Open Data
Elle permet au Maroc de se conformer à un certain nombre de ses engagements internationaux et de satisfaire aux normes en vigueur dans l'ensemble des pays
Standards Interopérabilité et Automatisation de la publication des
15 déc. 2021 Exigences techniques élevées. Ne favorisant pas l'innovation technologique. Les métadonnées. Les plateformes Open Data. National. Platform.
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Loi-09-08-Fr.pdf
5 mar. 2009 l'article 27 ci-après et dénommée la Commission nationale ; ... reconnue équivalente à celle du Maroc en matière de protection des.
Présentation PowerPoint
Difficultés posées par la question numérique au Maroc. L'enjeu Commission Nationale pour la protection ... données gouvernementales (open data).
Plan daction national du Gouvernement Ouvert
société civile au processus de l'OGP au Maroc » le 29 septembre 2015 à Rabat
Evaluation des services publics en ligne
Annexe 20: Détail de la notation du Maroc en 2016 par l'Open Data Barometer sur le sous-indicateur . Conseil National des Technologies de l'information.
Document de travail Politiques foncières et stratégies géomatiques
17 nov. 2017 thématiques (SMSI UNGGIM
stratégie nationale - de lefficacité énergétique
3 août 2020 Cette commission a. Page 46. STRATEGIE NATIONALE DE L´EFFICACITÉ ENERGETIQUE - HORIZON 2030. 46 déjà identifié 19 normes pour les rendre ...
« La communication publique et la communication numérique : l
Key words : Public communication-Digital-Big Data-Territory 9 CNDP : Commission nationale de protection des données à caractère personnelles.
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Souss Massa »
Ahmad INAGHNANE
Doctorant, faculté des lettres et des sciences
Université Ibn Zohr
Agadir- Maroc
Ex- Cadre au Centre Régional
Investissement de la Région Souss Massa
inaghnane@gmail.comMohammed ADRDOUR
Enseignant chercheur en Economie
Ecole Nationale de commerce et de gestion
Université Ibn Zohr
Agadir-Maroc
m.adrdour@uiz.ac.maRésumé
Entre les acteurs publics et les citoyens, la révolution numérique a généré un déséquilibre
communicationnel et communication publique est xte, gagner en efficacité et tirer avantage de ce qui reste de la puissance publique. Le présent article tente de clarifier ces enjeux en prena e dimension territoriale duquel on attend, par une récente réforme renforcer ses moyens, de fournir à ses usagers-clients . Mots clés : Communication publique, numérique, Big Data, territoire.Abstract
Between public actors and citizens, the digital revolution has generated communication imbalance and rearrangementpower in media space access. No longer able to get communication rent as before, public communication is called upon to reinvent itself to adapt to the new context, gain in efficiency and take advantage of what remains from public power. This article attempts to clarify these challenges through the case of a public actor with a territorial dimension from which we expect, by recent reform aimed at empowering and strengthening its means, to provide its user-clients high quality public service. Key words : Public communication-Digital-Big Data-Territory Revue Organisation et Territoires n°5, Octobre 2020 ISSN :2508-9188 2Introduction
citoyens est une préoccupationun administré qui bénéficie, depuis la fin des années 1990, de droits et de libertés de plus en
mais aussi médiatisation. les lignes directrices de la nouvelle gestion publique, semble davantage ouvert à la (Babinet, 2015) qui marque un tournant " post-digital » (Allard, 201 suppose une continuité de la connexion à des réseaux de communication entre physique et numérique, entre humains et non-humains, entre administration et usager. Face à ces ce nouveau monde connecté et big data et open data. intéresserons au Centre Régionalpilote et transversal dans le sens où il est appelé à coordonner entre les différentes
soient privés ou public dans la concrétisation et le développement de leurs projets. De ce fait,
les enjeux numériques du CRI dépassent les seules relations administrations-usagers et nécessitent aussi la coordination entre plusieurs acteurs territoriaux en perpétuelle interaction. pour identifier les conceptions et en trouver le cadre de référence pour une administration confiance.Le présent article tentera de démontrer dans quelle mesure la révolution numérique est
marocaine de dimension régionale en erspective depositionner un acteur public dans le contexte du succès retentissant de la révolution
