécution se fera dans l'enceinte de l'un des établissements

pénitentiaires figurant sur une liste dressée par Arrêté du Ministre de la Justice, Garde

des Sceaux.

Article 16 : - Le corps du supplicié sera délivré à sa famille si elle le réclame, à charge

par elle de l'inhumer sans aucun appareil. Seront seules admises à assister à l'exécution, les personnes indiquées ci-après :

1 - Le Président de la Cour d'Assises ou, à défaut, un Magistrat désigné par le Premier

Président de la Cour d'Appel ;

2 - Le Procureur Général, ou à défaut, un Magistrat du Parquet désigné par lui ;

3 - Un Juge du Tribunal du lieu d'exécution ;

4 - Le Greffier de la Cour d'Assises ou, à défaut, un Greffier du Tribunal du lieu

d'exécution ;

5 - Le (s) défenseur (s) du condamné ;

6 - Un Ministre du culte ;

7 - Le Directeur de l'Etablissement pénitentiaire ;

8 - Le Commissaire de Police et, s'il y a lieu, les agents de la force publique requis par le

Procureur de la République :

9 - Un Médecin légiste

Aucune condamnation ne pourra être exécutée les jours fériés. Article 17 : - Le procès-verbal d'exécution sera, sous peine d'une amende civile de

2.000 à 10.000 francs guinéens, dressé sur-le-champ par le Greffier. Il sera signé par le

Président des Assises ou son remplaçant, le représentant du Ministère public et le

Greffier.

Immédiatement après l'exécution, copie de ce procès-verbal sera, sous la même peine,

affichée à la porte de l'établissement pénitentiaire où a lieu l'exécution et y demeurera

apposée pendant vingt-quatre heures. Aucune indication, aucun document relatif à l'exécution autre que le procès-verbal, ne pourront être publiés par voie de presse, à peine d'une amende de 40.000 à 50.000 francs guinéens. Il est interdit, sous la même peine, tant que le procès-verbal de

l'exécution n'a pas été affiché, ou le délai de grâce notifié au condamné ou mentionné à

la minute de l'arrêt, de publier par la voie de presse, d'affiche, de tract ou par tout autre moyen de publicité, aucune information relative aux avis émis par le Conseil Supérieur de la Magistrature ou à la décision prise par le Président de la République.

Le procès-verbal sera, sous la peine prévue à l'alinéa 1er transcrit par le Greffier dans

les vingt-quatre heures au pied de la minute de l'arrêt. La transcription sera signée par lui et il fera mention du tout sous la même peine, en marge du procès-verbal. Cette mention sera également signée et la transcription fera preuve comme le procès-verbal lui-même. Si la condamnation émane d'une juridiction autre que la Cour d'Assises, son Président exercera les attributions appartenant au Président des Assises pour l'application du présent article.

SECTION II : LA RÉCLUSION CRIMINELLE

Article 18 : - La réclusion criminelle à perpétuité résulte de la condamnation à une

peine perpétuelle. Article 19 : - La condamnation à la réclusion criminelle à temps est prononcée pour 5 ans au moins et 20 ans au plus. Tout condamné à cette peine est enfermé dans une maison de force, et employé à des travaux dont le produit pourra en partie lui revenir.

Les hommes condamnés à la réclusion criminelle à temps seront employés à des travaux

d'utilité publique, les femmes à des travaux en rapport avec leur force.

SECTION III : LA DÉTENTION CRIMINELLE

Article 20 : - La condamnation à la détention criminelle est prononcée pour

5 ans au moins et 20 ans au plus.

Tout condamné à cette peine est enfermée dans une maison d'arrêt et ne peut communiquer avec les tiers que conformément aux lois et règlements de l'Administration pénitentiaire.

SECTION IV : LA DÉGRADATION CIVIQUE

Article 21 : - La dégradation civique est une peine accessoire de toute peine criminelle.

Elle consiste :

1 - Dans la destitution et l'exclusion des condamnés de toutes fonctions,

emplois ou offices publics ;

2 - Dans la privation du droit de vote, d'éligibilité et en général de tous les droits

civiques et politiques et du droit de porter toute décoration ;

3 - Dans l'incapacité d'être Juré ou expert, d'être témoin sauf pour donner en

Justice de simples renseignements ;

4 - Dans l'incapacité de faire partie d'un Conseil de famille et d'être tuteur, subrogé

tuteur, curateur ou Conseil judiciaire si ce n'est de ses propres enfants et sur l'avis conforme de la famille ;

5 - Dans la privation du droit de port ou de détention d'armes, de servir dans la

