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Transposition
Musique et Sciences Sociales
8 | 2019
Musique : patrimoine immatériel
Music: Intangible Heritage?
ElsaBroclain,
Benoît
Haug etPénélope
Patrix
(dir.)Édition
électronique
URL : http://journals.openedition.org/transposition/2837DOI : 10.4000/transposition.2837
ISSN : 2110-6134
Éditeur
CRAL - Centre de recherche sur les arts et le langageRéférence
électronique
Elsa Broclain, Benoît Haug et Pénélope Patrix (dir.),Transposition
, 82019, "
Musique : patrimoine
immatériel » [En ligne], mis en ligne le 15 octobre 2019, consulté le 20 décembre 2020. URL : http:// ; DOI : https://doi.org/10.4000/transposition.2837 Ce document a été généré automatiquement le 20 décembre 2020.La revue
Transposition
est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Partage dans les Mêmes Conditions 4.0 International. Elsa Broclain, Benoît Haug et Pénélope PatrixIntroduction.Music:IntangibleHeritage?
Elsa Broclain, Benoît Haug et Pénélope PatrixArticles
"Lepatrimoinec'estnous!»Voixpluriellesautourducante alentejano Maria do Rosário Pestana et Maria José Barriga Lefleuvequifaitrésonnerlesondutambour:musiqueetpatrimonialisationdelafolia de reisauMinasGerais(Brésil)Lúcia Campos
mémorielledansleadégyptienSéverine Gabry-Thienpont
Florabelle Spielmann et Dominique Cyrille
rumbacatalaneArnauld Chandivert et Hervé Parent
Violeta Ruano Posada
Juan D. Montoya Alzate
Compléments
(Guadeloupe)Pierre-Eugène Sitchet
Pedro Félix
Rob Casey
Transposition, 8 | 20191
Comptes-rendus de lectureDanielK.L.Chua,Beethoven & FreedomNew York, Oxford University Press, 2017
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Jennifer DeLapp-Birkett
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William Tallotte
Transposition, 8 | 20193
Présentation
Introduction
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Introduction. Musique : patrimoineimmatériel ?Elsa Broclain, Benoît Haug et Pénélope Patrix
1 Près de deux tiers des éléments inscrits en 2018 sur les listes du Patrimoine Culturel
Immatériel de l'Humanité (PCI) de l'UNESCO présentent une composante musicale notable1. Le lkhonkhol, rite religieux associant danse, musique et masques de la
communauté du monastère bouddhiste de Wat Svay Andet au Cambodge; l'as-samer, pratique dansée et chantée de Jordanie; le chant accompagné au gusle de Serbie; ouencore le reggae de Jamaïque, y figurent désormais aux côtés du rebetiko grec, du séga
tambour de Rodrigues (tout juste inscrits en 2017), du tango du Rio de la Plata, du rassemblement festif breton fest-noz ou encore de l'artisanat et du jeu du taren Azerbaïdjan. Au total, on comptabilise ainsi plus de 300 pratiques2 où la " musique »
joue une part importante, tout en étant la plupart du temps liée à des fêtes, danses, rituels, poésies ou savoir-faire3. Elle semble donc occuper une place de choix au sein du
" patrimoine culturel immatériel » de l'humanité tel que le répertorie l'UNESCO depuis sa Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de 20034 (ci-après
nommée la Convention).Transposition, 8 | 20195
Ill 1 : Distribution mondiale des éléments du PCI et poids relatif de la musique (cliquer sur " Original » pour une meilleure dénition)5
2 Faut-il en déduire une affinité particulière de la musique avec le concept de
" patrimoine immatériel », qui la prédisposerait au modèle patrimonial proposé par l'UNESCO? Se plie-t-elle plus aisément aux mécanismes de patrimonialisation que les autres phénomènes concernés? À moins que ce dispositif ne fasse qu'enregistrer la prégnance de la musique dans les pratiques sociales de par le monde? Quoi qu'il en soit, le constat de cette prépondérance de la musique au sein du PCIinvite à interroger la manière dont elle est définie et perçue dans ce contexte, et à examiner lesprésupposés théoriques et historiques à l'oeuvre. À cet égard, bien que l'idée
d'" immatérialité » tienne avant tout d'une répartition institutionnelle et pratique6, elle
entre en résonance avec la tradition occidentale romantique et contemporaine tenant la musique comme le plus " spirituel » de tous les arts7. Cette nouvelle catégorie,
souvent présentée par les expert·e·s et interlocuteur·trice·s de l'UNESCO comme un tournant patrimonial, visant un rééquilibrage " Nord/Sud » des différentes conceptions de la culture et des éléments inscrits au niveau mondial8, renouerait-elle donc
paradoxalement avec le paradigme esthétique occidental dominant? Classer une musique comme " patrimoine immatériel », ce serait alors la mettre sous la coupe d'un système symbolique situé, quand bien même d'autres traditions, en Occident et ailleurs, mettent au contraire l'accent sur son ancrage dans les corps humains, dans les lieux, les instruments et objets9. Relevons néanmoins que lorsque l'UNESCO accorde un privilège
à la musique au sein des " arts du spectacle » dans le domaine du PCI, c'est moins envertu de son " immatérialité » que du fait de son caractère supposément
" universel10 »; patrimoine immatériel, donc, mais aussi et surtout del'humanité.
