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LeMondeJob: WMQ2009--0001-0 WAS LMQ2009-1 Op.: XX Rev.: 19-09-00 T.: 11:01 S.: 111,06-Cmp.:19,11, Base : LMQPAG 16Fap: 100 N

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ANNÉE ± N

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17310 ± 7,50 F - 1,14 EURO FRANCE MÉTROPOLITAINEFONDATEUR : HUBERT BEUVE-MÉRY ± DIRECTEUR : JEAN-MARIE COLOMBANIMERCREDI 20 SEPTEMBRE 20005llemagneU.E.1ô !.5ntillesèîuyaneU.Pê.N !.5utricheU34.5TS !.yelgiqueU.Gù.Ny !.6anadaU.3U4ê.x.65; !6þteèdIOvoireU.:êê.N.6N5 !.1anemarkU.P4.-R1 !0spagneU.334.BT5 !.îabonU.:êê.N.6N5 !.îrandeèyreètagneU.P£ !.îr˜ceU.4êê.1R !.OrlandeU.PUGê.£ !.OtalieU.Eêêê.7 !7uxembourgU.Gj.N7 !.ôarocU.Pê.1F !.;orv˜geU.PG.-R; !BaysèyasU.E.N7 !.Bortugal.6û;RU.3Vê.BT0 !.R•unionU.Pê.N !S•n•galU.:êê.N.6N5 !.Su˜deU.Pj.-RS !.SuisseU.3U3ê.NS !TunisieU.PUG.1in !.US5.w;Y(U.3.x !.US5.wothers(U.3U4ê.xR

www.lemonde.fr a aa

International............. 2

France.......................... 6

R•gions........................15

Horizons......................16

Entreprises ................. 21

Communication........ 23

Tableau de bord........ 24Aujourd'hui................ 27

M•t•orologie / Jeux. 29

Carnet .......................... 30

Culture......................... 32

Guide culturel............ 35

Kiosque........................ 36

Abonnements............ 36

Radio-T•l•vision....... 37

LE MONDE INTERACTIF

aFinie l'•poque du tout-gratuit aS•lection " e-biz »

Demandez notre suppl•ment

SUPPLEMENTaaaaaaaaaaaMa ville sans voiture

La journ•e europ•enne du vendredi 22 septembre

ZIR/EDITING DIFFUSION

Circuler autrement

P OUR sa troisi˜me •dition, l'op•ration " En ville, sans ma voiture » prend de l'ampleur avec la participation, vendredi 22 septembre, de 680 cit•s de l'Union europ•enne. En France,

71villes ont r•pondu " l'appel du minist˜re

de l'environnement, soit 5 de plus qu'en 1999. Dominique Voynet souligne que cette op•ration est d'abord " ungsupportgp•dagogique »&gChacun en convient : ce n'est pas avec des journ•es annuelles que le citadin pourra se d•sintoxiquer d'un si˜cle d'automobile, Car il s'agit bien d'une drogue qui mine nos comportements. La voiture, symbole de libert• ± " YegvaisgoŸgjegveuxgquand jegveux » ±nous a, au ®l du temps, r•duits en esclavage. Elle p˜se sur nos budgets : une petite cylindr•e cožte en moyenne 3 200 francs par mois " son propri•taire. Elle pro- voque chaque jour son lot d'accidents, de morts, de bless•s graves. Elle pollue notre air. La voiture impose sa loi. Cette d•voreuse d'espaces a modi®• le visage des villes, jusqu'" les d•®gurer. En son nom, Etat et collectivit•s locales ont •largi les rues, creus• des " p•n•trantes », trac• des voies rapides. De tr˜s lourds investissements engag•s en pure perte : " peine inaugur•s, ces •quipements sont vite satur•s, et il faut d•j" mettre en chantier de nouveaux kilom˜tres de bitume. Dans cette course-poursuite apr˜s les embouteillages, c'est toujours la cit• qui perd de son humanit•. Pour rompre avec cette logique absurde, sans passer par des mesures autoritaires comme l'interdiction brutale de l'automobile, il est urgent de proposer des solutions de rechange. L'une d'elles, le tramway ± qui avait •t• chass• des villes ± tient aujourd'hui la vedette : cinq grandes m•tropoles franØaises vont l'adopter dans l'ann•e. Moins cher que le m•tro, il a aussi sur le transport souterrain l'avantage de recomposer le paysage urbain. Il permet de tracer des pistes cyclables s•curis•es, de prot•ger les trottoirs, de remettre doucement l'automobile " une plus juste place. Le tramway laisse le choix " chacun de se d•placer comme il l'entend, sur des rails, " pied, en v•lo, en rollers et m-me... en voiture. De circuler librement.

