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LES JUGES DE PROXIMITE AU TRAVAIL. UNE SOCIOLOGIE
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Les droits fondamentaux de lenfant en droit camerounais
Dans le domaine du droit privé le droit écrit a été accueilli au forceps 45 de la Loi constitutionnelle du 18 janvier 1996
SALAIRES : UN ACCORD ARRACHE AUX FORCEPS
SALAIRES : UN ACCORD ARRACHE AUX FORCEPS Ordre du jour : Ouverture de la négociation sur les salaires Projet de mutuelle santé du réseau Bilan de formation 2010 orientations 2012 Présents : Marcel Malmartel Anne Le frère Laetitia Bartoli et Daniel Munoz et les organisations syn ?
Remerciements
En premier lieu, je tiens à témoigner ma profonde gratitude à Jean-Pierre Le Crom, mondirecteur de thèse, pour ses conseils, son écoute et son soutien tout au long de ces années.
Je suis également très reconnaissante à Marc Boninchi, Farid Lekeal, Norbert Olszak et Ce travail de recherche étant basé sur des archives, je tiens à remercier le personnel des salles de lecture du Centre des Archives Diplomatiques de Nantes et du ministère des Affairesétrangères à La Courneuve pour sa disponibilité ainsi que Jamaâ Baida, directeur des Archives
du Royaume du Maroc à Rabat et Sghir Janjar, directeur de la Fondation du Roi Abdul Aziz Al Saoud pour les Études islamiques et les sciences humaines à Casablanca, pour leur accueilet leurs précieux conseils de lecture. Je remercie également le personnel de ces deux organismes
qui a, par sa disponibilité et sa conscience professionnelle, facilité mes recherches. Le fait que,
à procéder à mes recherches dans la séréni directeur.Droit et changement social de la faculté de droit de Nantes qui a participé aux frais de
déplacement. Jeparticulièrement Augustin Émane, Sandra Gérard, Annie Lacroix, Antonin Plarier, Stéphanie
Morandeau, Dominique Taurisson-Mouret et Florence Renucci. Je remercie Nicole et Catherine pour leur relecture du texte et Bertrand pour ses conseils très avisés et ses encouragements. Tous mes remerciements vont à ma famille et à mes amis qui ont suivi de près ou de loin ce travail. Enfin, je remercie tendrement Gilles, Nolwenn et Guillaume pour leur patience et leurs 3Principaux sigles utilisés
B.O.M. : Bulletin Officiel du Maroc
B.D.S. : Bordereau des salaires
C.A. C.A.D.N. : Centre des Archives Diplomatiques de NantesC. Cass : Cour de Cassation
C.A.S.
C.E.R. : Comité économique régional
C.F.L.N. : Comité français de libération nationale C.G.T. : Confédération Générale du TravailC.R.G. : Commissaire Résident général
D.R.G. : Délégué à la Résidence Générale M.A.E.E. : Ministère des Affaires Étrangères La Courneuve S.G.P. : Secrétaire Général du ProtectoratS.M.P. : Secteur de modernisation du paysannat
4Sommaire
Introduction
Première Partie. Un droit conforme à des objectifs modestes (1912-1943) Chapitre 1. Une ébauche de droit pour parer au plus pressé inorité de Marocains plus contesté (1944-1956) Chapitre 1. Des ambitions réformatrices pour répondre à une ambiance insurrectionnelleChapitre 2. Un droit encore timid
Conclusion
5Le droit social au Maroc
ambiguë du Protectorat (1912-1956) 6Introduction
En effet, ce pays a vécu replié sur lui-même pendant de nombreux siècles avant de développer,
à la fin du XVIIIème
ème siècle, le Maroc, à nouveau replié surlui-même, attise de plus en plus les convoitises des puissances européennes. En 1912, la France
impose ses lois aux Européens, venus travailler au Maroc, et aux Marocains. Elle y élabore notamment une réglementation du travail qui évoluera avec le temps. La présente étude porte sur une partie du Marocchérifien. Elle exclut donc la zone sous influence espagnole située au Nord du pays (et
comprenant les villes de Larache, Ceuta, Tétouan et Melilla) et la ville de Tanger bénéficiant
annexe 1). Elle couvre, par ailleurs, une période qui débute en 1912, date de pays. Le droit du travail, imposé par la France au Maroc, a évolué entre 1912 et 1956 en plus large. Cedroit du travail recouvre tout ce qui touche la législation, la jurisprudence et la réglementation
Maroc.