Gendarmerie nationale, dans la Police, dans la Douane, dans le corps des Sapeurs- pompiers, de la Garde Républicaine et dans les Forces Armées et en général de participer à un service public quelconque, de tenir école ou d'enseigner et d'être employé dans aucun établissement d'instruction à titre de professeur, maître ou surveillant. Article 22 : - Toutes les fois qu'elle sera prononcée comme peine principale, la dégradation civique pourra être accompagnée d'un emprisonnement de 16 jours à 5 ans. Si le coupable est un étranger ou un guinéen ayant perdu la qualité de citoyen, la peine d'emprisonnement devra toujours être prononcée. Article 23 : - La dégradation civique s'applique tant que les faits n'ont pas été amnistiés, le condamné réhabilité ou la peine accessoire expressément remise par voie de grâce. Article 24 : - La dégradation civique sera encourue du jour où la condamnation sera devenue irrévocable, et, en cas de condamnation par contumace, du jour de l'accomplissement des formalités prévues par le Code de procédure pénale.

SECTION V : DISPOSITIONS COMMUNES

Article 25 : - La durée de toute peine privative de liberté part du jour où le condamné est détenu en vertu d'un jugement ou d'un arrêt définitif prononçant ladite peine. Toutefois le temps de la détention provisoire est entièrement déduit de la durée de la peine. L'intervalle de détention provisoire compris entre le jugement ou l'arrêt et la date à laquelle la décision devient irrévocable est toujours déduit :

1 - Si le condamné n'a point exercé de recours contre le jugement ou l'arrêt ;

2 - Si la peine a été réduite à la suite de l'appel ou du pourvoi.

Article 26 : - Quiconque aura été condamné à une peine afflictive et infamante sera en outre, pendant la durée de sa peine, en état d'interdiction légale. Il lui sera nommé un tuteur ou un subrogé tuteur pour gérer et administrer ses biens dans les formes prescrites pour la désignation des tuteurs et subrogés tuteurs des majeurs frappés d'incapacité. Article 27 : - Les biens du condamné lui seront remis après qu'il aura subi sa peine, et le tuteur lui rendra compte de son administration. Pendant la durée de la peine, il ne pourra lui être remis aucune somme, aucune provision, aucune portion de ses revenus.

Article 28 : - Le condamné à la réclusion criminelle à perpétuité ne peut disposer de

ses biens, en tout ou partie, soit par donation entre vifs, soit par testament, ni recevoir à ce titre, si ce n'est pour cause d'aliments. Tout testament par lui fait antérieurement à sa condamnation contradictoire, est nul. Les dispositions ci-dessus ne sont applicables au condamné par contumace que 5 ans après l'accomplissement des formalités légales prévues par le Code de procédure pénale. La Chambre d'Accusation statuant sur requête peut relever le condamné de tout ou

partie des incapacités prononcées par l'alinéa précédent. Elle peut lui accorder l'exercice

dans le lieu d'exécution de la peine, des droits civils ou de quelques uns de ses droits dont il a été privé par son état d'interdiction légale. Les actes faits par le condamné dans le lieu d'exécution de la peine ne peuvent engager les biens qu'il possédait au jour de sa condamnation ou qui lui sont échus à titre gratuit depuis cette époque. Article 29 : - Dans tous les cas où une condamnation est prononcée pour une infraction prévue aux articles 70, 71, 72, 93 et 182 du présent Code, les juridictions compétentes pourront prononcer la confiscation au profit de l'Etat de tous les biens présents du condamné de quelque nature qu'ils soient, immeubles, divis ou indivis, suivant les modalités ci-après :

1 - Si le condamné est marié, la condamnation ne portera que sur la moitié des biens ;

2 - S'il a des descendants ou des ascendants, la confiscation ne portera que sur le

cinquième de ses biens. Il sera s'il y a lieu, procédé au partage ou à la licitation suivant

les règles applicables en matière de succession. Article 30 : - L'aliénation des biens confisqués sera poursuivie par l'autorité administrative compétente dans les formes prescrites pour la vente des biens de l'Etat. Les biens dévolus à l'Etat par l'effet de la confiscation demeureront grevés, jusqu'à concurrence de leur valeur, des dettes légitimes antérieures à la condamnation.

