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27 avr. 2002 Bouckaert qui prépare un rapport pour le compte de l'organisation ... dans la rénovation de notre modèle d'intégra-.



[LE_MONDE - 1] LE_MONDE/PAGES 21/06/02

21 juin 2002 leur écart par rapport aux pays asiatiques les plus pauvres et aux autres ... délégué à la ville et à la rénovation urbaine. ... dès le CP.



Nantes Métropole — Wikipédia

Le présent rapport a pour objet d’attribuer 22 subventions et de proposer l’affectation d’un montant de 1099451257€d’autorisations de programme prélevées sur le chapitre budgétaire905 «Aménagement des territoires» code fonctionnel 51 «Politique de la Ville et renouvellement urbain» du budget 2012

[LE_MONDE - 1] LE_MONDE/PAGES<UNE>  27/04/02 www.lemonde.fr 58
e

LE THÉÂTREde l"Europe

termine son cycle dédié à

Georg Büchner. Entretien

avec le metteur en scène,

Georges Lavaudant : théâtre

et politique. Lire page 31EN FOUILLANTles décombres laissés par le vote massif en faveur de Jean-Marie Le Pen, lors du pre- mier tour de l"élection présidentiel- le en France, on trouve au moins trois éléments importants de maçonnerie politique à sauver et à

étudier.

Le premier : si des traits idiosyn-

crasiques du système électoral et de la politique démocratique de Fran- ce ont certes contribué à ce résultat, le vote pour l"extrémisme populiste est un phénomène européen, et pas une spécificité française.

Pour y remédier, il faudra des diri-

geants forts et honnêtes. Faire des leçons de morale aux électeurs qui ont péché devant les urnes est contre-productif. Articuler unevision généreuse de la citoyenneté est en revanche tout autre chose.

La gauche ne devrait pas croire

qu"elle détient le monopole de la vertu dans le domaine des relations entre citoyens et de la justice socia- le. Dire à ses défenseurs tradition- nels que se soucier de faire respec- ter la loi relève d"un conservatisme méprisable est la façon la plus sûre de les faire fuir en masse.

Les politiciens de droite, pour

leur part, devraient s"assurer qu"exis- te une ligne de partage claire et infranchissable entre leur propre défense de la notion de nation, de la responsabilité civique et des droits individuels d"un côté, de la xénopho- bie et du racisme patent des extré- mistes de l"autre. Ils devraient êtreles premiers à dénoncer l"amalgame entre délinquance et appartenance raciale, et faire preuve de plus d"ima- gination et d"initiative dans le débat sur la polarisation sociale.

Lire la suite et les points de vue

de Michel del Castillo,

Michel Vinaver,

Laurent Heynemann,

Jean-Luc Mélenchon,

Ali Magoudi, Roger Cukierman,

et un appel d"artistes, p. 14 et 15QUE S"EST-ILréellement passé du 3 au 13 avril dans le camp de

réfugiés de Jénine, en Cisjordanie ? Un massacre, selon les Palesti- niens ; des combats acharnés, selon les militaires israéliens. Nos envoyés spéciaux ont recueilli des témoignages et rencontré Peter Bouckaert qui prépare un rapport pour le compte de l"organisation de défense des droits de l"homme Human Rights Watch. Pour lui, Tsahal a commis" de très sérieuses violations des conventions sur la guerre », mais il ne pense pas que les événements" s"apparentent à un massacre ». Lire pages 16 et 17 " La Mortde Danton »à l"Odéon

Ce que líon sait vraiment

de la bataille de JÈnine

France......................... 2

Horizons .................... 11

International............ 16

Société...................... 19

Entreprises................ 21

Communication...... 23

Marchés.................... 24Aujourd"hui ............. 26

Météorologie .......... 30

Jeux........................... 30

Culture....................... 31

Carnet....................... 34

Abonnements.......... 34

Radio-Télévision...... 35

thÈ"tre

Líeffet Le Pen.Notre enquÍte sur

ces rÈseaux dormants que líextrÍme droite peut rÈveiller. Comment, dans les annÈes 1990, le Front natio- nal a implantÈ des relais pour ses thËses dans diffÈrents milieux sociaux et professionnels : associa- tions de contribuables, de locatai- res, enseignants, parents díÈlËves, policiers, petits patrons... Cette implantation a p"ti du dÈpart de

Bruno MÈgret en 1999, entraÓnant

avec lui des cadres du mouvement díextrÍme droite. Mais la prÈsence du prÈsident du FN au second tour de líÈlection prÈsidentielle pourrait relancer leur influence avec un afflux díadhÈsions. p. 2 ‡ 4

Chirac.A Lyon, le prÈsident appelle

au vote contre líextrÈmisme au nom de la RÈpublique. Il insiste sur le thË- me de líinsÈcuritÈ. Les militants RPR font de la sÈcuritÈ leur prioritÈ.