7 Le présent travail, exposant le droit social au Maroc au temps du Protectorat, est essentiellement fondé sur les archives conservées au Centre des Archives Diplomatiques deNantes et au ministère des Affaires étrangères à la Courneuve près de Paris. Au Maroc, les
archives nationales du Royaume du Maroc conservées à Rabat et celles de la Fondation du RoiAbdul-Aziz conservées à Casablanca ont largement et utilement complété les archives
conservées en France. Ces archives, conservées en France et au Maroc, sont riches des correspondances enservices et le ministère des Affaires étrangères essentiellement. Si ces écrits lettres,
circulaires, rapports, propositions de dahirs1, suggestions de modification de la législation,débats, etc. émanent des fonctionnaires français au Maroc ou des acteurs économiques telles
résidentielles ou de la métropole. Par conséquent, ce point de vue est partial et biaisé.
Cependant, le point de vue des Marocains est parfois synthétisé dans des notes de rédigées en français, cell Les sources documentaires consultées dans le cadre de cette étude sont fort nombreuses et dispersées sur plusieurs sites (2 en Francactuellement archivées à Nantes. Ces archives dites de souveraineté produites par les services
politiques du Protectorat ne représentent pas la totalité des archives témoignant de la présence
française au Maroc. En effet, les papiers des directions " techniques » (Travaux publics,
Production industrielle, Agriculture, Instruction publique, Commerce, Travail, Santé publique,Justice, Colonisation, Biens Habous, Eaux et Forêts, Mines, Séquestres austro-allemands,
nes. Ces deux typesministérielles, celles du Résident Général avec ses subordonnés et ses correspondants divers
mais aussi celles des ministres des Affaires étrangères et du Travail avec leurs conseillers ou
les autorités avec lesquels ils collaborent. Les mémoires de stages des contrôleurs civils
1 Dahir : décret du roi du Maroc.
8Nantes.
Les archives consultées à La Courneuve regroupent essentiellement les correspondances échangées entre les hauts fonctionnaires du Protectorat (C.R.G., D.R.G.) et le ministre desAffaires Étrangères dont ils relèvent1. De nombreuses notes sur les réformes entreprises après
la Deuxième Guerre mondiale, notamment, complètent cette série sur le Maroc. Les archives conservées à Rabat sont très riches ; elles comprennent des comptes rendus de réunions (Conseil du Gouvernement notamment), des procès-verbaux de séance (Comité de législationjurisprudence enrichissent ces collections tout comme les journaux de langue française édités
au Maroc ou le Bulletin Économique et Social du Maroc. Les archives consultées à la Fondation du Roi Abdul-Aziz à Casablanca sont également consultation des numéros de -mer, de la Revue marocaine dudroit, des précis de législation marocaine du travail et des enquêtes sur le monde du travail
fournit des informations fort utiles. Toutes ces archives nous font découvrir le Maroc avant comme après le Protectorat.réglementation et de rapports administratifs ou politiques échangés entre les administrations
-part, aident à connaître la vie au effet, si les rapports administratifs, écrits par les commandants de cercle, rendent compte des situations du moment et sont lsupérieure, ils sont aussi des écrits partiaux dans lesquels les fonctionnaires exposent la bonne
exécution de leurs tâches. Ces derniers peuvent donc travestir la réalité du terrain et donner à
liexagèrent les éléments qui pourraient induire une gratification ou omettent ceux qui pourraient
entraîner une sanction. Il peut donc y avoir un " décalage entre ce qui est écrit dans les rapports
et les pratiques réelles des agents sur le terrain »21 C.R.G. ou R.G. : Commissaire Résident Général ou Résident Général ; D R.G. : Délégué à la Résidence Générale.
