GÉNÉRALITÉS SUR LES SUITES
1) Définition d'une suite numérique n = 2n qui définit la suite des nombres pairs. ... Contrairement à une suite définie par une formule explicite ...
Suites 1 Convergence
Calculer la limite de la suite définie par : u0 = 4 et pour tout n ? N un+1 = 4un +5 un +3 .
Exercice 1. On définit la suite (u n) par u0 = 2 et un+1 = u2 n + 2. 1
Pour quels réels a cette suite est bien définie ? 2. Si (un) converge quelles sont les limites possibles ? 3. Étudier la convergence en fonction du param`etre
SUITES ARITHMETIQUES ET SUITES GEOMETRIQUES
u2 = 13 u3 = 18. Une telle suite est appelée une suite arithmétique de raison 5 et de premier terme 3. La suite est donc définie par : 0.
Terminale S - Etude de limites de suites définies par récurrence
1) Définition. Une suite définie par récurrence est une suite définie par son premier terme et par une relation de récurrence qui définit chaque terme à
Chapitre 1 Suites réelles et complexes
Une méthode naturelle est de construire une suite (un) dont on sait calculer les termes et qui converge vers ?. Alors par définition de la convergence
Suites
En déduire limn?+? un limn?+? vnet limn?+? wn. Correction ?. [005230]. Exercice 12 ***. Montrer que les suites définies par la donnée
Corrigé du TD no 11
Pour justifier rigoureusement ce résultat soit ? un nombre réel
Suites : exercices
Exercice 1 : Soit (Un) la suite définie par Un = n2 ?n+1. a) Calculer U0 et U10.
LES SUITES (Partie 2)
LES SUITES (Partie 2). I. Limites et comparaison. 1) Théorèmes de comparaison. Théorème 1 : Soit (un) et (vn) deux suites définies sur ?.
CPP - 2013/2014 Fonctions réelles
J. Gillibert
Corrigé du TD n
o11Exercice 1 Soientfetgdeux fonctions continuesR→R. On suppose que : ?x?Q, f(x) =g(x)Montrer quef=g.
Réponse :Rappelons d"abord le résultat suivant :tout nombre réel est limite d"une suite de nombres rationnels, autrement dit l"adhérence deQest égale àR(on dit queQest dense dansR).Pour justifier rigoureusement ce résultat, soitαun nombre réel, alors la suite(un)définie par
u n=?10nα?10 nest une suite de nombres rationnels (et même décimaux) qui converge versα. En effet, par définition de
la partie entière nous avons : 10 d"où : nce qui n"est pas très étonnant :unest la valeur approchée par défaut à10-nprès deα. Le théorème des
gendarmes montre que(un)converge versα.Passons à la résolution de l"exercice proprement dit. Soitαun réel, et soit(un)une suite de nombres
rationnels qui converge versα. Alors, par continuité def, la suitef(un)converge versf(α). De même, par
continuité deg, la suiteg(un)converge versg(α). Maisunest un nombre rationnel, doncf(un) =g(un)
pour toutn. Par unicité de la limite d"une suite, on en déduit quef(α) =g(α).Exercice 2
1. Montrer que, pour tout couple(a,b)?R2,
max(a,b) =12 (a+b+|a-b|).Réponse :On distingue deux cas :
- ou biena≥b, dans ce casa-best positif ou nul, donc|a-b|=a-b. Par conséquent : 12 (a+b+|a-b|) =12 (a+b+a-b) =a= max(a,b) - ou biena < b, dans ce casa-best strictement négatif, donc|a-b|=-a+b. Il en résulte que : 12 (a+b+|a-b|) =12 (a+b-a+b) =b= max(a,b) Dans tous les cas la formule est bien vérifiée.2. Soientfetgdeux fonctions continuesD→R. Soitmax(f,g)la fonction définie par
max(f,g) :D-→R x?-→max(f(x),g(x)) 1Montrer que cette fonction est continue surD.
