[PDF] UNIVERSITE DE TECHNOLOGIE DE COMPIEGNE Le Traitement





Previous PDF Next PDF



TD : signaux aléatoires et autocorrélation Table des mati`eres

Traitement du signal. Exercice 3. — Filtre de Wiener numérique. Soit X et B des signaux aléatoires stationnaires en moyenne d'ordre 2 de densité spectrale.



Éléments de traitement du signal

Propriétés énergétiques des signaux aléatoires stationnaires de puissance Exercice 1 : En vous servant des résulats donnés dans l'exemple2 et de la ...



SIGNAUX ALÉATOIRES

Exercice 3 : Montrez qu'un bruit blanc est nécessairement de valeur moyenne nulle. Exercice 4 : On considère un signal aléatoire U(t?) n'existant que sur l' 



Signaux aléatoires Travaux dirigés 2 Durée : 1 h 15

Calculer la moyenne et la variance des v.a. z = x(5) et w = x(8) ainsi que la covariance. Exercice 2 : Soit le processus stochastique x(t) = r cos(?t + ?) o`u ? 



Cours de Traitement du Signal Année 2015-2016

Exercises (Exercices could be given in English) (10 hours) "Deterministic 10.4 Énergie et puissance des signaux aléatoires dans le domaine spectral .



Traitement du Signal

24 févr. 2012 7 Des signaux déterministes aux signaux aléatoires ... Un des exercices du test final sera pris dans l'ensemble des exercices des travaux.



Mathématiques pour le traitement du signal

Cette nouvelle édition propose de nouveaux exercices et corrige quelques co- quilles. Un chapitre a été ajouté `a la premi`ere édition : il s'agit d'une 



UNIVERSITE DE TECHNOLOGIE DE COMPIEGNE Le Traitement

5 Analyse spectrale des signaux aléatoires : 29. 5.1 Eléments de théorie de l'analyse en fréquences .



TRAITEMENT DES SIGNAUX ALÉATOIRES

Traitement des signaux aléatoires. 1. Signaux aléatoires : représentations statistique et temporelle. 2. Signaux aléatoires : représentation spectrale.



M1 - Signaux aléatoires TD 4 - Rémi Flamary

Exercice 1. Soit le signal y(t) définit par y(t) = x(t) cos(?pt + ?). (1) où x(t) est un signal stationnaire modulant une porteuse sinusoïdale. x(t) est de 



Cours Signal Aléatoire - univ-smbfr

1 2 Dé?nition d’un signal aléatoire Concept d’un signal aléatoire X(t) : c’est un ensemble de variables aléatoires paramétrées par le temps t Deux cas sont possibles : — tvarie continuement : X(t) v a à temps continu — test discret et ne prend que certaines valeurs : X(t) v a à temps discret On notera X(n) Obtenus à



COURS 4: SIGNAUX ALÉATOIRES TRAITEMENT DU SIGNAL

Un signal aléatoire est une quantité bivariée dépendant à la fois du temps t et de l’épreuve ? Lorsque l’épreuve est ?xée par exemple ?= ?i on obtient une réalisation du processus aléatoire que l’on notera X(t?i) ou plus simplement xi(t) Lorsque la variable t est ?xée le processus aléatoire



COURS 4: SIGNAUX ALÉATOIRES TRAITEMENT DU SIGNAL

TRAITEMENT DU SIGNAL — DLMP SIGNAUX ALÉATOIRES Un signal aléatoire est un signal qui ne se reproduit pas à l’identique lors qu’on ré-itère une expérience dans les mêmes conditions Soit un espace probabilisé et l'espace des variables aléatoires sur Un signal aléatoire est une application Pour les signaux analogiques



Signaux et systèmes - Traitement du signal aléatoire Séries d

Séries d'exercices raitemenT t du signal aléatoire Exercice 3 : Caractérisation d'un signal aléatoire cosinusoïdal Soit le signal aléatoire Y(t) = Xcos(! 0t+) où Xet sont deux ariablesv aléatoires indépendantes et ! 0 est une constante 1) Supposons que est xée à une aleurv 0 Véri er si le signal Y(t) est stationnaire au sens large



COURS 4: SIGNAUX ALÉATOIRES TRAITEMENT DU SIGNAL

TRAITEMENT DU SIGNAL: SIGNAUX ALÉATOIRES SIGNAUX ALÉATOIRES Un signal aléatoire est un signal qui ne se reproduit pas à l’identique lors qu’on ré-itère une expérience dans les mêmes conditions Soit un espace probabilisé et l'espace des variables aléatoires sur Un signal aléatoire est une application