3 Cette importance de la musique dans le champ du PCI invite à interroger cequela
musique faitauPCI : en raison de caractéristiques qui lui seraient propres, la musique incite-t-elle à repenser les définitions et les façons de fabriquer du patrimoine? Joue-t- elle un rôle particulier au sein des " nouveaux patrimoines11 » et des infléchissements
Transposition, 8 | 20196
apportés par l'UNESCO pour aller vers une valorisation des pratiques vivantes et des acteur·trice·s, plutôt que des artefacts12? Comment la musique dérange-t-elle ou rejoue-
t-elle cette nouvelle catégorie de " patrimoine culturel immatériel »?4 À l'inverse - et c'est le postulat initial que ce numéro se propose d'explorer - ce
nouveau régime du " patrimoine immatériel » semble être devenu le paradigme dominant dans les actions de patrimonialisation et de valorisation des pratiques musicales à l'échelle internationale. En effet, les candidatures affluent depuis la ratification de la Convention par les États-membres de l'UNESCO et son entrée en vigueur en 2006 : elles font de l'inscription sur les listes de l'UNESCO l'un des nouveaux horizons de la " course à la patrimonialisation13 » ainsi qu'un enjeu fondamental de
reconnaissance des pratiques musicales et, plus généralement, culturelles à travers le monde. Ce postulat laisse envisager une histoire mondiale des patrimonialisations musicales, intéressée notamment par la place qu'occupent, dans ce paysage, la Convention de l'UNESCO et le nouvel ordre patrimonial qu'elle a institué à l'échelle mondiale. En somme, il s'agit également de se demander cequelePCIfaitàlamusique: comment ce paradigme affecte-t-il les pratiques musicales, les dénominations et les théories, ainsi que la diversité des dispositifs de conservation, de valorisation et de sauvegarde de la musique?5 Bien entendu, supposer que le PCI domine le champ des patrimonialisations musicales
ne signifie pas nécessairement qu'il en aurait éradiqué les formules antérieures et alternatives - ainsi, des catégories de classement et d'action telles que " musiques traditionnelles », " musiques régionales », " musiques orales », " musiquespopulaires », voire " musiques folkloriques », continuent d'exister au sein des
associations, festivals, bibliothèques, musées, archives et inventaires locaux, régionaux ou nationaux, à travers le monde. Mais force est de le constater - et les articles rassemblés dans ce numéro y invitent : depuis que l'UNESCO l'a imposée14, la catégorie
de patrimoine culturel immatériel a infiltré les mondes de la musique, bien au-delà du giron des Nations Unies, qu'ils soient professionnels ou amateurs, locaux ou transnationaux. Elle a sinon envahi, du moins séduit musées, festivals et collectivités, ets'est ajoutée sinon substituée aux dénominations en vigueur. Les mesures de
sauvegarde que la Convention prescrit en tant qu'instrument international - consultation et implication des communautés, importance accordée aux pratiquesvivantes et aux acteur·trice·s, mise en place d'inventaires, création d'archives, d'études
scientifiques, de musées ou autres organismes compétents - et les valeurs qu'ellepromeut - universalité, égalité, respect des droits humains, paix, mais aussi célébration
de la diversité culturelle, reconnaissance des minorités15 - sont devenues prescriptives
dans les pratiques de patrimonialisation musicale et les politiques culturelles locales, imposant ce nouveau paradigme patrimonial en norme à travers le monde16. Jusqu'à en
hérisser certain·e·s, qui contestent cette nouvelle catégorie17, la critiquent ou tentent de
l'esquiver.6 Le postulat selon lequel le PCI serait désormais l'un des principaux leviers de
patrimonialisation de la musique à l'échelle planétaire enjoint dès lors à se pencher sur
ce phénomène avec une certaine urgence. Il en découle en effet des questionsbrûlantes, portant à conséquence, qui gagnent à être posées par le large spectre des
sciences humaines et sociales. Nombre de pratiques sont concernées par ces enjeux à travers le monde, et traversées en ce moment-même par des débats, conflits, tentativesde redéfinition et de résolution liées à ces questions patrimoniales. Il convient dès lors
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de questionner cette nouvelle donne et les façons dont elle est appréhendée nonseulement par les musicien·ne·s et les communautés concernées, mais aussi par un large
spectre d'acteur·trice·s et d'institutions musicales et artistiques. Les patrimonialisations musicales à l'ère du PCI : état des lieux7 Quel traitement ces questions ont-elles connu jusqu'ici? Avant d'entrer dans le
domaine particulier du PCI, il faut d'emblée prendre acte de l'instabilité du périmètre,voire de la définition, du " patrimoine musical » lui-même - entre les chercheur·e·s, les
professionnel·le·s du patrimoine (conservateur·trice·s, restaurateur·trice·s, muséologues,
médiateur·trice·s), et les musicien·ne·s et acteur·trice·s des scènes musicales. Cette
