[PDF] Chapitre 4 Nombres complexes et exponentielle complexe





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Analyse réelle et nombres complexes

1 sept. 2016 Keywords: Analyse réelle intégrale



FONCTIONS À VALEURS COMPLEXES

FONCTIONS À VALEURS COMPLEXES Cette limite s'appelle le nombre dérivé de f en a et se note ... Le nombre complexe l vaut alors f (a).



Chapitre 4 Nombres complexes et exponentielle complexe

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1 2 Représentation graphique des nombres complexes 1 3 Forme polaire deun nombre complexe 3 1 Dérivation dans le domaine complexe

  • Comment dériver une fonction complexe ?

    Soit Z=Z(z) une fonction dérivable de la variable complexe z=x+iy. Le nombre complexe Z peut s'écrire X+iY. La fonction qui applique z sur Z se ramène à un couple de 2 fonctions réelles de 2 variables X=X(x,y),Y=Y(x,y).
  • Comment montrer qu'une fonction complexe est constante ?

    Une fonction holomorphe f ? H(U) est constante si et seulement si f = 0.
  • Comment savoir si une fonction est holomorphe ?

    Définition

    1On dit que f est dérivable (au sens complexe) ou holomorphe en un point z0 de U si la limite suivante, appelée dérivée de f en z0 existe :2On dit que f est holomorphe sur U si elle est holomorphe en tout point de U.3En particulier, on appelle fonction entière une fonction holomorphe sur ?.
  • Autrement dit, une fonction est analytique si elle est développable en série entière au voisinage de chaque point de son ensemble ouvert de définition. tout entier est dite entière.

Chapitre 4

Nombres complexes et exponentielle

complexe

Sommaire4.1 Denition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .81

4.2 Argument et forme polaire d'un nombre complexe . . . . . . . . . . . . . . . . . .

82

4.3 Exponentielle complexe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

83

4.4 Racines n-ieme d'un nombre complexe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

84

4.4.1 Racines n-ieme de l'unite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

84

4.4.2 Forme polaire des racines n-ieme d'un nombre complexe quelconque . . . . . . . . . .

85

4.4.3 Forme cartesienne des racines carrees d'un nombre complexe quelconque . . . . . . . .

85

4.5 Suites et fonctions a valeurs complexes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

86

4.5.1 Suites a valeurs complexes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

86

4.5.2 Fonctions a valeurs complexes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

86

4.6 Application aux equations dierentielles lineaires d'ordre un a coecients constants

89 4.1 Denition

Proposition et Denition 4.1On denit surR2des operations d'addition et de multiplication par les formules suivantes : (a)pa;bq pc;dq pac;bdq; (b)pa;bq pc;dq pacbd;adbcq.

Muni des operations,R2est un corps commutatif (cf. denition 1.52) dont l'element neutre pour l'addition

estp0;0qet l'element neutre pour la multiplication estp1;0q. On note ce corpsC. C'est le corps des nombres

complexes. On denitegalement la multiplication d'un nombre reel par un nombre complexe de la facon suivante :

(c)k:pa;bq pka;kbq.

On a doncpa;bq a:p1:0q b:p0;1q. Commep1;0qest l'element neutre pour la multiplication, on le note plus

simplement 1, et on notei p0;1q. On ecrit ainsi les nombres complexes sous la formeabiouaib. L'addition

et la multiplication sont alors donnees par les formules : (a')paibq pcidq pacq ipbdq, (b')paibq pcidq pacbdq ipadbcq, et on constate quei2ii 1. Sizaib, on appelle : (d) partie r eellede zle nombre reel2b2iba 2b2. La preuve des proprietes enoncees ci-dessus est laissee au lecteur.

4.2 Argument et forme polaire d'un nombre complexe

Proposition et Denition 4.2OMpzqMpkzq1kxyOn identieCau plan en associant au nombre complexezaible point

Mde coordonneespa;bq. Le nombrezest alors appele axe deMet on ecritMMpzq.