Introduction aux signaux aléatoires discrets TP N° I

TP - Traitement du Signal 1 ---- L T S I Université de Rennes I Introduction aux signaux aléatoires discrets TP N° I Le but de ce TP est d'effectuer des manipulations de base sur des signaux simples on devra simuler un signal déterministe et un signal aléatoire les afficher les additionner et les sauvegarder dans un fichier



Traitement des Signaux Aléatoires - sorbonne-universitefr

Traitement des Signaux Al eatoires 2011-2012 3 Copier le chier tpTSA_son mdans votre r epertoire de travail Il contient la fonction tpTSA_son(ts) joue le signal s en fonction du temps t puis a che les 100 premi eres millisecondes G en erez des signaux similaires a ceux de la question 2 sur une dur ee de 3 secondes et echantillonn ee a 10 kHz



Exercices Corrections Chapitre 1

signal à temps continu transitoire d'amplitude A et de support temporel [-T/2T/2] donc à énergie finie 2 Asin2?ft Signal à temps continu périodique d'amplitude A de période 1/f donc à puissance moyenne finie 3 ramp(t) Signal à temps continu Energie et puissance moyenne infinie 4 exp - t t entier relatif



Exercices traitement du signal

Exemples exercices contrôle de Traitement du Signal 3 - D- On désire réaliser un filtre numérique dont la fonction de transfert est donnée par H(f) avec : 1 H(f) = -j6 f 1- ae ? avec 0 < a < 1 1) Représenter schématiquement le module de H(f) pour f entre On indiquera soigneusement les valeurs et les positions de minima et maxima



Signaux al´eatoires Cours 1 Introduction et rappels de

- Tout signal naturel est plus ou moins impr´evisible (signal correspondant `a la prononciation d’un mot) - Possibilit´es de perturbations non pr´evisibles de mani`ere d´eterministe - Tous les syst`emes technologiques d´elivrent des signaux bruit´ees Bruit: signal al´eatoire de contenant pas d’information utile



Searches related to exercices traitement du signal aléatoire filetype:pdf

Traitement du signal TD : signaux al eatoires et autocorr elation Table des mati eres Signal harmonique 1 Signal harmonique modul e 3 Filtre de Wiener num erique 4 D etection d’un signal harmonique 5 Exercice 1 Signal harmonique S oit le signal al eatoire X(t) = Acos(2? t+ ’) avec A; 2R et ’une variable al eatoire de loi uniforme sur

Qu'est-ce que le signal aléatoire ?

  • TRAITEMENT DU SIGNAL COURS 4: SIGNAUX ALÉATOIRES 1 DÉFINITIONS 2 TRAITEMENT DU SIGNAL — DLMP SIGNAUX ALÉATOIRES ?Un signal aléatoire est un signal qui ne se reproduit pas à l’identique lors qu’on ré-itère une expérience dans les mêmes conditions. ?Soit un espace probabilisé et l'espace des variables aléatoires sur .

Comment calculer un signal aléatoire?

  • :On noteraX(t,?)un signal aléatoireX. Il s’agit d’un ensemble de fonctions de la variablet, cet ensembleétant indexé par la variable?. Un signal aléatoire est une quantité bivariée, dépendant à la fois du tempstet de l’épreuve?. Lorsque l’épreuve est ?xée, par exemple?=?i, on obtient uneréalisationdu processusaléatoire que l’on noteraX(t,?

Qu'est-ce que le signal aléatoire gaussien?

  • Le signal aléatoire gaussien est déduit de la variable aléatoire gaussienne. Le signal aléatoire gaussien est très important en traitement du signal en raison de sa facilité d’emploi, de l’optimalité des méthodes du second ordre pour les signaux gaussiens, et par son omniprésence liée au(x) théorème(s) central limite.

Quels sont les signaux aléatoires?

  • D’autres exemples sont le signal de parole, l’électromyogramme ou la mesure de l’activité cérébrale, dont on peut espérer qu’ils ne résultent pas de « tirages au hasard », sont caractérisés comme des signaux aléatoires.