instabilité est nourrie par l'une des principales disjonctions à l'oeuvre aujourd'hui au sein de ce champ, entre d'une part une patrimonialisation de la musique par la préservation de ses artefacts (instruments, notations, enregistrements), tenus pour les témoins de son histoire et les dépositaires de ses " oeuvres »; d'autre part, une patrimonialisation par le soutien et la revitalisation des processus de création, des savoirs et des dynamiques sociales qui leur sont propres, surtout appliquée aux musiques dites traditionnelles, orales, populaires ou du monde18. Issue de la tradition
occidentale, la première est garantie par les institutions de conservation que sont les musées, archives et bibliothèques; la seconde est issue des " nouvelles muséologies » et trouve son prolongement dans les " nouveaux patrimoines » mis en valeur par le dispositif du PCI de l'UNESCO.8 Cela permet de replacer ce dernier au bout d'une chaîne de processus de conservation
et de sauvegarde qui remonte au moins au XIX e siècle. En ce sens, les nombreuses études historiques portant sur les collectes de poésies populaires, inventaires, musées de musique19, collections de partitions, enregistrements20, et plus largement sur les
archives musicales, entre folklore romantique, constructions nationales et sciencesémergentes
21 -, participent defactod'une histoire des patrimonialisations musicales.
Cette remarque pour le moins inclusive doit néanmoins être contrebalancée par une approche nominaliste : l'application à la musique de l'idée de " patrimoine » ne survient que tardivement dans le XX e siècle, et tarde à désigner autre chose que des supports - notés, discographiques, organologiques, etc. ; quant au néologisme " patrimonialisation », il faut attendre l'orée du XXI e siècle pour le rencontrer. Une telle précaution n'invalide aucunement la mise en perspective historique despatrimonialisations musicales, à condition néanmoins que ne s'y dissolvent pas
entièrement les singularités de l'horizon contemporain et de son vocabulaire patrimonial propre, marqueur de son historicité.9 En 2013, l'ethnomusicologue Luc Charles-Dominique se penche sur ces questions à lafaveur d'une proposition originale d'anthropologie de la patrimonialisation des
" formes musicales et artistiques22 », où un retour sur l'histoire institutionnelle des
patrimonialisations en France depuis la Révolution cohabite avec une lecture très critique du dispositif du PCI et de ses conséquences dans divers domaines. Si la conclusion programmatique de l'article s'adresse explicitement à la discipline ethnomusicologique, le propos n'en est pas moins transférable à l'ensemble des sciences sociales :Transposition, 8 | 20198
Quoi qu'il en soit des politiques patrimoniales et de leur succès, il est clair que leur étude devient aujourd'hui une dimension incontournable de l'analyse ethnomusicologique. En jeu ici, la représentation identitaire due à la démultiplication des niveaux en présence (internationaux, nationaux, locaux, individuels) et à leurs interférences, la dialectique de la sauvegarde ou de la revitalisation, le paradoxe de l'apparition d'un discours globalisé concernant la protection de la diversité culturelle, les effets de la patrimonialisation sur le devenir des cultures, les changements consécutifs à leur institutionnalisation, àleur accession à " l'universalité », à la mise en tourisme et à la mise en spectacle de
ces faits culturels subitement sortis de l'ombre et placés sous les feux de la rampe internationale 23.10 Prendre date de l'entrée dans une ère patrimoniale généralisée et considérer sa
généalogie enjoindrait donc à une réorientation disciplinaire à la hauteur de ces enjeux
qui, s'ils n'apparaissent pas nécessairement avec le PCI, semblent catalysés par ce processus. Pour ce qui concerne le domaine français, il n'est pas surprenant que cette proposition émane notamment de ce défenseur d'une ethnomusicologie nourrie d'anthropologie historique, qui a longtemps assuré des fonctions importantes au sein du mouvement revivaliste français, en particulier auprès d'institutions de documentation et de valorisation des musiques et danses dites " traditionnelles ». Le " patrimoine immatériel » semble en effet constituer le dernier avatar de l'idée de" tradition », prenant son relais en tant que principale instance de référence
performative au passé, ou plus précisément de mise en relation - légitime - des pratiques et objets contemporains avec ceux tenus pour historiques24. Pour qui souhaite
éprouver cette hypothèse dans le domaine musical, les revivalismes font figure d'objets privilégiés25 : la relation essentielle que noue la pratique contemporaine avec les
" traditions » - et donc, de plus en plus, les " patrimoines » - y est constammentrevendiquée, explicitée, débattue et négociée, et engendre une diversité de pratiques,
des plus cosmopolites aux plus conservatrices 26.quotesdbs_dbs33.pdfusesText_39
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