Seront déclarés nuls à la requête de l'autorité administrative compétente ou du Ministère

public, tous actes entre vifs ou testamentaires, à titre onéreux ou gratuit, accomplis par le coupable depuis moins de 3 ans au moment des poursuites, soit directement, soit par personne interposée ou par toute autre voie indirecte, s'ils ont été faits dans l'intention de dissimuler, détourner ou diminuer tout ou partie de sa fortune Sauf preuve contraire qui peut être faite par tous moyens, tout acte de disposition ou

d'administration est présumé avoir été accompli dans cette intention s'il n'est établi qu'il

est antérieur au délai prévu à l'alinéa précédent. Seront punis d'un emprisonnement de 1 à 5 ans et d'une amende dont le minimum ne sera pas inférieur à 100.000 francs guinéens ceux qui auront sciemment aidé, soit directement, soit indirectement ou par personne interposée, à la dissimulation de biens ou valeurs appartenant au condamné. Article 31 : - Tous arrêts qui porteront la peine de mort, la réclusion criminelle à

perpétuité ou à temps, la détention criminelle ou la dégradation civique, seront publiés

par extraits.

Ils seront affichés dans la capitale, la ville où l'arrêt a été rendu, la ville principale de la

Région où l'infraction a été commise, enfin dans la Commune du domicile du condamné ou à son lieu de naissance, s'il est né en République de Guinée. En cas de suppression, de dissimulation ou de lacération totale ou partielle d'affiches ordonnées par l'arrêt de condamnation, il sera procédé de nouveau à l'exécution intégrale des dispositions de la décision relativement à l'affichage. Lorsque la suppression, la dissimulation ou la lacération totale ou partielle aura été opérée volontairement par le condamné, à son instigation ou par ses ordres, elle entraînera contre celui-ci l'application d'une peine d'emprisonnement de 6 mois à 1 an et d'une amende de 50.000 à 100.000 francs guinéens, ou de l'une de ces deux peines seulement.

Les peines prévues à l'alinéa précédent sont aussi applicables en matière correctionnelle

toutes les fois que les Tribunaux auront expressément ordonné leur publication. Article 32 : - Quand il y aura lieu à restitution, le coupable pourra être condamné, en

outre, envers la partie lésée, si elle le requiert, à des indemnités dont la détermination

est laissée à l'appréciation de la Cour ou du Tribunal, lorsque la loi ne les aura pas réglées, sans que la Cour ou le Tribunal puisse du consentement même de ladite partie en prononcer l'application à une oeuvre quelconque. Article 33 : - Tous les individus condamnés pour un même délit ou pour un même crime seront tenus solidairement des dommages et intérêts, restitutions et frais. CHAPITRE II : DES PEINES EN MATIÈRE CORRECTIONNELLE Article 34 : - La peine d'emprisonnement est effectuée dans une Maison de correction, divisée en quartiers, en fonction du sexe, de l'âge ou du degré de criminalité. L'emprisonnement est de 16 jours au moins et de 5 ans au plus sauf le cas de récidive ou de dispositions légales particulières. Au-delà de 1 mois, la durée de la peine se calcule de quantième en quantième. La peine à un jour d'emprisonnement est de 24 heures, celle à 1 mois est de trente jours. Article 35 : - Dans les limites fixées par la loi, le montant de l'amende est déterminé en tenant compte des circonstances de l'infraction, ainsi que des ressources et des charges des prévenus. Article 36 : - Les produits du travail de chaque condamné sont ainsi répartis : - 6/10 aux dépenses communes de la maison de correction ; - 4/10 au détenu, sauf à la Direction la possibilité d'y ajouter 1/10 si le travail et la conduite du détenu sont satisfaisants. La part revenant au condamné est divisée en trois parties :

1 - Le pécule disponible, soit la moitié laissée à son libre usage ;

2 - Le pécule garanti, soit le quart, jusqu'à concurrence de 10.000 francs guinéens,

destiné au payement des frais et amendes ;

3 - Le pécule réservé, soit le quart, remis au condamné lors de sa libération.

Article 37 : - Dans les cas expressément prévus par la loi, les Tribunaux correctionnels peuvent interdire au condamné l'exercice des droits suivants :

1 - Electorat, éligibilité ;

2 - Nomination à un emploi administratif, désignation comme juré, exercice de ces

fonctions ;

3 - Port ou détention d'armes ;

4 - Désignation comme tuteur, subrogé tuteur, curateur ou conseil judiciaire, sauf pour

ses propres enfants après avis de la famille ;

5 - Vote et suffrage dans les délibérations de famille ;

6 - Désignation comme expert, participation aux actes comme témoin ;

7 - Déposition en Justice comme témoin, sauf réquisition du Ministère public.

Lorsque la peine d'emprisonnement encourue est inférieure ou égale à 5 ans, les Tribunaux pourront, en outre, prononcer pour une durée de 10 ans au plus l'interdiction totale ou partielle des droits énumérés ci-dessus. Lorsque la peine d'emprisonnement encourue est supérieure à 5 ans, l'interdiction définitive de tous les droits devra être prononcée. L'interdiction prendra effet à compter du jour où la condamnation sera devenue définitive. Article 38 : - Les Tribunaux ne prononceront l'interdiction mentionnée à l'article

précédent que lorsqu'elle aura été autorisée ou ordonnée par une disposition particulière

de la loi. Article 39 : - Lorsque l'auteur d'un délit encourt une sanction pénale autre que l'emprisonnement ou l'amende, cette sanction peut être prononcée à titre de peine principale.

