[PDF] Complément 1 Quelques démonstrations en théorie de lintégration





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Chapitre 2 Continuité

Une fonction lipschitzienne est continue. En effet étant donnés un a ? X et un ? > 0



Fonctions continues et uniformement continues

Alors ƒ est uniformément continue sur I. Démonstration. Soit ƒ une fonction lipschitzienne sur I. Soit ? ? +. ? .



Continuité

15 févr. 2013 Une fonction Lipschitzienne sur un intervalle I est continue sur I. Démonstration. C'est une conséquence du théorème des gendarmes : 0 ?



Université Paul Sabatier 2011/12 - Exercice 1. (extrait capes 2012

19 janv. 2012 uniformément continue sur R. (b) La fonction h est-elle lipschitzienne sur R? (6) On considère les fonctions définies sur R+ par h1( ...



Fonctions continues - exercices

a) Montrer que toute fonction lipschitzienne sur I est continue sur I. b) Soient a et b deux réels tels que a<b. montrer que toute fonction de classe C1 sur 



DÉRIVABILITÉ

existe même des fonctions qui sont continues sur tout Démonstration Si f est dérivable en a : ... La fonction f est K-lipschitzienne sur D si.



Espaces vectoriels normés

Démonstration Le fait que .2 soit une une norme a été prouvé dans la Sur l'espace E = C ([ab]) des fonctions continues sur le segment [a



INTÉGRATION SUR UN SEGMENT

(ii) Toute fonction lipschitzienne sur un intervalle y est uniformément continue. Démonstration. (i) Évident ! S'il existe un ? UNIFORME valable pour tout 



Chapitre 4. Théor`emes dexistence et dunicite

18 avr. 2011 Dans ce chapitre on donnera la démonstration du théor`eme de ... o`u f:U ? R × Rn ? Rn est une fonction lipschitzienne définie sur un.





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Démonstration Soit ƒ une fonction lipschitzienne sur I Soit ? ? + ? Posons ? = k ?



[PDF] Continuité - Normale Sup

15 fév 2013 · Une fonction Lipschitzienne sur un intervalle I est continue sur I Démonstration C'est une conséquence du théorème des gendarmes : 0 ? f(x) 



[PDF] 43 Continuité

Exercices 4 3 24 à 4 3 26 La notion d'application lipschitzienne est plus facile à appréhender que celle d'application uniformément continue car 



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Démonstration : Le sens réciproque est immédiat : montrons le sens direct Par le théorème de prolongement des applications uniformément continues sur 



[PDF] Université Paul Sabatier 2011/12 - Exercice 1 (extrait capes 2012

Montrer que toute fonction lipschitzienne sur I est uniformément continue sur I (3) (a) Montrer que pour tous réels x et y on a : ? ?x? 



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Démonstration La fonction f étant continue et l'intervalle [a b] fermé et borné d'après le théorème de Weierstrass on sait que f admet un maximum et un 



Fonction Continue PDF Séquence Limite (mathématiques) - Scribd

Alors ¦ est uniformément continue sur I Démonstration Soit ¦ une fonction lipschitzienne sur I e Soit e Î *+ Posons h = Soient x et y dans I tels 



[PDF] Fonctions dune variable réelle à valeurs réelles

THÉORÈME 12 41 Une fonction lipschitzienne est continue Si une fonction f : I ? R est lipschitzienne sur l'intervalle I alors f est continue sur l'intervalle 



[PDF] Fonctions continues - KlubPrepa

a) Montrer que toute fonction lipschitzienne sur I est continue sur I b) Soient a et b deux réels tels que a

  • Comment montrer que f est lipschitzienne ?

    Une fonction f définie sur un intervalle I est lipschitzienne sur I s'il existe un réel k tel que : ?(x, y) ? I2, f(x) ? f(y) ? kx ? y. On dit aussi que f est k-lipschitzienne.
  • Est-ce que toute fonction continue est lipschitzienne ?

    Toute fonction lipschitzienne est uniformément continue et toute fonction localement lipschitzienne est continue. En effet, les fonctions lipschitziennes sont exactement les fonctions 1-höldériennes, or toute fonction höldérienne est uniformément continue.
  • Comment démontrer qu'une fonction est uniformément continue ?

    f est uniformément continue veut dire que : Pour tout ?>0, il existe ?>0 tel que pour tout points x,y dans R, x?y<? implique que f(x)?f(y)<?. En mots, si la distance entre x et y est assez petit, alors la distance entre f(x) et f(y) est petit également.
  • Propriétés : 1) Les fonctions x xn (n ?N ) et plus généralement les fonctions polynômes sont continues sur R .

Complément 1

Quelques démonstrations en théorie del"intégration On trouveraci-dessous le détail des questions de cours du programme de colle n o13. N"hésitez pas à me contacter au plus vite en cas d"ambi- guité ou d"imprécision.