numérique. t de la recherche a porté sur le Massa (CRI-SM)un acteur public dont la mission principale est de c douze institutions du genre. Revue Organisation et Territoires n°5, Octobre 2020 ISSN :2508-9188 3 Hormis quelques écrits académiques (Mouhtadi N., 1999) et quelques manifestations scientifiques1, la communication numérique des organisations publiques est un sujet peu étudié et débattu dans le contexte marocain. Encore moins comme les centres régionaux d La communication numérique dans les organisations publiques est une activité complexe auxmultiples facettes. Pour ce, et de point de vue méthodologique, nous avons procédé au début à
une revue de littérature dans le domaine. -SM explique le fait la recherche qualitative basée sur participante. Le co-auteur du présent article (M.Inaghnane) a travaillé pour cette institution pendant une le rôle insider. Ses responsabilités et son expérience au sein du CRI-SM lui ont permis s aux documentsinternes. Cet outil méthodologique garantit un très haut niveau de fiabilité (De Gavard-Perret
M.L, Gotteland D., Haon C., Jolibert A., 2012 ) et nous enrichir les données des2018 et
2019.Après avoir défini la genèse de quelques nouveaux concepts liés à la révolution numérique
(1), et après un détour épistémologique (2), nous porterons un regard sur la situation des
données numériques des administrations publiques au Maroc (3) pour situer un état des lieux de la communication publique liée aux CRI et en particulier celui de la région Souss-Massa (4).1- Naissance de nouveaux concepts autour de la révolution numérique
puissance de calcul, machinique, végétale ou animale (places publiques, routes, ponts, arbres, bactéries, vaches etc.). ommunications a comptabilisé douze milliards de . Le nsion de la connectivité à toute chose qui se mettra à parler (le Connected Everythings) est celui aussi du Big Data avec les immenses données qui le petaoctet (1015), lle zettaoctet (1021octets). " volume peu importe sous la forme de texte, d, etc (aspect " variété »). Aussi, on peut en mener aussi bien une an1 Colloque international autour de la communication publique et politique, organisé annuellement par la Faculté des lettres et
des Sciences humaines Agdal Rabat en partenariat avec le ministère de la réforme administrative et de la fonction publique.
Revue Organisation et Territoires n°5, Octobre 2020 ISSN :2508-9188 4flux et en temps réel ou quasi réel au fur et à mesure que les données sont produites en
streaming (aspect vélocité).Cette évolution technologique a justifié aussi un besoin de perfection définitoire des concepts
Data » ainsi que les objectifs qui viennent de
lui être adossés comme " Big », " open », " soft » etc. Etymologiquement, le terme data dérive du verbe latin dare qui signifie donner. De ce point sans subir aucun traitement par celui- pas quelque chose de donné mais plutôt quelques choses de capturé. Selon Kitchen (2014), ladata se réfère aux éléments qui sont pris ; extraits à travers les observations, les computations,
les expériences et les enregistrements. Dans les années quatre-vingt-dix le concept Big data fut utilisé2 pour qualifier des grandescollections de données qui peuvent être capturées sur internet et compilées dans des entrepôts
examiner de manière détaillée. En rappelant le slogan des " 3V » (volume, vélocité et variété),
le qualificatif " Big » est en quelque sorte trompeur puisque les Big data sont caractérisées par
slogan des 3V avec des " V » àVéracité et Oracle cite Valeur pour qualifier ce que offre le Big Data comme possibiltés
Pour définir le Big Data, Delort (2016) utilise une matrice à deux axes : volume et densité.
Pour lui, toute base de données (BdD) est constituée de tables, composée de lignes et de ormation au sein de ces cellules. La matrice de Delort distingue quatre catégories de bases de données : massivement pour avoir des données publiques et privées, sur des personnes ou des firmes,en volume et en densité comme par exemple " données sur les héritiers potentiels » ou " foyer
orienté diabète » et que ces entreprises détentrices les proposent à la vente pour les besoins de
ciblage marketing surtout. Ces données sont constituées suivant un modèle préétabli ce qui les
éloigne des Big data qui elles sont constituées de façon libres et sans modèle préexistant.
2 Le terme est utilisĠ pour la premiğre fois dans l'article d'Erik Larson publiĠ en 1989 dans le Washington post.
Revue Organisation et Territoires n°5, Octobre 2020 ISSN :2508-9188 5Volume
Big Data
3 BdDCourtier Données
4 1 2 BdDBusiness
Densité
Figure n°1 : Matrice Volume x Densité
Source : Delort,2006.