Réponse :D"après la question précédente, nous avons : max(f,g) =12 (f+g+|f-g|). Or la fonctionf-gest continue (comme différence de deux fonctions continues) et la fonction valeur absolue est continue, donc la fonction|f-g|est continue (comme composée de fonctions continues). Finalement,f+g+|f-g|est la somme de trois fonctions continues, donc est continue, ce qui montre quemax(f,g)est continue.Exercice 3
1. Montrer que l"équationx5=x2+ 2a au moins une solution sur]0,2[.
Réponse :Soitf(x) =x5-x2-2, alors notre équation se réécritf(x) = 0. La fonctionfest continue surRetf(0) =-2,f(2) = 26. D"après le théorème des valeurs intermédiaires (TVI), comme0est compris entref(0)etf(2), il existe un réelαcompris entre0et2tel quef(α) = 0. Commef(0)etf(2)sont tous les deux non nuls, ce réelαappartient à l"intervalle ouvert]0,2[.2. Montrer que le polynômex3+ 2x-1a une unique racine qui appartient à l"intervalle]0,1[.
Réponse :Soitf(x) =x3+ 2x-1. La fonctionfest continue dérivable surR, et sa dérivée f ?(x) = 3x2+ 2est strictement positive surR. Par conséquent,fest strictement croissante surR,donc d"après le théorème de la bijection elle réalise une bijection entre l"intervalle]0,1[et l"intervalle
]f(0),f(1)[=]-1,2[. Ainsi, pour toutr?]-1,2[, il existe un uniquec?]0,1[tel quef(c) =r, d"où le résultat en prenantr= 0.3. Montrer que l"équationx2(cosx)5+xsinx+ 1 = 0admet au moins une solution réelle.
Réponse :La fonctionf:x?→x2(cosx)5+xsinx+ 1est continue surR. De plus, on calcule quef(0) = 1et quef(π) = 1-π2. Comme1-π2est négatif, on en déduit d"après le TVI qu"il existe
un réelβcompris entre0etπtel quef(β) = 0.Exercice 4
Soientn?N?etα?]0,+∞[. Démontrer, en utilisant le théorème de la bijection, que le polynôme
P(X) =Xn-αadmet une unique racine dans]0,+∞[.Réponse :La fonctionP:x?→xn-αest continue dérivable sur]0,+∞[. Sa dérivéex?→nxn-1est
strictement positive sur]0,+∞[. Par conséquent,Pest strictement croissante, donc, d"après le théorème
de la bijection, elle réalise une bijection entre]0,+∞[et son image, qui est]-α,+∞[. En particulier, il
existe un unique réelc?]0,+∞[tel queP(c) = 0.Exercice 5
SoitP?R[X]un polynôme de degré impair. Montrer quePadmet une racine réelle.Réponse :Soitn= 2k+1le degré deP, alors le terme de plus haut degré dePest de la formeax2k+1
aveca?= 0. D"après le coursP(x)≂+∞ax2k+1
On en déduit que :
limx→+∞P(x) = limx→+∞ax2k+1=a×(+∞) Le même équivalent étant valable en-∞, il vient lim x→-∞P(x) = limx→-∞ax2k+1=a×(-∞)Ora×(+∞)eta×(-∞)sont deux infinis de signes contraires. La fonctionP:R→Rétant continue, le
théorème des valeurs intermédiaires prouve que l"image deRpar la fonctionPest l"intervalle]-∞,+∞[,
autrement dit la fonctionP:R→Rest surjective (attention : elle n"est pas injective en général). En
particulier,0admet au moins un antécédent parP, ce qu"on voulait.Exercice 6
Soitf: [0,+∞[→[0,+∞[une fonction continue, qui tend vers0quandx→+∞. 21. On distingue deux cas : ou bienfest la fonction nulle, dans ce cas il n"y a rien à montrer, ou bien
