TD2 : Relations d’ordre et d’équivalence (avec corrigé)
TD2 : Relations d’ordre et d’équivalence (avec corrigé) Exercice 1: (a) Prouvez que la relation sur Z aRb ⇔ a −b est un multiple de 5 est une relation d’équivalence Solution: On vérifie les 3 conditions : — Réflexivité : Soit x ∈ Z On veut prouver xRx, c’est à dire x− est un multiple de 5 On a x − x = 0 = 5 ×0
Daniel ALIBERT Ensembles, applications Relations d
Une relation réflexive, symétrique et transitive est appelée une relation d'équivalence Définition Soit E un ensemble, muni d'une relation d'équivalence R Pour tout élément x de E, on appelle classe d'équivalence de x et l'on note C(x) le sous-ensemble de E formé des éléments y tels que x R y soit vrai
Relation d’équivalence, relation d’ordre 1 Relation d’équivalence
Relation d’équivalence, relation d’ordre 1 Relation d’équivalence Exercice 1 Dans C on définit la relation R par : zRz0,jzj=jz0j: 1 Montrer que R est une relation d’équivalence 2 Déterminer la classe d’équivalence de chaque z2C Indication H Correction H Vidéo [000209] Exercice 2 Montrer que la relation R définie sur R par
Feuille d’exercice n 08 : Relations d’ordre et d’équivalence
Feuille d’exercice n° 08 : Relations d’ordre et d’équivalence, et ensembles de nombres usuels Exercice 1 SoitEunensembleetAunepartiedeE OndéfinitlarelationRsurP(E) par :XRY siX∪A= Y∪A 1) MontrerqueRestunerelationd’équivalence 2) Décrirelaclassed’équivalencedeX∈P(E)
1 Exemples simples de relations d’équivalence
deEs’appellelaclasse d’équivalence dexdansE Onalespropriétés: 7 Exercices complémentaires Prouvez que la relation ˘est une relation d’équivalence
RELATION BINAIRE - Claude Bernard University Lyon 1
Cette relation n’est pas une relation d’équivalence Remarque : il était inutile de montrer que cette relation était réflexive et transitive Allez à : Exercice 7 : 3 Si alors donc cette relation n’est pas réflexive Donc ce n’est pas une relation d’équivalence, on va tout de même regarder les deux autres propriétés
APPLICATIONS EXERCICES - bagbouton
EXERCICES EXERCICE 1 : Montrer que la relation R définie sur par :xy x y xR 2 2 y est une relation d’équivalence Déterminer pour tout réel a , le nombre d’éléments de la classe de a EXERCICE 2 : Montrer que la relation R définie sur par :x y x y xR 3 3 3 y est une relation d’équivalence
Christophe Bertault — Mathématiques en MPSI RELATIONS BINAIRES
Théorème (Classes d’équivalence d’une relation d’équivalence, ensemble quotient) Soit ∼ une relation d’équiva-lence sur E • Pour tout x ∈ E, l’ensemble y ∈ E x ∼ y est appelé la classe d’équivalence de x (pour ∼) Les classes d’équivalences pour ∼ forment une partition de E Cela revient à dire qu’elle
Corrigé du TD no 7
D kD0⇔D estparallèleàD0 1 Vérifionsquekestunerelationd’équivalence: (a) Réflexivité:unedroiteD estbienparallèleàelle-même (b) Symétrie:siD estparallèleàD0,alorsD0estparallèleàD (c) Transitivité:siD estparallèleàD 0,etsiD estparallèleàD 00,alorsD estparallèleàD 2 Soit E 0 l’ensemble des droites passant par l
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![Corrigé du TD no 7 Corrigé du TD no 7](https://pdfprof.com/Listes/18/23496-18TD7_corrige.pdf.pdf.jpg)
CPP - 2013/2014 Algèbre générale I
J. Gillibert
Corrigé du TD n
o7Exercice 1 Dire si chacune des relations ci-dessous est réflexive, symétrique, ou transitive.1. La relationRsurQdéfinie par :
xRy?xy?= 0 (a) La relationRest-elle réflexive? C"est-à-dire, est-il vrai quexRxpour toutx?Q? IcixRx signifiex2?= 0, ce qui est faux pourx= 0. DoncRn"est pas réflexive. (b) La relationRest-elle symétrique? C"est-à-dire, est-il vrai quexRy?yRxpour tout couple (x,y)?Q2? La réponse est oui, carxy?= 0?yx?= 0.(c) La relationRest-elle transitive? C"est-à-dire, étant donné trois nombresx,yetztels quexRy
etyRz, est-il vrai quexRz? La réponse est oui. En effet, sixy?= 0alorsx?= 0ety?= 0. De même, siyz?= 0, alorsy?= 0etz?= 0. Il en résulte quexz?= 0puisquexetzsont non nuls.2. La relationTsurZdéfinie par :
aTb?a-best divisible par2ou par3 (a) La relationTest réflexive. En effet, pour touta?Z,a-a= 0est divisible par2(et par3!). (b) La relationTest symétrique. En effet, siaTbest vrai, alorsa-best divisible par2ou par3, donc son opposéb-aest lui aussi divisible par2ou par3, c"est-à-dire quebTaest vrai. (c) La relationTn"est pas transitive. On peut donner le contre-exemple suivant :6T3et3T1sont vrais, mais6T1est faux.Exercice 2
On considère la relationRsurRdéfinie par :
xRy?x2-y2=x-y1. On remarque que :
xRy?x2-x=y2-yGrâce à cette nouvelle formulation, il est facile de vérifier queRest une relation d"équivalence (ce
que nous ne faisons pas ici).2. Soitx?R. Par définition, la classe d"équivalence dex, notéeCl(x), est l"ensemble
Cl(x) ={y?R|xRy}
On cherche donc l"ensemble desysatisfaisantx2-y2=x-y. Bien sûr,y=xest solution, puisqueRest réflexive. Pour trouver les autres solutions, on peut supposer quey?=x. Sachant que x2-y2= (x-y)(x+y), l"équation devient(x-y)(x+y) =x-y, d"oùx+y= 1en divisant les
deux côtés parx-y. Autrement dit,y= 1-x. Au final, nous avons montré que :Cl(x) ={x,1-x}.
