n° 685 - sénat
N° 685. SÉNAT. SESSION EXTRAORDINAIRE DE 2009-2010. Rapport remis à Monsieur le Président du Sénat le 29 juillet 2010. Enregistré à la Présidence du Sénat
RAPPORT
Jun 7 2012 N° 667. SÉNAT. SESSION EXTRAORDINAIRE DE 2011-2012. Rapport remis à Monsieur le Président du Sénat le 11 juillet 2012. Enregistré à la ...
RAPPORT D´INFORMATION
Feb 1 2011 SÉNAT. SESSION ORDINAIRE DE 2010-2011. Enregistré à la Présidence du ... le Gouvernement de la grippe A (H1N1)v
RAPPORT D´INFORMATION
Enregistré à la Présidence du Sénat le 28 juin 2011. RAPPORT D´INFORMATION a) La loi n° 99-533 du 25 juin 1999 dite « loi Voynet » .
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Rapport Fonds CMU
May 15 2015 Enregistré à la Présidence du Sénat le 3 juin 2015 ... alors même que la maquette budgétaire du projet de loi de finances pour.
Analyse comparative des principales caractéristiques des systèmes
dernier organisme créé par la loi
N° 667
SÉNAT
SESSION EXTRAORDINAIRE DE 2011-2012
Rapport remis à Monsieur le Président du Sénat le 11 juillet 2012 Enregistré à la Présidence du Sénat le 11 juillet 2012 Dépôt publié au Journal Officiel - Édition des Lois et Décrets du 12 juillet 2012RAPPORT
FAIT au nom de la commission d'enquête sur le coût réel de l'électricité afin d'en déterminer l'imputation aux différents agents économiques (1),Président
M. Ladislas PONIATOWSKI,
Rapporteur
M. Jean DESESSARD,
Sénateurs.
Tome 1 : Rapport.
(1) Cette commission d'enquête est composée de : M. Ladislas Poniatowski, président ; M. Jean Desessard,
rapporteur ; M. Alain Fauconnier, Jean-Claude Merceron, Jean-Claude Requier, Mmes Laurence Rossignol, Mireille Schurch,
M. Jean-Pierre Vial,
vice-présidents ; MM. René Beaumont, Jacques Berthou, Ronan Dantec, François Grosdidier, Benoît Huré,
Philippe Kaltenbach, Ronan Kerdraon, Jean-Claude Lenoir, Claude Léonard, Hervé Marseille, Jean-Jacques Mirassou, Jean-Marc
Pastor, Xavier Pintat, Mme Esther Sittler.
- 3 -SOMMAIRE
PagesINTRODUCTION...................................................................................................................... 9
PREMIÈRE PARTIE - LA FIN D'UNE PHASE D'ÉLECTRICITÉ BON MARCHÉ............ 21I. DES PRIX RÉELS QUI ONT CESSÉ DE BAISSER............................................................ 22
A. L'ÉLECTRICITÉ ET SON MARCHÉ DANS LE CONTEXTE EUROPÉEN........................... 221. Les acteurs du marché......................................................................................................... 23
a) Du producteur au consommateur : les chemins de l'électricité.......................................... 23
b) Réglementation et régulation........................................................................................... 24
c) Production et consommation d'électricité en 2011............................................................ 25
2. Les composantes du prix de l'électricité............................................................................... 28
a) Les tarifs d'utilisation des réseaux publics d'électricité (TURPE)..................................... 29
b) La contribution au service public de l'électricité (CSPE) ................................................. 29
3. Un marché progressivement libéralisé................................................................................. 31
a) Un système tarifaire traditionnel...................................................................................... 31
b) Les adaptations rendues nécessaires au nom du marché unique communautaire................ 32
(1) La directive de 1996, première étape de la libéralisation...................................................... 32
(2) Les directives de 2003 et 2009 et la généralisation de l'ouverture des marchés........................ 33
c) Un champ concurrentiel encore limité.............................................................................. 34
(1) Le marché du détail........................................................................................................ 34
(2) Le marché de gros.......................................................................................................... 35
(3) La formation du prix sur les marchés................................................................................ 35
d) Les évolutions prévues par la loi NOME du 7 décembre 2010.......................................... 37
(1) Électricité nucléaire : l'instauration de l'accès régulé à l'électricité nucléaire historique
(ARENH)..................................................................................................................... 37
(2) De nouveaux principes de fixation des tarifs réglementés pour mieux refléter la réalité
des coûts...................................................................................................................... 38
4. L'Europe de l'électricité : multiplicité des modèles, diversité des prix.................................. 39
a) Des marchés souvent caractérisés par la présence de gros opérateurs................................ 39
(1) L'exemple allemand....................................................................................................... 39