Techniquement, les frontières entre ces quatre catégories des bases de données nous semblent
cadran 1 et du cadran 2 se déplaceront au cadran 4. sedistinguent sous certains aspects des " open data ». En effet, la naissance et le développement
strictement lié à la culture du partage des connaissances ce qui a donné un nouveau crédit à
2001, cité par Severo et Romele, 2015). Ces biens informationnels sont, de point de vue
économique, non rivaux car, à la différence des biens publics, leur consommation ne les
épuise pas mais les enrichit au contraire.
ure des données détenues par les institutions publiques et non gouvernementales au profit des la plupart des démocraties. Mais au-delà de cet enjeux politique, les open data présentent aussi un enjeu économique vuleur intérêt pour la croissance économique et la création de la valeur grâce à la facilité de
nt3. Les citoyens, les investisseurs, les chercheurs, les inistration.Les opportunités économiques et les enjeux politiques ont pu cohabiter au sein de ce
ta. Les principes de3 Les données diffusées par les administrations demeurent disponibles sous formats exploitables pour des études
Revue Organisation et Territoires n°5, Octobre 2020 ISSN :2508-9188 6 formation entre celui-ci etnumériques des Etats à travers le monde et ont été derrière la prolifération de portail de
" data.gouv » aux Etats-Unis en 2008, au Royaume Uni en 2009, en France et au Maroc en gouvernements signataires.2- Un tournant épistémologique ?
-être envisagée au gré de leur évolution selon plusieurs approches technique, politique, économico-sociale et méthodologique. Dans laperspective épistémologique nous retiendrons le concept Big data pour désigner les données
crées et libérées aussi bien par les administrations, que par les citoyens, et par les objets
connectés (aspect de volume). De par leurs impressionnantes propriétés techniques, le champ de la recherche scientifique ne pouvait se passer des données des Big Data. On vante toujours des cas de succès comme aux Etats Unis sur la base dGoogle4
client sur la base des traces de celui-ci sur la toile5, traces à travers lesquellesartificielle de la machine parvient à constituer son profil, à identifier ses goûts et ses
préférences ainsi que ses besoins du moment. tournant épistémologique pour les sciences de la nature et les sciences humaines et sociales eninduction sur des masses de données à faible densité, des modèles à capacité prédictive
(approche hypothético-déductive). Les résultats de ces modèles à capacité prédictive peuvent être exploités pour décision et Cukier, 2013).Cependant, la littérature la plus récente cite les limites et même les dangers de cet
enthousiasme initial. Des auteurs comme Boyd et Crawford argumentent leur position enData et que à chaque fois des technologies spécifiques ont été inventées pour traiter " les
nformations ». , certains aspects de la recherche comme le regard critique du chercheur, ses interprétations, la formulation de ses hypothèses devraient être intégrée au parcours de traitement des grandes bases de données.4 Quarante-
5 Des traces telles ses achats précédents, les musiques et vidéos téléchargées, ses informations sur son profil,
Revue Organisation et Territoires n°5, Octobre 2020 ISSN :2508-9188 7Même les plus
prudents ata pour les sciences sociales. Ces auteurs concluent que lesBig Data ne parlent pas de tout par elles- du
décideur reste importante.3- Les données pour les administrations publiques
Le déluge de ces nouveaux types de données générées par les technologies numériques
r des admoù les problèmes sont plus spécifiques, plus contextualisés, plus ressentis et donc plus
interpelant. Traditionnellement, les études et les décisions publiquesde ce qui peut être qualifié de données " Hard », à savoir les statistiques officielles et plus
national, international)communication des administrations vers le citoyen utilisent les médias classiques à des degrés
de diffusion plus ou moins larges (Affichage, radio, presse, bouche à oreille, etc.)Or, face au phénomène des Big Data, ces dernières années, les data " classiques » ont révélé
certaines limites : - Les processus de contrôle techniques et parfois politique sur ces données impliquent - limitée pardes actions publiques ne sont pas faciles à représenter et pour ce, ils font souvent objets
ouverture des données hard et de la communication classique est donc insuffisante. - Avec les enjeux du développement durable, les problèmes du développement seterritoire sa propre vision grâce à la mise en présence des acteurs du territoire de divers