Exercice 3
On définit une relation≂surP(R)(l"ensemble des parties deR) en posant :X≂Y?X?[0,1] =Y?[0,1]
11. Vérifions que≂est bien une relation d"équivalence :
(a) Réflexivité : pour toute partieXdeR, il est vrai queX?[0,1] =X?[0,1], doncX≂X. (b) Symétrie : siXetYsont deux parties deR, alors :X?[0,1] =Y?[0,1]?Y?[0,1] =X?[0,1]
c"est-à-dire queX≂Y?Y≂X. (c) Transitivité : siX,YetZsont trois parties deRtelles queX≂YetY≂Z, alors nous avonsX?[0,1] =Y?[0,1]etY?[0,1] =Z?[0,1]
il en résulte queX?[0,1] =Z?[0,1]
c"est-à-dire queX≂Z.2. La classe d"équivalence deXpour la relation≂est
Cl(X) ={Y?P(R)|X?[0,1] =Y?[0,1]}
Afin de décrire plus explicitementCl(X), on fait la remarque suivante :X?[0,1] =Y?[0,1]si et seulement siX\[0,1] =Y\[0,1]. À partir de là, on voit que :Cl(X) ={(X\[0,1])?A|A?[0,1]}
3. Par définition, l"ensemble quotientP(R)/≂est l"ensemble des classes d"équivalence pour la relation
≂. Pour identifier cet ensemble, on peut choisir un représentant, le plus naturel possible, dans chaque
classe. Or, d"après la question précédente, la classe deXest caractérisée parX\[0,1], que l"on
peut prendre comme représentant. Vu sous cet angle, l"ensemble quotient s"identifie à l"ensemble
des parties de la formeX\[0,1], c"est-à-dire à l"ensemble des parties deR\[0,1].Exercice 4
SoitEl"ensemble des droites du plan euclidienR2. On considère la relation?surEdéfinie par :D?D??Dest parallèle àD?
1. Vérifions que?est une relation d"équivalence :
(a) Réflexivité : une droiteDest bien parallèle à elle-même. (b) Symétrie : siDest parallèle àD?, alorsD?est parallèle àD.(c) Transitivité : siDest parallèle àD?, et siD?est parallèle àD??, alorsDest parallèle àD??.
2. SoitE0l"ensemble des droites passant par l"origine. Alors chaque classe d"équivalence pour la
relation?contient un unique élément deE0: en effet, d"après le postulat d"Euclide, si l"on se donne
une droiteDdu plan, alors il passe par un point donné (ici en l"occurence, l"origine du plan) une unique droite parallèle àD. En d"autres termes, l"application E0-→E/?
D0?-→Cl(D0)
est bijective, ce qu"on voulait.3. D"après la question précédente, pour montrer que l"ensemble quotientE/?est en bijection avec
R? {∞}, il suffit de montrer queE0est en bijection avecR? {∞}. Pour cela, on considère l"application E0-→R? {∞}
D0?-→le coefficient directeur deD0
avec la convention suivante : la droite verticale a pour coefficient directeur∞. Il est facile de vérifier
que cette application est bijective, d"où le résultat. 2Exercice 5
On considère la relationRsurZ×Z?définie par : (a,b)R(c,d)?ad=bc1. Montrons queRest une relation d"équivalence
(a) Réflexivité : soit(a,b)?Z×Z?. Alorsab=badonc(a,b)R(a,b). (b) Symétrie : nous avons (a,b)R(c,d)?ad=bc?cb=da?(c,d)R(a,b) (c) Transitivité : soient trois couples(a,b),(c,d)et(e,f)tels que(a,b)R(c,d)et(c,d)R(e,f), c"est-à-diread=bcetcf=de. Alors il vient adf=bcfetbcf=bde d"où adf=bde. Commedn"est pas nul, on en déduit queaf=be, c"est-à-dire que(a,b)R(e,f).2. On considère l"application
q: (Z×Z?)/R -→QCl((a,b))?-→ab
Il faut d"abord vérifier que cette applicationqest bien définie, autrement dit que si(a,b)et(c,d)
sont deux représentants de la même classe, alors ab =cd . Or cette dernière condition se traduit par ad=bc, qui est la définition même de(a,b)R(c,d). Autrement dit : ab =cd ?(a,b)R(c,d)Ceci montre à la fois queqest bien définie, et qu"elle est injective. La surjectivité est évidente.