(2) L'exemple britannique.................................................................................................... 39
b) La France demeure un marché très concentré................................................................... 40
c) Les fortes différences de prix de l'électricité pour les consommateurs en Europe.............. 42
B. DES COÛTS IMMÉDIATS MODÉRÉS DU FAIT D'UN BOUQUET ÉNERGÉTIQUEMARQUÉ PAR LE POIDS DU NUCLÉAIRE........................................................................ 45
1. Le nucléaire : une filière historiquement compétitive malgré des incertitudes
multiples............................................................................................................................. 45
a) Le coût du nucléaire : une notion à géométrie variable..................................................... 47
(1) Des approches méthodologiques différentes selon les objectifs............................................. 47
(2) Le chiffrage de la notion de coût courant économique et des autres méthodes.......................... 49
b) Abstraction faite de l'assurance, il n'y a pas de coûts cachés mais des divergencesd'évaluation.................................................................................................................... 51
(1) Le débat autour de la prise en compte des dépenses de recherche.......................................... 52
(a) Le lien entre l'estimation de la Cour des comptes et la filière de productionélectronucléaire actuelle.................................................................................................. 52
(b) Une participation croissante des industriels ou des autres opérateurs publics............. 54
(c) Un montant élevé, mais à relativiser par rapport à la valeur produite par lafilière électronucléaire..................................................................................................... 55
(d) Une prise en compte seulement partielle des dépenses de recherche dans lescoûts de l'électricité......................................................................................................... 55
- 4 -(2) Les enjeux du démantèlement.......................................................................................... 59
(3) De fortes inconnues relatives au stockage, pour un impact limité sur le prix de l'électricité................................................................................................................... 63
(a) Les différents modes de stockage des déchets nucléaires............................................. 63
(b) Les incertitudes entourant les solutions de stockage de déchets à faible etmoyenne activité.............................................................................................................. 65
(c) Des estimations de coût très différentes selon les opérateurs pour le projet destockage géologique......................................................................................................... 65
(d) Un impact qui devrait rester modéré en toute hypothèse sur le coût par MWh............. 68
(e) Un coût non chiffré : l'éventualité d'une requalification en déchets nucléaires
de certaines matières considérées comme valorisables..................................................... 68
(4) Les discussions technique et politique sur la prise en compte des dépenses futures................... 73
(a) Le principe du provisionnement.................................................................................. 73
(b) Le choix du taux d'actualisation................................................................................. 75
c) Vers une articulation plus étroite entre coûts et tarifs par l'effet de la loi NOME.............. 78
(1) L'ARENH facteur de concurrence ?.................................................................................. 78
(2) Des appréciations divergentes sur l'efficacité du dispositif................................................... 80
2. La montée en puissance des énergies renouvelables............................................................. 81
a) L'énergie hydroélectrique : l'énergie renouvelable actuellement prépondérante................ 81
(1) Une part significative de notre mix électrique (12 %).......................................................... 81
(2) La " plus belle source de production d'électricité »............................................................. 82
(3) Une réglementation spécifique selon la puissance de l'installation......................................... 83
(4) L'enjeu du renouvellement des concessions....................................................................... 83
b) Un développement récent du fait de la conjonction d'une double impulsionnationale et européenne................................................................................................... 83
c) Des objectifs concrétisés dans une programmation pluriannuelle desinvestissements ............................................................................................................... 84
d) Des instruments opérationnels de politique publique........................................................ 85