UNIVERSITE DE TECHNOLOGIE DE COMPIEGNE

Le Traitement du Signal aleatoire

SY06 partie II - Printemps 2009

P.Simard

12 mai 2009

2

Table des matieres

1 Besoins de modeles aleatoires pour les signaux 5

2 Principaux resultats de la theorie des probabilites 7

2.1 Formalisation des resultats d'une experience aleatoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7

2.1.1 Denitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7

2.1.2 Notion d'evenement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8

2.1.3 Denitions de la mesure de probabilite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8

2.1.4 Quelques lois et concepts utiles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10

2.2 Variables Aleatoires : Generalites . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12

2.2.1 Denition d'une Variable Aleatoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12

2.2.2 Loi de probabilite d'une variable aleatoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12

2.2.3 Moments d'une variable aleatoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14

2.3 Etude conjointe de Variables Aleatoires : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16

2.3.1 Etude Conjointe de deux Variables Aleatoires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16

2.4 Etude conjointe de Variables Aleatoires : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17

2.4.1 Etude Conjointe de n Variables Aleatoires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17

3 Notions generales sur l'estimation ponctuelle : 21

3.1 Position du probleme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21

3.1.1 Cadre general de l'estimation ponctuelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21

4 Le signal Aleatoire23

4.1 Le signal Aleatoire : denitions et proprietes : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23

4.1.1 Modele du Signal aleatoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23

4.1.2 Description d'un signal aleatoire : Stationnarite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23

4.1.3 Description d'un signal aleatoire : ergodisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25

4.2 Exemple de signal aleatoire : le bruit blanc . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26

4.2.1 denition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26

4.2.2 Comportement temporel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27

4.2.3 Comportement frequentiel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27

3

4TABLE DES MATIERES

5 Analyse spectrale des signaux aleatoires : 29

5.1 Elements de theorie de l'analyse en frequences . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29

5.1.1 Theoreme de Wiener-Khintchine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29

5.1.2 Complements : Signaux a puissance moyenne nie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30

5.1.3 Spectre d'un signal aleatoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31

5.2 Notions d'estimation spectrale : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31

5.2.1 Perpective historique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31

5.2.2 Theorie de l'analyse frequentielle des signaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34

5.2.3 Rappel : representation de Fourier des signaux discrets de longueur nie . . . . . . . . . . 35

5.2.4 Elements d'estimation spectrale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35

6 Le ltrage des signaux aleatoires : 39

6.1 Rappel : ltrage d'un signal deterministe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39

6.1.1 Signal a temps continu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39

6.1.2 Signal a temps discret . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39

6.2 Filtrage d'un signal aleatoire stationnaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39

6.2.1 Esperance mathematique du signal aleatoire ltre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39

6.2.2 Covariance du signal aleatoire ltre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40

6.3 Introduction aux processus ARMA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41

6.3.1 Denition des signaux autoregressifs (AR) : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41

6.3.2 Denition des signaux de moyenne mobile (MA) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44

6.3.3 Denition des signaux autoregressifs et de moyenne mobile (ARMA) . . . . . . . . . . . . 45

6.3.4 Exemple d'un signal AR(2) : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46

7 Quelques references bibliographiques pour aller plus loin : 49

8 Sujets des TD de la partie II 51

8.1 Variables aleatoires et Moments . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51

8.2 Probabilite conditionnelle et Transmission d'un signal binaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51

8.3 Stationnarite et Ergodisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53

8.4 Bruit Blanc . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54

9 Matlab : Tutorial pour debuter 57

9.1 Vecteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57

9.2 Fonctions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58

9.3 Les gures et les traces . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59

9.4 les M-les . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59

10 UV SY06 - Les Regles d'Or du calcul 61

10.1 Regle n1 : Le carre d'une somme n'est pas la somme des carres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61

10.2 Outils du traitement du signal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61

10.3 Trigonometrie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62

10.4 Quelques denitions utiles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62

Chapitre 1

Besoins de modeles aleatoires pour les

signaux

Le cadre naturel des signaux est al

eatoire

Dans la pratique du traitement du signal, il existe de nombreux cas ou l'application d'un raisonnement utilisant

la notion de signal aleatoire permet de denir des methodes puissantes d'analyse. Il est m^eme possible d'eviter

de commettre des erreurs indecelables dans le cadre deterministe.

{ Parmi les methodes qui ont fortement marque le traitement du signal au cours des 20 dernieres annees, il faut

citer les modeles par ltrage de bruit blanc (autoregressif et moyenne mobile) qui ont permis de developper

le traitement de la parole et de developper la telephonie a bas debit.

{ Parmi les erreurs indecelable dans le cadre deterministe, on peut citer les proprietes utilisant l'ergodicite, ou

qualite d'une mesure a renseigner proprement du premier coup sur le processus qui lui a donne naissance.

Par ailleurs, le cadre aleatoire est assez naturel. En eet, il est rare que l'etude d'un signal n'ait pas pour objet

d'estimer des parametres caracteristiques dont on ignore a peu pres tout avant l'etude. Ce peut ^etre par exemple

l'instant d'arrivee d'un signal dans le cas des transmissions, ou de la detection radar. Ce peut ^etre l'amplitude

d'un signal acoustique amorti par sa propagation dans un milieu particulier.