0.1. Sommes de Riemann

fonctions supposées seulement continues par morceaux 1.

Définition 0.1.(Somme de Riemann)

Soient(a,b)?R2tels que a?b et f:[a,b]→Rcontinue par morceaux. On pose R n(f)=b-a n·n-1? k=0f? a+k·b-an? R n(f)est la somme de Riemann de f associée à la subdivision régulière d"ordre n du segment[a,b].

La démonstrationde la convergence de

?Rn(f)? n?1vers l"intégrale defsur le segment le cas particulier des fonctions lipschiztiennes.Voici quelques rappels.

Définition 0.2.(Fonctions lipschitziennes)

Soit I un intervalle deRet f:I→R. La fonction f est dite lipschitzienne sur I s"il existe un nombre réelC tel que ?(x,y)?I2,??f(x)-f(y)???C·|x-y| On dit plus précisément que f estC-lipschitzienne sur l"intervalle I. Toute fonction lipschitzienneest continue : il suffit de fixery=x0et de déduire (par le théorème d"encadrement) de l"inégalité de la définitionque f(x)----→x→x

0f(x0)

1.Rappelons que la méthode des rectangles est applicable lorsque la fonction est continue et monotone, le coeur de la

démonstration étant la positivité de l"intégrale.

2Il est donc légitime de considérer l"intégrale sur un segment d"une fonction lipschit-

zienne.

Proposition 0.3.(Théorèmede Riemann)

Soient(a,b)?R2tels que a?b et f: [a,b]→Rune fonction continue par morceaux. Alors R n(f)-----→n→+∞? b a f(t)dt Preuve.Nous ferons la preuve dans le cas particulier où la fonctionfestC-lipschit- zienne sur le segement [a,b]. Posons, pour tout entier naturelnnon nul et tout entier naturelkvérifiant 0?k?n, a k=a+k·b-a netδn=Rn(f)-? b a f(t)dt Pour tout entier naturelnnonnul, puisquea0=aetan=b, ondéduit de la relationde

Chasles que?b

a f(t)dt=? a n a0f(t)dt=n-1? k=0? a k+1 ak f(t)dt Ainsi n=b-a n·n-1? k=0f(ak)-n-1? k=0? a k+1 ak f(t)dt=n-1? k=0? b-an·f(ak)-? a k+1 ak f(t)dt? Comme pour tout entierkcompris entre 0 etn-1, on aak+1-ak=b-a n, on a b-a n·f(ak)=? a k+1 ak f(ak)dt d"où n=n-1? k=0? b-a n·f(ak)-? a k+1 ak f(t)dt? =n-1? k=0? ?a k+1 ak ?f(ak)-f(t)?dt? On déduit alors de l"inégalité triangulaire (pour les sommes puis pour les intégrales) que |δn|?n-1? k=0????? a k+1 ak ?f(ak)-f(t)?dt???? ?n-1? k=0? ak+1 ak ?f(ak)-f(t)??dt Soitkun entier naturel compris entre 0 etn-1. On a n On déduit de la positivité de l"intégrale que a k+1 ak ?f(ak)-f(t)??dt?? ak+1 ak

C·b-andt=C·(b-a)2n2

Ainsi,

Le théorème fondamental du calcul intégral3 |δn|?n-1? k=0? a k+1 ak ?f(ak)-f(t)??dt?n-1? k=0C·(b-a)2 n2=C·(b-a)2n

On déduit alors du théorème d"encadrement queδn(f)-----→n→+∞0, c"est-à-dire

R n(f)-----→n→+∞? b a f(t)dt

0.2. Le théorèmefondamental du calcul intégral

Le théorème fondamental du calcul intégral établit le lien entre les notions d"intégrale

et de primitive. Proposition 0.4.(Théorèmefondamental du calcul intégral) Soient I un intervalle d"intérieur non vide, a?I et f:I→R. L"application

F:I-→R

x?-→? x a f(t)dt estl"uniqueprimitive de f s"annulanten a. Autrementdit, F(a)=0, F estdérivable sur I et, pout tout réel x appartenant à cet intervalle, F ?(x)=f(x). Preuve.Prouvons queFest dérivable en tout point de°I. Soit2x0?°I. Il existeα>0 tel que ]x0-α,x0+α[?I. Notonsτx

0Fle taux d"accroissement deFau pointx0. Pour

tout réelh?]-α,α[\{0}, on a x

0F(x0+h)-f(x0)=F(x+h)-F(x0)x0+h-x0-f(x0)

1 x0+h-x0·? ?x 0+h a f(t)dt-? x0 af(t)dt? -f(x0) 1 h·? ?x 0 af(t)dt+? x 0+h x

0f(t)dt-?

x 0 af(t)dt? -f(x0) (par la relation de Chasles) 1 h·? ?x 0+h x

0f(t)dt-h·f(x0)?

