Le salariat comme mode de domestication de lubérisation des
nouvelles formes1 » et l'apparition de « nouveaux » travailleurs indépen- En France
Connaissance de lemploi
plans spéciaux mis en place depuis l'apparition du Covid-19. Le portage salarial constitue donc une forme d'incarnation de la « flexicurité » en permettant
MITC une société spécialisée dans le portage salarial depuis plus
le portage salarial depuis plus de 20 ans Le portage salarial est né pour pallier le chômage des cadres (senior ... up apparition de professions indis-.
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nouvelles formes1 » et l'apparition de « nouveaux » travailleurs indépen- En France
Le Portage Salarial : analyse en droit du travail et des assurances
France depuis son apparition dans les années huitante
Blanchir les zones grises de lemploi Le portage salarial extension
quelques mois avant que le portage salarial ne fasse sa première apparition dans le code du travail l'intérim représente 3
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Néanmoins face à l'apparition de cer- construction tripartite le portage salarial. ... de portage salarial et
lintermédiation dans les relations demploi au travers des exemples
Les entreprises de travail temporaire et les sociétés de portage salarial Doit-on voir dans l'apparition d'agences d'intérim spécialisées dans le ...
Blanchir les zones grises de lemploi: le portage salarial extension
May 10 2021 quelques mois avant que le portage salarial ne fasse sa première apparition dans le code du travail
Lavenir et les voies de régulation du portage salarial
Jun 8 2011 Le portage salarial est une relation d'emploi qui s'est développée depuis le milieu des années. 1980 en l'absence de tout cadre juridique.
Rapport de recherche commandité et
financé par la DARES (Mission Animation de la Recherche)GESTION DE L'EMPLOI ET LA MAIN
D'OEUVRE ET DROIT DU TRAVAIL.
APPROCHES PLURISDISCIPLINAIRES
(appel d'offres de la DARES)L'INTERMÉDIATION DANS LES
RELATIONS D'EMPLOI AU
TRAVERS DES EXEMPLES DU
PORTAGE SALARIAL ET DE
L'INTÉRIM HAUTEMENT QUALIFIÉ
Regards croisés en économie du travail
et en droit socialMarion DEL SOL
(Maître de Conférences en Droit - Université de Rennes1) Anne MOYSAN-LOUAZEL (Maître de Conférences en Économie - Université de Rennes 1) Pascale TURQUET (Maître de Conférences en Économie - Université de Rennes 2)Rapport final
(février 2005)SOMMAIRE
Introduction (pp. 4-13)
1. La démarche initiale
2. Les premiers résultats
3. La réorientation de la recherche
4. La justification de notre nouvelle démarche
5. Un questionnement supplémentaire en économie du travail
1ère
partie (pp. 14-39) La médiation des entreprises de travail temporaire sur le marché du travail hautement qualifié : vers un approfondissement des processus de sélection ? Section 1 - Le cadre juridique du travail temporaire : quelques rappels1. Principes
2. Les évolutions du cadre conventionnel du travail temporaire
Section 2 - Les entreprises de travail temporaire enquêtées : taille, secteur et localisation1. Choix de l'échantillon
2. Présentation des entreprises de travail temporaire enquêtées
Section 3 - Le recours au travail temporaire qualifié : logique d'offre ou de demande ?1. Les stratégies des entreprises de travail temporaire
2. Les principaux motifs de recours de la part des entreprises utilisatrices
Section 4 - Profils et trajectoires des intérimaires hautement qualifiés1. Un processus de recrutement extrêmement sélectif
2. Des intérimaires expérimentés aspirant la plupart du temps à un emploi durable
3. La fidélisation des intérimaires : quelles transitions sur le marché du travail temporaire
hautement qualifié ? Section 5 - L'avenir de l'intérim selon les responsables d'agences enquêtées1. Entre " services externalisés de ressources humaines » et " employment agencies »
2. Les perspectives concernant le développement du " marché de l'intérim »
3. Le rôle joué par les entreprises de travail temporaire dans l'intensification de la sélection
de la main d'oeuvre 2 2ème
partie (pp. 40-85) Le portage salarial, une forme atypique d'hybridation de la relation d'emploi aux marges du droit Section 1 - Présentation générale du portage salarial1. Description du portage salarial
2. Description du phénomène du portage salarial
Section 2 - Aspects juridiques du portage salarial1. Le contrat de travail
2. Le contrat de prestation de services
3. La convention d'adhésion
Section 3 - Principales tendances et perspectives en matière de portage salarial1. Une volonté affichée de moralisation