CHAPITRE III : L'INTERDICTION DE SÉJOUR

Article 40 : - L'interdiction de séjour consiste dans la défense faite à un condamné de paraître dans certains lieux. Elle comporte, en outre, des mesures de surveillance et d'assistance. Sa durée est de 2 à 5 ans en matière correctionnelle, de 5 à 20 ans en matière criminelle, sauf exceptions prévues par la Loi.

Elle peut être prononcée :

1 - Contre tout condamné à la réclusion ou à la détention ;

2 - Contre tout condamné à l'emprisonnement pour crime ;

3 - Contre tout condamné pour crime ou délit contre la sûreté de l'Etat ;

4 - Contre quiconque, ayant été condamné à une peine supérieure à une année

d'emprisonnement aura, dans un délai de 5 ans, après l'expiration de cette peine ou sa prescription, été condamné à une peine égale ou supérieure à une année d'emprisonnement.

Article 41 : - Les Tribunaux peuvent par décision motivée réduire la durée et la portée

territoriale de cette peine ou même en accorder la dispense totale. En cas d'omission et

avant l'exercice ou à défaut d'un recours utile, ils peuvent statuer d'office à la requête

du Ministère public, à tout moment jusqu'à la demande d'expiration de la peine principale.

L'interdiction de séjour prend effet à compter de la date où la décision qui l'a ordonnée

est devenue définitive. Toute infraction à cette interdiction sera punie d'une peine d'emprisonnement de 3 mois

à 3 ans.

Article 42 : - L'interdiction de séjour pourra être remise ou réduite par voie de grâce. La prescription de la peine ne relève pas le condamné de l'interdiction de séjour à laquelle il est soumis.

CHAPITRE IV : LA RÉCIDIVE

Article 43 : - Est récidiviste celui qui, après avoir été condamné pour crime ou délit à

une peine prononcée par une juridiction nationale et non effacée par la grâce ou l'amnistie, aura commis un second crime ou délit qui n'est pas la conséquence de la première infraction.

Article 44 : - Quiconque ayant déjà été condamné à une peine criminelle, aura commis

un second crime emportant la peine de la réclusion criminelle à temps subira celle de la réclusion criminelle à perpétuité. Si le second crime emporte la peine de la réclusion criminelle à temps de 5 à 10 ans, le coupable sera condamné à la réclusion criminelle à temps de 10 à 20 ans. Si le second crime emporte la peine de la dégradation civique, il est fait application de celle immédiatement supérieure dans l'échelle des peines. Article 45 : - Sera puni du maximum légal et même du double de ce maximum :

1 - Celui qui, dans un délai de 5 ans après sa libération définitive ou la prescription de la

peine, commet un second crime ou délit entraînant la peine d'emprisonnement, si le premier terme de la récidive est une condamnation pour crime ou délit à une peine d'emprisonnement supérieure à 1 an ;

2 - Celui qui, dans les mêmes conditions de temps, commet à nouveau le même délit,

après avoir été condamné la première fois à une peine d'emprisonnement supérieure à

1 an, sans préjudice de l'interdiction de séjour de 3 à 5 ans.

Article 46 : - Sera puni du double de la peine d'emprisonnement déjà prononcée et même du double du maximum légal, celui qui, dans les conditions de temps visées à l'article précédent, aura commis à nouveau le même délit. Article 47 : - Les délits de vol, recel, escroquerie, abus de confiance, abus de blanc- seing et abus des besoins d'un mineur seront considérés, au point de vue de la récidive, comme étant un même délit. Il en sera de même pour le vagabondage et la mendicité et pour les délits d'incitation à la débauche prévus aux articles 328 à 331 du présent Code.

CHAPITRE V : DES CIRCONSTANCES ATTÉNUANTES

Article 48 : - Sauf dispositions contraires de la loi, si la Cour reconnaît au coupable des circonstances atténuantes, c'est-à-dire des faits accessoires diminuant la force de l'infraction, les peines seront modifiées comme suit :

1 - Si la peine prévue est la mort, la Cour appliquera la peine de la réclusion criminelle à

perpétuité ou celle de la réclusion criminelle à temps de 10 à 20 ans ;

2 - Si la peine prévue est celle de la réclusion criminelle à perpétuité, la Cour appliquera

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