1 h·? x 0+h x 0 ?f(t)-f(x0)?dt (par linéarité de l"intégrale)

On va établir que

x

0F(x0+h)---→h→0f(x0)

2.Rappelons que°Idésignel"intérieur deIi.e. l"intervalleIprivé de ses bornes. C"est le plus grand intervalle ouvert inclu

dansI.

4envérifiantladéfinition"epsilonesque» de lanotiondelimite.Soitε>0. L"application

fétant continue au pointx0, il existeα?>0 tel que Posonsα??=min?α,α??. Soith??-α??,α???\{0}. Il faut envisager deux cas en fonction du signe deh: ?Sih??0,α???, les bornes de l"intégrale sont dans l"ordre croissant :x00F(x0+h)-f(x0)??=????1h·? x 0+h x 0 ?f(t)-f(x0)?dt???? ?1 h·? x 0+h x 0 ?f(t)-f(x0)??dt Or, pour toutt?[x0,x0+h], on at??x0,x0+α?????x0-α?,x0+α??∩Id"où ?f(t)-f(x0)???ε

Ainsi, par positivitéde l"intégrale,

τx

0F(x0+h)-f(x0)???1h·?

x 0+h x 0 ?f(t)-f(x0)??dt?1 h·? x 0+h x

0εdt=ε·hh=ε

?Sih??-α??,0?, les bornes de l"intégrale sont dans l"ordre décroissant :x0+h0F(x0+h)-f(x0)??=????1h·? x 0+h x 0 ?f(t)-f(x0)?dt???? ?1 -h·? x 0 x0+h?? f(t)-f(x0)??dt Or, pour toutt?[x0+h,x0], on at?[x0-α??,x0]??x0-α?,x0+α??∩Id"où ?f(t)-f(x0)???ε

Ainsi, par positivitéde l"intégrale,

τx

0F(x0+h)-f(x0)???1-h·?

x 0 x0+h?? f(t)-f(x0)??dt?1-h·? x 0 x0+hεdt=-ε·h-h=ε

Ainsi, pour touth??-α??,α???\{0}, on a

?τx

0F(x0+h)-f(x0)???ε

On a donc établi que

0F(x0+h)-f(x0)???ε

ce qui signifie que x

0F(x0+h)---→h→0f(x0)

La fonctionFest donc dérivable enx0etF?(x0)=f(x0). On traite de la même manière le cas oùx0est une borne éventuelle deImais il s"agit alors de calculer la limite à gauche ou à droite (selon que la borne est supérieure ou inférieure) du taux d"accrois- sement enx0.

La formule du changement de variable5

On déduit de ce résultat la possibilité de calculer l"intégrale d"une fonction continue f:[a,b]→Rau moyen d"une primitiveFdef.

Proposition 0.5.(Primitiveset calcul intégral)

Soient(a,b)?R2tels que a1: [a,b]-→R x?-→? x a f(t)dt est une primitivedefsur [a,b]. Il existe donc un réelktel queF1=F+k. Ainsi, b a f(t)dt=F1(b)=F(b)+k

D"autre part, 0=F1(a)=F(a)+k=0, d"oùk=-F(a) et

b a f(t)dt=F(b)-F(a)=[F(t)]ba On a utilisé dans cette preuve le résultat suivant (qu"il faut savoir justifier) : deux pri- mitives sur unintervalle Id"une même fonctionfdiffèrent d"une constante réelle.

0.3. La formule du changement de variable

Proposition 0.6.(Changementde variable dans une intégrale) Soient I un intervalle deR,(a,b)?R2, f:I→Rcontinue et?:[a,b]→I de classeC1.

Alors?b

a f??(t)?·??(t)dt=? ?(b) ?(a)f(u)du Preuve.Considérons les applicationsFetGdéfinies par

F:I-→R

x?-→? x ?(a)f(t)dtetG: [a,b]-→R x?-→? ?(x) ?(a)f(t)dt Les fonctionsFetGsont correctement définies car?est à valeurs dansI, intervalle de définition def. D"après le théorème fondamental du calcul intégral,Fest l"unique primitivedefsurIs"annulantau point?(a). De plus,on aG=F◦?. Onen déduitque Gest dérivable surIen tant que composée de fonctions dérivables et 6 Ainsi b a f??(t)?·??(t)dt=? b a

G?(t)dt=?G?(t)?b

a=G(b)-G(a)=? ?(b) ?(a)f(u)du

Voici une utilisationdirectede cette formule.

Exemple 0.7. Utilisation dans le sens "direct» : calcul deI=? 1

0?1-u2du

Considérons

?: [0,π/2]-→R t?-→sin(t) Cette fonction est de classeC1,?(0)=0 et?(π/2)=1. On déduit du théorème du changement de variable que I=? 1quotesdbs_dbs13.pdfusesText_19