(1) Les appels d'offres......................................................................................................... 85
(2) Les obligations d'achat................................................................................................... 86
e) La croissance exponentielle des capacités........................................................................ 87
(1) L'évolution récente de la part des énergies renouvelables..................................................... 87
(2) Le poids croissant de la CSPE.......................................................................................... 87
II. DES COÛTS ORIENTÉS À LA HAUSSE PAR SUITE DE BESOINSD'INVESTISSEMENTS MASSIFS...................................................................................... 89
A. DES FACTEURS DE HAUSSE DU CÔTÉ DE LA DEMANDE QUI EXIGENT DESMOYENS DE PRODUCTION ACCRUS................................................................................ 89
1. La poussée des usages spécifiques....................................................................................... 89
a) Une progression particulièrement préoccupante dans le secteur résidentiel-tertiaire.......... 89
b) Un phénomène encore mal quantifié mais dont les causes sont bien identifiées................. 91
(1) Des postes pour lesquels la consommation diminue globalement de façon significative : les appareils électroménagers et l'éclairage ........................................................................ 93(a) Une amélioration sensible des performances des équipements..................................... 93
(b) Un impact parfois atténué par un important " effet rebond »....................................... 94
(2) L'explosion du poste " audiovisuel »................................................................................ 95
(3) L'apparition de la bureautique domestique......................................................................... 96
2. Le problème très français de la " pointe électrique »............................................................ 97
a) Qu'est-ce que la " pointe électrique » ?............................................................................ 97
(1) Des cycles horaires infra-journaliers très saisonnalisés........................................................ 97
(2) Les autres facteurs : aléas climatiques et spécificités locales................................................. 99
b) La croissance préoccupante de la pointe électrique française............................................ 100
(1) Une conséquence de l'importance du chauffage électrique mais aussi de la diffusion des usages spécifiques......................................................................................................... 102
(2) L'impact contrasté des nouveaux modes de consommation sur la pointe................................. 104
c) Les problèmes posés par une pointe " extrêmement pointue » .......................................... 104
(1) Une source importante d'émission de CO 2 ......................................................................... 104 - 5 - (2) Un facteur de surdimensionnement des moyens de production et de non-rentabilité des installations marginales.................................................................................................. 105
B. L'ENTRÉE DANS UNE PHASE D'INVESTISSEMENT - OU DERÉINVESTISSEMENT - LOURD À TOUS LES NIVEAUX ................................................. 107
1. Des coûts nucléaires en hausse durable ?............................................................................. 108
a) Des investissements conséquents en perspective parmi lesquels il est difficile de faire la part de la maintenance, de la sécurité ou de la prolongation de la durée defonctionnement des centrales........................................................................................... 108
(1) La nécessaire reprise des investissements de maintenance.................................................... 108
(2) Le " grand carénage » et les compléments de sécurité.......................................................... 109
(3) Des coûts supplémentaires à prendre en compte.................................................................. 110
b) L'augmentation du coût de l'EPR : difficultés normales des " têtes de série » ouhausse structurelle des coûts de la filière nucléaire ?........................................................ 111
(1) Un coût de l'électricité produite par le premier EPR a priori élevé........................................ 112
(2) Des interrogations sur la compétitivité à long terme de l'EPR............................................... 112
(3) La prise en compte des effets d'apprentissage.................................................................... 113
c) Synthèse sur l'évolution des coûts ................................................................................... 116
2. Énergies renouvelables : un développement rapide payé au prix fort.................................... 117
a) Des régimes tarifaires éminemment instables................................................................... 118
b) Le cas de la filière photovoltaïque ou les désastreux effets de tarifs mal calibrés.............. 122