milieux socio- classiques ». Unterritoire est avant tout un construit social (Benko, 2007, Cité par Joyal A., 2014) et la
dynamique territoriale nécessite un mécanisme adéquat de gouvernance dans le partage de laconnaissance et la participation à la prise de décision ainsi que des outils et méthodes mis à la
disposition des acteurs en vue de la définition, projets du territoire.étaient la principale source des chercheurs, des décideurs et des citoyens et tant que les
méde générer des données participatives qui ne peuvent être ignorées par les décideurs publics
(Guermond, 2011), et de diffuser une communication personnalisée, contextualisée et donc efficace. Revue Organisation et Territoires n°5, Octobre 2020 ISSN :2508-9188 8 Cette approche Bottom-up6 de remontée de donnée et de Bottom-Bottom de médiatisation stration, grâce à leurs traces sur le web, engagés dans un processus de " crouwdsourcing » . De par-là les Big Data se mettent en position concurrentielle claire avec les médias et avec les producteurs classiques de données territoriales en général. pour être utile dans une analyse territoriale et dans un ciblage médiatique. Des outils commele GPS ont rendu finalement possible la production de données géo-référencées en grande
quantité.égard tiennent notamment à leur faible représentativité, à leur fiabilité à cause des fake news
ent pas les possibilités permises de leur manipulation. De des données personnelles. acteurs. pistémologique et ontologique qui sont les principauxtraits caractéristiques des données " hard » généralement détenues ou sollicitées par les
administrations ce qui les mets en bonne posture face à la réflexion critique, les données
" soft » (Kitchen Severo & Romele, 2015) présentent pour les acteurs territoriaux y compris ation dans un délai très court et de couvrir dessujets selon les spécificités des territoires. Ce sont des données participatives produites par
des citoyens être aussi utilisées à des fins non prévues par le créateur) et qui peuvent être exploitées par tout décideur public qui en estiLe terme " soft data » offre ainsi
avec la rigueur ontologique et épistémologiques des " hard data » et des " open data ».4- Les données numériques dans le contexte marocain : es centres
déploie désormais sur la data. Celle-ci est devenue un créneau très porteur devant le recul de
la consommation des services classiques de communication par voix et par SMS fortementUn tel constat interpelle des organisations
privées ou publiques censées fournir de quoi satisfaire des clients ou des usagers.4.1 Internet qui se démocratise
Entre 2011 et 2017 le parc internet mobile au Maroc a été multiplié par 8 pour atteindre 20,8
6 Par opposition à une approche top-down des données Hard
Revue Organisation et Territoires n°5, Octobre 2020 ISSN :2508-9188 9 millions. Les applications de messagerie, les IPTV et le digital façonnent les habitudes des ménages et des entreprises. En témoignentopérateur télécom au Maroc (société Maroc télécom, première capitalisation boursière du
pays) à partir desquelles on relève que les services du mobile sortant data tendent à surclasser
ceux du mobile sortant voix (Cfdu 29 Janvier 2019). -commerce avec latransformation digitale dans le secteur public et privé ayant créée le besoin du recours à
carte bancaire marocaine (98% des transactions)7. Les sites marchands marocains qui doivent être affiliés au Centre monétique interbancaire-945 sites actifs classés : Les opérateurs télécoms, les
gouvernementaux. Selon le rapport de Hootsuite (2018), Internet pour le marocains est surtout Facebook. Avec illions)8. Au niveau du profil des abonnés, la majeur partie des utilisateurs sont des jeunes ( 67% ont uncontre 36% de femmes) ce qui reflète la structure jeune de la société marocaine et son
caractère patriarcal (Hootsuite, 2018).Au Maroc, la force de pénétration de Facebook laisse à la traîne les autres médias sociaux
comme Twiter, Instagram ou Linkedin. La force Facebook utilisateurs. Il eaffut de la simplicité dans la production du contenu et dans sa diffusion. Les marques commerciales ont aussi investi ce réseau ce qui pas sans conséquence sur le comportement des utilisateurs et sur la consécration de En revanche, Instagram reste assez marginal. Bien que le Maroc soit classé sur cette application en troisième position t utilisé en2016, soit 5,7% de la population (étude Medianet). Le caractère artistique rechantant le
Polaroïd d'Instagram, et la présence des marocains en masse sur Facebook qui ne souhaitentPareil pour Twiter : au
Marocreprésente un manque à gagner communicationnel et informationnel considérable pour le
Maroc.