Ceux qui se voient premier minis-

tre : Sarkozy , Raffarin, Douste-Bla- zy. p. 6 et 7

Jospin.Des responsables socialis-

tes, dont FranÁois Hollande, deman- dent au premier ministre díappeler ‡ voter Chirac. Le malaise des mili- tants du PS qui se font mal ‡ líidÈe de soutenir le prÈsident sortant. p. 8

Vu de líÈtranger.Entretien avec

Pascal Lamy :" L"Europe, solution à

la montée des extrémismes. »En Ita- lie, Jean-Marie Le Pen conspuÈ dans une manifestation ‡ Rome. En Tuni- sie, líopposition inquiËte. p. 10

EnquÍte.A Martigues, le racisme

tel quíon en parle. p. 11

Horizons....ditorial : ´ Devoir rÈpu-

blicain ª. Analyse : ´ RÈflexe rÈpubli- cain ª. Chroniques. p. 12, 33 et 36 apoint de vue

Sous les dÈcombres du 21 avrilÖ

par Chris Patten chris pattenest commissaire europÈen chargÈ des relations extÈrieures. Il a ÈtÈ le dernier gouverneur britannique de

Hongkong.

pascal victor/maxppp olivier laban-mattei/afp christophe simon/afp

Enquête sur les réseaux de Le Pen

Les relais de líextrÍme droite parmi enseignants, parents díÈlËves, contribuables, petits patrons, locataires et policiers

d. r. fChirac insiste sur l"aspiration desFrançais à la sécurité fA droite, qui se voitpremier ministre ? fA gauche, desdirigeants socialistesdemandent à Jospind"appeler à voterpour Chirac fAu RPR et au PS, lemalaise des militants fParoles d"électeursdu FN : à Martigues

ESPAGNE

Premières inculpations

dans le scandale de la banque BBVA p. 21

URBANISME

Les pièges

de la mixité sociale p. 19

BASKET

A Valenciennes, les filles

rêvent d"Europe p. 26 MODE

Le surréalisme inspire

les couturiers p. 29

PORTRAIT

Romain Goupil,

ses engagements p. 33

Contre le FN, une immense vague

LES MANIFESTATIONScontre

l"extrême droite s"amplifient. Plus de 300 000 personnes ont défilé jeu- di 25 avril dans toute la France, contre 90 000 mardi et 60 000 mer- credi. Ils étaient 20 000 à Lyon,

15 000 à Nantes et Toulouse 12 000

à Caen, 11 000 à Tours... Aux

lycéens et aux étudiants commen- cent à s"ajouter des salariés. Des opérations " facs mortes » ont été organisées dans les universités.

A Lyon, où le mouvement est le

plus puissant depuis le début, le défilé de jeudi était le premier véri- tablement organisé. Les lycéens yétaient nettement plus nombreux que les étudiants. A Toulouse, le défilé a eu lieu, comme ailleurs, dans le calme." Ta montre est suis- se, ta voiture est japonaise, tes frin- gues sont américaines, ton café est africain, ton riz est asiatique, tes chiffres sont arabes, et tu oses dire que ton voisin est étranger »,pou- vait-on lire sur une pancarte grif- fonnée à la hâte. D"autres manifes- tations sont prévues samedi à

Paris et dans une trentaine de vil-

les, avant les défilés du 1 er mai.

Lire page 5

proche-orient

LES FOOTBALLEURSde líÈquipe de France ont

une raison toute personnelle de ne pas aimer

Jean-Marie Le Pen. En 1996, le prÈsident du

Front national síen Ètait pris ‡ eux en plein milieu du championnat díEurope disputÈ en Angleterre." Il est artificiel que l"on fasse venir des joueurs de l"étranger pour les baptiser équipe de France »,avait-il dÈclarÈ en pointant du doigt ces joueurs trop cosmopolites ‡ ses yeux et dont la plupart" ne chantent pas ou ignorentLa Mar- seillaise». Cette charge avait, ‡ líÈpoque, profon- dÈment troublÈ les hommes díAimÈ Jacquet. Prudent, ce dernier avait alors recommandÈ ‡ ses troupes de ne pas rÈpliquer.