c) Le cas de l'éolien offshore : une opération a priori mieux maîtrisée.................................. 126
d) L'éolien terrestre, une filière déjà compétitive................................................................. 127
e) Au total, un renchérissement du prix de l'électricité dans le proche avenir....................... 129
f) Le prix à payer pour amorcer la transition énergétique...................................................... 131
3. Des coûts réseaux en croissance.......................................................................................... 132
a) Un réseau confronté à d'importants besoins d'investissements sous l'effet d'unetriple nécessité ................................................................................................................132
(1) Maintenir le réseau actuel à niveau................................................................................... 132
(a) Assurer la sécurité électrique des territoires les plus vulnérables................................ 134
(b) Garder à niveau un réseau dont la performance tend à se dégrader............................ 135
(2) Développer les interconnexions avec les pays voisins avec trois objectifs............................... 137
(a) Le renforcement de la sécurité de l'alimentation......................................................... 137
(b) La gestion optimale de l'intermittence des énergies renouvelables.............................. 138
(c) Le souci de modérer les prix sur le marché français.................................................... 138
(d) Plusieurs projets de développement des interconnexions en gestation.......................... 139
(3) Permettre le raccordement de la production d'origine renouvelable et le développement des nouveaux usages...................................................................................................... 140
(a) Des besoins de renforcement du réseau de distribution et plus ponctuellementde transport..................................................................................................................... 140
(b) Des investissements supplémentaires à prévoir au titre des nouveaux usages............... 141
b) Une augmentation des investissements réseau amenée à s'accélérer ................................. 141
(1) La poursuite de l'effort d'investissement de RTE................................................................ 142
(2) Les investissements de ERDF : un programme de grande ampleur pour accompagner la transition énergétique..................................................................................................... 143
DEUXIÈME PARTIE - VERS UN NOUVEAU MODÈLE DÉCENTRALISÉPRIVILÉGIANT LA SÉCURITÉ ET L'EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE............................... 147
I. QUELLE STRATÉGIE POUR LES VINGT ANS À VENIR ?............................................. 148
A. TROUVER UN NOUVEL ÉQUILIBRE ENTRE PRODUIRE PLUS ETCONSOMMER MOINS ......................................................................................................... 150
1. Donner une nouvelle impulsion aux économies d'énergies :................................................. 151
a) Les usages domestiques de l'électricité recèlent d'importants gisementsd'économies d'électricité................................................................................................. 152
(1) Les possibilités offertes au niveau des équipements relevant de la consommation dite " spécifique »................................................................................................................ 152
- 6 -(2) L'information du consommateur : un étiquetage à faire évoluer............................................ 153
(3) L'envoi du bon signal-prix au consommateur..................................................................... 154
(a) L'intérêt d'un bonus-malus......................................................................................... 154
(b) La nécessité de développer l'horo-saisonnalité des tarifs............................................ 155
b) L'amélioration de la performance énergétique des bâtiments............................................ 157
(1) La réglementation dans les logements neufs : quel impact pour la RT 2012 ?.......................... 157
(2) L'amélioration de la performance énergétique des bâtiments existants................................... 159
(a) Sanctionner l'inaction en matière d'efficacité énergétique.......................................... 159
(b) Lever certains obstacles dans le cas des copropriétés et des locations......................... 160
c) Des efforts d'efficacité énergétique à poursuivre dans l'industrie et les(1) Un potentiel de gains significatif...................................................................................... 161
(2) L'apparition de sociétés de services énergétiques................................................................ 161
2. Assurer une juste rémunération de la capacité et de l'effacement......................................... 164
a) La mise en place imminente d'un mécanisme de capacité................................................. 164