2. La recherche d'un cadre collectif spécifique ?
3. La multiplication des actions de développement
3ème
partie (pp. 84-114) Intérim hautement qualifié et portage salarial : une répartition différente des risques mais deux phénomènes d'ampleur limitée Section 1 - La réinterrogation de la convention salariale de partage des risques1. L'aspect qualitatif du risque
2. L'aspect économique du risque de l'activité
Section 2 - La réinterrogation des cadres d'analyse juridique et économique1. La remise en cause des formes juridiques traditionnelles d'emploi ?
2. Les entreprises de travail temporaire et les sociétés de portage salarial : acteurs d'une
nouvelle segmentation du marché du travail des cadres et professionnels très qualifiés ?Annexes (pp. 115-128)
Bibliographie générale (pp. 129-133)
Plan détaillé (pp. 134-139)
3INTRODUCTION
Le rapport que nous présentons prend appui sur un travail de recherche réalisé dans le cadre de l'appel d'offres de la DARES " Gestion de l'emploi et de la main d'oeuvre et droit dutravail. Approches pluridisciplinaires ». Toutefois, les champs d'étude qui y sont traités sont
partiellement éloignés de ceux que nous avions envisagés au tout début. Cette introduction se
propose donc de rappeler nos choix initiaux (1), de souligner le caractère décevant despremiers résultats enregistrés (2) et d'expliquer la réorientation à laquelle ils nous ont
conduits (3). Elle sera enfin l'occasion de justifier notre nouvelle démarche (4), qui ne remet pas en cause la problématique initiale relative au partage des risques mais qui induit un questionnement à partir des théories du marché du travail (5).1. Démarche initiale
Dans le cadre de l'appel d'offres de la DARES " Gestion de l'emploi et de la main d'oeuvre et droit du travail. Approches pluridisciplinaires », nous avions fait le choix de prendre comme point de départ de nos réflexions le mouvement d'hybridation des relations d'emploi. En effet, le fort mouvement de salarisation enregistrée entre 1956 et 1973 et la prédominance du salariat au sein de la population active ont pu être interprétés comme annonciateur d'une disparition progressive du travail indépendant. Or, on a vu se développerau cours des années 90 des situations d'emploi intermédiaires entre le statut de salarié et celui
d'indépendant 1 . Certains travaux relèvent une hybridation croissante des formes traditionnelles d'emploi que sont le salariat et le travail indépendant 2 . Ce mouvement d'hybridation des situations d'emploi se traduit par l'extension de ce que le rapport Supiot 3dénomme la " zone grise » ; ainsi, " des travailleurs juridiquement dépendant ressemblent de
plus en plus, dans la réalité, à des travailleurs autonomes », phénomène soulignant une
certaine forme de désalarisation (organisations du travail rendant le salarié plus autonome,clauses de résultats, rémunération en fonction d'objectifs, ...). Ces évolutions réinterrogent
alors la convention salariale de partage des risques : la dépendance juridique dans laquelle setrouve le salarié est acceptée en contrepartie du droit à une rémunération indépendante des
aléas économiques auxquels l'entreprise peut être confrontée, mais également d'une certaine
stabilité de l'emploi. Il s'agissait de nous s'inscrire - résolument - dans un cadre salarial classique. La démarche retenue poursuivait donc l'objectif principal de prendre la mesure des mouvementsd'hybridation et de désalarisation afin d'évaluer leur impact sur les relations individuelles de
travail. Pour ce faire, une double approche avait été retenue : -une étude du contentieux prud'homal relatif aux clauses contractuelles (clause de résultat, clause de mobilité, clause de variabilité, clause de garantie d'emploi, 1Pour une approche juridique, voir les Actes du colloque organisé par le Centre d'Études des Relations Sociales
Internationales de l'Institut de Droit des Affaires (Aix-Marseille, 1995), Les collaborateurs de l'entreprise :