2 Romain TIQUET, " Rendre compte pour ne pas avoir à rendre des comptes »,
critique, 137/2018, p. 123-140. 9 plus souvent fondées sur les rapports des nombreux fonctionnaires de terrain, ses prises de décision peuvent ne pas être adapté Par ailleurs, ces différentes archives révèlent indirectement les objectifs principaux desgouvernants. En effet, si le sujet est abordé à maintes reprises à travers les archives, on peut
suppdocuments sur le droit syndical, les salaires et leur détermination et la genèse du dahir sur les
ion de laréglementation du travail. Doit-on en déduire que la promulgation de la législation est
mission civilisatrice » mais que son application est secondaire le noter noir sur blanc ? Cette étude a demandé un travail de dépouillement assez conséquent : près de centquatre-vingts cartons, comprenant en moyenne cent vingt documents chacun, ont été dépouillés
et analysés. Les archives conservées à Nantes représentent à elles seules une centaine de
cartons, celles de La Courneuve une trentaine et celles de Rabat une cinquantaine. Enfin, les onspas seulement à étudier les différentes réglementations élaborées au fil du temps. Il faut aussi
sens de leur évolution. Il sera donc question des conditions de temps et de lieu et des débats qui
te réglementation tout autant que des acteurs àde cette législation du travail ainsi que les distorsions entre la réglementation en vigueur et son
application effective.population donnée à un moment précis. Les conditions politiques, économiques et sociales du
pays ont donc façonné cette réglementation ancrée dans un contexte particulier. Il nous est permis de connaître le Maroc avant 1912 et au début du Protectorat grâce àune littérature assez dense : des écrivains, des artistes et des scientifiques ont nourri par leurs
101832 et le raconte dans un manuscrit rédigé sans doute au début des années 1840. Ce manuscrit
ne sera pas publié de son vivant mais à la fin des années 1990 après une vente organisée en
elle ce manuscrit fut découvert. Le peintre y décrit par les pinceaux et par les mots la nature,1. De mai 1883 à juin 1884, Charles de Foucault fait, quant à lui, un
voyage de reconnaissance déguisé en juif pour passer inaperçu. Dans Au Maroc, Pierre Loti2. Invité du Sultan
t résister aux " choses nouvelles » de la civilisationeuropéenne. Plus tard, Edith Wharton, romancière et essayiste américaine, invitée par Lyautey,
premier Résident Général de la République française au Maroc, découvre le pays en 1917 à une
époque où les voyageurs occidentaux sont encore rares. Elle est le témoin des derniers instants
permet de décrire avec précision les paysages et les us et coutumes du pays3. Après la
usée des colonies. Le généralLyautey conçoit les premières politiques touristiques et crée le Comité central du tourisme dès
offrir un endroit de repos pour les Français eBalima à Rabat et la Mamounia à Marrakech)
afin de mieux répondre aux exigences des voyageurségalement
investisseurs français4. Si la littérature racontant le Maroc est foisonnante, la connaissance du peuple marocainest très lacunaire. Le milieu des affaires est plus préoccupé par les richesses du pays que par
les1 Eugène DELACROIX, , Gallimard, Collection Art et artistes, 1999, 184 p.
2 Christian PIROT, Au Maroc par Pierre Loti, Collection Autour de 1900, 2000, 318 p.
3 Edith WHARTON, Voyage au Maroc, Gallimard, Collectière édition, Le Rocher,
1996).
4 Jean STAFFORD (dir.), Charles-Etienne BELANGER, Bruno SARRASIN, Devoir et tourisme au Maroc, Montréal,
11ème siècle.
En conséquence, la période après 1912 a pâti de ces choix et le Protectorat est toujours en attente
1. Il en est de même des études sur le droit du travail
au Maroc au temps du Protectorat. Cependant, quelques travaux abordent le droit du travail et son contexte au temps du Protectorat français. Ainsi, en 1921, Camille Du Gast, chargée de mission au Maroc, rédige et de la prévoyance lanouvelle réglementation par la France. Dans son rapport, elle traite de la législation ouvrière
dans le domaine colonial de la France en Afrique (Algérie, Tunisie, Madagascar, Congo pour réglementer la main -à-dire en te entre les deux civilisations ». Camille Du Gast, -même, avant que commence notre emprise,législation ouvrière inspirée de la législation métropolitaine mais amendée par les leçons de
2. Dans une thèse fort riche en informations, Le droit du
travail au Maroc, Joseph Bernard étudie, quant à lui, les conditions de développement 3.Quelques années plus tard, P. L. Rivière livre Le droit social au Maroc qui traite du travail,
une enquête collective est menée entre 1948 et1950, sur la " naissance du prolétariat marocain » incluant les conditions dans lesquelles est né
ce prolétariat dont les tendances et les capacités décideront peut- son auteur, de réfléchir aux différents moyens »4 rairement à lapromesse faite par la France au Maroc en 1912. Toutes ces études aident à connaître le Maroc
1 Mohammed KENBIB, (coord.), Problématique du temps présent, Série
colloques et Séminaires (tenus à Rabat en novembre 2005), n° 133, Rabat, Publications de la faculté des Lettres et
des Sciences humaines de Rabat, p. 8.2 Camille DU GAST (Marie Marthe Camille Desinge du Gast), Le statut ouvrier au Maroc, rapport adressé au
ministre du Travail, Paris, Imprimerie nationale, 1921, p. 6.3 Joseph BERNARD,
, Thèse, Casablanca, 1942, 389 p.4 Robert MONTAGNE, " Naissance du prolétariat marocain, enquête collective 1948-1950 », Paris, Cahiers de
, III, Peyronnet et Cie, p. 7. 12 tend à combler, au moins partiellement, cette lacune vue des Marocains étant ignoré du fait du barrage de la langue, malheureusement. Maroc au temps du Protectorat est conditionnée, donc nécessUn peu de géographie
Le Maroc fut la Maurétanie tingitane des Romains (royaume client en 33 av. J.- -Occident ou le pays du soleil couchant). Ces derniers envahissent le pays dès le VIIIème siècle.Le Maroc est situé au nord-
fleuves importants (Oum er Ribia, Tensift, Sous). Ces plaines connaissent des températures peu humidité propice aux cultures. Les principalescultures sont les céréales (blé, orge, maïs), les légumineuses (fèves, pois chiches, lentilles) et
les oléagineux (lin, ricin, olivier). On y cultive aussi des plantes condimenteuses (cumin,coriandre), des plantes tinctoriales (hénné, garance), des plantes fibreuses comme le chanvre et
le coton et de nombreux arbres fruitiers (abricotiers, amandiers, figuiers, orangers et palmiers-dattiers) sans oublier la vigne et les cultures maraichères. Le Maroc possède aussi des chaînes
population est évaluée à 5 400 000 habitants dans la zone qui deviendra la zone française du
campagnes. La zone sous influence espagnole ne compteapproximatives1. À partir de 1895, les possessions françaises couvrent près de dix millions de