(1) Une obligation à la charge des fournisseurs........................................................................ 164
(2) Un mécanisme décentralisé............................................................................................. 165
b) L'effacement : un apport insuffisamment rémunéré.......................................................... 166
(1) Le principe : mieux gérer les " pointes » comme les " creux ».............................................. 166
(a) L'effacement diffus..................................................................................................... 167
(b) L'effacement industriel............................................................................................... 167
(2) La rémunération de l'effacement...................................................................................... 168
3. Mettre en oeuvre aussi vite que possible les technologies qui permettent la régulation
de flux désormais complexes................................................................................................ 170
a) Les perspectives en matière de réseau : les " smart grids » ou " réseauxintelligents » ................................................................................................................... 170
(1) Qu'est-ce qu'un " réseau intelligent » ?............................................................................. 170
(a) Mieux piloter une énergie désormais intermittente et multidirectionnelle..................... 171
(b) Renforcer la sécurité des réseaux................................................................................ 172
(2) Les perspectives de mise en place en France de " réseaux intelligents »................................. 172
b) Les enjeux du stockage de l'électricité, contrepartie de l'intermittence des énergies(1) Les possibilités actuelles : les STEP................................................................................. 174
(a) L'existence d'un potentiel de développement des STEP en France............................... 175
(b) Un modèle économique nécessitant des évolutions...................................................... 176
(2) Les perspectives offertes par le stockage de l'électricité grâce à l'hydrogène.......................... 176
B. DÉBATTRE SANS A PRIORI DE TOUS LES ASPECTS DE LA QUESTION DUNUCLÉAIRE ......................................................................................................................... 179
1. La prolongation de la durée de fonctionnement des centrales nucléaires.............................. 180
a) L'effet génération : le " papy boom » des centrales françaises.......................................... 181
b) Un avantage qui a été monétisé dans d'autres pays mais qui permet de financer lesinvestissements de sécurité et de jouvence....................................................................... 182
c) Un risque économique réel de gaspillage de ressources en cas de non-prolongationpar décision de l'ASN ? Ou une solution d'attente qui permet de " voir venir » ?............. 184
2. La gestion des déchets ou la prise en compte du temps long du nucléaire............................. 188
a) Quelle est la maturité du projet d'enfouissement définitif ?.............................................. 189
b) La réversibilité conçue comme une " assurance-stockage ».............................................. 191
(1) La réversibilité, un principe inscrit dans la loi.................................................................... 192
(2) Une contrainte supplémentaire pour ménager l'avenir.......................................................... 192
3. La question à long terme du risque nucléaire....................................................................... 193
a) Le coût d'un accident nucléaire majeur, de plusieurs dizaines à plusieurs centainesde milliards d'euros......................................................................................................... 194
(1) Quelle est la probabilité de survenance d'un accident nucléaire ?.......................................... 194
(2) Un coût difficile à évaluer, mais certainement très élevé...................................................... 195
b) Faut-il mettre effectivement à la charge des opérateurs une fraction substantielledes risques ?.................................................................................................................... 196
- 7 - c) L'État assureur implicite en dernier ressort ? Un engagement au sens de la LOLFnon chiffré ...................................................................................................................... 198
d) La compatibilité de cette garantie implicite avec le droit européen et avec la LOLF ......... 200
e) Les discussions autour du montant et de la nature des provisions...................................... 201
C. DES SCÉNARIOS DU POSSIBLE QUI PASSENT TOUS PAR LA " CASEINVESTISSEMENT » EN DÉPIT DE MULTIPLES ALÉAS.................................................. 202
1. Des éléments de contexte particulièrement mouvants............................................................ 203