La diffusion de la connectivité et des réseaux sociaux ont profondément impacté le
comportement des marocains. Le législateur marocain a tenté à travers un arsenal législatif
ssaires à leur développement, prévenirleurs dérives et parer aux risques de transgression de la vie privée des citoyens. Ainsi fût
7Source :Centre Monétique Interbancaire (CMI),2019.
Revue Organisation et Territoires n°5, Octobre 2020 ISSN :2508-9188 10 promulguée en 2009 la loi n°09-08 sur la protection des données personnelles.Subséquemment, une commission a été créée auprès du premier ministre chargée de veiller
9. personnelles des internautes à leur insu. consacrée par cette loi nécessaire dès lors des fins statistiques, historiques ou scientifiques à condition que le responsable de traitement avise la CNDP10 et que le sur les donnéesbut non lucratif à caractère politique ou culturel. Et dans les cas les plus suspects, une
déclaration préalable à la CNDP est suffisante. Par ailleurs, une autre loi portant numéro 31-13 re Maroc le 3 mai 2018 pour donner au citoyen un droitinstitutions publiques et les entreprises investies de service public. Cette loi somme celles-ci à
à répondre à toute demande
citoyens. 4-2 : Le Centre R Investissement de la Région Souss Massa (CRI-SM) est un acteur , dans le ressort territorial de compétence, le développement des entreprises. Pour ce, le CRI-action de tous les acteurs et tous les corps inte régional (Administrations publiques, collectivités territoriales, corporation des entreprises,9 CNDP : Commission nationale de protection des données à caractère personnelles.
10article 6 de la loi 09.08
Revue Organisation et Territoires n°5, Octobre 2020 ISSN :2508-9188 11Figure
complexe. sur les CRI au Maroc visant essentiellement à renforcer leurs moyens et à autonomiser leurs dirigeants11.Autant, cette réforme crée une opportunité pour cette institution, autant elle crée un défi et une
responsabilité pour sa direction et ses collaborateurs. La réussite de la mission du CRI estfortement corrélée à sa capacité à gouverner les acteurs afin de donner un service de qualité
aux usagers. Sur ce volet, nous considérons que la data et la communication en particulier parle numérique devraient advenir un facteur clés de succès et devraient figurer à ce titre au
centre des préoccupations de l. 4-2-1 l Souss Massa au regard de ses missions stratégiques consiste en une orientation progressive des canaux de contact de tous les publics (clients, citoyens, partenaires distance par la diffusion des informations et la publication des données d par la dématérialisation des services offer.Le CRI SM a pris un certain nombre de mesures et a déployé des solutions afin de
www.agadirinvest.com et par la dématérialisation de certains services. Le CRI SM affichepour de telles initiatives une volonté de se moderniser avec ce que cela implique de nécessité
pour la relation et le feed back.11Dahir n° 1-19-18 du 13 février 2019 portant promulgation de la loi n° 47-18 portant réforme des centres
CRI investisseurs opérationnels et potentiels/nationaux et étrangersChambres
professionnellesServices
déconcentrés des MinistèresCollectivités
territoriales Revue Organisation et Territoires n°5, Octobre 2020 ISSN :2508-9188 12 En effet, la qualité du portail, de génération 2.0, renouvelle le mode de communication dugénéral comme levier de compétitivité, et du poids grandissant de la communication
numérique au détriment des médias classiques. On remarque néanmoins, que dans sa communication numérique, le CRI SM fait de sonportail un outil privilégié. Bien que la communication par les sites web est un outil
parfaitement adapté à la communication publique officielle (Jézéquel, Gérard, 2012). Cette
solution reste néanmoins non loin des systèmes de communications descendante, prescriptive et injonctive puisque détat actuel du portailrestent très minimes. Si le Web est un lieu dont la principale fonction est de faire interagir les
utilisateurs de manière à générer en conséquence une intelligence collaborative, il est
regrettable que cet avantage ne soit entièrement saisi par le CRI SM.De surcroit, le contenu relayé par le portail ne semble pas réaliser les performances souhaitées
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