De plus, la generalisation des capteurs et moyen de mesure place de plus en plus souvent l'ingenieur ou le

scientique en face de signaux diciles a decrire, presentant des uctuations imprevisibles (au moins a premiere

vue) et en general non repetables : dans ce cas, la recherche de parametres communs dans les dierentes mesures

se fait plus facilement dans le cadre aleatoire (par exemple en calculant des moyennes). 5

6CHAPITRE 1. BESOINS DE MODELES ALEATOIRES POUR LES SIGNAUX

Chapitre 2

Principaux resultats de la theorie des

probabilites

Cette theorie se developpe depuis plusieurs siecles en essayant de repondre a la question suivante : Comment

formaliserune experience ou intervient lehasard?

2.1 Formalisation des resultats d'une experience aleatoire

2.1.1 Denitions

Denition 1 : Une experience sera dite aleatoire si le resultat ne peut ^etre prevu a l'avance.ou si la repetition

de la m^eme experience peut fournir des resultats dierents.

Denition 2 : On denit

l'ensemble de tous les resultats possibles d'une experience aleatoire

Dans les situations simples,

contient une collection denombrable d'elements!1;!2;:::Exemples : { jete de 1 de. =fface1;face2;face3;face4;face5;face6g { jeu de pile ou face =fface;pileg Dans ces 2 exemples, le nombres de sorties possibles est ni (6 pour la premiere, 2 pour la seconde). { Tirage de pile ou face jusqu'a ce que "face" apparaisse. =f!1;!2;:::g

Dans ce dernier cas, le nombre d'elements est inni.!icorrespond a la sortie de "face" au ieme tirage.

Dans la plupart des experiences aleatoires utilisees en ingenierie, n'est pas une collection denombrable. Les

exemples precedents sont des exemples classiques utilises pour l'enseignement des probabilite, mais ne corres-

pondent pas aux problemes auxquels doit face un ingenieur.

On peut parfois denir un ensemble

non denombrable, mais conservant un sens physique intuitif. Par exemple,

si on etudie le probleme suivant : une lampe est mise en service a l'instantt0et on note sa duree de fonction-

nement. On peut considerer que =f!:! > t0g.!est alors un instant particulier sur la demi droite reellet0;+1.

Dans certaines situations,!symbolise la sortie de l'experience aleatoire, mais n'a pas forcement une valeur

precise ou un sens physique : on observe et surtout on decrit le resultat par l'intermediaire d'une variable

aleatoire (cette notion est denie plus loin). 7

8CHAPITRE 2. PRINCIPAUX RESULTATS DE LA THEORIE DES PROBABILITES

2.1.2 Notion d'evenement

Denition 3 : On appelle "evenement" une proposition logique relative au resultat d'une experience aleatoire.

Exemple : a propos de l'experience "jete de 1 de"

{ Proposition 1 "le resultat du jet de de est un nombre superieur a 4" { Proposition 2 "le resultat du jet de de est un nombre pair" Chacune de ces propositions appelle une reponse positive ou negative des que le tirage sera eectue.

Tout sous-ensemble de

peut ^etre considere comme une evenement. En eet, un evenement est une proposition

correspondant a divers resultats possibles de l'experience. On peut donc trouver une equivalence entre n'importe

quelle proposition logique et le sous-ensemble des resultats possibles de l'experience qui valide cette proposition.

Exemple :

Proposition 1E=f5;6gLorsque

n'est pas un ensemble denombrable, la situation est en generale identique.

Exemple : si l'experience consiste a attendre la panne d'un composant a partir d'un instanttO, alors on peut

ecrire =f!:! > t0g. L'evenement "le composant tient plus d'un an" s'ecrira bien sous la formeE=f!: ! > t

0+ 1ang

Denition 4 : On appelle "sigma-algebre" (noteeCpar la suite) une collection particuliere d'evenements

veriant les 3 axiomes suivants : -Cn'est pas vide. -siA2CalorsA2C (evenements complementaires) -8A1;A2;:::;An2Calors1[ i=1A i2C On peut verier que ces 3 axiomes entrainent les resultats suivants : -siA;B2CalorsA[B2CetA\B2C (evenement union ou intersection de 2 evenements)

2C(evenement certain)

-; 2C(evenement impossible) Denition 5 : On appelle espace probabilisable le couple ( ,C). |Exemples : { Jeu de pile ou face avec 1 piece =fp;fg C comprend des evenements comme "le resultat est p" ou "le resultat est f ou p" { Jeu de pile ou face avec 2 pieces =f(p;p);(p;f);(f;p);(f;f)g C comprend plus d'evenements possibles comme "au moins 1 p" { Duree de vie d'un composant electronique =ft: 0t 1g Ce cas est tres dierent des autres puisque cet ensemble n'est pas denombrable,

contient un morceau deR.Cpeut contenir des evenements comme "la duree de vie du composant est inferieur a 5 ans" ou "la duree

de vie du composant est innie".