1 J. L. MIEGE, " Le Maroc espagnol », , n° 5, 1955, p. 183.
13 ne espagnole résidences du Sultan, 70 000 habitants selon Charles de Foucauld1 dont 3 000 juifs), Meknès(15 000 à 20 000 âmes), Tanger (résidence des consuls européens, 15 000 habitants), Tétouan
(20 000 habitants dont 6 000 juifs), Sfrou (3 000 habitants dont 1 000 juifs), Rabat-Salé (30 000habitants), Taza (3 000 à 4 000 habitants), Marrakech (une des résidences du Sultan, 50 000 à
60 000 habitants) et Mogador (15 000 à 20 000 habitants)2
du Capitaine Girard, la ville de Casablanca fait aussi partie des villes principales du Maroc. local et la petiteindustrie complètent cette économie de subsistance. La production de biens est assurée par des
artisans locaux qui, le plus souvent, travaillent seuls ou en famille ; les entreprises artisanales comptent rarement plus de deux ou trois personnes. Les commerces, quant à eux, sont exploités nomie du pays est donc une économie de subsistance. La production frugale. Le commerce intérieur est pratiquement inexistant par manque de routes praticables etde sécurité ; les voies praticables sont fréquentées par de nombreux brigands et chacun travaille
pour satisfaire ses seuls besoins. Voyager de tribu en tribu est chose rare car le voyageur doit tribu moyennant un prix convenu. Le pays échange peu avec ses voisins, il vit replié sur lui-même. Les échanges avecème de la valeur des marchandises) et sur
-sol marocain est riche de quelques minerais comme le charbon, le fer et les phosphates mais, faute de moyens, aucune -port ; au sud1 Vicomte Charles de FOUCAULD, Reconnaissance au Maroc (1883-1884) Les
Introuvables
Maroc pendant un an. Son journal est un
historiques).2 Capitaine GIRARD, Étude sur le Maroc
14 Marrakech joue le même rôle et Mogador, premier po Au XIXème siècle, le Maroc est régi par un pouvoir théocratique absolu dans son principe " Maroc est tout au plus le pays sur lequel le SultanMouley Abel-el-uère que la cinquième
partie et plus de la moitié des tribus qui peuplent ce vaste pays ne reconnaisse nullement»1.
Le Sultan du Maroc est à la fois le prince imam (ou chef religieux) de la communauté musulmane. Il y a confusion des pouvoirs entre ses mains et il est difficile de compétences des différent droit sur ème siècle, " le sultan investi a pour tâche temporelles de lades lois, la défense des personnes et des biens. Il doit veiller à la tranquillité du pays et à la
sauvegarde des frontières, à la bonne gestion des finances et des biens de la communauté »2.
Le sultan est la source décisionnelle par excellence. Il est entouré du service de la Cour ouMaison du Sultan groupant les " gens du poignard », chargés du bien-être et de la protection du
souverain, et du gens de sacoche » répartis en vizirats. Lesdemeurent flottantes, parfois éphémères et toujours à la discrétion du Sultan. Au sommet de la
pyramide, on trouve le sultan puis son gouvernement, le makhzen, composé de fonctionnairesGrand vizir est le plus proche collaborateur du sultan. À la veille du Protectorat, il est spécialisé
politique, il est chargé de mener des pourparlers avec les tribus et les notables de la ville(compétences sur les franchises accordées aux tribus et aux cités, mobilisation des tribus guish
1 Op.cit, p. 22.
2 M. LAHBABI, ème, thèse de droit, 1957, cité par Abdellah BEN MLIH,
Les structures politiques du Maroc colonial, p. 10. 15quotesdbs_dbs45.pdfusesText_45[PDF] Rien n est inéluctable et nous devons faire confiance à la jeunesse de France, celle qui, tous les jours se mobilise et fait preuve de générosité.
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