9runogUauss•

NUMÖRO SPÖCIAL/NE PEUT ÜTRE VENDU

Les pi˜ges de la " refondation sociale »

C'EST sans doute le plus grand

paradoxe de la " refondation so- ciale » souhait•e par le Medef. Elle produit aujourd'hui des effets ri- goureusement inverses “ ceux af®- ch•s initialement. S'agissait-il, se- lon le Medef, de renforcer les " partenaires sociaux » ? Tous en sortent d•stabilis•s et affaiblis, ycompris l'organisation patronale.

S'agissait-il d'opposer une l•gitimi-

t• face “ un Etat jug• indžment in- terventionniste dans le domaine social ? Le voil“ r•install• et renfor- c• dans le rþle ± pourtant sujet “ d•bats ± d'ultime protecteur des droits et garanties collectives. Quant “ la m•thode... Le Medefest aujourd'hui pris au pi˜ge de sa propre alternative, qu'il avait pos•e il y a tout juste un an : obtenir une remise “ plat compl˜te des relations professionnelles ou sortir du jeu pa- ritaire. Il ne progresse pas sur la pre- mi˜re voie, tandis que la seconde lui est interdite. D˜s septembre, l'Union des industries m•tallurgiques et mi-ni˜res (UIMM), puissante f•d•ration patronale, a fait savoir “ l'avenue

Pierre-I

er de-Serbie qu'elle ne comptait pas franchement claquer la porte de l'Unedic, dont son d•l•gu• g•n•ral, Denis Gautier-Sauvagnac, assure la pr•sidence. Par ailleurs, c'est un autre paradoxe, la faiblesse de la droite ± donn•e qui avait convaincu le Medef de porter lui- m-me sa vision de la soci•t• plutþt que de s'en remettre “ la m•diation des partis ± rend p•rilleuse la sortie de l'organisation patronale. Une fois quitt• le jeu paritaire, en effet, l'ab- sence de relais politique exposerait le Medef “ une marginalisation de son message, faute de disposer d'une r•elle " base sociale ».

Six mois apr˜s son lancement, la

refondation a d•stabilis• profond•- ment l'ensemble des acteurs dont elle se proposait pourtant de renfor- cer le rþle. Les n•gociations sur l'as- surance-chþmage, les d•bats autour du PARE ± le fameux plan d'aide au retour “ l'emploi ± ont d'abord su- rexpos• la CFDT, qui partageait pourtant avec le Medef l'ambition de s'af®rmer comme coauteur d'une nouvelle " Constitution » sociale. Or l'organisation patronale s'est mon- tr•e incapable de valoriser intelli- gemment ce partenaire de r•forme.

UarolinegMonnot

Lireglagsuitegpagegô2

etgnosginformationsgpagesgJ etgM

IL TRADUIT le jour et il en rñve la nuit. Des

ïcrans d'ordinateurs, des balais magiques vol-

tigent dans ses cauchemars. Apròs deux mois d'un " programmeBdeBfouBfurieux », Jean-Fran- ÿois Mïnard n'en peut plus." FeBm˜neBuneBvie

7aisBjfarriveBauBboutwww »w

Jean-Franÿois Mïnard est traducteur et ro-

mancier. Ce Harry qui l'obsòde n'est pas le diabolique personnage du AElm de Dominique

Moll, mais la crïature Harry Potter, non

moins ensorceleuse, de J. K. Rowling W´Le Monde des livres ª duB»îmarsHwBC'est le 8 juil- let, ì minuit, qu'est sorti en Angleterre et aux

Etats-Unis le quatriòme volume de ses aven-

tures, (heBùobletBofBkireB(La Coupe ardente).

Ce soir-lì, on pouvait voir des librairies ou-

vertes en pleine nuit et des enfants en pyjama dans les rues de Londres. En Amïrique, le livre avait ïtï tirï ± record historique ± ì

3,8 millions d'exemplaires, dont 3 millions se

sont envolïs dòs les premiòres quarante-

huit heures, ce qui a immïdiatement conduitl'ïditeur amïricain, Scholastic, ì retirer d'au-

tant. Et tout cela n'est rien ì c˛tï des 40 mil- lions d'exemplaires vendus dans le monde de- puis la naissance d'Harry.