salariés ou prestataires de services ? - Éd. PUAM, 1995 2M.-L. Morin (dir.), Prestation de travail et activité de service - LIRHE, 1997. Voir, pour une synthèse de ce
rapport, Y. Dupuy et F. Larré, Entre salariat et travail indépendant : les formes hybrides de mobilisation du
travail - Travail et Emploi, n° 77, 1998, p.1. Se référer également à M.-L. Morin, Sous-traitance et relations
salariales. Aspects du droit du travail - Travail et Emploi, 1994, p. 23 3Rapport pour la Commission des Communautés européennes, Transformations du travail et devenir du droit du
travail en Europe. Publication du rapport : A. Supiot (dir.), Au-delà de l'emploi - Éd. Flammarion, 1999
4 clause d'exclusivité, clause de dédit-formation, clause de non-concurrence). Il s'agissait ici de prendre la mesure du contentieux ayant trait à la mise en oeuvre de ces clauses, mais aussi d'appréhender la façon dont les juges du fond apprécient leur " légitimité » et arbitrent entre le respect des engagements contractuels, l'intérêt de l'entreprise et la protection des salariés. La tendance est-elle de négliger une logique strictement contractuelle afin de mieux protéger le salarié contre un engagement dont il n'avait pas mesuré (initialement) les conséquences ? Comment les juges du fond concilient-ils l'autonomie contractuelle et la subordination ? -une enquête de terrain auprès de diverses structures de conseil et de service aux entreprises en matière de gestion sociale (cabinets de consultants en gestion des ressources humaines, cabinets d'avocats en droit social, cabinets d'expertise comptable) afin de cerner l'influence d'éventuels " nouveaux modes de gestion des ressources humaines », susceptibles d'être diffusés par ces intermédiaires, sur la relation individuelle de travail.2. Les premiers résultats
2.1 L'absence d'exploitation des résultats de l'étude prud'homale
A été menée une étude du contentieux prud'homal relatif aux clauses contractuellesafin de tenter de cerner la façon dont les juges du fond appréhendent les litiges où sont en jeu
tant le droit des contrats que le droit du travail. L'étude a porté uniquement sur les décisions
rendues par les sections Encadrement et Commerce au cours des années 2001 et 2002 car cesont elles qui -à raison de leur champ de compétence respectif- " offrent » les litiges les plus
" pertinents » au regard de la problématique retenue. Six conseils de prud'hommes ont prêté
leur concours à ce travail : Angers - Caen - Le Mans - Nantes - Orléans - Rennes. Il s'est agi de consulter les jugements rendus, de sélectionner les décisions pertinentes parrapport à la problématique de la recherche et d'établir pour chacune d'entre elles une fiche
synthétique. Les premiers résultats ont permis de faire ressortir : -l'origine des décisions. Au total, 200 jugements ont été retenus pour l'étude : 125 jugements relevant de la section Encadrement et 75 de la section Commerce. -la nature des litiges. Les jugements retenus pour l'étude sont, en majorité, ceux relatifs aux clauses contractuelles (sur lesquelles sont basés le licenciement ou la saisine du Conseil), un jugement pouvant porter sur plusieurs clauses : clause de non concurrence (40) - clause de mobilité (18) - clause de dédit formation (4) - clause d'exclusivité (3) - clause de résultat (82) - clause de confidentialité (1). On retrouve souvent, également, 42 jugements relatifs à la non atteinte d'objectifs. Mais ces objectifs sont soit fixés unilatéralement par l'employeur, dans le contrat de travail ou non, soit ils ne sont pas fixés contractuellement. Les jugements restants traitent de l'insuffisance professionnelle. -les professions. Sont concernés, le plus souvent, les salariés dont la profession est : VRP, exclusif ou non (40) - attaché commercial (13) - technico-commercial 5 (18) - poste de direction, type directeur, responsable, gérant...(63) - ingénieur (9) - autres (vendeur, coiffeur, chauffeur-livreur, secrétaire...) (57). La dernière partie de l'étude aurait dû consister à exploiter l'ensemble des donnéesprud'homales recueillies afin de " de mettre en évidence les régularités » et de tenter de