Six ans plus tard, Marcel Desailly nía rien

oubliÈ de cet instant quíil raconte en dÈtail dans son autobiographie,Capitaine, sortie il y a un mois. Ce natif díAccra (Ghana) síen est souvenu ‡ nouveau en dÈcouvrant, le 21 avril, les rÈsultats dupremier tour de líÈlection prÈsidentielle." Cho- qué », le capitaine des Bleus a dÈcidÈ, cette fois, de ne pas se taire :" Les gens qui ont voté Le Pen ont voulu faire passer un message, mais aujour-

d"hui, ils doivent se sentir mal, a-t-il indiquÈ auMonde.Je comprends que l"on se plaigne de l"insé-

curité, mais je n"accepte pas qu"on le fasse de cette manière. La présence de Le Pen au second tour est inconcevable pour un pays démocratique comme la France. Malheureusement, le mal est fait. Les électeursdoivent maintenant prendre leurs respon- sabilités. J"espère que Chirac va écraser Le Pen. »

Comme la plupart des Bleus, le dÈfenseur de

Chelsea níest pas allÈ voter le 21 avril. Son parte- naire de club Emmanuel Petit lía imitÈ, de mÍme que leurs voisins díArsenal ñ Patrick Vieira, Syl- vain Wiltord, Thierry Henry. A Munich, Willy Sagnol a reconnu quíil níavait pas rempli, lui non plus, son devoir civique. Le Lyonnais Eric CarriËre etle Bordelais ChristopheDugarry ontÈgalement fait leurmea culpa, le second avouant mÍme quíil níest" plus inscrit sur les listes électorales. » A Manchester, MickaÎl Silvestre síen est, lui, carrÈment voulu díavoir boudÈ le premier tour : " C"est toujours compliqué de voter quand on habite hors de France, mais, bon, ce n"est pas une excuse. »A Bolton, Youri Djorkaeff síest Ègale- ment abstenu, comme il le fait traditionnelle- ment :" Cela fait dix ans que je ne vis plus enFrance, se justifie-t-il.A part les rassemblements avec les Bleus, j"ai peu d"occasions d"être confron- té à la vraie vie française. L"éloignement nous a rendus moins responsables. »Reste quíen dÈcou- vrant les rÈsultats Youri Djorkaeff a eu" les bou- les »et a" pensé très fort à ses grands-parents arméniens »." Dire qu"un électeur sur cinq a don- né sa voix à Le Pen !, se dÈsole-t-il.Comment se promener dans la rue en se disant qu"un regard sur cinq que l"on croise est celui de quelqu"un qui a voté FN ? » Emmanuel Petit est peut-Ítre celui qui a ÈtÈ le moinssurpris par le sÈismedu 21 avril :" Un senti- ment d"insécurité s"est installé en France. Il y a des coins à Paris où franchement je n"ai pas envie d"al- ler. »Il síest, lui, volontairement abstenu :" J"ha- bite à côté du consulat français, mais je n"y suis pas allé, car j"étais indécis. Il m"est pourtant arrivé de voter, dans le passé. Lorsqu"un homme politi- que me plaît et qu"il dégage une certaine franchi- se, je peux voter pour lui. Après, comme tout le monde, j"ai le sentiment de m"être fait avoir. »

Frédéric Potet

supplÈment 0123
télévision

Présidentielle :

quelle influence a eue la télé ? Les Bleus, champions du monde de l"abstention et du remords

APRÈS AVOIR, en 1996, réussi une percée

prometteuse lors des élections des représentants de locataires, le parti de Jean-Marie Le Pen a déserté le terrain. Son concurrent, le Mouve- ment national républicain (MNR), a tenté de prendre le relais lors du renouvellement des représentants des locataires en 2000. Mais la scis- sion survenue l"année précédente entre les deux partis d"extrême droite lui a compliqué la tâche, et seulement 3 offices sur 600 comptent dans leurs conseils des représentants de locataires se réclamant de l"Alliance française pour le loge- ment (AFL), association créée, pour l"occasion, par le parti de Bruno Mégret. Ce milieu constituait pourtant un terreau idéal pour des partis soucieux d"investir le terrain asso- ciatif. D"autant que les associations traditionnel- les y sont en perte de vitesse, vieillissantes et peu représentatives de la population logée en HLM, particulièrement dans les quartiers en difficulté.

Il y a sept ans, le parti de M. Le Pen avait ren-

contré un certain succès en réussissant à présen- ter des listes du Front national des locataires (FNL) dans 30 organismes HLM sur 600. Domici- liée à Saint-Cloud, au siège du parti frontiste, le

FNL revendiquait notamment" la priorité aux

familles françaises» pour l"attribution des loge-ments. Ses listes étaient présentes dans dix-huit

départements, dont les Bouches-du-Rhône, fief de M. Mégret, et plusieurs départements du Sud. Sur les 1 500 sièges à pourvoir, le FN en avait alors remporté 17. Un résultat que Philippequotesdbs_dbs31.pdfusesText_37
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