a) La France et l'Europe vont-elles devoir faire face à des surcapacités de productiond'électricité ? .................................................................................................................. 203
b) Des paramètres importants : le prix des énergies fossiles.................................................. 207
(1) Le pétrole et le gaz : une tendance haussière tirée par la demande de pétrole........................... 207
(2) Pour l'avenir : vers une décorrélation du gaz et du pétrole ?................................................. 208
c) Un " prix du carbone » insuffisamment valorisé............................................................... 209
(1) Un système communautaire d'échange de quotas d'émissions (SCEQE) grippé par la crise économique........................................................................................................... 209
(2) Demain, une " taxe carbone » pour le secteur diffus ?.......................................................... 213
2. Les schémas de référence..................................................................................................... 213
a) Scénario " Sobriété » : un changement radical des modes de consommationpermettant une sortie accélérée du nucléaire .................................................................... 214
b) Scénario " Intermédiaire » : une complémentarité entre un nucléaire pour uneproduction de base et un développement volontariste des énergies renouvelables ............. 219
c) Scénario " Nucléaire nouvelle génération » : le choix du nucléaire des nouvelles
générations avec un simple complément en matière d'énergies renouvelables................... 224
d) Pour un débat sur la politique énergétique de long terme.................................................. 227
II. QUELLES MESURES D'ACCOMPAGNEMENT POUR UNE NÉCESSAIREPOLITIQUE DE VÉRITÉ DES PRIX ?............................................................................... 229
A. PEUT-ON FAIRE PAYER LE " COÛT RÉEL » DE L'ÉLECTRICITÉ ? ................................ 229
1. Le souci légitime de la préservation du pouvoir d'achat....................................................... 230
a) La résistance des gouvernements à augmenter un prix considéré comme" sensible »..................................................................................................................... 230
b) Dans certains pays voisins, un prix fort de l'électricité fondé sur des choixénergétiques clairs concrétisés par une fiscalité spécifique............................................... 232
2. La montée de la précarité énergétique................................................................................. 233
a) Un phénomène encore mal connu..................................................................................... 233
b) Un tarif de première nécessité (TPN) inadapté................................................................. 234
c) Une réforme du dispositif indispensable pour obtenir l'acceptabilité sociale deshausses de tarifs..............................................................................................................235
d) Une condition : la relance de la politique d'économie d'énergie dans l'habitat ................. 239
(1) Le crédit d'impôt développement durable victime de son succès........................................... 239
(2) Un éco-PTZ qui cherche encore sa place............................................................................ 242
3. La compétitivité des entreprises : une préoccupation constante............................................ 244
a) L'ARENH ou comment concilier compétitivité et cadre communautaire contraint............ 246b) Les évolutions possibles de la CSPE................................................................................ 247
B. COMMENT FINANCER LES COÛTS DU RENFORCEMENT ET DEL'ADAPTATION DU RÉSEAU ? .......................................................................................... 249
1. L'ajustement indispensable du TURPE................................................................................. 249
a) Le timbre de soutirage..................................................................................................... 249
(1) L'introduction d'un tarif horo-saisonnalisé........................................................................ 249
(2) La mise en place d'une part fixe importante dans le TURPE................................................. 250
(3) Un aménagement souhaitable du tarif pour le stockage de l'électricité.................................... 250
b) Vers un timbre d'injection modulable.............................................................................. 250
2. Linky : est-il suffisamment évolué pour être déployé sans délai ?......................................... 251
a) Le processus de mise en place du compteur intelligent..................................................... 252
b) Des divergences sur l'estimation du coût du projet........................................................... 252
- 8 -c) Le débat sur les fonctionnalités de Linky ......................................................................... 253
(1) Des avancées certaines................................................................................................... 253