Dans cette representation :

(a) le mo dulede zn'est autre que la longueurOMpzq; (b) l'addition de z1correspond a la translation de vecteurÝÝÝÝÑ0Mpz1q; (c) la m ultiplicationpar un nom brer eelkcorrespond a l'homothetie de centreOet de rapportk; (d) la m ultiplicationpar icorrespond a la rotation de centreOet d'angle2 (e) la conjugaison corresp ond ala sym etriepar rapp ort al'axe Ox.OMpzq

Mpz1qMpz`z1q

xyOMpzqMpkzq1kxyOMpzq

Mpizqa"?epzq?mpzq "b

´b"?epizqa"?mpizqxyOMpzq

Mp¯zqa"?epzq?mpzq "b

?mp¯zq " ´bxyLa preuve des proprietes enoncees ci-dessus est laissee au lecteur.

Denition 4.3OMpzqMpkzq1kxySoitzaibun nombre complexe non nul. On appelle argument dez, et on note argpzq,

l'angleentre l'axeOxet le vecteurÝÝÝÝÑOMpzq. L'argument dezest deni a 2pres. On ecrit argpzq r2s.

UPMC 2017{2018|Laurent Koelblen82maj 28 ao^ut, 2017

1M001Analyse et Algebre pour les Sciences Chapitre 4. Nombres complexesOMpzq

θ"argpzq r2πs

1ab xyOn a alors cosaOMpzqa|z|et sinbOMpzqb|z|, d'ouzaib |z|a|z|ib|z| |z|pcosisinq.

Cette expression s'appelle la forme polaire dez(alors que l'expressionaibs'appelle la forme cartesienne dez).

Proposition 4.4Soitzetz1deux nombres complexes non nuls. On a argpzz1q argpzq argpz1q. Preuve :On pose part de la forme polaire dezetz1:zrpcosisinqetz1r1pcos1isin1q. On a

alors :zz1rr1pcoscos1sinsin1q ipcossin1sincos1qrr1cosp1q isinp1q.Remarque 4.5On deduit de ce qui precede que la multiplication par le nombre complexe cos'isin', de

module 1 et d'argument', correspond, dans le plan, a la rotation de centreOet d'angle'.

OMpzqMpz1qz

1"zˆpcos?`isin?q

xy4.3 Exponentielle complexe

Denition 4.6(a)Soit PR; on pose exppiq cosisin;

(b) Soit zaibPCavecpa;bq PR2; on pose exppzq eapcosbisinbq, oueaest l'exponentielle usuelle denie sur les nombres reels.

Remarque 4.7(1)Comme p ourl'exp onentieller eelle,il est d'usage de noter l'exp onentiellecom plexe egalementsous la

formeez, mais attention : alors que pourxPR,exest bien egal aepuissancex, qu'on peut denir independamment de l'exponentielle, ce n'est pas le cas pourezaveczPC. (2) Les fonctions sin xet cosxetant periodique de periode 2, la fonctionezest periodique de periode 2i, c.-a-d. :ezk2iezpour toutkPZ. (3) De la d enitionon d eduitimm ediatementque |ez| eDes v aleursparticuli eresdes fonctions sin uset cosin us,on d eduitles v aleursparticuli eressuiv antesde

l'exponentielle complexe. m aj 28 ao^ut, 201783Laurent Koelblen|UPMC 2017{2018 Chapitre 4. Nombres complexes1M001Analyse et Algebre pour les Sciences0 6 4 3

2233456

e i1?3i2?2i?2 21i?3

2i1i?3

2 ?2i?2 2 ?3i210 6 4 3 2 23
34
56e
i1?3i2?2i?2 21i?3

2i1i?3

2 ?2i?2 2

?3i21L'inter^et de cette denition reside dans la propriete suivante, analogue a celle de l'exponentielle usuelle denie

sur les nombres reels. Proposition 4.8(a)P ourtout pz;z1q PC2, on a :ezz1ezez1.