Raison de plus pour ne pas dïcevoir une

telle attente. Pour Jean-Franÿois Mïnard, le compte ì rebours a commencï le 13 juillet. " çloomsburyqBlf•diteurBanglaisqBavaitBenvoy•Ble quiBestBamoureuxBdeBquiw »Il faut dire que, pour tous les pottermaniaques, le suspense est, cette fois-ci, intenable : J.K. Rowling n'a- ses premiers ïmois amoureux ? L'ïlue serait- elle une autre qu'Hermione ? Celle qui a du sang Moldu pourrait-elle passer du rang d'amie ì celui de petite amie ? Bien sûr, on ne rïvïlera pas ici le contenu des 636 pages du ùobletBofBkireqde peur d'ñtre frappï du sortilòge le plus terrible : " extermi! nation »wOn peut cependant indiquer que siHarry est toujours aux prises avec 4elui!dont! on!ne!prononce!pas!le!nomql'auteur a choisi de nous faire faire quelques belles incursions dans le monde rïel. On tremblera donc avec son hïros le soir de son premier bal, on peste- ra avec lui contre les paparazzide la presse ì scandale ± oui, il existe des tabloõds chez les sorciers ! ± et l'on se croira revenu au stade de

Saint-Denis en 1998 en vivant la AEnale du

championnat du monde de Quiddish ± pour ñtre le Zidane de cette discipline, il faut savoir enfourcher un balai volant.

A raison de dix pages d'anglais par jour, soit

quinze feuillets en franÿais, Jean-Franÿois Mïnard devrait remettre ì Gallimard, ì la AEn du mois, le fruit de son " ahurissantBmara! thon »: " NuelquesBkiloswwwBîî:: pagesBdactylo! graphi•es S »Le livre sera en librairie le 29 no- vembre. On ne compte plus les enfants, petits et grands, qui avaleront ce pavï comme un seul homme. Une gïnïration qui ne lit plus, dit-on... De ce point de vue au moins, Harry est dïcidïment un ami qui leur veut du bien.

KlorencegNoiville

D. R.SONY

SCIENCES

Robot pensant,robot parlant

Aujourd'hui,AlesAchercheursAd•ve-

loppentAavecAsucc˜sAdesAmachines

SeulsAlesAmeilleursA" survivent ».AT•-

moinAdeAcetteAmutation,AleArobot-chien deASony(photo). p. 27

Un d•couvreur

de l•gende

MAURICE NADEAU

IL FUT le " d•couvreur » d'in-

connus comme Perec, Malcolm

Lowry ou Houellebecq. A bientþt

quatre-vingt-dix ans, ce monu- ment tout en gouaille de l'•dition franØaise continue de s'amuser en confectionnant " sa » Quin- zaine littïraire.

Liregpageg0J

JOURN...E EUROP...ENNE

Ville sansvoiture

" EnAville,AsansAmaAvoiture »AprendAde l'ampleur :A680 cit•sAdeAl'UnionAeuro- p•enneAyAparticiperontAvendredi

22 septembre.APourArompreAavecAlaAlo-

giqueAduA" tout-auto »,AdesAsolutions deArechangeAexistent.ATramway,Av•lo, rollers :ApassageAenArevueAdesAmoyens deAtransportsAalternatifs,AquiAredes- sinentAl'environnementAurbainAetAle rendentAplusAhumain.

Notre supplément de 8 pages

CIN...MA

Il y a de la viedans " Yi Yi »

DansAsonAdernierA®lm,AYi Yi (photo),le

naise,AEdwardAYang,AfaitAentrerAenAcor- respondanceAunAfoisonnementAdeAper-

úuvreAcomplexeAetAvivante,Acomparable

“ unAorganismeAdontAchaqueAperson-

nageAseraitAunAorganeAvital,AchaqueAsen- timentAuneAfonctionAindispensable.AEt enAquatreApages.Ap. 32 à 35

PERFORMANCES historiques

pour les entreprises franØaises : en six mois, depuis janvier 2000, les vingt premiers groupes industriels et commerciaux ont engrang• des b•n•®ces •quivalents “ ceux de toute l'ann•e 1999, qui •taient d•j“ consid•r•s comme exceptionnels.