(2) Les critiques des associations de consommateurs................................................................ 254
C. INSÉRER CES ÉVOLUTIONS DANS UNE NOUVELLE DYNAMIQUE1. Encourager l'autonomie énergétique................................................................................... 255
a) Promouvoir une logique de " consom'acteur » individuelle et collective .......................... 255
b) L'importance déterminante des initiatives locales............................................................ 256
(1) Le modèle énergétique nordique : un exemple à suivre........................................................ 256
(2) Les vertus de la production décentralisée : l'exemple de Montdidier...................................... 258
(a) Des initiatives locales pionnières intéressantes........................................................... 258
(b) Une opération pilote................................................................................................... 259
2. Vers un nouveau modèle territorial des politiques de l'électricité ?...................................... 260
a) La centralisation de la gestion de l'électricité en France : un héritage de l'après-guerre, récemment remis en cause.................................................................................... 261
b) Des propositions pour aller plus loin dans le sens d'une réappropriation despolitiques de l'électricité par les acteurs locaux ............................................................... 262
CONCLUSION DE M. JEAN DESESSARD, RAPPORTEUR, ET CONTRIBUTIONSDES GROUPES POLITIQUES................................................................................................. 267
I. CONCLUSION DE M. JEAN DESESSARD, RAPPORTEUR.............................................. 267 II. CONTRIBUTION DU GROUPE UNION POUR UN MOUVEMENT POPULAIRE......... 272 III. CONTRIBUTION DU GROUPE SOCIALISTE ET APPARENTÉS................................. 281 IV. CONTRIBUTION DU GROUPE DE L'UNION CENTRISTE ETRÉPUBLICAINE.................................................................................................................. 285
V. CONTRIBUTION DU GROUPE COMMUNISTE RÉPUBLICAIN ET CITOYEN........... 291 VI. CONTRIBUTION DU GROUPE DU RASSEMBLEMENT DÉMOCRATIQUEET SOCIAL EUROPÉEN.................................................................................................... 297
VII. CONTRIBUTION DU GROUPE ÉCOLOGISTE............................................................. 298
ANNEXE I - ABRÉVIATIONS................................................................................................. 315
ANNEXE 2 - LISTE DES PERSONNES ENTENDUES PAR LA COMMISSION.................. 319 ANNEXE 3 - LISTE DES PERSONNES ENTENDUES PAR LE RAPPORTEUR.................. 323 ANNEXE 4 - DÉPLACEMENTS RÉALISÉS PAR LA COMMISSION.................................. 327 ANNEXE 5 - COMMUNICATION DE LA COUR DES COMPTES : LA CONTRIBUTION AU SERVICE PUBLIC DE L'ÉLECTRICITÉ - SUITES DONNÉES AUX OBSERVATIONS DE LA COUR DANS LE RAPPORTPUBLIC 2011............................................................................................................................. 331
- 9 -INTRODUCTION
Créée le 8 février dernier à l'initiative du groupe écologiste, la commission d'enquête sur le coût réel de l'électricité afin d'en déterminer l'imputation aux différents agents économiques s'est réunie pour la première fois le 27 février pour désigner son bureau, constitué sur des bases pluralistes conformément à l'article 6 bis du Règlement du Sénat 1 , qui prévoit le partage entre majorité et opposition des fonctions de président et de rapporteur 2 En raison de son mode même de constitution, il a été admis comme une évidence par tous les membres de la commission qu'il convenait d'adopter une démarche favorisant l'apparition d'un consensus aussi large que possible sur le constat, même si, au niveau des objectifs, et plus encore des propositions, des divergences, parfois profondes, pourraient se faire jour. C'est dans cet esprit d'ouverture que le rapporteur de votre commission d'enquête a travaillé, sans aller, dès lors qu'il s'agit d'un document rédigé ès qualités, au bout de convictions personnelles que reflète plus naturellement l'opinion émise en annexe au présent rapport au nom du groupe écologiste. De son côté, le président a avant tout veillé au bon 1L'article 6 bis du Règlement du Sénat, tel qu'il résulte de la résolution du 2 juin 2009, attribue
à chaque groupe politique un droit de tirage pour la création d'une commission d'enquête ou d'une mission d'information, par année parlementaire. Ce nouveau droit, qui reprend uneproposition du " Comité Balladur », a été mis en place au Sénat dans le cadre des " droits
spécifiques aux groupes d'opposition [...] ainsi qu'aux groupes minoritaires » que doit désormais
reconnaître le règlement de chaque assemblée, sur le fondement de l'article 51-1 de la Constitution, issu de la révision du 23 juillet 2008. En effet, bien que ce nouveau droit nequotesdbs_dbs32.pdfusesText_38[PDF] I LES ACTEURS DE LA COPROPRIÉTÉ EN DROIT BELGE
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