2.1.3 Denitions de la mesure de probabilite

On va maintenant se munir d'une mesure sur ces evenements. Ce besoin s'est fait sentir tres t^ot, et a donne 2

denitions devenues classiques, puis un formalisme general. {Approche par les denombrements

SiAest un evenement sur

, on attribue aAla mesure :

Pr(A) =NAN

(2.1) N A: nombre de cas favorable a A, c'est a dire tels que A est vrai.

2.1. FORMALISATION DES R

ESULTATS D'UNE EXPERIENCE ALEATOIRE9

N: nombre de tous les resultats possibles de l'experience (card(

Exemple du jeu de de :

Pr("le resultat est un nombre pair") =

36
=12 Note : Cette denition conduit evidemment a 0Pr(A)1. Par ailleurs, cette denition n'a de sens que si tous les evenements consideres sont equiprobables. {Approche par les frequences relatives :

En repetant l'experience susamment de fois (nfois), on peut esperer mesurer Pr(A) en comptant le nombre

de fois ou on observe queAest vrai (nA) par rapport au nombre total d'experiences realisees. On ecrit alors :

Pr(A) = limn!1n

An (2.2) Cette approche permet d'experimenter des evenements qui ne sont pas equiprobables.

Le resultat des approches precedentes est de fournir des regles pour associer un nombre compris entre 0 et 1 a

un evenement, en relation avec ses chances d'^etre vrai. Ce choix sera maintenu d'une facon generale pour denir

la notion de probabilite comme mesure d'un evenement. {denition axiomatique

Denition 6 : On appelle probabilite sur

,Cune application

P:C![0;1]

A7!Pr(A)(2.3)

telle que : { Pr( ) = 1 { SiA1;A2;:::;An2Csont des evenements incompatibles alors Pr n[ i=1A i! =nX i=1PrAi

Une loi de probabilite doit donc se comprendre comme une mesure des evenements. Du point de vue purement

theorique, cette denition est satisfaisante, et toute fonction veriant ces axiomes est acceptable. Cependant,

le choix dePsera tres important si on veut l'utiliser pour predire des occurences d'evenements dans un

probleme reel. Denition 7 : On appelle espace probabilise le triplet ,C,P

Proprietes :

{ La mesure de l'ensemble vide est nulle :

Pr(;) = 0 (2.4)

{ Evenements complementaires :

Pr(A) = 1Pr(A) (2.5)

{ SiABalors

Pr(A)Pr(B) (2.6)

{ Union de deux evenements :

Pr(A[B) = Pr(A) + Pr(B)Pr(A\B) (2.7)

{ SifBigi=1;nest une partition deC, alors

8APr(A) =nX

i=1Pr(A\Bi) (2.8)

Une facon de se convaincre de ces resultats consiste a representer les ensembles concernes sous forme de bulles

et dassocier, par exemple, la notion de mesure de probabilite avec la mesure de la surface representee.

Exemple :

Pr(A[B) = Pr(A) + Pr(B)Pr(A\B) (2.9)

10CHAPITRE 2. PRINCIPAUX RESULTATS DE LA THEORIE DES PROBABILITESFigure2.1 { Graphe ensembliste

2.1.4 Quelques lois et concepts utiles

1.Probabilites conditionnelles

Intuitivement, si dans un jeu de 2 des, on s'interesse a l'evenement "somme=8", il est assez facile par

denombrement de trouver une probabilite de 536. Si on suppose que l'on observe d'abord le premier de,

et que celui-ci donne un 3, il ne reste plus alors qu'une possibilite pour verier l'evenement (le second

quotesdbs_dbs9.pdfusesText_15
[PDF] exercices transformée de fourier+correction

[PDF] exercices triangles semblables brevet

[PDF] exercices vecteurs gaussiens

[PDF] exercices vocabulaire policier

[PDF] exercices word 2007 gratuit pdf

[PDF] exercices word 2010 pdf

[PDF] exercices word 2010 perfectionnement

[PDF] exercices word 2013 pdf

[PDF] exercices word gratuit télécharger

[PDF] exercices+corrigés de prise de notes

[PDF] exigences de la carrière d'un entrepreneur

[PDF] exigences des parties intéressées

[PDF] exigences essentielles dispositifs médicaux

[PDF] exigences ohsas 18001

[PDF] existance ou existence