fn"est pas toujours nulle, dans ce cas il existex0?[0,+∞[tel quef(x0)>0. D"autre part, on sait queftend vers0en+∞, donc en appliquant la définition de la limite avecε=f(x0)2 , on trouve qu"il existe un réelA >0tel que Commefest à valeurs dans[0,+∞[, cela se reformule en : (1)Doncfest bornée sur l"intervalle[A,+∞[. D"autre part, le théorème des bornes montre quefest
f([0,A]) = [m,M]. Il en résulte quefest majorée sur[0,+∞[parmax?M,f(x0)2
. Mais on constate quex0appartient à[0,A](sinon la propriété (1) serait contredite), doncM≥f(x0)>f(x0)2 . Il en résulte quefestmajorée parMsur[0,+∞[. Or, toujours d"après le théorème de bornes, il existet?[0,A]tel que
f(t) =M, doncfatteint sa borne supérieure.2. La fonctionfn"atteint pas forcément sa borne inférieure. Par exemple, la fonction
f: [0,+∞[-→[0,+∞[ x?-→1x+ 1 satisfait les hypothèses de l"énoncé, mais n"atteint pas sa borne inférieure (qui est0).Exercice 7
On considère la fonctionf: [0,+∞[→Rdéfinie par f(x) =x2+xx 2+ 1. a) Soitx?]0,1[, alors0< x2+x < x2+ 1d"où0< f(x)<1. Donc]0,1[est stable parf. Un raisonnement analogue montre que]1,+∞[est stable parf.b) D"après ce qui précède, étant donnéx0?]0,1[, la suite(xn)définie par la relation de récurrence
x n+1=f(xn)est bien définie, et à valeurs dans]0,1[. c) Pour montrer que(xn)est croissante, il suffit de montrer que ?x?]0,1[, f(x)> xOr nous avons
f(x)x =x+ 1x 2+ 1 Sixappartient à]0,1[, alorsx2< xdonc0< x2+ 1< x+ 1. Il en résulte quef(x)x est strictementsupérieur à1, d"où le résultat. La suite(xn)est strictement croissante et majorée par1, elle converge
donc vers une certaine limite??]0,1]. Par continuité def, cette limite satisfaitf(?) =?, c"est-à-dire
est un point fixe def. Or l"équationf(?) =?s"écrit 2+??2+ 1=?
Comme??= 0, on peut diviser par?les deux membres de l"équation : ?+ 1?2+ 1= 1
3 c"est-à-dire : ?+ 1 =?2+ 1 d"où?2-?= 0, équation dont les solutions sont0et1. Comme??= 0, on en déduit que?= 1.Exercice 8
1. Soitf: [a,b]→[a,b]une fonction continue. Montrer qu"il existex0?[a,b]tel quef(x0) =x0.
Réponse :Considérons la fonctiongdéfinie par g: [a,b]-→R x?-→f(x)-x Commefest continue,gl"est aussi. Il est clair par construction degque notre problème se ramène à montrer l"existence d"un réelx0?[a,b]tel queg(x0) = 0. D"autre part : g(a) =f(a)-a≥0carf(a)appartient à[a,b], en particulierf(a)≥aDe même :
Donc0est compris entreg(a)etg(b). D"après le théorème des valeurs intermédiaires, il existe donc
x0?[a,b]tel queg(x0) = 0, CQFD.
2. Montrer que l"équationcosx=xadmet une solution comprise entre0et1.
Réponse :Commecos([0,π2
]) = [0,1]et que[0,1]est inclus dans[0,π2 ], on en déduit quecos([0,1])est inclus dans[0,1]. Il suffit simplement d"appliquer le résultat de la question précédente à la
fonctioncos : [0,1]→[0,1].3. Donner un exemple de fonction continueg:]0,1[→]0,1[qui n"admet pas de point fixe.
Réponse :La fonctionx?→x2convient.
Exercice 9
SoientIun intervalle deRetf:I→Rune fonction continue. Les propositions suivantes sont elles vraies
ou fausses?1. SiIest ouvert alorsf(I)est ouvert.