C'est le cas notamment pour

France T•l•com, dont le r•sultat

semestriel est nettement sup•rieur

“ celui de l'ann•e 1999 tout en-

ti˜re, et pour TotalFinaElf. Et, se- lon l'Insee, l'•conomie franØaise devrait cr•er 500 000 emplois cette ann•e, mieux que l'ann•e pr•c•- dente. Les entreprises ont b•n•®- ci•, jusqu'“ pr•sent, d'une crois- sance mondiale forte, d'un euro dont la faiblesse dope les exporta- tions et d'une mod•ration sala- riale due aux 35 heures. M-me si le

FMI et la Banque mondiale restent

optimistes, malgr• la hausse des cours du p•trole, sur le dyna- misme de l'•conomie mondiale

± le FMI pr•voit 4,7 % de crois-

sance en 2000 ±, les patrons, sans tomber dans le catastrophisme, voient grandir les dif®cult•s.Les hausses des mati˜res pre- mi˜res, singuli˜rement celle du p•trole, pourraient provoquer un ralentissement d'activit• dans le b"timent. La chute de l'euro ren- ch•rit encore les cožts des ma- ti˜res premi˜res et porte atteinte

“ la con®ance des march•s et des

opinions publiques. Les capacit•s de production, limit•es par des ann•es de sous-investissement dans l'industrie, ne permettent pas toujours de faire face “ la demande.

Apr˜s une longue p•riode de

croissance •conomique, les reven- dications salariales montent “ me- sure que s'accroissent les b•n•-

®ces des entreprises et leurs

dif®cult•s “ trouver des person- nels quali®•s. Les chefs d'entre- prise pensent qu'ils ont mang• leur pain blanc et qu'il leur sera dif®cile de renouveler, au second semestre, les performances r•ali- s•es au premier.

Liregpagegô0"

lesgpr•visionsgdugKMBgpagegO etgnotreg•ditorialgpagegô2

Elf : la piste

politique a

ANCIEN secr•taire d'Etat “ la

d•fense d'Helmut Kohl, Lud- wig-Holger Pfahls a disparu, mais il a laiss• des traces. En fuite depuis juillet

1999, cet ex-directeur du contre-es-

pionnage allemand est soupØonn• d'avoir b•n•®ci• d'une partie des commissions vers•es par le groupe franØais Elf en 1992, lors du rachat de la raf®nerie de Leuna. Dans les banques luxembourgeoises, les enqu-teurs ont d•couvert les preuves de mouvements

®nanciers entre M. Pfahls et l'un des

destinataires des fonds du groupe p•- trolier, l'homme d'affaires allemand

Dieter Holzer. D•tenus par la justice

suisse et ± pour partie ± par les juges franØais, ces •l•ments accr•ditent le soupØon d'un circuit de ®nancement politique franco-allemand.

Liregpageg0ô

Les Cor•es

en ¯˜che

Cor•e du Sud

et Cor•e du Nord aux quatre premi˜res places du tir " l'arc

Record du monde

du 100 m nage libre pour le N•erlandais

Pieter Van den

Hoogenband

Deuxi˜me d•faite

des handballeuses franØaises

Liregnotregcahiergsp•cial

Pro®ts records pour les entreprises

bLes vingt premiers groupes français ont réalisé en six mois autant de béné®ces que pendant

toute l'année 1999 bLa croissance et la faiblesse de l'euro ont dopé les résultats bLes salariés revendiquent leur part bMalgré la hausse du pétrole, le FMI prévoit 4,7 % de croissance en 2000

LeMondeFob. WMQ1664xx6661x6 WùSdLMQ1664x1 Op(. XX Rev(. 04x64x66 T(. 00.64 S(. 000b6jxêmp(.04b00b çase . LMQPù" 0j3ap.d066 N

o .d6q61 Lcp.dq66 dêMYK 2

INTERNATIONAL

LE MONDE / MERCREDI 20 SEPTEMBRE 2000

Giuliano Amato

doit-il retirer sa candidature et introniser son cadet ? C'est ce que souhaitent en chúur ses alli•s de la majorit• Pour Walter Veltroni, " Il Cavaliere », le chauve,

®nira avec les cheveux de Jimi Hendrix...

Ironisant sur les afAEches ïlectorales du chef de la droite italienne, Silvio Berlusconi, qui est pratiquement chauve, le chef des Dïmocrates de gauche (DS), Walter Veltroni, a afAErmï qu'au fur et ì mesure de la campagne il apparaissait de plus en plus chevelu et que ´ Il Cavaliere ª terminerait aux ïlections du printemps 2001 comme Jimi Hendrix. " Je me suis rendu compte qu'à chaque nouvelle manifestation (ïlecto- rale), Berlusconi apparaît plus jeune et a davantage de cheveux. Lors de laquotesdbs_dbs31.pdfusesText_37

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