répondre à notre questionnement initial décrit ci-dessus. Une analyse des décisions retenues
laisse toutefois penser que le contenu des jugements ne permet pas de répondre réellement à nos interrogations.2.2 L'enquête auprès des structures de conseil
2.2.1 Rappel de la démarche
Nous avions retenu l'idée d'une enquête de terrain auprès de diverses structures de conseil et de service aux entreprises en matière de gestion sociale afin d'évaluer l'influence des logiques managériales sur la relation individuelle de travail dans différents domaines : organisation du travail (autonomie, responsabilisation, délégation, etc.), politiques derémunération (individualisation, variabilité, salaire indirect, etc.) et, bien sûr, contenu du
contrat de travail lui-même. Dans un premier temps, il nous fallait donc savoir pour quelles raisons les entreprises se tournent vers ces structures de conseil et quels types de mission elles leur confient, ce qui devait nous permettre de cerner les objectifs des firmes en matière de gestion du personnel. Dans un second temps, il s'agissait d'appréhender la façon dont les cabinets de conseiltraduisent et s'emparent de ces objectifs. Nous faisions l'hypothèse que ces structures étaient
en mesure d'influencer les stratégies d'entreprise et pouvaient ainsi contribuer à la diffusion
d'un " nouveau » modèle de gestion des ressources humaines. Si le recours à des formes de mobilisation externe de la main d'oeuvre (CDD, intérim, sous-traitance) traduit un affaiblissement de l'engagement des entreprises dans la relation salariale, l'externalisation de la fonction ressources humaines elle-même peut aussi être considérée comme un signe de cet affaiblissement. D'où le choix de se tourner pour lesbesoins de l'étude vers ces " intermédiaires » en matière de gestion des ressources humaines,
susceptibles de décharger en partie les entreprises de leurs fonctions dans ce domaine.L'analyse des demandes adressées à ces différents types de structures de conseil devait mettre
en évidence les objectifs ainsi que l'horizon temporel des entreprises en matière de gestion des ressources humaines et, surtout, permettre de savoir si ces pratiques remettent ou non encause la stabilité de l'emploi et l'indépendance du salaire vis-à-vis des aléas économiques.
Assiste-t-on par exemple à une " personnalisation » du travail qui pourrait dans certains cas aller de pair avec un transfert partiel des risques économiques vers le salarié ? Cette première étape avait pour ambition de comprendre si le modèle d'activité qui semble se dessiner est uniquement d'ordre normatif ou s'il correspond au contraire à uneréalité empirique et à des pratiques avérées et innovantes d'entreprise et de cerner le rôle de
chaque acteur concerné (entreprise - divers intermédiaires du marché du travail) dans l'introduction de ces pratiques et formes contractuelles.Il s'agissait également d'appréhender la façon dont les différents intermédiaires conçoivent
leur mission : se bornent-ils à un simple application des directives entrepreneuriales ou 6interviennent-ils plus en amont dans la définition d'une stratégie ? Autrement dit, sont-ils là
uniquement pour porter à la connaissance des firmes de nouveaux dispositifs et veiller au respect des dispositifs législatifs ou leur rôle est-il plus large ? Quoiqu'il en soit, voit-on ou non émerger de nouvelles pratiques de gestion des ressources humaines ? Si oui, ces pratiques contribuent-elles à déplacer la ligne de partage entrequotesdbs_dbs32.pdfusesText_38[PDF] PERFORMANCE MANAGERIALE
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