Réponse :C"est faux. Par exemple,sin(]0,2π[) = [-1,1].2. SiIest fermé alorsf(I)est fermé.
Réponse :C"est faux (mais la question est légèrement hors programme). En effet, l"intervalle
[1,+∞[est fermé (car son complémentaire]- ∞,1[est ouvert), et la fonctionx?→1/xréalise une
bijection continue entre[1,+∞[et]0,1], qui n"est pas fermé.3. SiIest borné, alorsf(I)est borné.
Réponse :C"est faux. Par exemple, l"image de]0,1]par la fonctionx?→1/xest[1,+∞[.4. SiIest fermé borné, alorsf(I)est fermé borné.
Réponse :C"est vrai, d"après le théorème des bornes.Exercice 10
Soitf:R→Rla fonction définie par
f(x) =11 +x21. La fonctionfest continue. De plus, la fonctionx?→1 +x2est strictement croissante, à valeurs
positives, sur[0,+∞[. Par conséquent,fest strictement décroissante sur ce même intervalle. D"après
le théorème de la bijection,fréalise une bijection de[0,+∞[sur son image, qui est : f([0,+∞[) =] limx→+∞f(x),f(0)] =]0,1] 42. D"après le théorème de la bijection, l"applicationf-1:]0,1]→[0,+∞[est continue, strictement
décroissante (car de même sens de variation quef).3. On calcule que :
f -1(y) =?1 y -1. (pour un calcul plus détaillé d"une bijection réciproque, voir l"exercice suivant).Exercice 11
1. Soit la fonctionf: [-1,+∞[→R, définie par
f(x) =1⎷x2+ 2x+ 2.
La fonctionx?→x2+ 2x+ 2étant strictement croissante sur[-1,+∞[, à valeurs positives, la
fonctionx?→⎷x2+ 2x+ 2l"est aussi. Par conséquent, la fonctionfest strictement décroissante sur
[-1,+∞[. D"après le théorème de la bijection, la fonctionfétant continue strictement décroissante,
elle réalise une bijection entre l"intervalle[-1,+∞[et son image. En outre : f([-1,+∞[) =] limx→+∞f(x),f(-1)] =]0,1].Il nous reste à déterminer la bijection réciproquef-1. Pour cela, on se donney?]0,1], et on cherche
à déterminer (en fonction dey) l"uniquex?[-1,+∞[tel quef(x) =y. Cette équation s"écrit :
1⎷x
2+ 2x+ 2=y
commeyest strictement positif, cette équation équivaut à : x2+ 2x+ 2 =1y
2 c"est-à-dire : (x+ 1)2=1y 2-1(notez bien l"idée de passer à la forme canonique, qui évite la lourdeur de la résolution d"une équation
de degré2enxdont le discriminant dépend dey!). Commex+ 1est positif, on en déduit que x+ 1 =?1 y 2-1Ainsi :
f -1(y) =x=?1 y2-1-1.
2. On sait que la fonction tangente réalise une bijection entre]-π2
,π2 [etR. Il nous faut donc trouver un intervalleItel que la fonctionh:x?→x3réalise une bijection entreIet]-π2 ,π2 [. On voit bien que cet intervalle estI=]-3?π 2 ,3?π 2 [. Plus précisément,Iest l"image de]-π2 ,π2 [par la bijection réciproque de la fonctionh:x?→x3. On a donc le diagramme suivant ]-3?π 2 ,3?π 2 [-----→h:x?→x3]-π2 ,π2 [----→tanR dans lequel les deux fonctions sont bijectives. Donc leur composéeg= tan◦hest bijective, et la fonction réciproqueg-1est obtenue en composant les fonctions réciproques dans l"autre sens,quotesdbs_dbs46.pdfusesText_46[PDF] La supercificie de la Terre est environ de 5,1 x 10 puissance 8 km²
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