Consequence :

(b) p ourtout zPCon a :ez0 et l'inverse deezestez; (c) p ourtout zPCetnPZon a :enzezn. Preuve :(a)Soit zaibavecpa;bq PR2etz1a1ib1avecpa1;b1q PR2. On a alorsezeapcosbisinbqet e z1ea1pcosb1isinb1q, d'ouezez1eaea1pcosbcosb1sinbsinb1q ipsinbcosb1cosbsinb1qc.-a-d. : e zez1eaa1cospbb1q isinpbb1qezz1. (b) D'apr esle p ointpr ecedent,on a ezeze01 d'ou le resultat annonce. (c)

Si nPNalorsenzenfoishkkkikkkj

zzznfoishkkkkikkkkj e zezezezn. SinPZ, alorsn kaveckPNet alors, par denition, ezn1 ezk, maisezkekzdoncezn1e kzekzenz. Ennez01 par denition, mais 1e0e0zd'ouez0e0z.4.4 Racines n-ieme d'un nombre complexe

4.4.1 Racines n-ieme de l'unite

Denition 4.9SoitnPN. On appelle racinen-ieme de l'unite tout nombre complexe!tel que!n1. Remarque 4.10Pour toutkPZ, le nombre complexeei2kn ei2n kest une racinen-ieme de l'unite. De plus, s'il existepPZtel quek1kpn, alors : e i2k1n ei2pkpnqn ei2kn i2pei2kn ei2pei2kn pei2qpei2kn Proposition 4.11SoitnPN. Il y a exactementnnombres complexes qui sont racinesn-iemes de l'unite.

Ce sont les nombres :

e i2kn ei2n Preuve :Si!n1, alors!0, donc!reiavecr |!| PRetargp!q P r0;2r. On a alors : r nein1, d'ourn1 et doncr1 d'une part, etn0pmod 2qet doncn2k, c.-a-d.2kn aveckPZ, d'autre part. Ainsi, toute les racinesn-ieme de l'unite sont de la formeei2kn aveckPZ. De plus e i2k1n ei2kn si et seulement si2k1n 2kn r2s, c.-a-d. s'il existepPZtel que2k1n 2kn

2p, c.-a-d.

k

1kpn. Mais d'apres le theoreme de division euclidienne, pour toutk1PZ, il existe un unique couplepp;kq

1M001Analyse et Algebre pour les Sciences Chapitre 4. Nombres complexes4.4.2 Forme polaire des racines n-ieme d'un nombre complexe quelconque

Denition 4.12SoientzPCetnPN. On appelle racinen-ieme deztout nombre complexe!tel que nz. Proposition 4.13SoientzeiPCetnPN. Il y a exactementnnombres complexes qui sont racines n-iemes dez. Ce sont les nombres : n?e i2kn

Preuve :c'est une consequence immediate de la proposition 4.11.4.4.3 Forme cartesienne des racines carrees d'un nombre complexe quelconque

D'apres la proposition 4.13 tout nombre complexe non nul a exactement 2 racines carrees, mais l'expression qui

en est donnee est sous forme polaire. On en donne ici une expression cartesienne.

SoitzaibPCet!xiytel que!2z; on a alors :

x

2y2 2b2:

On en deduit que :

x 2?a 2b2a2 ety2?a 2b2a2

On distingue plusieurs cas :

Si b0 eta¡0 alorsy0 etx2ad'oux?aoux ?a, c.-a-d. :!?aou! ?a. Si b0 eta 0 alorsx0 ety2 |a|d'ouya|a|ouy a|a|c.-a-d. :!ia|a|ou! ia|a|. Si b¡0 alorsxetysont de m^eme signe car 2xyb¡0 d'ou les deux valeurs possibles de!: xd?a 2b2a2 etyd?a 2b2a2 c.-a-d. :!d?a 2b2a2 id?a 2b2a2 x d?a 2b2a2 ety d?a 2b2a2 c.-a-d. :! d?a 2b2a2 id?a 2b2a2 Si b 0 alorsxetysont de signes opposes car 2xyb 0 d'ou les deux valeurs possibles de!: xd?a 2b2a2 ety d?a 2b2a2 c.-a-d. :!d?a 2b2a2 id?a 2b2a2 x d?a 2b2a2 etyd?a 2b2a2 c.-a-d. :! d?a 2b2a2 id?a 2b2a2 Ces formules ne sont pas a retenir par cur. Voici un exemple pour les illustrer. Exemple 4.14soitz43iet!xiytel que!2z; on a alors : x

2y2

232?255;

on en deduit que : x 292
ety212 orxy 0 doncxetysont de signes opposes, d'ou les deux valeurs possibles de!: x3?2 ety 1?2 d'ou!3i?2 x 3?2 ety1?2quotesdbs_dbs35.pdfusesText_40

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